- Clecle78Bon génie
On verra, j'aimerais bien avoir mal été informée
- roxanneOracle
Il faudrait une femme pour la parité...
- IphigénieProphète
En tout cas si par ces temps de liberté tout le monde se rabat sur Candide et Dom Juan on peut espérer qu’au pire, le programme ne changera rien, au mieux il obligera à se renouveler ! :diable:
- totoroMonarque
Candide et Dom Juan, c’est parfait, mes collègues de seconde les font étudier cette année.
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- Une passanteEsprit éclairé
Dom Juan en seconde ? Je ne vois pas bien quel aspect du programme traiter avec cette pièce
- AphrodissiaMonarque
Il en faudrait même deux !roxanne a écrit:Il faudrait une femme pour la parité...
La tragédie et la comédie au XVIIe?Une passante a écrit:Dom Juan en seconde ? Je ne vois pas bien quel aspect du programme traiter avec cette pièce
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- DHMonarque
Quel foutage de tronche si ce sont ces deux oeuvres! Choisir ses textes et monter ses séquences étaient un de nos rares plaisirs. Un extrait de candide,oui. Un extrait de don juan,ok. Mais étudier l'oeuvre... au secours! Enfin.... Ça me motive à demander ma mutation.
- IphigénieProphète
Il ne faut pas désespérer: puisque nos élèves connaissent déjà ces œuvres par cœur, on pourra aller très vite et faire en complément une autre pièce, que l'on aime vraiment, ce n'est pas bien contraignant quand même en réalité.DH a écrit:Quel foutage de tronche si ce sont ces deux oeuvres! Choisir ses textes et monter ses séquences étaient un de nos rares plaisirs. Un extrait de candide,oui. Un extrait de don juan,ok. Mais étudier l'oeuvre... au secours! Enfin.... Ça me motive à demander ma mutation.
Et puis il n'a été fait allusion à des œuvres patrimoniales que pour commencer la première année, vu que les programmes ne sont pas encore parus et qu'il faudra les appliquer à l'aveugle ou presque.
Mais ensuite, ça va dépoter, vous allez voir: les copains, les toquades, les éditeurs, les pressions diverses, la bienveillance, la contestation, tout ça fera que comme tous les programmes ce sera infléchi puis réformé une fois qu'on commencera à les maîtriser vraiment.! et la caravane continuera de passer jusqu'aux prochains programmes où on pourra râler parce que le précédent était quand même mieux bien qu'exécrable...
C'était ma minute philosophale matutinale.
- roxanneOracle
C'est vrai qu'il y a des modes que ce soit pour les contemporains ou pour les classiques. Pourquoi plus Candide qu'un autre Voltaire? À une époque, il y avait Lambeau de Charles Juliet (avec le biographique) puis ce fuit Laurent Gaudé, là il y a Réparer les vivants. Il suffit d'un film, de quelques gloses, d'édition lycéennes. Et je ne critique pas, j'ai fait Candide, Gaudé..
- IphigénieProphète
Le plus drôle c'est que de toute ma carrière, personnellement, je n'ai jamais fait Candide en OI... Personnellement je préfère l'Ingénu.
- IsidoriaDoyen
Il y a quelques années un IA-IPR est venu dans mon lycée, il nous a dit en substance d’éviter Dom Juan, Baudelaire, et l’Etranger, il disait que ces œuvres étaient très bien mais qu’il y avait d’autres œuvres aussi excellentes à étudier. Et c’est vrai, qu’est-ce qu’on a pu les voir sur les listes de bac!
Pour ma part, à part Candide que j’étudie en 2de, je n’en ai jamais étudié aucune et j’en serais contente, je crois, mais pas pour quatre ans car je n’aime pas tourner en rond.
Pour ma part, à part Candide que j’étudie en 2de, je n’en ai jamais étudié aucune et j’en serais contente, je crois, mais pas pour quatre ans car je n’aime pas tourner en rond.
- IphigénieProphète
roxanne a écrit:C'est vrai qu'il y a des modes que ce soit pour les contemporains ou pour les classiques. Pourquoi plus Candide qu'un autre Voltaire? À une époque, il y avait Lambeau de Charles Juliet (avec le biographique) puis ce fuit Laurent Gaudé, là il y a Réparer les vivants. Il suffit d'un film, de quelques gloses, d'édition lycéennes. Et je ne critique pas, j'ai fait Candide, Gaudé..
Isadora a écrit:Il y a quelques années un IA-IPR est venu dans mon lycée, il nous a dit en substance d’éviter Dom Juan, Baudelaire, et l’Etranger, il disait que ces œuvres étaient très bien mais qu’il y avait d’autres œuvres aussi excellentes à étudier. Et c’est vrai que qu’est Qu’on a pu les voir sur les listes de bac!
Pour ma part, à part Candide que j’etudie En 2de, je n’en ai jamais étudié aucune et j’en serais contente, je crois, mais pas pour quatre ans car je n’aime pas tourner en rond.
je crois que c'est l'"effet internet" qui a favorisé cela, ou en tout cas aggravé : on recycle beaucoup aujourd'hui, bien plus qu'hier je trouve. Je pense que ça vient du fait que, pour un tas de raisons l'on travaille beaucoup moins d’œuvres qu'avant sur une année (comme je le disais plus haut, radotage et commérage, les deux mamelles de l'EN ) et que la charge de classes s'alourdissant (en dépit des adeptes des HS qui "ne changent rien", ou des proclamations de " ma liberté pédgogique") on se sert beaucoup du prêt-à-enseigner d'internet.
Quatre ans c'est vrai que c'est beaucoup...trois seraient plus raisonnables question travail et renouvellement. Et par ex.une OI libre...
- Une passanteEsprit éclairé
Aphrodissia a écrit:Il en faudrait même deux !roxanne a écrit:Il faudrait une femme pour la parité...La tragédie et la comédie au XVIIe?Une passante a écrit:Dom Juan en seconde ? Je ne vois pas bien quel aspect du programme traiter avec cette pièce
Don Juan n'étant ni l'une ni l'autre, je ne vois pas l'intérêt d'embrouiller l'esprit des élèves (lequel n'a déjà pas besoin de cela... )
- ysabelDevin
Le ministre (ou un des ses sbires) a dit que pour la 1ère année, ce seraient des œuvres hyper classiques pour ne pas nous surcharger de travail. Ne pas s'attendre à avoir les œuvres au programme avant mai je pense (période à laquelle tombe le nouveau programme de TL, non ?)
La question est surtout de savoir si généraux et technologiques auront les même œuvres car en ce cas, ce ferait 8 œuvres à préparer si on a les deux.
La question est surtout de savoir si généraux et technologiques auront les même œuvres car en ce cas, ce ferait 8 œuvres à préparer si on a les deux.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- titiliesseNiveau 1
Dom Juan parfait en 1° car c'est une pièce atypique et il y a vraiment de quoi s'éclater dans la perspective de la mise en scène! Mais avec la platitude des non-problématiques qui nous attendent…
Le scandale est de nous imposer des œuvres. On nous l'avait déjà fait, il y a quelques années, avec le coup des 15 lignes à analyser… (je crois que cette stupidité a disparu, dans le Grand Flou des documents qui circulent…).
Les classiques, parfait, les œuvres contemporaines, parfait, l'essentiel étant de laisser au prof la liberté de faire découvrir des œuvres qu'il aime (ou qu'il apprend à aimer, ou qu'il redécouvre…) et de donner aux élèves des repères de culture permettant d'en saisir l'importance, les enjeux… et aussi de les aimer, on peut rêver!
Le scandale est de nous imposer des œuvres. On nous l'avait déjà fait, il y a quelques années, avec le coup des 15 lignes à analyser… (je crois que cette stupidité a disparu, dans le Grand Flou des documents qui circulent…).
Les classiques, parfait, les œuvres contemporaines, parfait, l'essentiel étant de laisser au prof la liberté de faire découvrir des œuvres qu'il aime (ou qu'il apprend à aimer, ou qu'il redécouvre…) et de donner aux élèves des repères de culture permettant d'en saisir l'importance, les enjeux… et aussi de les aimer, on peut rêver!
- LeclochardEmpereur
titiliesse a écrit:Dom Juan parfait en 1° car c'est une pièce atypique et il y a vraiment de quoi s'éclater dans la perspective de la mise en scène! Mais avec la platitude des non-problématiques qui nous attendent…
Le scandale est de nous imposer des œuvres. On nous l'avait déjà fait, il y a quelques années, avec le coup des 15 lignes à analyser… (je crois que cette stupidité a disparu, dans le Grand Flou des documents qui circulent…).
Les classiques, parfait, les œuvres contemporaines, parfait, l'essentiel étant de laisser au prof la liberté de faire découvrir des œuvres qu'il aime (ou qu'il apprend à aimer, ou qu'il redécouvre…) et de donner aux élèves des repères de culture permettant d'en saisir l'importance, les enjeux… et aussi de les aimer, on peut rêver!
Justement, travaille-t-on sur une oeuvre pour soi ou pour les élèves ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- titiliesseNiveau 1
Leclochard, mon post est-il ambigu? J'évoque l'intérêt des élèves, il me semble, et je ne l'oppose nullement au plaisir de l'enseignant. Les deux me semblent au contraire complémentaires. Il m'est arrivé de travailler sur des œuvres imposées, qu'a priori je n'aurais pas choisies, et de les (re)découvrir avec bonheur, donc de pouvoir les faire vivre et aimer, un peu, je l'espère, aux élèves.
"C'est en les pénétrant d'explications tendres,
En les faisant aimer, qu'on les fera comprendre…"
Ce qui me gêne vraiment par contre, dans le nouveau programme (mais qui avait déjà été tenté puis abandonné, il y a une quinzaine d'années si mes souvenirs sont bons) ce sont les œuvres imposées au niveau national, sur des critères très bien évoqués et redoutés par des collègue plus haut, critères qui risquent de ne pas trop avoir de rapport avec "pour soi" ni "pour les élèves".
"C'est en les pénétrant d'explications tendres,
En les faisant aimer, qu'on les fera comprendre…"
Ce qui me gêne vraiment par contre, dans le nouveau programme (mais qui avait déjà été tenté puis abandonné, il y a une quinzaine d'années si mes souvenirs sont bons) ce sont les œuvres imposées au niveau national, sur des critères très bien évoqués et redoutés par des collègue plus haut, critères qui risquent de ne pas trop avoir de rapport avec "pour soi" ni "pour les élèves".
- IphigénieProphète
Que dirait-on si Candide et Dom Juan étaient devenus des incontournables du fait de notre plaisir perso et en l’absence de programme contraignant, hein...
- LeclochardEmpereur
titiliesse a écrit:Leclochard, mon post est-il ambigu? J'évoque l'intérêt des élèves, il me semble, et je ne l'oppose nullement au plaisir de l'enseignant. Les deux me semblent au contraire complémentaires. Il m'est arrivé de travailler sur des œuvres imposées, qu'a priori je n'aurais pas choisies, et de les (re)découvrir avec bonheur, donc de pouvoir les faire vivre et aimer, un peu, je l'espère, aux élèves.
"C'est en les pénétrant d'explications tendres,
En les faisant aimer, qu'on les fera comprendre…"
Ce qui me gêne vraiment par contre, dans le nouveau programme (mais qui avait déjà été tenté puis abandonné, il y a une quinzaine d'années si mes souvenirs sont bons) ce sont les œuvres imposées au niveau national, sur des critères très bien évoqués et redoutés par des collègue plus haut, critères qui risquent de ne pas trop avoir de rapport avec "pour soi" ni "pour les élèves".
L'ambiguïté, c'est de sans cesse revendiquer la liberté comme un critère suprême pour déterminer ce qui est bon ou pas de faire étudier. Or, d'après ce que je lis sur ce forum cela conduit à des choix qui sont loin de faire l'unanimité - je pense à des oeuvres moins marquantes que Don Juan ou Candide ou "à la mode" : Ponge n'a pas la même importance que Baudelaire ou Nerval.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- acsyleNiveau 10
Leclochard a écrit: Ponge n'a pas la même importance que Baudelaire ou Nerval.
Vraies questions :
importance pour faire quoi ?
importance pour qui ?
Je rencontre assez régulièrement des gens qui me disent avoir souffert d'œuvres imposées à lire quand ils étaient élèves et avoir été dégoutés de la lecture car ils s'ennuyaient dessus ou n'y comprenaient rien (et oui peut être aussi qu'à la base ces mêmes personnes n'aiment déjà pas lire).
Du coup le niveau "d'importance" pour certains élèves sera tout simplement de "subir" l'œuvre sans trop s'ennuyer. D'autres auront le goût de lire naturellement et pour ceux-là le choix d'œuvres "plus importantes" d'un point de vue littéraire sera effectivement pertinent.
A partir de là il faut faire un choix...on ne peut pas faire que du ludique mais on ne peut pas faire étudier non plus des œuvres trop "techniques".
L'idéal est de pouvoir être entre les deux, et encore, le goût personnel de l'enseignant va aussi entrer en ligne de compte.
Il sera difficile de satisfaire tout le monde, mais on peut au moins amener la majorité à apprécier et à comprendre les enjeux de l'œuvre choisie. Ca me paraît déjà pas mal, surtout pour des générations qui aiment de moins en moins lire.
- ChlidéNiveau 9
L’inspecteur a dit cette après-midi qu’il y aurait des surprises concernant ce programme. Et a laissé sous-entendre qu’il y aurait plus que prévu...
- IllianeExpert
Chlidé a écrit:L’inspecteur a dit cette après-midi qu’il y aurait des surprises concernant ce programme. Et a laissé sous-entendre qu’il y aurait plus que prévu...
Comment ça, plus que prévu ?
- LeclochardEmpereur
acsyle a écrit:Leclochard a écrit: Ponge n'a pas la même importance que Baudelaire ou Nerval.
Vraies questions :
importance pour faire quoi ?
importance pour qui ?
Je rencontre assez régulièrement des gens qui me disent avoir souffert d'œuvres imposées à lire quand ils étaient élèves et avoir été dégoutés de la lecture car ils s'ennuyaient dessus ou n'y comprenaient rien (et oui peut être aussi qu'à la base ces mêmes personnes n'aiment déjà pas lire).
Du coup le niveau "d'importance" pour certains élèves sera tout simplement de "subir" l'œuvre sans trop s'ennuyer. D'autres auront le goût de lire naturellement et pour ceux-là le choix d'œuvres "plus importantes" d'un point de vue littéraire sera effectivement pertinent.
A partir de là il faut faire un choix...on ne peut pas faire que du ludique mais on ne peut pas faire étudier non plus des œuvres trop "techniques".
L'idéal est de pouvoir être entre les deux, et encore, le goût personnel de l'enseignant va aussi entrer en ligne de compte.
Il sera difficile de satisfaire tout le monde, mais on peut au moins amener la majorité à apprécier et à comprendre les enjeux de l'œuvre choisie. Ca me paraît déjà pas mal, surtout pour des générations qui aiment de moins en moins lire.
Au hasard, pour les universitaires, les enseignants, les lecteurs et les Français ordinaires (ce n'est pas faire injure à Ponge de dire qu'il a moins vendu que Baudelaire et que son oeuvre a moins influencé la littérature que celle des deux poètes cités)... J'ajoute qu'à titre personnel, j'aime bien Ponge mais qu'il me touche moins -c'est subjectif- et qu'on doit avoir été plus nombreux à avoir été bouleversé par des vers des Fleurs du mal et des Chimères au point d'aimer les lire, et les relier encore jusqu'à les apprendre, et les réciter. Je serais bien incapable de citer Ponge. De ce point de vue, je ne sais pas ce que tu appelles le côté "technique".
Le fond du problème, c'est qu'un professeur ne dispose pas d'un temps infini d'enseignement: choisir un contemporain, plutôt qu'un classique, ce n'est pas anodin pour leur culture car comme tu le dis, à notre époque, beaucoup de jeunes ne lisent plus et qu'il est très improbable qu'ils découvrent par eux-mêmes ces grands auteurs qu'ils n'auront jamais fréquentés à l'école.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- MiettesNiveau 8
Je rebondis sur une de tes remarque de la page précédente, Iphigénie ; j'ai quelques amies qui, grâce au programme de TL, sont devenues d'ardentes lectrices de Bonnefoy ou Jacottet (qui lui aussi est tombé, me semble-t-il). Ce qui ne les empêche pas d'aimer Baudelaire. Lorsque j'avais étudié Les Yeux d'Elsa en première, notre professeure nous avait bien montré en quoi Aragon était redevable de la poésie médiévale et renaissante... études de poèmes à l'appui. Avons-nous été lésées ? n'avons-nous rien retiré de ces heures de cours ? je ne le crois pas. Il est vrai que nous nous intéressions déjà à la littérature.
(Ernaux ! je suis tombée sur un extrait des Années à l'oral du CAPES, à mon grand bonheur ; quelle immense écrivaine)
(Ernaux ! je suis tombée sur un extrait des Années à l'oral du CAPES, à mon grand bonheur ; quelle immense écrivaine)
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2016-2017, lettres au collège : 6e, 5e, 4e + AP 3e
2017-2018, professeure des écoles stagiaire : CM2
2018- ? , doctorat de lettres
- ChlidéNiveau 9
Illiane a écrit:Chlidé a écrit:L’inspecteur a dit cette après-midi qu’il y aurait des surprises concernant ce programme. Et a laissé sous-entendre qu’il y aurait plus que prévu...
Comment ça, plus que prévu ?
Mystère, je n’en sais rien! Lui manifestement savait mais ne pouvait rien dire. En tous cas en parlant de ces « surprises », il était assez plaisant et moqueur... j’en dis sans trop en dire... bien sûr nous ne pouvions pas demander plus d’explications.
- roxanneOracle
Si c’etait pour faire le malin, autant aller jusqu’au bout ou alors ne rien dire. Franchement.
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