- Une passanteEsprit éclairé
ovidiana a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Je pense qu'on transmet mieux ce que l'on aime et choisit dans l'infinité de possibles offerts par notre champ littéraire.
Ben de toute façon, ça c'est fini... C'était le bon vieux temps de la liberté... A partir de la rentrée, on ne choisira plus grand chose, ce qui va limiter le débat.
Cela va sûrement se négocier entre les éditeurs et le ministère, plus qu'entre "nous" et le ministère. C'est une manne fabuleuse. Ils sont combien à passer le bac chaque année ? 600 000, quelque chose comme ça. Donc 600 000 exemplaires de chaque oeuvre pendant 4 ans (si on ne compte pas le marché d'occasion, mais les parents achètent souvent du neuf pour leur chéri-bibi une année d'examen) une fois que la rotation sera rodée, cela fait 2,4 millions d'exemplaires écoulés. Quel éditeur n'en rêverait pas ? Il y en a qui doivent avoir des euros plein les yeux en ce moment, genre personnages de Tex Avery. Je ne suis pas sûre que la "valeur" littéraire des oeuvres sera le seul critère de choix... Les éditeurs ne voudront pas priver les auteurs vivants d'une telle occasion de best-selleriser, si vous me passez le néologisme.
Je ne suis pas certaine que pour un éditeur un auteur contemporain soit plus rentable. Il n'y a pas à payer de droits d'auteur pour éditer des œuvres tombées dans le domaine public.... (bon, ce n'est pas que ce que perçoit un auteur sur la vente d'un livre soit très important mais quand même).
- CasparProphète
En effet, un classique libre de droits est certainement plus rentable pour un éditeur.
- ovidianaNiveau 5
Oui, mais il y a alors plus de concurrence entre les éditeurs, et les prix de vente sont beaucoup plus bas (d'où la multiplication des rééditions avec dossier, qui permettent aussi de faire travailler des "vivants"). Les éditeurs ont besoin de placer leurs poulains, et de publier de nouveaux titres, pas que des classiques sans contrat d'exclusivité.
Enfin, de toute façon, on verra bien dans quelques années s'ils en restent aux morts ou s'ils placent des contemporains (cf Laurent Gaudé, très bien en cour, présent dans le sujet du brevet puis, pour les mêmes élèves, deux après à l'écrit du bac) ...s'il n'y a pas de nouvelle réforme d'ici là !
Enfin, de toute façon, on verra bien dans quelques années s'ils en restent aux morts ou s'ils placent des contemporains (cf Laurent Gaudé, très bien en cour, présent dans le sujet du brevet puis, pour les mêmes élèves, deux après à l'écrit du bac) ...s'il n'y a pas de nouvelle réforme d'ici là !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ce qui m'inquiète aussi quant au choix des oeuvres, c'est que ces décisions sont prises le plus souvent par des gens qui n'ont qu'une vague idée de ce que sont les élèves.
Bref, je déteste l'idée de cette dépossession d'une liberté qui, ma foi, ne m'empêchait pas de faire correctement mon travail,bien au contraire.
Mais j'ai l'impression que la plupart de ceux qui s'expriment sur ce fil sont favorables à l'idée. Tant mieux pour eux même si cela m'étonne vu que la plupart du temps beaucoup d'arguments sur la liberté pédagogique redeviennent dans d'autres discussions.
Quoi qu'il en soit il n'y a plus qu'à attendre de savoir à quelle sauce nous serons mangés !
Bref, je déteste l'idée de cette dépossession d'une liberté qui, ma foi, ne m'empêchait pas de faire correctement mon travail,bien au contraire.
Mais j'ai l'impression que la plupart de ceux qui s'expriment sur ce fil sont favorables à l'idée. Tant mieux pour eux même si cela m'étonne vu que la plupart du temps beaucoup d'arguments sur la liberté pédagogique redeviennent dans d'autres discussions.
Quoi qu'il en soit il n'y a plus qu'à attendre de savoir à quelle sauce nous serons mangés !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Une passanteEsprit éclairé
Ah, non je ne crois pas que les participants de ce fil sont favorable aux œuvres imposées, loin de là !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Tant mieux, je me sens moins seule!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- nicole 86Expert spécialisé
Je n'étais pas professeur de lettres, je ne maîtrise pas les données économiques mais je sais que sans les Lagarde et Michard lus dévorés pendant l'été avant l'entrée en seconde je n'aurais pas eu l'idée de chercher Voltaire, Balzac et Apollinaire sur les rayons de la bibliothèque du lycée. Cela dit, j'ai l'impression d'être bizarre lorsque je dis aujourd'hui que je lis encore des "classiques".
PS : J'aurais préféré enseigner les groupes de Lie aux élèves de Terminale mais ce n'était pas possible du fait du programme. :lol:
PS : J'aurais préféré enseigner les groupes de Lie aux élèves de Terminale mais ce n'était pas possible du fait du programme. :lol:
- IphigénieProphète
Tu n'es pas seule! aujourd'hui je crois même que tu es majoritaire tant est grand le désir de liberté...
L'ennui c'est que c'est sans doute ce que nous avons le mieux transmis aux élèves! le français c'est affaire de goût, donc " si ça me gonfle, ça me gonfle point barre je ne vois pas pourquoi je lirais ce truc", n'est-ce-pas...La liberté ne s'arrête pas à nous les professeurs...
Le programme imposé, d'abord nous ne savons rien de ce qu'il sera vraiment.
Je vois juste que Candide, (pour prendre un archi rebattu), c'est un moindre mal, au moins pour le temps de préparation, par rapport au dernier roman de Yann Moix (ou autre Maylis de Kerangal si on veut).
-Mais on a quand même dû se farder jadis les Mémoires du Général, alors attendons et nous aurons encore sans doute des raisons de râler.
Je dirais aussi que je suis persuadée contrairement à ce que tu dis, Ecussette, que tu maîtrises ton affaire et que tu fais du très bon travail.
Je dis juste avec mon expérience de parent et de professeur et de collègue qui a vu arriver de nouvelles générations d'enseignants, que la liberté de choix a conduit quand même à des catastrophes , par le manque total de culture commune.
Pour s'appuyer sur du réel, lorsqu'on a fait étudier (sur programme! ce n'est pas tout le programme, tout dépend lequel, sur ce point on est d'accord...) bref, lorsqu'on a fait étudier, pour faire "contemporain", Bonnefoy aux TL, en tant que professeur j'y ai pris beaucoup de plaisir, mais qu'est-ce que cela a apporté à des élèves qui n'avaient jamais lu Baudelaire? Je ne suis pas conte la littérature contemporaine, loin de là.
Mais quel sens a-t-elle lorsqu'on ignore ce qui a précédé? Une culture, c'est une chaîne, si on ne voit que le dernier maillon, est-on bien en capacité de l'apprécier?
Pour moi, notre travail de lycée, c'est faire découvrir la chaîne, pas d'initier au travail d'écrivain ni de critique des ouvrages contemporains.
Bonnefoy lui-même ne parlait dans ses cours (je l'ai eu comme professeur) que de Baudelaire ou des surréalistes, il avait d'ailleurs le bon goût de ne pas parler de son oeuvre, contrairement aux nouveaux écrivains-profs que je connais ( 4 sur une dizaine de LM dans les 2 bahuts de mon secteur, c'est pas mal...), qui ont fait lire des œuvres à peine parue et fréquenter assidûment les salons du livre local, (enfin, un peu moins assidûment quand ils ont fini par dégoter leur éditeur régional...), exposent depuis leurs oeuvres au CDI devant les Balzac ou les Camus et commencent leurs phrases par "nous les écrivain.e.s"...
Leurs élèves ont lu, certes, du "vivant", mais aucun classique (oui c'est possible!): je ne suis pas sûre qu'on s'y retrouve bien....
Bref à mon avis personnel c'est mieux que la liberté ne soit pas totale, même si je te rejoins sur le fait qu'elle ne peut pas non plus être totalement absente.
Pour ma part le programme très "classique" à compléter par une part de liberté serait un équilibre plus raisonnable, mais cela ne présage en rien de ces futurs programmes. On n'est pas à l'abri d'un Gaudé ou d'un Ernaux, ou d'un Schmitt comme le disait NLM
Bref aussi le sujet me tient à cœur, parce que je trouve que ce très grand écart dans la conception de ce qu'est notre travail de professeur de lettres en lycée (transmetteur de culture versus initiateur-formateur d'écrivants) est en partie, à mon sens, cause de la désaffection des études de Lettres: trop d'aléatoire d'un professeur à l'autre, trop disparate dans les attendus, ce qui ne conforte pas le sérieux de la discipline, je trouve.
L'ennui c'est que c'est sans doute ce que nous avons le mieux transmis aux élèves! le français c'est affaire de goût, donc " si ça me gonfle, ça me gonfle point barre je ne vois pas pourquoi je lirais ce truc", n'est-ce-pas...La liberté ne s'arrête pas à nous les professeurs...
Le programme imposé, d'abord nous ne savons rien de ce qu'il sera vraiment.
Je vois juste que Candide, (pour prendre un archi rebattu), c'est un moindre mal, au moins pour le temps de préparation, par rapport au dernier roman de Yann Moix (ou autre Maylis de Kerangal si on veut).
-Mais on a quand même dû se farder jadis les Mémoires du Général, alors attendons et nous aurons encore sans doute des raisons de râler.
Je dirais aussi que je suis persuadée contrairement à ce que tu dis, Ecussette, que tu maîtrises ton affaire et que tu fais du très bon travail.
Je dis juste avec mon expérience de parent et de professeur et de collègue qui a vu arriver de nouvelles générations d'enseignants, que la liberté de choix a conduit quand même à des catastrophes , par le manque total de culture commune.
Pour s'appuyer sur du réel, lorsqu'on a fait étudier (sur programme! ce n'est pas tout le programme, tout dépend lequel, sur ce point on est d'accord...) bref, lorsqu'on a fait étudier, pour faire "contemporain", Bonnefoy aux TL, en tant que professeur j'y ai pris beaucoup de plaisir, mais qu'est-ce que cela a apporté à des élèves qui n'avaient jamais lu Baudelaire? Je ne suis pas conte la littérature contemporaine, loin de là.
Mais quel sens a-t-elle lorsqu'on ignore ce qui a précédé? Une culture, c'est une chaîne, si on ne voit que le dernier maillon, est-on bien en capacité de l'apprécier?
Pour moi, notre travail de lycée, c'est faire découvrir la chaîne, pas d'initier au travail d'écrivain ni de critique des ouvrages contemporains.
Bonnefoy lui-même ne parlait dans ses cours (je l'ai eu comme professeur) que de Baudelaire ou des surréalistes, il avait d'ailleurs le bon goût de ne pas parler de son oeuvre, contrairement aux nouveaux écrivains-profs que je connais ( 4 sur une dizaine de LM dans les 2 bahuts de mon secteur, c'est pas mal...), qui ont fait lire des œuvres à peine parue et fréquenter assidûment les salons du livre local, (enfin, un peu moins assidûment quand ils ont fini par dégoter leur éditeur régional...), exposent depuis leurs oeuvres au CDI devant les Balzac ou les Camus et commencent leurs phrases par "nous les écrivain.e.s"...
Leurs élèves ont lu, certes, du "vivant", mais aucun classique (oui c'est possible!): je ne suis pas sûre qu'on s'y retrouve bien....
Bref à mon avis personnel c'est mieux que la liberté ne soit pas totale, même si je te rejoins sur le fait qu'elle ne peut pas non plus être totalement absente.
Pour ma part le programme très "classique" à compléter par une part de liberté serait un équilibre plus raisonnable, mais cela ne présage en rien de ces futurs programmes. On n'est pas à l'abri d'un Gaudé ou d'un Ernaux, ou d'un Schmitt comme le disait NLM
Bref aussi le sujet me tient à cœur, parce que je trouve que ce très grand écart dans la conception de ce qu'est notre travail de professeur de lettres en lycée (transmetteur de culture versus initiateur-formateur d'écrivants) est en partie, à mon sens, cause de la désaffection des études de Lettres: trop d'aléatoire d'un professeur à l'autre, trop disparate dans les attendus, ce qui ne conforte pas le sérieux de la discipline, je trouve.
- AnaxagoreGuide spirituel
Une passante a écrit:Ah, non je ne crois pas que les participants de ce fil sont favorable aux œuvres imposées, loin de là !
Il y a toujours deux points de vue qui se défendent: ce qui serait souhaitable dans l'absolu et ce qu'il y a lieu de faire en étant pragmatique.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- CasparProphète
Je ne suis pas prof de français mais est-ce qu'un programme du style "une pièce classique", "un roman réaliste du XIXème siècle", "la poésie lyrique" etc n'aurait pas été plus judicieux (pour donner une culture commune tout en laissant leur liberté de choix aux collègues)?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Merci Iphigénie de cette clarification. Finalement nous nous rejoignons sur pas mal de choses... Car pour connaître un spécimen de prof qui se veut artiste je ne suis pas convaincue non plus par la démarche !
Bref, comme je le disais, j'espère juste qu'on ne va pas attendre trop longtemps maintenant...
Bref, comme je le disais, j'espère juste qu'on ne va pas attendre trop longtemps maintenant...
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Caspar a écrit:Je ne suis pas prof de français mais est-ce qu'un programme du style "une pièce classique", "un roman réaliste du XIXème siècle", "la poésie lyrique" etc n'aurait pas été plus judicieux (pour donner une culture commune tout en laissant leur liberté de choix aux collègues)?
C'est ce que nous avions il y a quelques années...
" maître et valet dans la comédie du XVIIIe siècle" par exemple...
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- IsidoriaDoyen
Caspar, oui, je crois que nous en rêvons tous, histoire par exemple si on a « un roman de Zola » de ne pas étudier obligatoirement quatre années d’affilee la même œuvre. C’était le cas avant, mais là ça n’est pas prévu.
Pour ma part cette année j’etudie Déjà Candide avec mes 2de... joie s’il faut refaire en 1ere.
Et en 1ere j’ai choisi de travailler un Fred Vargas, avec en LA des textes échos extraits de Camus, Giono et autres.
Je crois qu’il est nécessaire de resserrer un peu le programme, mais nous étrangler non...
Pour ma part cette année j’etudie Déjà Candide avec mes 2de... joie s’il faut refaire en 1ere.
Et en 1ere j’ai choisi de travailler un Fred Vargas, avec en LA des textes échos extraits de Camus, Giono et autres.
Je crois qu’il est nécessaire de resserrer un peu le programme, mais nous étrangler non...
- IphigénieProphète
Ce qui est scandaleux, c'est cette nouvelle habitude de changer les programmes de tous les niveaux en même temps; dans les règles "anciennes" les actuels seconde devraient passer l'actuelle EAF et seulement les nouveaux secondes de 2019-20 le nouveau. On est vraiment passé dans l'ère de la déréglementation. Je m'étonne d'ailleurs que les fédérations de parents si réactives sur certains sujets ne montent pas au créneau sur cette anomalie...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
C'est étonnant oui !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- gregforeverGrand sage
pareil pour moi, je ne vois pas où est l'urgence? pourquoi ne pas avoir commencé à la rentrée prochaine avec les secondes, puis 1ères puis terminales...
et je partage l'opinion que les oeuvres imposées c'est méconnaître la diversité des classes/élèves, contraindre notre liberté, et source d'ennui car fort répétitif pour nous sur 4 ans...
et je partage l'opinion que les oeuvres imposées c'est méconnaître la diversité des classes/élèves, contraindre notre liberté, et source d'ennui car fort répétitif pour nous sur 4 ans...
- Clecle78Bon génie
Selon les sources "éditoriales" d'une collègue nous aurions Candide et Dom Juan ...
- IphigénieProphète
Si déjà ça met en évidence l’anomalie( à laquelle on s’est habitué...) de la diversité des niveaux....gregforever a écrit:pareil pour moi, je ne vois pas où est l'urgence? pourquoi ne pas avoir commencé à la rentrée prochaine avec les secondes, puis 1ères puis terminales...
et je partage l'opinion que les oeuvres imposées c'est méconnaître la diversité des classes/élèves, contraindre notre liberté, et source d'ennui car fort répétitif pour nous sur 4 ans...
- KilmenyEmpereur
Clecle78 a écrit:Selon les sources "éditoriales" d'une collègue nous aurions Candide et Dom Juan ...
Oui, des éditions ont fait passer des sondages présentant différentes couvertures de ces deux titres avec la mention "nouveau programme du bac".
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- roxanneOracle
Punaise, mais Candide , les trois quart l'auront fait en seconde....
- IllianeExpert
Kilmeny a écrit:Clecle78 a écrit:Selon les sources "éditoriales" d'une collègue nous aurions Candide et Dom Juan ...
Oui, des éditions ont fait passer des sondages présentant différentes couvertures de ces deux titres avec la mention "nouveau programme du bac".
Je confirme, j'y ai répondu. Quant au débat "littérature patrimoniale vs littérature contemporaine", j'ai pour ma part tendance à ignorer tout ce qui a été publié fin XXe siècle-début XXIe (avec quelques exceptions : un extrait des Onze de Pierre Michon ou de La Controverse de Valladolid) au profit d'une culture plus "classique" (mais c'est un choix tout à fait personnel et je respecte ceux qui ont une démarche différente), mais on peut quand même construire cette culture sans faire sans cesse étudier les mêmes oeuvres : Corneille a écrit d'autres pièces que Le Cid, Voltaire n'a pas que Candide à son actif... Et en ce qui me concerne, sortir un peu (mais pas trop) des sentiers battus me permet de ne pas passer mon temps à vérifier si le commentaire de texte de X a été pompé sur internet.
- IphigénieProphète
Je n’arrive pas vraiment à m’expliquer comment on pouvait, en 69, année héroïque dont j’ai le « cahier de texte », faire en trois heures et demie/ semaine (et classe de troisième) en même temps comme dirait l’autre et en détail, Le miracle de Théophile, Les femmes savantes, Iphigénie, Polyeucte , ( et le tout à côté du Lagarde et Mich) et aujourd’hui seulement le pauvre Dom Juan .
c’est sûr qu’au bac on n’avait pas que Dom Juan en référence des années lycée.
Il y a un sérieux big problème quand même, programme ou pas.
Mais ne soyons pas passéiste ça nous fait du mal à la modernité.
c’est sûr qu’au bac on n’avait pas que Dom Juan en référence des années lycée.
Il y a un sérieux big problème quand même, programme ou pas.
Mais ne soyons pas passéiste ça nous fait du mal à la modernité.
- OxfordNeoprof expérimenté
Clecle78 a écrit:Selon les sources "éditoriales" d'une collègue nous aurions Candide et Dom Juan ...
Dom Juan, quelle horreur :pleurs:
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- IzambardFidèle du forum
Je n'y crois pas.
Personne ne sait rien (j'ai encore vu mes inspecteurs aujourd'hui, en formation de préparation à la réforme).
Je ne crois pas, à titre personnel, à des œuvres rebattues à ce point.
Même si Dom Juan ne me poserait pas de problème métaphysique !
Personne ne sait rien (j'ai encore vu mes inspecteurs aujourd'hui, en formation de préparation à la réforme).
Je ne crois pas, à titre personnel, à des œuvres rebattues à ce point.
Même si Dom Juan ne me poserait pas de problème métaphysique !
- IphigénieProphète
c'est dommage :lol:Izambard a écrit:Je n'y crois pas.
Personne ne sait rien (j'ai encore vu mes inspecteurs aujourd'hui, en formation de préparation à la réforme).
Je ne crois pas, à titre personnel, à des œuvres rebattues à ce point.
Même si Dom Juan ne me poserait pas de problème métaphysique !
- Clecle78Bon génie
On verra, j'aimerais bien avoir mal été informée
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