- virgereNeoprof expérimenté
Bonjour,
L'an prochain, j'aurai des secondes, grande première pour moi qui viens du primaire et n'ai eu que les niveaux de collège jusqu'à présent.
Lorsque j'ai été nommée pour la première fois en collège, j'avais quelques repères, ayant eu l'opportunité d'observer des collègues dans leur classe. Je voyais donc à peu près vers où aller. Hélas, je n'ai jamais observé de cours de lycée (et les miens remontent à quelques (...) années). Me voici donc quelque peu angoissée : mais à quoi ressemble donc un cours en lycée ?
J'ai lu les programmes, vu les 4 OE, commencé à réfléchir à des œuvres, pensé à ce que je ferai en AP (au final, je n'ai pas d'AP en seconde, snif). Mais je n'arrive pas à voir la mise en scène du cours, son organisation. Fait-on des cours de langue (y'aura besoin, sans doute), à quel rythme ? Comment mène-t-on l'analyse d'un texte, jusqu'où va-t-on ? De même pour les auteurs, mouvements littéraires,... : cours à part, synthèse après un OE ?
Bref, je me noie sous mes propres questions, et j'espère vos réponses pour y voir plus clair.
Par ailleurs, si quelqu'un a un déroulé de séance (et/ou de séquence) afin que je visualise à quoi peut ressembler un cours au lycée, je prends aussi !
Merci
L'an prochain, j'aurai des secondes, grande première pour moi qui viens du primaire et n'ai eu que les niveaux de collège jusqu'à présent.
Lorsque j'ai été nommée pour la première fois en collège, j'avais quelques repères, ayant eu l'opportunité d'observer des collègues dans leur classe. Je voyais donc à peu près vers où aller. Hélas, je n'ai jamais observé de cours de lycée (et les miens remontent à quelques (...) années). Me voici donc quelque peu angoissée : mais à quoi ressemble donc un cours en lycée ?
J'ai lu les programmes, vu les 4 OE, commencé à réfléchir à des œuvres, pensé à ce que je ferai en AP (au final, je n'ai pas d'AP en seconde, snif). Mais je n'arrive pas à voir la mise en scène du cours, son organisation. Fait-on des cours de langue (y'aura besoin, sans doute), à quel rythme ? Comment mène-t-on l'analyse d'un texte, jusqu'où va-t-on ? De même pour les auteurs, mouvements littéraires,... : cours à part, synthèse après un OE ?
Bref, je me noie sous mes propres questions, et j'espère vos réponses pour y voir plus clair.
Par ailleurs, si quelqu'un a un déroulé de séance (et/ou de séquence) afin que je visualise à quoi peut ressembler un cours au lycée, je prends aussi !
Merci
- roxanneOracle
Mais il y a-t-il une telle différence entre un cours de collège et un cours de lycée? D'abord entre ce qui se passe en 6e et en 3e, c'est tout à fait différent. J'imagine que les lycéens sont censés être plus autonomes et surtout souvent plus nombreux. Après c'est le même métier, c'est le fond qui change.
- NLM76Grand Maître
On fait des explications de texte. Une explication, puis une autre, puis une autre...
En seconde, j'aime bien profiter des explications pour faire de la grammaire, comme http://lettresclassiques.fr/index.php/article/le-cahier-de-septembre-en-pdf
En seconde, j'aime bien profiter des explications pour faire de la grammaire, comme http://lettresclassiques.fr/index.php/article/le-cahier-de-septembre-en-pdf
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- RabelaisVénérable
roxanne a écrit:Mais il y a-t-il une telle différence entre un cours de collège et un cours de lycée? D'abord entre ce qui se passe en 6e et en 3e, c'est tout à fait différent. J'imagine que les lycéens sont censés être plus autonomes et surtout souvent plus nombreux. Après c'est le même métier, c'est le fond qui change.
Eh bien, je n'ai pu qu'observer les cours de collegue avant de prendre des secondes au lycée.
La forme change aussi beaucoup ( mais il est totalement vrai que lá difference est moindre si le professeur a eu des troisiemes).
Et dire adieu aux competences, au socle est un bonheur.
- OrlandaFidèle du forum
En seconde, on peut encore glisser quelques faits de langue dans les cours. En première, c'est une insupportable course aux explications de texte.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- roxanneOracle
Quelle est la place faite à la méthodologie des exercices du bac? (je sais je vais me faire huer). À la fin de la seconde ils sont censés la maîtriser?
- ysabelDevin
roxanne a écrit:Mais il y a-t-il une telle différence entre un cours de collège et un cours de lycée? D'abord entre ce qui se passe en 6e et en 3e, c'est tout à fait différent. J'imagine que les lycéens sont censés être plus autonomes et surtout souvent plus nombreux. Après c'est le même métier, c'est le fond qui change.
Mouarf !!! :lol!:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
roxanne a écrit:Quelle est la place faite à la méthodologie des exercices du bac? (je sais je vais me faire huer). À la fin de la seconde ils sont censés la maîtriser?
oui... mais bon... cela fait plusieurs années que je ne fais plus la dissertation en seconde ni même plus en 1ère techno.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
A rien.
Un bout de CM2, un bout de terminale, un morceau de 3e, une pincée de 4e, un petit rien de seconde, on mélange et on recommence.
Ca ne ressemble à rien. Parce que jamais on n'a eu autant de disparités dans une même classe, entre ceux qui font des commentaires fouillés dès la première semaine et ceux qui calligraphient encore leur nom sans parvenir à le faire tenir sur la ligne
Un bout de CM2, un bout de terminale, un morceau de 3e, une pincée de 4e, un petit rien de seconde, on mélange et on recommence.
Ca ne ressemble à rien. Parce que jamais on n'a eu autant de disparités dans une même classe, entre ceux qui font des commentaires fouillés dès la première semaine et ceux qui calligraphient encore leur nom sans parvenir à le faire tenir sur la ligne
- User5899Demi-dieu
Ben non, puisque le Bac est en fin de 1re...roxanne a écrit:Quelle est la place faite à la méthodologie des exercices du bac? (je sais je vais me faire huer). À la fin de la seconde ils sont censés la maîtriser?
Si en fin de seconde vous arrivez à avoir de petits paragraphes écrits correctement, c'est bien. Bon, vous pouvez avoir une bonne classe, hein, c'est-à-dire une classe avec des gens qui ont appris deux-trois choses entre le CE2 et la 3e. Mais n'y comptez pas trop.
- User5899Demi-dieu
Pardon, mais j'ai un peu de mal à comprendre comment on explique des textes sans références aux faits de langue. J'avoue que là, je suis dépassé.Orlanda a écrit:En seconde, on peut encore glisser quelques faits de langue dans les cours. En première, c'est une insupportable course aux explications de texte.
En 1re, vous avez 33 semaines pour étudier correctement 18 textes : c'est la base de départ.
- roxanneOracle
Tiens d'ailleurs tant qu'on y est , la base c'est une vingtaine de textes pour une première générale?
- roxanneOracle
J'avais des élèves de3e qui à mon avis feront un commentaire correct rapidement, j'ai semé les graines en tout cas. Mais d'autres effectivement en sont toujours à ne pas savoir distinguer un passé composé d'un futur..Cripure a écrit:A rien.
Un bout de CM2, un bout de terminale, un morceau de 3e, une pincée de 4e, un petit rien de seconde, on mélange et on recommence.
Ca ne ressemble à rien. Parce que jamais on n'a eu autant de disparités dans une même classe, entre ceux qui font des commentaires fouillés dès la première semaine et ceux qui calligraphient encore leur nom sans parvenir à le faire tenir sur la ligne
- User5899Demi-dieu
En gros, oui. C'est ce que j'avais cette année en S et ES et tous mes descriptifs étaient entre 18 et 21.roxanne a écrit:Tiens d'ailleurs tant qu'on y est , la base c'est une vingtaine de textes pour une première générale?
La différence s'établit dans les documents de lecture cursive. Si vous balancez des références qu'ils doivent lire, vous obtenez ces descriptifs gonflés à l'helium de textes qui n'auront pas été lus, sauf exception : ils ne peuvent plus lire de textes compliqués tout seuls. Donc être modeste, réaliste, proposer des lectures complémentaires modiques, que vous voyez quand même rapidement en classe avec eux.
- roxanneOracle
C'est que je pense faire. Une collègue m'a donné la liste de son fils en S (qui est dans le lycée où j'arrive) et effectivement j'ai été assez étonnée devant le nombre de lectures et documents complémentaires alors que le nombre de LA est autour de vingt aussi. Et une autre collègue de Lettres dont la fille (en privé) passait aussi l'EAf avait le même genre de liste et apprenait par cœur tout un tas de fiches auteurs et de textes.
Pour les cursives par exemple, je compte du moins pour l'objet sur le roman proposer trois lectures qui correspondront aux trois extraits, ainsi on aura parlé du livre.
Pour les cursives par exemple, je compte du moins pour l'objet sur le roman proposer trois lectures qui correspondront aux trois extraits, ainsi on aura parlé du livre.
- virgereNeoprof expérimenté
Merci pour ces réponses. Je ne sais pas si je suis vraiment plus avancée, mais bon ^^
Ce que j'appréhende, en fait, c'est que j'ai la forme pour le collège (séquence, séances, objectifs, déroulés, exercices) mais aucune idée de ce qui se pratique (de comment on le pratique) en lycée.
Une collègue distribue en début d'année une liste non exhaustive de figures de style, et fait aborder chaque texte avec une grille d'analyse (auteur, époque, thème, tonalité, champ lexical, temps,...). C'est fréquent comme pratique ? Souhaitable ?
Je crois que c'est l'inconnu que j'appréhende, et du coup je m'en fais une montagne... (plus mes sempiternelles questions du type "suis-je au niveau ?", mais ça, à moins que je passe l'agreg' un jour, je ne suis pas prête de m'en débarrasser... et encore...)
Saut de l'ange à la rentrée !
Ce que j'appréhende, en fait, c'est que j'ai la forme pour le collège (séquence, séances, objectifs, déroulés, exercices) mais aucune idée de ce qui se pratique (de comment on le pratique) en lycée.
Une collègue distribue en début d'année une liste non exhaustive de figures de style, et fait aborder chaque texte avec une grille d'analyse (auteur, époque, thème, tonalité, champ lexical, temps,...). C'est fréquent comme pratique ? Souhaitable ?
Je crois que c'est l'inconnu que j'appréhende, et du coup je m'en fais une montagne... (plus mes sempiternelles questions du type "suis-je au niveau ?", mais ça, à moins que je passe l'agreg' un jour, je ne suis pas prête de m'en débarrasser... et encore...)
Saut de l'ange à la rentrée !
- OrlandaFidèle du forum
Cripure a écrit:Pardon, mais j'ai un peu de mal à comprendre comment on explique des textes sans références aux faits de langue. J'avoue que là, je suis dépassé.Orlanda a écrit:En seconde, on peut encore glisser quelques faits de langue dans les cours. En première, c'est une insupportable course aux explications de texte.
En 1re, vous avez 33 semaines pour étudier correctement 18 textes : c'est la base de départ.
J'ai dû écrire "faits de langue" sans réfléchir au sens que vous donneriez à l'expression, car le bon n'est pas celui que vous avez compris.
En seconde, j'ai le temps de faire de véritables cours de langue - et ce n'est vraiment pas de trop, même si j'ai tendance à penser qu'il est déjà trop tard-.
Pas en première, car alors nous n'étudions plus que l'écriture des textes destinés à la liste. D'où cette impression que j'ai de courir sans arrêt, sans digression possible.
Il est hors de question pour moi d'étudier un texte autrement qu'en partant de son écriture, mais cela va de soi, non?
- User5899Demi-dieu
Oh que non ! Les exposés dictés ou déposés sur le net avec une partie "le fond" et une partie "la forme" sont loin d'être marginaux.Orlanda a écrit:Il est hors de question pour moi d'étudier un texte autrement qu'en partant de son écriture, mais cela va de soi, non?
J'ai été très énervé de devoir interroger des élèves de Pergaud à Besançon qui avaient "Zone" sur leur descriptif... Mais un "Zone" tapé par la collègue, qui avait supprimé tous les blancs et donc les strophes. Pratique, non, pour travailler sur la poésie...
- Mrs D.Niveau 5
Pour des Secondes, la forme des cours est un peu plus souple et le rythme moins soutenu qu'en Première : on peut donc tester des choses, chercher sa manière de procéder...
Pour ma part, j'essaie de familiariser les élèves avec les exigences du bac : du coup, je fonctionne un peu comme en Première, ce qui veut d'abord dire que j'emploie la même terminologie (lecture analytique, documents complémentaires... et aussi les noms des exercices du bac : de façon assez ils peuvent passer l'année entendre le terme de commentaire sans arriver à retenir ce en quoi ça consiste).
L'année est constituée de séquences, adossées sur les objets d'étude ; chaque séquence porte soit sur un GT (groupement de textes) soit sur une OI (oeuvre intégrale). La séquence est composée de séances que je numérote (sans déconner, mes élèves sont-ils les seuls à se galérer avec la numérotation ? Je trouve que c'est quand même le plus simple pour s'y retrouver, mais apparemment pas les élèves...). En faisant très schématique, j'alterne entre les séances qui tournent autour d'une LA (lecture analytique), celles qui comportent des activités complémentaires (question d'ensemble si on fait une oeuvre intégrale, textes complémentaires, activités complémentaires, par exemple en histoire des arts...) et celles qui font travailler la méthodologie.
Pour le reste, c'est un peu selon chacun : la progression méthodologique, la construction de séquence, et surtout la manière de mener une LA, sont très différents d'un collègue à l'autre, et c'est très bien comme ça. Ca peut aussi être très différent d'année en année : je ne fais pas du tout une LA comme il y 5 ans, par exemple.
J'espère t'avoir un peu aidé... Bon travail ! :study:
Pour ma part, j'essaie de familiariser les élèves avec les exigences du bac : du coup, je fonctionne un peu comme en Première, ce qui veut d'abord dire que j'emploie la même terminologie (lecture analytique, documents complémentaires... et aussi les noms des exercices du bac : de façon assez ils peuvent passer l'année entendre le terme de commentaire sans arriver à retenir ce en quoi ça consiste).
L'année est constituée de séquences, adossées sur les objets d'étude ; chaque séquence porte soit sur un GT (groupement de textes) soit sur une OI (oeuvre intégrale). La séquence est composée de séances que je numérote (sans déconner, mes élèves sont-ils les seuls à se galérer avec la numérotation ? Je trouve que c'est quand même le plus simple pour s'y retrouver, mais apparemment pas les élèves...). En faisant très schématique, j'alterne entre les séances qui tournent autour d'une LA (lecture analytique), celles qui comportent des activités complémentaires (question d'ensemble si on fait une oeuvre intégrale, textes complémentaires, activités complémentaires, par exemple en histoire des arts...) et celles qui font travailler la méthodologie.
Pour le reste, c'est un peu selon chacun : la progression méthodologique, la construction de séquence, et surtout la manière de mener une LA, sont très différents d'un collègue à l'autre, et c'est très bien comme ça. Ca peut aussi être très différent d'année en année : je ne fais pas du tout une LA comme il y 5 ans, par exemple.
J'espère t'avoir un peu aidé... Bon travail ! :study:
- roxanneOracle
Je numérote toutes les séances , aucun problème en général en 6e puis ça se gâte au fur et à mesure des années. Enfin pour ceux qui s'en foutent. La gestion du classeur devient de plus en plus copmliquée.
- OrlandaFidèle du forum
Cripure a écrit:Oh que non ! Les exposés dictés ou déposés sur le net avec une partie "le fond" et une partie "la forme" sont loin d'être marginaux.Orlanda a écrit:Il est hors de question pour moi d'étudier un texte autrement qu'en partant de son écriture, mais cela va de soi, non?
J'ai été très énervé de devoir interroger des élèves de Pergaud à Besançon qui avaient "Zone" sur leur descriptif... Mais un "Zone" tapé par la collègue, qui avait supprimé tous les blancs et donc les strophes. Pratique, non, pour travailler sur la poésie...
Dans ces cas-là, je considère que le collègue n'est pas professeur de lettres. Qu'il y a dû avoir une erreur d'aiguillage.
Ces phénomènes-là sont mûrs pour les cours de porridge culturel que vont finir par devenir les cours de lettres au lycée, faute, dans un avenir proche, d'élèves - et de professeurs - capables de lire des textes littéraires.
- Pierre-HenriHabitué du forum
virgere a écrit:
Une collègue distribue en début d'année une liste non exhaustive de figures de style, et fait aborder chaque texte avec une grille d'analyse (auteur, époque, thème, tonalité, champ lexical, temps,...). C'est fréquent comme pratique ? Souhaitable ?
Vous devriez plutôt vous inspirer des préconisations de l'inspecteur général Patrick Laudet :
http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/LyceeGT_Ressources_Francais_Explication_Laudet_182095.pdf
Comme ça, vous avez un texte officiel sur lequel vous appuyer. L'inspection générale bat les inspecteurs d'académie et les formateurs pédagogiques.
Quant aux collègues qui réécrivent Apollinaire... A ce rythme, nous aurons bientôt des professeurs de géographie qui enseigneront à leurs élèves que la terre est plate.
- lilichengEsprit éclairé
En 1ere je n'ai pu aborder Manon Lescaut ou Les liaisons par exemple sans cours sur le discours rapporté, l' étude de la langue me paraît indispensable à l'étude de certains textes et malheureusement les cours du collège sont oubliés ( ou non faits selon les élèves 😉).Généralement je fais ce loin grammaire avec exos en AP.La liste des points se fait en fonction des textes que je choisis.
- User5899Demi-dieu
On est d'accord. Mais quand un train a été mal aiguillé, il existe encore, il est là, et bien là...Orlanda a écrit:Cripure a écrit:Oh que non ! Les exposés dictés ou déposés sur le net avec une partie "le fond" et une partie "la forme" sont loin d'être marginaux.Orlanda a écrit:Il est hors de question pour moi d'étudier un texte autrement qu'en partant de son écriture, mais cela va de soi, non?
J'ai été très énervé de devoir interroger des élèves de Pergaud à Besançon qui avaient "Zone" sur leur descriptif... Mais un "Zone" tapé par la collègue, qui avait supprimé tous les blancs et donc les strophes. Pratique, non, pour travailler sur la poésie...
Dans ces cas-là, je considère que le collègue n'est pas professeur de lettres. Qu'il y a dû avoir une erreur d'aiguillage.
Oui. Surtout se méfier des grilles toutes faites, ça ne marche pas et ça n'habitue jamais l'élève à s'approprier l'acte de lire, qui est complexe et change de démarche en fonction des textes. La grille est une pratique tâcheronne qui permet, dans l'esprit de ses thuriféraires, de "monter" de toutes pièces une évaluation formaliste réputée objective. En pratique, c'est une catastrophe. Ca donne les introductions ineptes au bac sur le texte de "Gaudé, grand auteur de théâtre né en 1973, le siècle du nouveau roman" :shock:Pierre-Henri a écrit:virgere a écrit:
Une collègue distribue en début d'année une liste non exhaustive de figures de style, et fait aborder chaque texte avec une grille d'analyse (auteur, époque, thème, tonalité, champ lexical, temps,...). C'est fréquent comme pratique ? Souhaitable ?
Vous devriez plutôt vous inspirer des préconisations de l'inspecteur général Patrick Laudet :
http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/LyceeGT_Ressources_Francais_Explication_Laudet_182095.pdf
Comme ça, vous avez un texte officiel sur lequel vous appuyer.
Ça, ce n'est pas une connerie du candidat, c'est la trace d'un dysfonctionnement des cours.
- Mrs D.Niveau 5
Cripure a écrit: Ca donne les introductions ineptes au bac sur le texte de "Gaudé, grand auteur de théâtre né en 1973, le siècle du nouveau roman" :shock:
Formule qui est parfois devenue "Gaudé, grand auteur de théâtre né en 1973 et qui appartient au courant du nouveau roman"
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