- NLM76Grand Maître
Merci pour tes remarques Lefteris.Lefteris a écrit:
Pour la question f), la question la plus pertinente serait "quelles sont les règles?" ou "Vous rappelez-vous les règles ?" (puisqu'elles sont sont , je crois, exposées dans un cours précédent).
La question suivante , g) doit permettre d'introduire le cas dit "fossile" du locatif, il faut le faire sentir dans la question, pousser plus précisément les élèves à dire qu'il y a une autre règle, une exception.
En fait, ce qu'ils ont déjà vu, c'est "Eō Lūtetiam / Venit in hortum" càd uniquement pour l'accusatif de direction. L'idée est de leur faire transposer cette règle... tout en les amenant à se creuser les méninges un tout petit peu pour voir l'analogie par eux-mêmes.
Pour la question g), je ne vois pas comment mieux formuler. Je pense qu'il faut qu'ils repèrent qu'il n'y a pas là l'ablatif attendu; mais je ne vois pas comment ils peuvent "deviner" qu'il y a un cas fossile. Tu as une idée ?
- LefterisEsprit sacré
Non pas trop. Je cherche. Enfoncer le clou ? Y aller avec les gros sabots et leur demander de consulter le tableau pour voir à quoi ça correspond ? Ils seront normalement étonnés de trouver, dans ce cas précis, une forme ressemblant au génitif. S'ils connaissaient la 3e décl. , ils le seraient encore plus de trouver un datif.NLM76 a écrit:
Pour la question g), je ne vois pas comment mieux formuler. Je pense qu'il faut qu'ils repèrent qu'il n'y a pas là l'ablatif attendu; mais je ne vois pas comment ils peuvent "deviner" qu'il y a un cas fossile. Tu as une idée ?
Puis leur expliquer cette survivance et dans la synthèse des questions qui tient lieu de cours , de "trace écrite" leur citer l'exemple "humi sum"(Les autres exemples canoniques des mots assz rares ayant un locatif ne sont pas de la 1ere ou 2e décl. :ruri, domi militiaeque...)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NLM76Grand Maître
Bon; la leçon suivante devient une leçon sur l'ablatif instrumental — seul ou avec cum ou sine. Je fabrique les phrases d'exercice (thème, version ou composition de phrases). Est-ce que celles-ci vous ont l'air pas trop malsonnantes ?
- Patriæ nostræ æternam glōriam formā tuā dās.
- Minerva Sāturniī fīlia Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
- Virōs miserōs dea Sæva, malīs herbīs, mutat in formam ferārum. [herba, -æ ; fera, -æ : bête sauvage]
- Polyphēmus verbīs miserīs Neptūnum vocat.
- Oculō lætō patriam meam videō.
- Sāturnia injuriās Trōjānōrum tenet memoriā
- Prōserpina cum Orcō est, Dea frūgifera misera est.
- In periculīs stāmus animīs.
- Alphēus beātīs oculīs Arēthusam spectat.
- Ænēæ auxiliō linguam latīnam cūnctī scīmus.
- Phœbus Œdipō respondet verbīs incertīs.
- Ithacus Pēleī fīliō prōdest bonīs cōnsiliīs
malīsque. - Exemplīs sævīs Furiæ injūriās vitiaque prohibent.
- Cytherēa fōrmā cūnctīs deīs præstat.
- Auxiliō Liberī multa possunt sævæ puellæ.
- Nessus Tirynthiō nocet falsō auxiliō.
- Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret.
- Puerī flamma
moptat, verbōrum bonōrum et multōrum gratiā, puellæ pulchræ beneficia donaque. - Vir clārus Elissæ animam occupat magnīs factīs bonāque fāmā.
- Animæ
īdūræīgrātiā, Diāna malās Cytherēæ flammās nescit. - Negat Dædalō vītam bonam dūrīs sententiīs Cnossius.
- Ænēās Creūsam nōn invenit, erratque sine animīs per miseram Trōjam.
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Theriakos96Habitué du forum
Félicitations pour ces belles phrases, mais certaines me posent problème ; la r. Puerī flammam optat verbōrum bonōrum et multōrum gratiā beneficia donaque. notamment, dont j'ai du mal à percevoir le sujet (honte à moi peut-être, mais je ne le vois vraiment pas). De même j'ai du mal à saisir le sens de Animi duri gratia dans la phrase t. : m'échappe en effet le sens du complément de but, mais ça doit sans doute être par ignorance!
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- NLM76Grand Maître
Merci Theriakos pour cette utile relecture ! Est-ce que ça va mieux avec les corrections indiquées ci-dessus ?
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- Theriakos96Habitué du forum
NLM76 oui c’est vraiment mieux et encore félicitations pour des belles phrases comme celles-ci! Tes élèves vont être ravis, n’est-ce pas? C’est pour quel niveau ?
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
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- NLM76Grand Maître
En fait, ce n'est pas seulement pour mes élèves. C'est pour le manuel d'initiation au latin en cours de préparation (expérimenté cette année, en cours de révision). Il s'adresse aux débutants, de collège, de lycée, d'université...
Comme tu peux le voir ici, il prétend résoudre la quadrature du cercle de l'alliance entre une progression grammaticale rigoureuse et de l'étude de la culture et la littérature latine. Je crois que ce sera, entre autres, le seul manuel qui échappe à l'écueil de l'obsession de la vie quotidienne quand il suit une vraie progression grammaticale, et qui permet vraiment d'apprendre la langue quand il est riche au plan culturel.
La prétention de ce manuel, c'est que 90% des élèves qui l'utilisent apprennent vraiment les rudiments du latin, comme 95% des élèves qui ont eu le Venot en GS et Papyrus ou le Huby en CP ont appris à lire et à écrire sans difficulté.
Comme tu peux le voir ici, il prétend résoudre la quadrature du cercle de l'alliance entre une progression grammaticale rigoureuse et de l'étude de la culture et la littérature latine. Je crois que ce sera, entre autres, le seul manuel qui échappe à l'écueil de l'obsession de la vie quotidienne quand il suit une vraie progression grammaticale, et qui permet vraiment d'apprendre la langue quand il est riche au plan culturel.
La prétention de ce manuel, c'est que 90% des élèves qui l'utilisent apprennent vraiment les rudiments du latin, comme 95% des élèves qui ont eu le Venot en GS et Papyrus ou le Huby en CP ont appris à lire et à écrire sans difficulté.
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- Theriakos96Habitué du forum
Eh bien c’est très intéressant, quand il sort fais nous signe car je le lirai avec intérêt : je suis sûr que ce sera un travail excellent ! Courage dans cette entreprise, j’espère avoir un jour le don de la pédagogie...! Encore félicitations
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- LefterisEsprit sacré
NLM76 a écrit:Bon; la leçon suivante devient une leçon sur l'ablatif instrumental — seul ou avec cum ou sine. Je fabrique les phrases d'exercice (thème, version ou composition de phrases). Est-ce que celles-ci vous ont l'air pas trop malsonnantes ?
Patriæ nostræ æternam glōriam formā tuā dās. Minerva Sāturniī fīlia Tēlemachum bonīs consiliīs juvat. Virōs miserōs dea Sæva, malīs herbīs, mutat in formam ferārum. [herba, -æ ; fera, -æ : bête sauvage] Polyphēmus verbīs miserīs Neptūnum vocat. Oculō lætō patriam meam videō. Sāturnia injuriās Danaōrum tenet memoriā Prōserpina cum Orcō est, Dea frūgifera misera est. In periculīs stāmus animīs. Alphēus beātīs oculīs Arēthusam spectat. Ænēæ auxiliō linguam latīnam cūnctī scīmus. Phœbus Œdipō respondet verbīs incertīs. Ithacus Pēleī fīliō prōdest bonīs cōnsiliīs malīsque. Exemplīs sævīs Furiæ injūriās vitiaque prohibent. Cytherēa fōrmā cūnctīs deīs præstat. Auxiliō Liberī multa possunt sævæ puellæ. Nessus Tirynthiō nocet falsō auxiliō. Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret. Puerī flammamoptat, verbōrum bonōrum et multōrum gratiā, beneficia donaque. Vir clārus Elissæ animam occupat magnīs factīs bonāque fāmā. Animæīdūræīgrātiā, Diāna malās Cytherēæ flammās nescit. Negat Dædalō vītam bonam dūrīs sententiīs Cnossius. Ænēās Creūsam nōn invenit, erratque sine animīs per miseram Trōjam.
Chaque phrase demandera une longue explication de mythologie !
Quelques phrases me paraissent ambiguës
Génitif objectif ou subjectif ?Sāturnia injuriās Danaōrum tenet memoriā
Pas d'adjectif accompagnant animis ?In periculīs stāmus animīs.
Il ne faudra pas oublier de mettre une note pour Alphée et Aréthuse.Alphēus beātīs oculīs Arēthusam spectat.
Est-ce bien prodest qui convient ? (praebet ? )Ithacus Pēleī fīliō prōdest bonīs cōnsiliīs malīsque.
Difficile de savoir à quoi se rapporte cet exemple. Aux Bacchantes ?Auxiliō Liberī multa possunt sævæ puellæ.
Note indispensable pour causa + G, pas abordé antérieurement me semble-t-il .Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret.
Même remarque pour gratia que pour causa dans deux phrases. Du reste, la phrase r) est-elle une sorte de sententia ou est-ce une référence précise ?
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- NLM76Grand Maître
Exemple de Cicéron pris dans Gaffiot. Je la propose en thème, en suggérant de faire passer "courage" au pluriel.Lefteris a écrit:
Pas d'adjectif accompagnant animis ?In periculīs stāmus animīs.
Dans le lexique. D'ailleurs je pense que je vais fondre les noms propres avec les noms communs. Qu'en penses-tu ? Peut-être avec une couleur différente pour les noms propres, pour qu'on puisse parcourir rapidement le lexique à la recherche d'un mot dans le sens du thème.Lefteris a écrit:Il ne faudra pas oublier de mettre une note pour Alphée et Aréthuse.Alphēus beātīs oculīs Arēthusam spectat.
Oui... même si puellæ est un peu inadapté. On peut dire que c'est transposé à une phrase un peu fantaisiste. Comme eût été capable de le faire Ovide.Lefteris a écrit:
Difficile de savoir à quoi se rapporte cet exemple. Aux Bacchantes ?Auxiliō Liberī multa possunt sævæ puellæ.
L'idée est d'introduire cela en passant : il n'y a pas besoin de règle : causā est bien CCM de paret, et on peut arriver à se débrouiller avec le génitif, me semble-t-il.Lefteris a écrit:
Note indispensable pour causa + G, pas abordé antérieurement me semble-t-il .Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret.
Non, c'est une banalité qui n'a rien de particulièrement antique. J'ai ajouté puellae pulchrae pour être plus clair.Lefteris a écrit:
Même remarque pour gratia que pour causa dans deux phrases. Du reste, la phrase r) est-elle une sorte de sententia ou est-ce une référence précise ?
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- LefterisEsprit sacré
Dans ce cas pourquoi pas Bacchae, puisqu'il faut garder la 1er décl. ? A la rigueur feminae (mais là tu englobes tout le genre, et les féministes, hein...)NLM76 a écrit:Oui, pourquoi pas. Mais des notes étoffées pour certains noms propres, comme Phèdre. L'histoire est assez compliquée.D'ailleurs je pense que je vais fondre les noms propres avec les noms communs. Qu'en penses-tu ? Peut-être avec une couleur différente pour les noms propres, pour qu'on puisse parcourir rapidement le lexique à la recherche d'un mot dans le sens du thème.
Oui... même si puellæ est un peu inadapté. On peut dire que c'est transposé à une phrase un peu fantaisiste. Comme eût été capable de le faire Ovide.Difficile de savoir à quoi se rapporte cet exemple. Aux Bacchantes ?Auxiliō Liberī multa possunt sævæ puellæ.
Note indispensable pour causa + G, pas abordé antérieurement me semble-t-il . [/quote]Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret.
L'idée est d'introduire cela en passant : il n'y a pas besoin de règle : causā est bien CCM de paret, et on peut arriver à se débrouiller avec le génitif, me semble-t-il.
Certes, l'origine de l'expression signifie quelque chose comme " pour cause de ..." mais ça devient une expression figée, sentie comme telle, fréquente, et il semble bon de le signaler.
Je trouve quand même la phrase ambiguë, et difficile à traduire par des mots abstraits.Non, c'est une banalité qui n'a rien de particulièrement antique. J'ai ajouté puellae pulchrae pour être plus clair.
Pour Ithacus, l'ambiguïté est levée par la suppression de malisque.
Quant à injurias Danaorum, on ne sait pas si Junon fait grief aux Dananens, ou aux Troyens pour les offenses subies par les Danaens. Comme on est en plein dans l'Enéide, il faut bien comprendre le sous-entendu.
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- NLM76Grand Maître
Ok. La phrase "Puerī flammam optat, verbōrum bonōrum et multōrum gratiā, beneficia donaque." n'est pas terrible. Je la jette. Une idée de phrase avec un ablatif instrumental et optō ?
- Patriæ nostræ æternam glōriam formā tuā dās.
- Minerva Sāturniī fīlia Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
- Virōs miserōs dea Sæva, malīs herbīs, mutat in formam ferārum. [herba, -æ ; fera, -æ : bête sauvage]
- Polyphēmus verbīs miserīs Neptūnum vocat.
- Oculō lætō patriam meam videō.
- Sāturnia injuriās Trōjānōrum tenet memoriā
- Prōserpina cum Orcō est, Dea frūgifera misera est.
- In periculīs stāmus animīs.
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- Phœbus Œdipō respondet verbīs incertīs.
- Ithacus Pēleī fīliō prōdest bonīs cōnsiliīs
malīsque. - Exemplīs sævīs Furiæ injūriās vitiaque prohibent.
- Cytherēa fōrmā cūnctīs deīs præstat.
- Auxiliō Liberī multa possunt sævæ Bacchæ.
- Nessus Tirynthiō nocet falsō auxiliō.
- Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret.
- Vir clārus Elissæ animam occupat magnīs factīs bonāque fāmā.
- Animæ
īdūræīgrātiā, Diāna malās Cytherēæ flammās nescit. - Negat Dædalō vītam bonam dūrīs sententiīs Gnōssius.
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- LefterisEsprit sacré
Non, pas d'exemples. Il faut absolument placer optare ?NLM76 a écrit:Ok. La phrase "Puerī flammam optat, verbōrum bonōrum et multōrum gratiā, beneficia donaque." n'est pas terrible. Je la jette. Une idée de phrase avec un ablatif instrumental et optō ?
Patriæ nostræ æternam glōriam formā tuā dās. Minerva Sāturniī fīlia Tēlemachum bonīs consiliīs juvat. Virōs miserōs dea Sæva, malīs herbīs, mutat in formam ferārum. [herba, -æ ; fera, -æ : bête sauvage] Polyphēmus verbīs miserīs Neptūnum vocat. Oculō lætō patriam meam videō. Sāturnia injuriās Trōjānōrum tenet memoriā Prōserpina cum Orcō est, Dea frūgifera misera est. In periculīs stāmus animīs. Alphēus beātīs oculīs Arēthusam spectat. Ænēæ auxiliō linguam latīnam cūnctī scīmus. Phœbus Œdipō respondet verbīs incertīs. Ithacus Pēleī fīliō prōdest bonīs cōnsiliīsmalīsque. Exemplīs sævīs Furiæ injūriās vitiaque prohibent. Cytherēa fōrmā cūnctīs deīs præstat. Auxiliō Liberī multa possunt sævæ Bacchæ. Nessus Tirynthiō nocet falsō auxiliō. Phædra odiī sævæ Cytherēæ causā malō vitiō paret. Vir clārus Elissæ animam occupat magnīs factīs bonāque fāmā. Animæīdūræīgrātiā, Diāna malās Cytherēæ flammās nescit. Negat Dædalō vītam bonam dūrīs sententiīs Gnōssius. Ænēās Creūsam nōn invenit, erratque sine animīs per miseram Trōjam.
En réfléchissant de nouveau à gratia , il me semble qu'il faut vraiment mettre une note, vu la variété des emplois. Parfois même nuance que causa, parfois pas du tout, comme dans animae durae gratia (où l'on ne pourrait utiliser causa, il me semble) .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NLM76Grand Maître
Non; pas nécessaire de placer optare. On laisse tomber.
Pour ceux qui n'ont pas lu les phrases ci-dessus; dites-moi si l'exercice ci-dessous est faisable, en essayant de le faire vous-même... si vous en avez envie, bien sûr !
- Composition de phrases — Essayez de former trois phrases, dans lesquelles vous glisserez un complément circonstanciel de moyen à l’ablatif, à partir des mots suivants :
- Verbes : noceō, -ēs, -ēre ; possum, potes, posse ; prōsum, prōdesse.
- Noms : auxilium, -iī ; Baccha, -æ ; cōnsilium ; fīlius, -iī ; Ithacus, -ī ; Liber, Liberī ; Nessus, -ī ; Pēleus, -eī ; puella, -æ ; Tirynthius, -iī.
- Adjectifs : bonus, -a, -um ; falsus, -a, -um ; multus, -a, -um ; sævus, -a, -um.
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- IphigénieProphète
Une remarque minimaliste et de très loin, est-ce que ça ne manque pas, un peu, de virgules, pour faciliter la compréhension des groupes?
ex:
Minerva, Sāturniī fīlia, Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
Cela dit: Minerve est fille de Saturne? c'est l'ADN qui l'a dit récemment?
ex:
Minerva, Sāturniī fīlia, Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
Cela dit: Minerve est fille de Saturne? c'est l'ADN qui l'a dit récemment?
- Theriakos96Habitué du forum
@NLM76 je vais le faire dans la journée et j'enverrai le résultat =)
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– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- LefterisEsprit sacré
Exact, on se concentre sur la grammaire, et pas sur ces détails. Minerve est généralement assimilée à Athéna, et donc dans ce cas considérée comme fille de Jupiter. Mais il faut trouver autre chose que Jovis filia, la 3e décl. n'ayant pas été étudiée.Iphigénie a écrit:Une remarque minimaliste et de très loin, est-ce que ça ne manque pas, un peu, de virgules, pour faciliter la compréhension des groupes?
ex:
Minerva, Sāturniī fīlia, Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
Cela dit: Minerve est fille de Saturne? c'est l'ADN qui l'a dit récemment?
Trois phrases me semblent beaucoup, d'autant qu'il faut connaître la mythologie pour créer un phrase. Ou bien rajouter quelques mots ou noms propresComposition de phrases — Essayez de former trois phrases, dans lesquelles vous glisserez un complément circonstanciel de moyen à l’ablatif, à partir des mots suivants :
Verbes : noceō, -ēs, -ēre ; possum, potes, posse ; prōsum, prōdesse.
Noms : auxilium, -iī ; Baccha, -æ ; cōnsilium ; fīlius, -iī ; Ithacus, -ī ; Liber, Liberī ; Nessus, -ī ; Pēleus, -eī ; puella, -æ ; Tirynthius, -iī.
Adjectifs : bonus, -a, -um ; falsus, -a, -um ; multus, -a, -um ; sævus, -a, -um.
Falso consilio, puella (= Deianira) Tyrinthio nocet.
Magno auxilio puella (=Nausicaa) Ithaco prodest
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- IphigénieProphète
J’ai bien compris que c’était une étourderie !
Minerva, sapientiae dea, ?
( agaçant ce téléphone qui ne comprend pas la latin!)
Minerva, sapientiae dea, ?
( agaçant ce téléphone qui ne comprend pas la latin!)
- NLM76Grand Maître
Tu as raison pour les virgules.Iphigénie a écrit:Une remarque minimaliste et de très loin, est-ce que ça ne manque pas, un peu, de virgules, pour faciliter la compréhension des groupes?
ex:
Minerva, Sāturniī fīlia, Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
Cela dit: Minerve est fille de Saturne? c'est l'ADN qui l'a dit récemment?
Mais il s'agit du Saturnien, pas de Saturne. (Sāturniī ≠ Sāturnī)
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- IphigénieProphète
Ah! C’est pointu alors! Au temps pour moi.NLM76 a écrit:Tu as raison pour les virgules.Iphigénie a écrit:Une remarque minimaliste et de très loin, est-ce que ça ne manque pas, un peu, de virgules, pour faciliter la compréhension des groupes?
ex:
Minerva, Sāturniī fīlia, Tēlemachum bonīs consiliīs juvat.
Cela dit: Minerve est fille de Saturne? c'est l'ADN qui l'a dit récemment?
Mais il s'agit du Saturnien, pas de Saturne. (Sāturniī ≠ Sāturnī)
- LédisséEsprit sacré
Je crains un peu, comme Lefteris, que l'abondance de références mythologiques ne soit un frein ; autant les allusions à Homère ne sont pas gênantes, puisqu'ils sont censés l'avoir vu en 6e, et autant Alphée et Aréthuse peuvent être expliqués directement (ou pas : ce sont des noms propres, même sans comprendre l'allusion, on peut traduire la phrase), autant Saturnius ou Liber me semblent des complications inutiles : les appellations secondaires risquent d'embrouiller, je pense, en particulier les collégiens. Cela ne touche que quelques phrases, et peut sans doute se résoudre avec le type d'alternative proposée par Iphigénie (sapientiae dea plutôt que Saturnii filia). Pour Cytherea, je comprends l'obligation d'éviter Venus et la 3e déclinaison (et puis l'allusion à l'île de Cythère ne fait pas de mal). Mais Ithacus, par exemple, fait trop penser à l'île ; et si j'ai compris, à la terminaison et la phrase, qu'il s'agissait d'un être humain, il me semble que c'est compliquer inutilement la réflexion des élèves.
Je suis aussi gênée par l'utilisation d'animis au pluriel, même référencé chez Cicéron comme tu le dis. Au niveau débutant, cela ne me semble pas utile de dresser ce genre d'obstacle à la compréhension, alors que ce pluriel n'est pas courant. Bono animo ne conviendrait-il pas ?
Pour l'exercice consistant à créer des phrases, je verrais plutôt un thème. (Peut-être suis-je échaudée par la difficulté des élèves à créer des phrases même en français.) On pourrait d'ailleurs imaginer de mélanger version et thème dans les phrases que tu proposes.
Remarque de pure forme sur la phrase c : la majuscule à Saeva n'est-elle pas de trop ?
Remarque sur la phrase g : serait-il envisageable d'utiliser un ut temporel ? Je n'aime pas la juxtaposition. (Autre possibilité, pour éviter la subordination : un point-virgule et tunc ou itaque ?)
Je suis aussi gênée par l'utilisation d'animis au pluriel, même référencé chez Cicéron comme tu le dis. Au niveau débutant, cela ne me semble pas utile de dresser ce genre d'obstacle à la compréhension, alors que ce pluriel n'est pas courant. Bono animo ne conviendrait-il pas ?
Pour l'exercice consistant à créer des phrases, je verrais plutôt un thème. (Peut-être suis-je échaudée par la difficulté des élèves à créer des phrases même en français.) On pourrait d'ailleurs imaginer de mélanger version et thème dans les phrases que tu proposes.
Remarque de pure forme sur la phrase c : la majuscule à Saeva n'est-elle pas de trop ?
Remarque sur la phrase g : serait-il envisageable d'utiliser un ut temporel ? Je n'aime pas la juxtaposition. (Autre possibilité, pour éviter la subordination : un point-virgule et tunc ou itaque ?)
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Theriakos96Habitué du forum
Voilà des phrases dont tout le contenu n'est pas historiquement mythiquement correct !
a. Tirynthius multis falsis consiliis nocebit bonis puellis. (Pour montrer la différence entre datif et ablatif pluriels, de sorte à ce qu'on ne se confonde pas).
b. Liber pater ingenio suo saeua at bona auxilia potest ferre viris.
c. Peleo dona Baccharum magis quam earum amentia proderunt.
Dis-moi ce que tu en penses (les autres également) je ne les ai pas relues évidemment avec la juste attention
a. Tirynthius multis falsis consiliis nocebit bonis puellis. (Pour montrer la différence entre datif et ablatif pluriels, de sorte à ce qu'on ne se confonde pas).
b. Liber pater ingenio suo saeua at bona auxilia potest ferre viris.
c. Peleo dona Baccharum magis quam earum amentia proderunt.
Dis-moi ce que tu en penses (les autres également) je ne les ai pas relues évidemment avec la juste attention
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- NLM76Grand Maître
Bon. Il va falloir que je réfléchisse au problème des surnoms choisis un peu artificiellement dans la 1re et 2e déclinaison. Il faut dire cependant pour ma défense que les élèves y sont habitués, parce qu'ils ont fréquenté ces dénominations depuis le début de la méthode, parce que le lexique les indique ainsi, en particulier pour Ulysse. Mais il est vrai sans doute que Saturnii filius est très inélégant: il faut que j'enlève ça.LadyC a écrit:Je crains un peu, comme Lefteris, que l'abondance de références mythologiques ne soit un frein ; autant les allusions à Homère ne sont pas gênantes, puisqu'ils sont censés l'avoir vu en 6e, et autant Alphée et Aréthuse peuvent être expliqués directement (ou pas : ce sont des noms propres, même sans comprendre l'allusion, on peut traduire la phrase), autant Saturnius ou Liber me semblent des complications inutiles : les appellations secondaires risquent d'embrouiller, je pense, en particulier les collégiens. Cela ne touche que quelques phrases, et peut sans doute se résoudre avec le type d'alternative proposée par Iphigénie (sapientiae dea plutôt que Saturnii filia). Pour Cytherea, je comprends l'obligation d'éviter Venus et la 3e déclinaison (et puis l'allusion à l'île de Cythère ne fait pas de mal). Mais Ithacus, par exemple, fait trop penser à l'île ; et si j'ai compris, à la terminaison et la phrase, qu'il s'agissait d'un être humain, il me semble que c'est compliquer inutilement la réflexion des élèves.
Je suis aussi gênée par l'utilisation d'animis au pluriel, même référencé chez Cicéron comme tu le dis. Au niveau débutant, cela ne me semble pas utile de dresser ce genre d'obstacle à la compréhension, alors que ce pluriel n'est pas courant. Bono animo ne conviendrait-il pas ?
Pour l'exercice consistant à créer des phrases, je verrais plutôt un thème. (Peut-être suis-je échaudée par la difficulté des élèves à créer des phrases même en français.) On pourrait d'ailleurs imaginer de mélanger version et thème dans les phrases que tu proposes.
Remarque sur la phrase g : serait-il envisageable d'utiliser un ut temporel ? Je n'aime pas la juxtaposition. (Autre possibilité, pour éviter la subordination : un point-virgule et tunc ou itaque ?)
Il faut peut-être revoir aussi stat animīs. Mais, ayant fréquenté Virgile, les élèves qui ont suivi la méthode sont très habitués au pluriel dit poétique d'une part, et d'autre part, on peut faire le parallèle avec "retrouver ses esprits".
Pour la juxtaposition de la phrase g), j'ai pensé qu'on pouvait considérer ça comme une asyndète à valeur d'opposition. Tu trouves que c'est tiré par les cheveux ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LefterisEsprit sacré
Pour couper la poire en deux, tous les noms, surnoms, appellations ethniques variées etc. qui apparaissent dans l'Enéide ou liés au cycle troyen d'une manière ou d'une autre peuvent être gardés. Ainsi, on ne fait pas trop de digressions lorsque l'on doit expliquer de qui il s'agit. Je serais un peu du même avis pour les pluriels poétiques , garder ceux de l'Enéide déjà nombreux, éventuellement en les remaniant pour des exercices. L'air de rien , même en éludant des questions et en accélérant sur certains points, la méthode est déjà dense, en mythologie comme en volume d'exercices.NLM76 a écrit:
Bon. Il va falloir que je réfléchisse au problème des surnoms choisis un peu artificiellement dans la 1re et 2e déclinaison. Il faut dire cependant pour ma défense que les élèves y sont habitués, parce qu'ils ont fréquenté ces dénominations depuis le début de la méthode, parce que le lexique les indique ainsi, en particulier pour Ulysse. Mais il est vrai sans doute que Saturnii filius est très inélégant: il faut que j'enlève ça.
Il faut peut-être revoir aussi stat animīs. Mais, ayant fréquenté Virgile, les élèves qui ont suivi la méthode sont très habitués au pluriel dit poétique d'une part, et d'autre part, on peut faire le parallèle avec "retrouver ses esprits".
Pour la juxtaposition de la phrase g), j'ai pensé qu'on pouvait considérer ça comme une asyndète à valeur d'opposition. Tu trouves que c'est tiré par les cheveux ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NLM76Grand Maître
Merci pour toutes vos remarques. voici ce que ça pourrait donner. [Les pages encyclopédiques du lexique ne sont pas encore corrigées : je ne les mets pas cette fois.]
@LadyC : au fait, Liber, tu penses vraiment que c'est une appellation secondaire ? J'avais l'impression que c'est plutôt son nom le plus courant en latin.
@Theriakos96 : elles ne m'ont l'air pas mal du tout, tes phrases. Mais je crains que mes élèves soient incapables de les produire : nous n'avons pas travaillé l'infinitif à ce stade, ni le futur, ni les comparatives ni le verbe ferō !
@LadyC : au fait, Liber, tu penses vraiment que c'est une appellation secondaire ? J'avais l'impression que c'est plutôt son nom le plus courant en latin.
@Theriakos96 : elles ne m'ont l'air pas mal du tout, tes phrases. Mais je crains que mes élèves soient incapables de les produire : nous n'avons pas travaillé l'infinitif à ce stade, ni le futur, ni les comparatives ni le verbe ferō !
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- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LédisséEsprit sacré
Tu as tout à fait raison pour Liber, mea culpa. J'ai eu un mauvais réflexe ; je ne lis plus en latin, c'est un grand tort , que je vais réparer cet été ; je suis donc conditionnée par le peu que nous voyons en classe. J'allais te répondre que tout de même, Liber risquait de les troubler, en s'ajoutant à l'adjectif, à liberi et au "livre", mais je ne me rends pas compte de l'imprégnation du vocabulaire (et des désignations mythologiques) que permet ta méthode, grâce à la référence constante au texte de l'Enéide. Lefteris, qui la connaît mieux que moi, propose un compromis intéressant. De même pour les pluriels poétiques, s'ils ont été vus. J'avoue ne jamais les avoir abordés en 5e (et les avoir rarement vus même en 3e : j'ai beaucoup baissé mes exigences avec les années, hélas), mais c'est à tester, puisque le suivi des textes s'y prête chez toi.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
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