- NLM76Grand Maître
Oui. Finalement, j'ai laissé comme ça. J'ai déplacé la la leçon sur l'attribut du sujet en l'avançant un peu mais pas trop. Ainsi on peut faire travailler fio à ce moment-là.
La révision est donc à peu près terminée. J'attends une épreuve pour voir ce que ça donne. Je vois maintenant à refondre le projet de 2e tome en gestation.
De toutes façons, si on utilise le Libellés en 5e, je ne pense pas qu'on puisse aller au-delà du génitif. Et encore, jusqu'à l'accusatif, ça me semble pas mal, avec une heure par semaine.
La révision est donc à peu près terminée. J'attends une épreuve pour voir ce que ça donne. Je vois maintenant à refondre le projet de 2e tome en gestation.
De toutes façons, si on utilise le Libellés en 5e, je ne pense pas qu'on puisse aller au-delà du génitif. Et encore, jusqu'à l'accusatif, ça me semble pas mal, avec une heure par semaine.
- LefterisEsprit sacré
Bon, n'étant pas venu pendant plusieurs semaines, j'ai loupé ce fil. En vrac, le manuel est déjà pas mal tel qu'il est. Le principe du rabâchage donne l'impression d'aller lentement, mais comme les élèves ne mémorisent plus guère, un minimum de lexique rentre ainsi. Tout comme certaines "méthodes" (bien repérer les radicaux, à partir du génitif pour les noms, des temps primitifs pour les verbes) qui accélèrent considérablement l'apprentissage des 3e conjugaison et déclinaison, ainsi que du parfait. "Ah oui, ça marche pareil !". Je leur véhicule l'image que quasiment tout relève du découpage-collage d'éléments avec d'autres.
Le fait de travailler cas par cas a été nouveau pour moi (j'ai pas mal pratiqué au début par déclinaison, comme j'avais moi même appris dans des âges farouches ou nous connaissions les fonctions sur le bout des doigts en 6e) , mais c'est devenu le seul moyen : plus j'avance, moins je vois des élèves avoir des notions solides en analyse basique, et je reprends tout (nous démarrons en 4e, pas assez d'heures, depuis le massacre...) . Le fait que l'attribut ne soit pas mentionné explicitement dans le nominatif ne m"empêche pas d'en parler d'entrée de jeu. Pour le datif, j'introduis directement la différence avec le seul COI, en parlant d'intérêt, de destination, puisque cela correspond aussi à des compléments d'adjectifs, comme utilis. Si l'on retombe dessus plus tard, pas grave.
Je fais les chrestomathies, mais rarement les questions qui vont avec. Exit les cours uniquement de "civilisation", je fais des digressions au cours des traductions et explications d'exercices, sur la citoyenneté, ce qu'est un oppidum, etc. Je garde les cours de civilisation pour les notions plus complexes concernant les République et ses institutions.
Donc tout est perfectible certes, mais déjà, la voie est bonne. Quelques phrases un peu obscures ou n'apportant rien, mais ce n'est pas très grave, nous sommes là pour adapter.
Le fait de travailler cas par cas a été nouveau pour moi (j'ai pas mal pratiqué au début par déclinaison, comme j'avais moi même appris dans des âges farouches ou nous connaissions les fonctions sur le bout des doigts en 6e) , mais c'est devenu le seul moyen : plus j'avance, moins je vois des élèves avoir des notions solides en analyse basique, et je reprends tout (nous démarrons en 4e, pas assez d'heures, depuis le massacre...) . Le fait que l'attribut ne soit pas mentionné explicitement dans le nominatif ne m"empêche pas d'en parler d'entrée de jeu. Pour le datif, j'introduis directement la différence avec le seul COI, en parlant d'intérêt, de destination, puisque cela correspond aussi à des compléments d'adjectifs, comme utilis. Si l'on retombe dessus plus tard, pas grave.
Je fais les chrestomathies, mais rarement les questions qui vont avec. Exit les cours uniquement de "civilisation", je fais des digressions au cours des traductions et explications d'exercices, sur la citoyenneté, ce qu'est un oppidum, etc. Je garde les cours de civilisation pour les notions plus complexes concernant les République et ses institutions.
Donc tout est perfectible certes, mais déjà, la voie est bonne. Quelques phrases un peu obscures ou n'apportant rien, mais ce n'est pas très grave, nous sommes là pour adapter.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NLM76Grand Maître
Merci Lefteris! Au fait, tu penses à copier sur un cahier les trucs à corriger que tu as notés sur ton exemplaire perso, afin de me les transmettre ?
Au fait : je ne parle jamais de COI pour le datif ! Dans "Je donne du pain à mon frère", mon frère n'est pas l'objet de l'action, mais son destinataire...
Au fait : je ne parle jamais de COI pour le datif ! Dans "Je donne du pain à mon frère", mon frère n'est pas l'objet de l'action, mais son destinataire...
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LefterisEsprit sacré
Certes, le datif comme son nom l'indique, relève de l'attribution (e veilles grammaires françaises utilisaient ce genre de terme...) mais il faut partir de ce que les élèves ont l’habitude d'entendre. Déjà il faut leur extirper de la tête que les compléments du nom ne sont pas des COI,ce qui n'est pas si simple. Il faut donc bien manier ce terme assez souvent, avant de le dépasser. J'essaie de pense à ramener mon manuel demain, sur lequel j'annote parfois.NLM76 a écrit:Merci Lefteris! Au fait, tu penses à copier sur un cahier les trucs à corriger que tu as notés sur ton exemplaire perso, afin de me les transmettre ?
Au fait : je ne parle jamais de COI pour le datif ! Dans "Je donne du pain à mon frère", mon frère n'est pas l'objet de l'action, mais son destinataire...
NB : lire plus haut "la République", bien entendu.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- NLM76Grand Maître
Merci l'ami, pour tes remarques.
Ça y est, je viens de lancer l'impression du manuel version mai 2022.
Atouts par rapport aux anciennes versions :
Vous pouvez y aller [Je vous donne les références dès qu'il est disponible, dans quelques jours ; en attendant, je vais essayer d'en donner des previews sur lettresclassiques.fr]. Je n'hésite plus à conseiller le manuel pour mener l'initiation au latin. Il fonctionne, et sans aucun doute, beaucoup, beaucoup mieux que tout ce qu'on trouve sur le marché.
Ça y est, je viens de lancer l'impression du manuel version mai 2022.
Atouts par rapport aux anciennes versions :
- relié, en couleurs. Assez joli.
- Exemple-type du datif beaucoup plus satisfaisant : "Piō Ænēæ dant glōriam"
- Des tableaux de révision progressive des déclinaisons avec des exemples-types en plus, pour chaque forme à apprendre.
- Des menues corrections, suggérées en particulier par @Lefteris.
- Deux ou trois choses rendues plus claires dans les legenda.
Vous pouvez y aller [Je vous donne les références dès qu'il est disponible, dans quelques jours ; en attendant, je vais essayer d'en donner des previews sur lettresclassiques.fr]. Je n'hésite plus à conseiller le manuel pour mener l'initiation au latin. Il fonctionne, et sans aucun doute, beaucoup, beaucoup mieux que tout ce qu'on trouve sur le marché.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
Voici venu le temps des specimens... vous pouvez donc en obtenir un du Libellus pour un prix extrêmement modique, quasiment à prix coûtant. Il ne s'agit pas cependant de l'édition standard, qui est reliée et en couleurs, mais d'une édition brochée, en noir et blanc.
Allez-y : c'est un manuel qui fonctionne, comme a pu l'expérimenter @Lefteris.
P.S. J'ai mis un article à propos de la leçon inaugurale, sur les lettres latines, sur www.lettresclassiques.fr. J'y ai ajouté, comme Lédissé me l'avait demandé il y a bien longtemps, des enregistrements du texte de la leçon.
- https://www.amazon.fr/dp/B0B144HM9X/
Allez-y : c'est un manuel qui fonctionne, comme a pu l'expérimenter @Lefteris.
P.S. J'ai mis un article à propos de la leçon inaugurale, sur les lettres latines, sur www.lettresclassiques.fr. J'y ai ajouté, comme Lédissé me l'avait demandé il y a bien longtemps, des enregistrements du texte de la leçon.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- InvitéInvité
Je me suis déjà inspiré de la démarche ; je m'y plongerai plus attentivement pendant l'été.
Merci de ce rappel opportun, qui fait beaucoup de bien entre deux formations navrantes.
Merci de ce rappel opportun, qui fait beaucoup de bien entre deux formations navrantes.
- NLM76Grand Maître
Un (petit) argument en faveur de l'apprentissage des déclinaisons cas par cas, au lieu de déclinaison par déclinaison.
Je me remets au russe, après l'avoir (paresseusement) étudié de la 4e à la terminale ; j'essaie de retenir les déclinaisons du nom, et je n'arrive pas à retenir les formes de l'accusatif. L'une des raisons fut sans doute, quand j'étais élève, que je n'avais pas compris la notion d'accusatif, puisqu'à l'époque on ne m'avait pas enseigné la notion d'objet, et que j'avais seulement retenu que le COD répondait à la question "quoi" après le verbe. Soit ; mais même nanti d'une bonne conception de l'accusatif, je n'arrivais pas à fixer de façon rassurante le système des formes russes de l'accusatif nominal.
Voici comment il est présenté dans les méthodes que j'ai trouvées : identique au nominatif pour les neutres; identique au génitif pour les masculins animés, mais identique au nominatif pour les masculins inanimés ; en -ou/-iou pour les féminins singuliers en -a/-ia, identique au nominatif pour le reste des féminins inanimés, identique au génitif pour le reste des féminins animés, sauf pour les féminins "mous" en -ь, аu singulier: ils sont alors identiques au nominatifs.
Autrement dit : pour moi, c'est impossible à retenir, même si la méthode est efficace pour trouver la forme à partir de l'ensemble [nominatif+génitif singuliers] qu'on apprend quand on apprend un nom, comme pour les langues anciennes. Beaucoup trop abstrait.
J'ai l'impression d'avoir enfin compris, en me présentant les choses ainsi : il existe une espèce de genre semi-neutre en russe, qui concerne les noms d'inanimés masculins ou féminins.
Bon ; c'est un peu différent pour nos langues anciennes. Mais il me semble que cela va en faveur de la nécessité d'associer les formes phonétiques aux significations phonétiques de la façon la plus directe possible. (En plus, je vous utilise comme destinataires pour m'aider à retenir la théorie que je viens d'élaborer).
Je me remets au russe, après l'avoir (paresseusement) étudié de la 4e à la terminale ; j'essaie de retenir les déclinaisons du nom, et je n'arrive pas à retenir les formes de l'accusatif. L'une des raisons fut sans doute, quand j'étais élève, que je n'avais pas compris la notion d'accusatif, puisqu'à l'époque on ne m'avait pas enseigné la notion d'objet, et que j'avais seulement retenu que le COD répondait à la question "quoi" après le verbe. Soit ; mais même nanti d'une bonne conception de l'accusatif, je n'arrivais pas à fixer de façon rassurante le système des formes russes de l'accusatif nominal.
Voici comment il est présenté dans les méthodes que j'ai trouvées : identique au nominatif pour les neutres; identique au génitif pour les masculins animés, mais identique au nominatif pour les masculins inanimés ; en -ou/-iou pour les féminins singuliers en -a/-ia, identique au nominatif pour le reste des féminins inanimés, identique au génitif pour le reste des féminins animés, sauf pour les féminins "mous" en -ь, аu singulier: ils sont alors identiques au nominatifs.
Autrement dit : pour moi, c'est impossible à retenir, même si la méthode est efficace pour trouver la forme à partir de l'ensemble [nominatif+génitif singuliers] qu'on apprend quand on apprend un nom, comme pour les langues anciennes. Beaucoup trop abstrait.
J'ai l'impression d'avoir enfin compris, en me présentant les choses ainsi : il existe une espèce de genre semi-neutre en russe, qui concerne les noms d'inanimés masculins ou féminins.
- Pour les neutres et les "semi-neutres", comme au neutre indo-européen, le nominatif est identique à l'accusatif, sauf pour les noms de la déclinaison féminine en -a/-ia, où l'accusatif est en -ou/-iou (я еду в Москву, ia iédou v Maskvou, "Je vais à Moscou").
- L'accusatif singulier des animés est en -a/-ia pour les noms de la déclinaison masculine, en -ou/-iou pour les noms de la déclinaison féminine (ils ne peuvent être en -a, puisque leur nominatif est en -a), sauf pour les féminins de type "mou", où il n'y a pas de désinence. En somme, il est "a-ou-rien" ; normal : "a" comme accusatif ou rien !
- [C'est un peu plus compliqué pour le pluriel, mais pas horriblement].
Bon ; c'est un peu différent pour nos langues anciennes. Mais il me semble que cela va en faveur de la nécessité d'associer les formes phonétiques aux significations phonétiques de la façon la plus directe possible. (En plus, je vous utilise comme destinataires pour m'aider à retenir la théorie que je viens d'élaborer).
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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