- Carolive4456Niveau 1
LadyOlenna a écrit:Bonjour Carolive,
Je ne sais pas exactement comment ça se passe en cas de démission, mais je t'engage à bien y réfléchir. Je me permets ce conseil car l'année dernière à cette même époque j'ai failli tout lâcher également, je m'étais renseignée pour récupérer mon poste de professeur (sans réussir à obtenir des réponses très claires). J'ai beaucoup échangé avec mes collègues stagiaires et avec mon ancienne proviseure qui m'ont aidée à démêler ce malaise et à relativiser certaines choses. La première année est extrêmement difficile, et le contexte sanitaire la rend encore plus éprouvante. Je travaille avec un nouveau principal cette année, et surtout je relativise l'importance des demandes institutionnelles. La lecture de la presse syndicale me fait aussi beaucoup de bien
Je ne sais pas où tu en es de ta réflexion, je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire ou non. Je connais aussi un principal qui, après 10 ans de direction, a préféré redevenir enseignant. Il a obtenu un nouveau poste à une cinquantaine de kilomètres de chez lui. Prends le temps de peser le pour et le contre. Tu peux m'envoyer un MP si tu veux. Courage
Merci pour ta réponse : J'y réfléchis depuis le mois de novembre. Je m'éloigne de mes objectifs de vie . Je reste persuadée que c'est une fonction riche et stimulante mais personnellement, je ne m'y retrouve pas. Je préfère réintégrer mon corps avant de m'engager dans une voie que je pense regretter. Mais je te remercie pour ton conseil. J'ai pas mal consulté avant de prendre ma décision. J'ai essayé mais trop compliqué pour moi entre les compromis, les contraintes, la qualité de vie...
- Cléopatra2Guide spirituel
Tu as raison dans ce cas. Si tu peux attendre fin août, choisis la solution présentée par Mathador, la réintégration à l'issue de l'année de stage. Dans mon lycée, j'ai connu 3 PA, les 3 ont fait ou font toujours un burn-out.
- Cle73Niveau 4
Carolive4456 a écrit:LadyOlenna a écrit:Bonjour Carolive,
Je ne sais pas exactement comment ça se passe en cas de démission, mais je t'engage à bien y réfléchir. Je me permets ce conseil car l'année dernière à cette même époque j'ai failli tout lâcher également, je m'étais renseignée pour récupérer mon poste de professeur (sans réussir à obtenir des réponses très claires). J'ai beaucoup échangé avec mes collègues stagiaires et avec mon ancienne proviseure qui m'ont aidée à démêler ce malaise et à relativiser certaines choses. La première année est extrêmement difficile, et le contexte sanitaire la rend encore plus éprouvante. Je travaille avec un nouveau principal cette année, et surtout je relativise l'importance des demandes institutionnelles. La lecture de la presse syndicale me fait aussi beaucoup de bien
Je ne sais pas où tu en es de ta réflexion, je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire ou non. Je connais aussi un principal qui, après 10 ans de direction, a préféré redevenir enseignant. Il a obtenu un nouveau poste à une cinquantaine de kilomètres de chez lui. Prends le temps de peser le pour et le contre. Tu peux m'envoyer un MP si tu veux. Courage
Merci pour ta réponse : J'y réfléchis depuis le mois de novembre. Je m'éloigne de mes objectifs de vie . Je reste persuadée que c'est une fonction riche et stimulante mais personnellement, je ne m'y retrouve pas. Je préfère réintégrer mon corps avant de m'engager dans une voie que je pense regretter. Mais je te remercie pour ton conseil. J'ai pas mal consulté avant de prendre ma décision. J'ai essayé mais trop compliqué pour moi entre les compromis, les contraintes, la qualité de vie...
Bonjour Carolive.
Tant que tu es stagiaire, tu peux démissionner et réintégrer ton corps d'origine. A priori, tu as par contre dû perdre le bénéfice de ton poste, qui a du être pourvu en affectation provisoire suite à ta réussite au concours. Rapproche toi assez vite de la DRH de ton rectorat pour discuter de ta situation et voir s'il y moyen que tu retrouves ton postes (si tu le souhaites) à la rentrée de septembre. Si ton intention est vraiment de démissionner, je pense qu'il est bon que tu en parles à des collègues syndiqués qui puissent t'accompagner dans tes démarches + au DASEN, qui reste ton supérieur hiérarchique direct; c'est sous son couvert que tu devras de toute façon faire passer ta lettre de démission au recteur.
Comme LadyOlenna, je ne peux que t'engager à bien réfléchir: l'année de stage est en effet complexe, presque plus que celle du concours, car tu es continuellement en évaluation; et le contexte actuel n'aide pas... mais si tu sens que ce métier fait trop peser trop de contraintes sur ta vie personnelle, je comprends que tu puisses t'interroger, et il vaut sans doute mieux que tu le fasses assez tôt plutôt que de vivre des années difficiles.
Bon courage en tout cas. Comme les autres qui t'ont répondu, je suis dispo en MP sur cela peut t'aider.
- angelo imperialeNiveau 5
Bonjour Carolive,
Je suis perdir stagiaire comme toi et en effet l'année est très éprouvante. Avec mes collègues stagiaires du département nous restons en lien dans un groupe d'échange sur une application (je ne donne pas le nom de l'application pour ne pas faire de la pub). Cela permet de s'encourager et quand l'un ne va pas bien les autres sont là pour l'aider et le soutenir moralement.
C'est vrai que les missions dans notre poste sont très riches, variées et très chronophage (tous les jours, sauf le WE, je suis de 7h30 à 19h00-19h30 dans l'établissement et cela sans compter les différentes réunions, les conseils de classe, etc.).
A cela s'ajoute la formation qui cette année, à cause de la Covid, se fait, comme tu le sais, essentiellement en distanciel et cela c'est vraiment très pénible.
Bref, tout ça pour te dire que c'est normal de se poser des questions sur la poursuite ou pas dans la fonction de perdir et la réponse est évidemment personnelle car beaucoup de paramètres entrent en jeu, notamment la vie familiale.
Si tu souhaites démissionner je pense que la première chose à faire est d'en parler avec son CEA, son CER et l'IA-IPR EVS. Ils seront sûrement de bons conseils et si ta décision est définitive, ils sauront te donner la démarche à suivre.
Cordialement,
Angelo imperiale
Je suis perdir stagiaire comme toi et en effet l'année est très éprouvante. Avec mes collègues stagiaires du département nous restons en lien dans un groupe d'échange sur une application (je ne donne pas le nom de l'application pour ne pas faire de la pub). Cela permet de s'encourager et quand l'un ne va pas bien les autres sont là pour l'aider et le soutenir moralement.
C'est vrai que les missions dans notre poste sont très riches, variées et très chronophage (tous les jours, sauf le WE, je suis de 7h30 à 19h00-19h30 dans l'établissement et cela sans compter les différentes réunions, les conseils de classe, etc.).
A cela s'ajoute la formation qui cette année, à cause de la Covid, se fait, comme tu le sais, essentiellement en distanciel et cela c'est vraiment très pénible.
Bref, tout ça pour te dire que c'est normal de se poser des questions sur la poursuite ou pas dans la fonction de perdir et la réponse est évidemment personnelle car beaucoup de paramètres entrent en jeu, notamment la vie familiale.
Si tu souhaites démissionner je pense que la première chose à faire est d'en parler avec son CEA, son CER et l'IA-IPR EVS. Ils seront sûrement de bons conseils et si ta décision est définitive, ils sauront te donner la démarche à suivre.
Cordialement,
Angelo imperiale
- sasaloloNiveau 1
Bonsoir à tous
Si mon expérience peut être utile ...
Cela fait des années que j’éprouve un véritable malaise concernant mon métier de prof : il n a plus de sens pour moi et ma souffrance n’a cessé d augmenter au fil des ans. A bout , j’ai décidé l’année dernière de faire fonction dans un collège. Et les circonstances dues à la crise sanitaire ont fait que j’ai été lauréate au concours de perdir. J’ai été nommée stagiaire dans un collège rural à la lisière de mon académie d origine soit à 2h de chez moi . Toutes les conditions étaient là pour réussir . Pourtant, j ai déchanté .... Depuis septembre , je n ai fait que pleurer - que dis-je à sangloter ... Petit à petit, je me suis rendue compte que j’étais devenue dépressive et que rien n’allait. Le pire : l’isolement. J ai vécu 4 mois quasi toute seule , dans un bureau de 7h45 à 18h/20h tous les jours avec comme seule compagnie ma secrétaire et le CPE 2 étages au dessous - tout le reste de l’équipe étant situé au lycée y compris le CE. Le soir , je me retrouvais seule dans un immense logement de fonction vide , à regarder la télé et à manger n’importe quoi . Si j’étais plutôt à l’aise dans les tâches organisationnelles et pédagogiques , par contre j avais bcp plus de mal dans tout ce qui touchait à l informatique et au relationnel avec certains profs surtout dans le contexte sanitaire . Bref, je ne vivais que pour une chose : rentrer chez moi le vendredi soir. Le reste du temps , j’étais en apnée ou en pleurs tout particulièrement les lundis ( retour au travail ) et mercredis ( je n’ai jamais su pourquoi ) . J’ai tenu 4 mois et au milieu des vacances de Noël, j’ai appelé mon chef et en pleurs je lui ai dit que je ne rentrerai pas .... Il n’a pas été surpris : il savait que j’étais allée au bout . J’ai encore bcp pleuré les 15 premiers jours de janvier - il a fallu gérer l’échec, la culpabilité vis à vis de mon chef , le contre coup ...
Mais, j’ai pris la bonne décision : cette fonction ne me convenait pas. Je ne suis pas carriériste et n’ai pas un ego surdimensionné. Je n’ai pas un caractère de chef , je suis un électron libre qui a du mal avec les contraintes . Or, des contraintes dans cette fonction, il y en a bcp : les responsabilités, les journées à rallonge, les astreintes ( quelle horreur !) , la pression , les journées de formation en distantiel ou pire en présentiel - à Poitiers ou à 2h30 de mon collège ( ce qui faisait 5h aller-retour) . Et au dessus de tout, le sentiment terrible de sacrifier ma vie privée . Pour résumer mon expérience, je dirais que ça m’a déglinguée émotionnellement et affectivement sans m’apaiser professionnellement. Je n’ai même pas eu de satisfactions financières . J’ai gagné quasiment la même chose que lorsque j étais prof ( il faut dire que je suis en classe exceptionnelle) alors même que mon collège est classé en catégorie 4 . Le pb, c’est que lorsque vous enlevez les impôts locaux ( 1000e/an concernant mon logement de fonction) et les avantages en nature imposables , et bien vous vous rendez compte que vous gagnez moins que quand vous étiez prof ! Bcp de collègues ont d ailleurs déchanté quand ils ont vu leur 1ère paye de perdir : il faut le savoir .... La seule chose positive que je retiendrais c’est l’absence de travail à la maison en particulier le we : c’est la moindre des compensations quand on fait jusqu’à 10h de travail par jour .
Aujourd’hui, je vais bien . Je suis chez moi auprès de mon mari , je fais des activités qui me plaisent . Je ne culpabilise plus , je ne pleure plus ! Que vais-je devenir professionnellement ? Je ne sais pas . Mais, chaque chose en son temps : carpe diem.
Au plaisir de vous lire
Si mon expérience peut être utile ...
Cela fait des années que j’éprouve un véritable malaise concernant mon métier de prof : il n a plus de sens pour moi et ma souffrance n’a cessé d augmenter au fil des ans. A bout , j’ai décidé l’année dernière de faire fonction dans un collège. Et les circonstances dues à la crise sanitaire ont fait que j’ai été lauréate au concours de perdir. J’ai été nommée stagiaire dans un collège rural à la lisière de mon académie d origine soit à 2h de chez moi . Toutes les conditions étaient là pour réussir . Pourtant, j ai déchanté .... Depuis septembre , je n ai fait que pleurer - que dis-je à sangloter ... Petit à petit, je me suis rendue compte que j’étais devenue dépressive et que rien n’allait. Le pire : l’isolement. J ai vécu 4 mois quasi toute seule , dans un bureau de 7h45 à 18h/20h tous les jours avec comme seule compagnie ma secrétaire et le CPE 2 étages au dessous - tout le reste de l’équipe étant situé au lycée y compris le CE. Le soir , je me retrouvais seule dans un immense logement de fonction vide , à regarder la télé et à manger n’importe quoi . Si j’étais plutôt à l’aise dans les tâches organisationnelles et pédagogiques , par contre j avais bcp plus de mal dans tout ce qui touchait à l informatique et au relationnel avec certains profs surtout dans le contexte sanitaire . Bref, je ne vivais que pour une chose : rentrer chez moi le vendredi soir. Le reste du temps , j’étais en apnée ou en pleurs tout particulièrement les lundis ( retour au travail ) et mercredis ( je n’ai jamais su pourquoi ) . J’ai tenu 4 mois et au milieu des vacances de Noël, j’ai appelé mon chef et en pleurs je lui ai dit que je ne rentrerai pas .... Il n’a pas été surpris : il savait que j’étais allée au bout . J’ai encore bcp pleuré les 15 premiers jours de janvier - il a fallu gérer l’échec, la culpabilité vis à vis de mon chef , le contre coup ...
Mais, j’ai pris la bonne décision : cette fonction ne me convenait pas. Je ne suis pas carriériste et n’ai pas un ego surdimensionné. Je n’ai pas un caractère de chef , je suis un électron libre qui a du mal avec les contraintes . Or, des contraintes dans cette fonction, il y en a bcp : les responsabilités, les journées à rallonge, les astreintes ( quelle horreur !) , la pression , les journées de formation en distantiel ou pire en présentiel - à Poitiers ou à 2h30 de mon collège ( ce qui faisait 5h aller-retour) . Et au dessus de tout, le sentiment terrible de sacrifier ma vie privée . Pour résumer mon expérience, je dirais que ça m’a déglinguée émotionnellement et affectivement sans m’apaiser professionnellement. Je n’ai même pas eu de satisfactions financières . J’ai gagné quasiment la même chose que lorsque j étais prof ( il faut dire que je suis en classe exceptionnelle) alors même que mon collège est classé en catégorie 4 . Le pb, c’est que lorsque vous enlevez les impôts locaux ( 1000e/an concernant mon logement de fonction) et les avantages en nature imposables , et bien vous vous rendez compte que vous gagnez moins que quand vous étiez prof ! Bcp de collègues ont d ailleurs déchanté quand ils ont vu leur 1ère paye de perdir : il faut le savoir .... La seule chose positive que je retiendrais c’est l’absence de travail à la maison en particulier le we : c’est la moindre des compensations quand on fait jusqu’à 10h de travail par jour .
Aujourd’hui, je vais bien . Je suis chez moi auprès de mon mari , je fais des activités qui me plaisent . Je ne culpabilise plus , je ne pleure plus ! Que vais-je devenir professionnellement ? Je ne sais pas . Mais, chaque chose en son temps : carpe diem.
Au plaisir de vous lire
- Clecle78Bon génie
Témoignage très émouvant sasalolo. Tu n'as pas eu de chance de débuter cette année mais quoi qu'il en soit ce métier est épuisant. Bon courage !
- LadyOlennaModérateur
Je suis très touchée par ton témoignage sasalolo. Tu as commencé dans des circonstances particulièrement difficiles. Ce qui m'a aidée à tenir l'année dernière, c'étaient les moments de formation où on se retrouvait entre perdirs stagiaires pour échanger sur nos galères et nos coups de mou. Sans cette solidarité et avec les formations à distance, je n'imagine pas à quoi peut ressembler la première année. D'autant que tu t'es retrouvée dans une configuration assez particulière au boulot. C'est important de souligner tous ces aspects, beaucoup de lauréats ne mesurent pas l'impact de ces changements de vie, de rythme, de contraintes.
A l'inverse et bien que tentée moi aussi par une démission l'année dernière, aujourd'hui je ne regrette pas mon choix finalement. Mais si tu ne te sentais pas faite pour ça, tu as pris la bonne décision. C'est courageux je trouve d'être capable d'admettre que l'on s'est trompé et que cela ne nous convient pas.
Comment s'est déroulée ton année de faisant fonction ? Avais-tu le même ressenti que cette année ?
Je tiens juste à préciser qu'on peut aimer ce travail sans être "carriériste" ni "avoir un ego surdimensionné" ! Je me moque de ma progression de carrière ou de plaire à mes supérieurs, ce qui compte pour moi c'est la relation au quotidien avec les professeurs et les élèves (et parfois les parents !). Parfois les collègues de ma promo me charrient en me disant que "je n'ai pas fait ma mue", mais je m'en moque éperdument.
Je te souhaite de retrouver la sérénité sasalolo.
A l'inverse et bien que tentée moi aussi par une démission l'année dernière, aujourd'hui je ne regrette pas mon choix finalement. Mais si tu ne te sentais pas faite pour ça, tu as pris la bonne décision. C'est courageux je trouve d'être capable d'admettre que l'on s'est trompé et que cela ne nous convient pas.
Comment s'est déroulée ton année de faisant fonction ? Avais-tu le même ressenti que cette année ?
Je tiens juste à préciser qu'on peut aimer ce travail sans être "carriériste" ni "avoir un ego surdimensionné" ! Je me moque de ma progression de carrière ou de plaire à mes supérieurs, ce qui compte pour moi c'est la relation au quotidien avec les professeurs et les élèves (et parfois les parents !). Parfois les collègues de ma promo me charrient en me disant que "je n'ai pas fait ma mue", mais je m'en moque éperdument.
Je te souhaite de retrouver la sérénité sasalolo.
- InvitéInvité
Je te souhaite de trouver de nouveau une voie professionnelle qui te convienne.
C'est un métier difficile, marqué par une grande solitude, et une charge de travail très lourde, invisible et donc ingrate. Et, je crains que cette année, tu ne sois pas la seule à démissionner.
A deux heures de chez moi, j'aurais sans doute démissionné (il me faut 17 minutes le soir actuellement grâce au couvre-feu pour rentrer chez moi !), mais, aujourd'hui encore après bientôt six mois, je ne suis toujours pas absolument convaincu par ce travail. J'ai la chance de supporter très bien la pression. Nous avons également réussi avec ma femme à changer la vie de famille sans trop la bouleverser ; du coup, en semaine, je travaille plutôt 12 heures par jour afin de libérer le mercredi après-midi et globalement le week-end ; et puis, même si le gain financier est minime au début, il me permet de me sortir d'une mauvaise passe financière.
Certains matins, je n'ai absolument pas envie d'y aller, et puis je me laisse emporter par le tourbillon et tout passe si vite ... quelques pas à l'extérieur du bureau et des élèves qui viennent, des professeurs à voir, une intervention à finaliser, alors que je m'ennuyais dans mon prestigieux lycée de centre ville. C'est un travail totalement absorbant sur place. C'est sans doute aussi une histoire de personne : ma secrétaire est exceptionnelle de gentillesse et de professionnalisme, je m'entends bien avec la cpe ; bon, le chef, c'est mon principal souci : je me demande vraiment comment il a eu le concours ; il demeure pourtant très correct avec moi et me fait confiance. On en rigole à la cantine derrière son dos, ce n'est vraiment pas loyal, je sais.
Comme LadyOlenna, je ne suis pas carriériste ; je n'ai même pas le tempérament d'un chef ; on me félicite plutôt pour ma discrétion et mon efficacité. En réalité, je souhaite simplement que tous les élèves, quels que soient leur profil, progressent, grandissent et se réalisent dans mon établissement.
C'est un métier difficile, marqué par une grande solitude, et une charge de travail très lourde, invisible et donc ingrate. Et, je crains que cette année, tu ne sois pas la seule à démissionner.
A deux heures de chez moi, j'aurais sans doute démissionné (il me faut 17 minutes le soir actuellement grâce au couvre-feu pour rentrer chez moi !), mais, aujourd'hui encore après bientôt six mois, je ne suis toujours pas absolument convaincu par ce travail. J'ai la chance de supporter très bien la pression. Nous avons également réussi avec ma femme à changer la vie de famille sans trop la bouleverser ; du coup, en semaine, je travaille plutôt 12 heures par jour afin de libérer le mercredi après-midi et globalement le week-end ; et puis, même si le gain financier est minime au début, il me permet de me sortir d'une mauvaise passe financière.
Certains matins, je n'ai absolument pas envie d'y aller, et puis je me laisse emporter par le tourbillon et tout passe si vite ... quelques pas à l'extérieur du bureau et des élèves qui viennent, des professeurs à voir, une intervention à finaliser, alors que je m'ennuyais dans mon prestigieux lycée de centre ville. C'est un travail totalement absorbant sur place. C'est sans doute aussi une histoire de personne : ma secrétaire est exceptionnelle de gentillesse et de professionnalisme, je m'entends bien avec la cpe ; bon, le chef, c'est mon principal souci : je me demande vraiment comment il a eu le concours ; il demeure pourtant très correct avec moi et me fait confiance. On en rigole à la cantine derrière son dos, ce n'est vraiment pas loyal, je sais.
Comme LadyOlenna, je ne suis pas carriériste ; je n'ai même pas le tempérament d'un chef ; on me félicite plutôt pour ma discrétion et mon efficacité. En réalité, je souhaite simplement que tous les élèves, quels que soient leur profil, progressent, grandissent et se réalisent dans mon établissement.
- Carolive4456Niveau 1
Merci pour vos témoignages, cela me conforte dans mon choix, je ne ferai pas cette fameuse mue et je ne suis même pas sûre de vouloir la faire. Je supporte également assez bien la pression. Mais je pense que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pas carriériste non plus, il me reste une 12aine d’années avant la retraite, je ne me projette pas dans cette fonction. Compromis, contraintes.... trop pour moi. Electron libre également, je n’arrive pas à rentrer dans la posture attendue....et cela me pèse.
Sasalolo : tu n’as pas souhaité réintégrer ton corps d origine ?
Sasalolo : tu n’as pas souhaité réintégrer ton corps d origine ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je crois Anywhere, que le principal avantage du boulot : être tout le temps dans l'action, dans l'urgence, dans l'absorbant, comme tu dis, est aussi le principal inconvénient : il faut que le boulot soit fait là maintenant tout de suite, quelle que soit l'heure.
Bon courage à tous.
Bon courage à tous.
- sasaloloNiveau 1
Merci bcp à tous ceux qui m’ont témoigné leur sympathie .
Je voudrais répondre d’abord à Ladyolenna qui me demandait comment s’était passée mon année de faisant fonction : je suis tombée sur une chef d’établissement qui était en souffrance dans son métier et donc déjà cela m’a fait peur . Elle a vécu l’enfer et je ne sais pas comment elle a fait pour tenir . Au plus fort de la crise, elle a pris 30 kilos, perdu l ouïe . Elle a eu à gérer une tentative d assassinat d un élève qui s est pris 20 coups de couteau à l intérieur du collège. Sans compter les profs qui lui ont fait la misère.... Elle n’avait confiance en personne surtout pas à ses adjoints. Elle faisait tout , pleurait souvent . J ai été là pour l’écouter, la rassurer mais concrètement, j’ai fait peu de choses . J’ai vraiment découvert le métier cette année et encore , mon chef me disait que jusqu’à Noël, c’était le plus cool !
Et si je me suis permise d’utiliser les termes de "carriériste" , c’est que j’en ai vu quelques uns avec ce profil . Il faut être un peu carriériste pour supporter cette fonction : je ne pense pas que l’on puisse faire 30 ans là dedans sans avoir en ligne de mire un lycée en 4 ou 4 ex . Sinon, en terme de reconnaissance, qu y a t il d autres ? Les contraintes sont tout de même très lourdes . Je regrette de ne pas être carriériste - ce n’est pas en soi un défaut . J aurais préféré, cela aurait été plus simple et je ne me poserais pas la question de savoir ce que je vais devenir ... Car oui Carolive, à l’heure actuelle, je m achemine vers un retour à la case départ c est à dire prof . J’espère que ce ne sera pas le cas mais je suis lucide et fataliste . Actuellement, je suis en contact avec tous les professionnels possibles pour tenter de sortir de l impasse : du DRH en personne au directeur du centre de réadaptation de la Mgen . Le pôle RH de l’ éducation nationale est une calamité : c’est une honte . Et ce n’est pas la faute des personnels qui font ce qu’ils peuvent . Mais les perspectives de changement sont quasi inexistantes. L’idée que toute ma vie professionnelle j’aurai été prof me paraît aberrant en 2021 . J’ai des compétences, une expérience : cela ne pèse pas lourd ....
Voilà. Merci encore à tous ceux qui m’ont lue pour votre soutien .
Je voudrais répondre d’abord à Ladyolenna qui me demandait comment s’était passée mon année de faisant fonction : je suis tombée sur une chef d’établissement qui était en souffrance dans son métier et donc déjà cela m’a fait peur . Elle a vécu l’enfer et je ne sais pas comment elle a fait pour tenir . Au plus fort de la crise, elle a pris 30 kilos, perdu l ouïe . Elle a eu à gérer une tentative d assassinat d un élève qui s est pris 20 coups de couteau à l intérieur du collège. Sans compter les profs qui lui ont fait la misère.... Elle n’avait confiance en personne surtout pas à ses adjoints. Elle faisait tout , pleurait souvent . J ai été là pour l’écouter, la rassurer mais concrètement, j’ai fait peu de choses . J’ai vraiment découvert le métier cette année et encore , mon chef me disait que jusqu’à Noël, c’était le plus cool !
Et si je me suis permise d’utiliser les termes de "carriériste" , c’est que j’en ai vu quelques uns avec ce profil . Il faut être un peu carriériste pour supporter cette fonction : je ne pense pas que l’on puisse faire 30 ans là dedans sans avoir en ligne de mire un lycée en 4 ou 4 ex . Sinon, en terme de reconnaissance, qu y a t il d autres ? Les contraintes sont tout de même très lourdes . Je regrette de ne pas être carriériste - ce n’est pas en soi un défaut . J aurais préféré, cela aurait été plus simple et je ne me poserais pas la question de savoir ce que je vais devenir ... Car oui Carolive, à l’heure actuelle, je m achemine vers un retour à la case départ c est à dire prof . J’espère que ce ne sera pas le cas mais je suis lucide et fataliste . Actuellement, je suis en contact avec tous les professionnels possibles pour tenter de sortir de l impasse : du DRH en personne au directeur du centre de réadaptation de la Mgen . Le pôle RH de l’ éducation nationale est une calamité : c’est une honte . Et ce n’est pas la faute des personnels qui font ce qu’ils peuvent . Mais les perspectives de changement sont quasi inexistantes. L’idée que toute ma vie professionnelle j’aurai été prof me paraît aberrant en 2021 . J’ai des compétences, une expérience : cela ne pèse pas lourd ....
Voilà. Merci encore à tous ceux qui m’ont lue pour votre soutien .
- LadyOlennaModérateur
J'avais lu ton post en diagonale mercredi soir, en me promettant de le relire à tête reposée. Ce que tu as vécu est proprement hallucinant ! C'est incroyable que tu n'aies pas eu davantage de soutien !
Comment te sens-tu maintenant par rapport à toutes ces expériences ? Est-ce que tu arrives à prendre du recul ?
Quelles sont les pistes de reconversion que tu as envisagées ?
Comment te sens-tu maintenant par rapport à toutes ces expériences ? Est-ce que tu arrives à prendre du recul ?
Quelles sont les pistes de reconversion que tu as envisagées ?
- sasaloloNiveau 1
Je ne suis pas une exception , hélas. Quelques collègues dans ma promo sont aussi en souffrance due à des chefs tyranniques, elles pleurent mais serrent les dents et continuent . C’est elles les courageuses pas moi . J’ai l’impression - mais peut-être que je me trompe - que la 1ère année est un test : ou tu marches ou tu crèves . Parce que la fonction est dure et qu’il faut tenir coûte que coûte. Moi, je n’y arrive pas . Du soutien, j’en ai eu de mon chef qui a été une belle rencontre : humain, bienveillant, jamais dans le jugement mais exigeant car la fonction est exigeante . C est un excellent chef , apprécié de tous . Mais, il n’est pas marié, n a pas d’enfants . Il était encore au bureau toute cette semaine alors qu il est en vacances . Non, vraiment, ça je ne peux pas . C est trop de sacrifices pour moi .
Actuellement, je travaille sur moi . Je sais que j’ai 99% de chances de redevenir prof . Mais , entre perdir et prof, je préfère être prof . Même si c’est un choix par défaut , c’est un choix quand même. Je pense être plus à l’aise dans cette fonction . Maintenant, je ne veux plus être le prof que j’ai été. Il faut que j’apprenne à me préserver . C’est le fruit de mes réflexions actuel
Il reste 1% pour une autre fonction : mais quoi ? La reconversion des profs n’est pas un sujet pour l éducation nationale : ça me sidère ! Je suis suivie par des professionnels de l’EN et de la mgen . Est ce que cela va mener à qque chose ? J en doute fortement c’est pour cela que je préfère me dire que je vais redevenir prof . Mais le moral est assez bon . J’ai fait le bon choix
Actuellement, je travaille sur moi . Je sais que j’ai 99% de chances de redevenir prof . Mais , entre perdir et prof, je préfère être prof . Même si c’est un choix par défaut , c’est un choix quand même. Je pense être plus à l’aise dans cette fonction . Maintenant, je ne veux plus être le prof que j’ai été. Il faut que j’apprenne à me préserver . C’est le fruit de mes réflexions actuel
Il reste 1% pour une autre fonction : mais quoi ? La reconversion des profs n’est pas un sujet pour l éducation nationale : ça me sidère ! Je suis suivie par des professionnels de l’EN et de la mgen . Est ce que cela va mener à qque chose ? J en doute fortement c’est pour cela que je préfère me dire que je vais redevenir prof . Mais le moral est assez bon . J’ai fait le bon choix
- LadyOlennaModérateur
L'autre problème de cette première année aussi c'est qu'on n'a personne à qui parler si ça ne va pas avec le chef d’établissement. Il y a certes un chef d'établissement référent à qui on peut en théorie se confier, mais il travaille dans un établissement proche, et il y donc de fortes chances qu'il connaisse bien le chef d’établissement avec qui on bosse. Le proviseur vie scolaire ? C'est lui qui nous évalue, on ne peut pas se permettre de se montrer déloyal ou en difficulté. Le DASEN ? Autant donner sa lettre de démission ! On se retrouve vite isolé, et comme tu disais plus haut dans la solitude de son logement de fonction, parfois à des centaines de kilomètres de chez-soi et donc coupé de sa famille et de ses amis, les soirées sont dures.
- sasaloloNiveau 1
Je valide ce que tu dis mais Je crois aussi que globalement, c’est une fonction où il est difficile de dire que l’on est en difficulté puisqu on est le chef . Un chef ne montre pas ses faiblesses ....
- Carolive4456Niveau 1
Bonjour à tous, du temps est passé, je reviens vers vous, je redeviens prof le 1er mars. Ça s’est fait plutôt simplement, pas de vague non plus à ce niveau là. Sans aucun regret, au contraire, juste le sentiment d avoir pris la bonne décision au bon moment. Et je dois bien avouer que je reviens à mes premiers amours : libre de mon temps, de mon expression, je retrouve ma qualité de vie, ma famille et pour moi, à mon humble avis, cela n’a pas de prix. Ceci étant, je reste persuadée que même si c’est une fonction très riche, cette fonction d encadrement intermédiaire est très inconfortable et que si on parle de souffrance chez les profs, on peut largement en parler chez les perdirs... dommage...
- Clecle78Bon génie
Bon retour parmi nous . Tu repars sur ton ancien poste ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis persuadée qu'il y a beaucoup de perdirs en souffrance. J'ai côtoyé 3 PA dans mon lycée (en 7 ans), et les 3 ont été en burn-out.
Bon retour!
Bon retour!
- sasaloloNiveau 1
Tu étais stagiaire perdir cette année Carolive ? Si c’est le cas, je ne savais pas que l’on pouvait redevenir prof en cours de stage .Quelle démarche as tu faite ?
- LadyOlennaModérateur
Tu as pu récupérer ton poste ou tu as été nommé dans un autre établissement ? Est-ce que les personnels que tu as rencontrés ont essayé de comprendre pourquoi tu renonçais au bénéfice du concours perdir ?Carolive4456 a écrit:Bonjour à tous, du temps est passé, je reviens vers vous, je redeviens prof le 1er mars. Ça s’est fait plutôt simplement, pas de vague non plus à ce niveau là. Sans aucun regret, au contraire, juste le sentiment d avoir pris la bonne décision au bon moment. Et je dois bien avouer que je reviens à mes premiers amours : libre de mon temps, de mon expression, je retrouve ma qualité de vie, ma famille et pour moi, à mon humble avis, cela n’a pas de prix. Ceci étant, je reste persuadée que même si c’est une fonction très riche, cette fonction d encadrement intermédiaire est très inconfortable et que si on parle de souffrance chez les profs, on peut largement en parler chez les perdirs... dommage...
Je confirme aussi qu'il y a en effet beaucoup de souffrance chez les perdirs. Mais dans tous les métiers en fait je crois : plus personne n'échappe à un management et des contraintes intenables.
- sasaloloNiveau 1
Pour ma part , je récupère mon poste l’année prochaine . Les démarches ont été faites et validée par ma gestionnaire.
- LadyOlennaModérateur
Bonne nouvelle pour tous les deux
Perso si je devais à nouveau corriger un seul tas de copies, je ferais une dépression
Perso si je devais à nouveau corriger un seul tas de copies, je ferais une dépression
- InvitéInvité
Tant mieux pour tous les deux. La première année est en effet très particulière, notamment dans le rapport avec les chefs.
Pour ma part, c'est le chef d'établissement référent qui a écrit à l'ia-ipr-evs pour évoquer l'incompétence du mien. C'est donc possible de trouver du soutien mais en effet impensable de s'adresser directement au-dessus.
Mais bon, les copies sont maintenant un lointain cauchemard ...
Pour ma part, c'est le chef d'établissement référent qui a écrit à l'ia-ipr-evs pour évoquer l'incompétence du mien. C'est donc possible de trouver du soutien mais en effet impensable de s'adresser directement au-dessus.
Mais bon, les copies sont maintenant un lointain cauchemard ...
- Carolive4456Niveau 1
J'ai retrouvé mon ancien poste, en effet. En même temps dans le 1er degré, ils étaient plutôt contents de retrouver une brigade en cours d'année. La DRH m'a plutôt bien accompagné. J'ai adressé ma lettre de démission au ministre en passant par mon CE d accueil et c'est remonté par la voie hiérarchique habituelle. Puis c'est redescendu. En même temps, j'ai appelé mon ancienne administration pour leur dire que je revenais. Et ils m'ont remis sur mon ancien poste.
J'ai bien pris le temps d'expliquer à tout le monde (profs, Perdir, administration, Ia IPR...) pourquoi je démissionnais. Et pratiquement tout le monde le comprenait voire m'enviait pour certains perdirs. Ceci étant, je respecte complètement les choix de chacun. Comme qui dirait " chacun sa route, chacun son chemin..." et le mien est ailleurs que dans un EPLE...
J'ai bien pris le temps d'expliquer à tout le monde (profs, Perdir, administration, Ia IPR...) pourquoi je démissionnais. Et pratiquement tout le monde le comprenait voire m'enviait pour certains perdirs. Ceci étant, je respecte complètement les choix de chacun. Comme qui dirait " chacun sa route, chacun son chemin..." et le mien est ailleurs que dans un EPLE...
- NineJe viens de m'inscrire !
Carolive4456 a écrit:J'ai retrouvé mon ancien poste, en effet. En même temps dans le 1er degré, ils étaient plutôt contents de retrouver une brigade en cours d'année. La DRH m'a plutôt bien accompagné. J'ai adressé ma lettre de démission au ministre en passant par mon CE d accueil et c'est remonté par la voie hiérarchique habituelle. Puis c'est redescendu. En même temps, j'ai appelé mon ancienne administration pour leur dire que je revenais. Et ils m'ont remis sur mon ancien poste.
J'ai bien pris le temps d'expliquer à tout le monde (profs, Perdir, administration, Ia IPR...) pourquoi je démissionnais. Et pratiquement tout le monde le comprenait voire m'enviait pour certains perdirs. Ceci étant, je respecte complètement les choix de chacun. Comme qui dirait " chacun sa route, chacun son chemin..." et le mien est ailleurs que dans un EPLE...
Bonjour Caroline,
Je souhaiterais démissionner également, pourrais-tu me donner l'adresse où envoyer le courrier et me préciser si vraiment comme quelqu'un l'a dit sur le forum il faut prévenir 3 mois à l'avance pour démissionner?
Pour moi aussi cette première année est particulièrement éprouvante et je ne me retrouve pas dans cette fonction à des km de chez moi....
- LadyOlennaModérateur
Nine, je me permets juste de te redire ce que j'ai conseillé à nos deux collègues plus haut dans la même situation que toi : la première année est en effet particulièrement éprouvante, et dans ce contexte sanitaire elle l'est encore plus. Le chef avec qui on travaille peut aussi totalement changer la donne. L'année dernière aura été une des pires années de ma carrière, j'ai failli tout lâcher moi aussi, et finalement je ne regrette pas d'être restée. Je ne sais pas où tu en es de ta réflexion, si tu as pu en parler à des collègues de ta promo, comment tu te sens. Mais l’année prochaine tu auras forcément acquis des compétences, des gestes professionnels, et les choses te paraîtront plus simples.
Par exemple cette année en temps normal je rentre à 18h30 plutôt qu'à 19h30-20h l'an dernier, et des dossiers sur lesquels j'ai pleuré ont été réglés plus facilement, à tel point que je me suis demandé comment j'avais pu m'en faire une telle montagne. Quoi qu'il en soit, je te souhaite bon courage pour les semaines à venir
Par exemple cette année en temps normal je rentre à 18h30 plutôt qu'à 19h30-20h l'an dernier, et des dossiers sur lesquels j'ai pleuré ont été réglés plus facilement, à tel point que je me suis demandé comment j'avais pu m'en faire une telle montagne. Quoi qu'il en soit, je te souhaite bon courage pour les semaines à venir
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