Belgique : Réflexions des orientations autour de son "Pacte d'Excellence" dans l'enseignement

La ministre de l'Education de l'époque Joelle Milquet lançait en janvier 2015 les travaux pour construire l'école du 21ème siècle. Plusieurs pistes sont envisagées concernant le redoublement ou le rythme scolaire. Et pour le gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles, et la ministre de l'Enseignement actuelle, Marie-Martine Schyns, c'est bientôt l'heure des choix.

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Et ces choix devront passer par le tamis du budget. Un budget assez réduit en Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est pourquoi l'impact économique des mesures retenues sera aussi important. Il a été évalué par le bureau de consultance McKinsey.

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La Libre et la DH ont pu consulter son rapport: il en ressort tout simplement que tout ne pourra être fait. Par exemple, la gratuité de la scolarité ou encore l'extension de l'obligation scolaire à 3 ans.

En revanche, l'idée de la limitation du redoublement et un tronc commun pour tous les élèves jusqu'à 15 ou 16 ans seraient des choix gagnants intellectuellement et financièrement.

Des journées de classe plus longues, moins de redoublements et plus de congés. Voici en résumé les conclusions intermédiaires des acteurs du pacte d'excellence. (...)

Allongement du tronc commun: créer un bloc, à partir de l'enseignement fondamental et jusqu'à la troisième secondaire, où l'élève reste dans la même filière, et sans redoublement possible.

Modification des rythmes scolaires: la journée débute à 8h30 au plus tôt et elle est allongée d'une heure, en y insérant une activité culturelle, artistique ou citoyenne.

Vacances: l'année scolaire, pour tout niveau et tout type, est organisée en périodes de 7 semaines de cours, suivies de 2 semaines de congés, suivies de 7 semaines de cours et ainsi de suite. Résultat: les congés d'automne et de printemps sont allongés. Et on ne touche pas aux grandes vacances d'été.

Abaissement de l'obligation scolaire de 6 à 3 ans.