- LilypimsGrand sage
Laisse passer la crise sanitaire. Notre proviseur-adjoint, qui est là depuis 4 ou 5 ans pourtant et qui a toujours fait l'effet d'être un roc, a l'air d'être sur le point de craquer. Cette réforme inepte plus une réduction continue des moyens plus l'épidémie, ça fait beaucoup.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ils mettent qui ils peuvent. Cela fait 3 adjointes inexpérimentées dans mon lycée de 1400 élèves. 3 burn out. Et la dernière est la plus incompétente des 3. Cela tue littéralement l'établissement. Le proviseur, arrivé cette année, fait tout. Il fait les plannings, il a refait l'intégralité des edt le 30 août car à son arrivée elle n'avait rien fait. En gros, elle ne gère que le quotidien de pronotes et les edt au jour le jour, mais même ça elle le fait mal.
Travailler en lycée est pour moi le pire repoussoir pour le métier de perdir, qui m'intéressait énormément. Du travail par dessus la tête, pas de vie personnelle, une rémunération insuffisante pour les adjoints, des injonctions contradictoires et l'obligation de maltraiter ses enseignants si on veut "obéir" aux demandes du DASEN et du recteur.
Notre proviseur, très efficace par ailleurs, et objectivement humain, a tué ma matière purement et simplement cette année, nous mettant encore plus la tête sous l'eau alors que nous lui avions expliqué notre extrême mal-être au travail dès le début de l'année (100% de l'équipe). Celui d'avant était nul et a fait d'énormes erreurs qui a nui à l'établissement cette année (il partait à la retraite, le covid a annihilé ses derniers restes de conscience professionnelle) mais au moins on pouvait comprendre ses choix.
En 15 ans de boulot, je n'ai jamais été arrêtée en dehors de maladies type extinction de voix, pyélonéphrite, entorses... et quelques jours avant et après mes grossesses. Jamais. J'ai eu 3 semaines d'arrêt de travail cette année, soit probablement autant que tous mes autres arrêts réunis hors grossesse.
Cela a fini de me dégoûter du métier. Et j'ai du mal à être physiquement dans la même pièce que mon chef, le conseil d'enseignement va être épique.
Travailler en lycée est pour moi le pire repoussoir pour le métier de perdir, qui m'intéressait énormément. Du travail par dessus la tête, pas de vie personnelle, une rémunération insuffisante pour les adjoints, des injonctions contradictoires et l'obligation de maltraiter ses enseignants si on veut "obéir" aux demandes du DASEN et du recteur.
Notre proviseur, très efficace par ailleurs, et objectivement humain, a tué ma matière purement et simplement cette année, nous mettant encore plus la tête sous l'eau alors que nous lui avions expliqué notre extrême mal-être au travail dès le début de l'année (100% de l'équipe). Celui d'avant était nul et a fait d'énormes erreurs qui a nui à l'établissement cette année (il partait à la retraite, le covid a annihilé ses derniers restes de conscience professionnelle) mais au moins on pouvait comprendre ses choix.
En 15 ans de boulot, je n'ai jamais été arrêtée en dehors de maladies type extinction de voix, pyélonéphrite, entorses... et quelques jours avant et après mes grossesses. Jamais. J'ai eu 3 semaines d'arrêt de travail cette année, soit probablement autant que tous mes autres arrêts réunis hors grossesse.
Cela a fini de me dégoûter du métier. Et j'ai du mal à être physiquement dans la même pièce que mon chef, le conseil d'enseignement va être épique.
- HonchampDoyen
LadyOlenna a écrit:Les mutations (en dehors de celle qui suit la réussite au concours) se font après entretien avec le Dasen, qui prend appui sur la lettre de mission. Il y a une sorte de profilage, on tient compte de tes compétences, de ta façon de piloter, de ton parcours professionnel pour les affectations. Pour être proviseur il vaut mieux avoir déjà occupé au moins un poste de proviseur adjoint.
Je ne sais pas si être proviseur est plus confortable, je n'ai ni ce recul ni cette expérience. Le dernier avec qui je me suis entretenu cet hiver m'a dit qu'il rêvait de retrouver un poste de principal Il m'a parlé notamment des difficultés liées à la réforme, et une pression énorme des parents. Mais ça doit être intéressant, j'aimerais bien tester le lycée (en tant qu'adjointe) pour mon prochain poste.
Mais il y a des trucs bizzarres.
Un principal, la cinquantaine. Gros collège avec SEGPA. Y était arrivé depuis un collège rural pas bien gros .
Resté 9 ans : le maximum possible. N'obtenait pas ce qu'il voulait. Refusait les autres propositions.
Des casseroles dans différents domaines : relations avec le conseil général, problèmes avec les gestionnaires, le projet d'établissement retoqué, etc.
Finalement, mutation dans un beau lycée moderne, 1200 élèves, BTS, GRETA donc prime, plusieurs adjoints , certainement un chef des travaux...
Académie de bord de mer, lycée à une vingtaine de km de la côte.
On n'y a rien compris !!!
Je pense que les muts des chefs, ça peut être sacrément étonnant.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- dansesNiveau 9
Ton chef s’est sans doute extrêmement bien vendu auprès du dasen, c’est aussi simple que ça. Et nullement lié à aucune compétence. Juste un sens aigu du commerce, avec placement de produit efficace.
- Clecle78Bon génie
Il aurait été très bon en grand oral !
- HonchampDoyen
danses a écrit:Ton chef s’est sans doute extrêmement bien vendu auprès du dasen, c’est aussi simple que ça. Et nullement lié à aucune compétence. Juste un sens aigu du commerce, avec placement de produit efficace.
Le fait est qu'il est loin d'être bête, sait parler (embobiner ) avec l'empathie qu'il faut , et a les mots "institutionnels".
Sacré système, tout de même...
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- LadyOlennaModérateur
Un syndicat de perdirs publie une analyse d'un rapport de l'inspection générale sur les chefs d'établissement, qui semble dessiner les contours d'une évolution inquiétante du métier (qui aura nécessairement un impact sur celui de professeur) :
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"Il s’agit d’une restructuration des équipes de direction qui affaiblit le statut des adjoints. Une partie des missions d’encadrement (l’exemple donné est celui de l’affectation d’un tuteur à un enseignant contractuel) serait ainsi dévolue aux secrétaires généraux. Le rapport ne manque pas de rappeler que ces derniers sont désormais sous l’autorité des collectivités. A-t-on affaire aux premiers pas vers une territorialisation de la profession ?
Dans sa conclusion, la mission pointe des constats du protocole d’accord du 16 novembre 2000 publié au bulletin officiel dans lequel les organisations syndicales regrettaient notamment d’« être dans une certaine incertitude quant aux attentes précises de l’institution à leur égard », de « voir de façon permanente leurs responsabilités et leurs tâches se complexifier et s’alourdir dans un environnement social de plus en plus exigeant », de « ressentir une impression forte de solitude dans l’exercice de leurs fonctions », et souhaitaient « une meilleure reconnaissance institutionnelle de leur rôle ».
En presque 25 ans, ces constats n’ont pas changé, la société a évolué, le métier aussi qui s’est considérablement densifié. La mission pointe en creux différents éléments de crise et appelle à une nouvelle concertation avec les organisations syndicales. Si certains contours sont tracés, en particulier celui des salaires, des besoins d’améliorer l’environnement numérique, d’autres le sont moins et laissent poindre en creux des réformes de structure beaucoup plus profondes, sur le rôle, les missions des chefs d’établissement et la nature du management du ministère. Se dessine ainsi le projet d’une transformation d’un métier de personnel de direction qui resserre la subordination aux orientations politiques des pouvoirs en place dans le contexte d’une organisation de plus en plus descendante et obsédée par le contrôle."
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"Il s’agit d’une restructuration des équipes de direction qui affaiblit le statut des adjoints. Une partie des missions d’encadrement (l’exemple donné est celui de l’affectation d’un tuteur à un enseignant contractuel) serait ainsi dévolue aux secrétaires généraux. Le rapport ne manque pas de rappeler que ces derniers sont désormais sous l’autorité des collectivités. A-t-on affaire aux premiers pas vers une territorialisation de la profession ?
Dans sa conclusion, la mission pointe des constats du protocole d’accord du 16 novembre 2000 publié au bulletin officiel dans lequel les organisations syndicales regrettaient notamment d’« être dans une certaine incertitude quant aux attentes précises de l’institution à leur égard », de « voir de façon permanente leurs responsabilités et leurs tâches se complexifier et s’alourdir dans un environnement social de plus en plus exigeant », de « ressentir une impression forte de solitude dans l’exercice de leurs fonctions », et souhaitaient « une meilleure reconnaissance institutionnelle de leur rôle ».
En presque 25 ans, ces constats n’ont pas changé, la société a évolué, le métier aussi qui s’est considérablement densifié. La mission pointe en creux différents éléments de crise et appelle à une nouvelle concertation avec les organisations syndicales. Si certains contours sont tracés, en particulier celui des salaires, des besoins d’améliorer l’environnement numérique, d’autres le sont moins et laissent poindre en creux des réformes de structure beaucoup plus profondes, sur le rôle, les missions des chefs d’établissement et la nature du management du ministère. Se dessine ainsi le projet d’une transformation d’un métier de personnel de direction qui resserre la subordination aux orientations politiques des pouvoirs en place dans le contexte d’une organisation de plus en plus descendante et obsédée par le contrôle."
- LadyOlennaModérateur
Pour compléter, je me suis "amusée", hier soir, à lister les missions qui se sont rajoutées depuis 2019 (année où j'ai eu le concours, je ne peux pas remonter plus avant) :
- pilotage et coordination des PIAL : toute l'année, il nous faut gérer les appariements élèves-AESH de toutes les écoles du secteur, avec des nouvelles notifications qui tombent tout au long de l'année, et la gestion administrative des AESH du PIAL (PV d'installation, ordre de mission pour les sorties, EDT)
- évaluation des écoles et des établissements (le nôtre donc parfois, et les missions d'évaluateur externe pour les écoles : 2 jours sur place, comptes-rendus, présentation du rapport final au conseil d'école)
- Pactes et RCD, plan annuel RCD, et cette année : rendre des comptes sur l'utilisation des Pactes de l'an dernier à coups de stats et de tableaux
- PIX, Evalang, Educ'fi, Educ'droit : à chaque fois, organisation, planification, communication, exploitation et impression des résultats
- charte des relations Ecole-famille ("à rendre avant novembre !!")
- protocole Santé mentale, référents Santé mentale
- protocole pHARe, référents, mise en place, ambassadeurs harcèlement
- évaluations nationales 4e (et éventuellement, et bientôt obligatoirement en 5e et 3e)
- nouvelle 6e à la rentrée 2023, nouvelle 6e à la rentrée 2024 (nouvelle 6e à la rentrée 2025 ?)
- Ecole promotrice de santé, protocoles, compétences psycho-sociales
- pendant le Covid : suivi et déclaration des cas-contacts, maintenant : vaccination HPV, autres vaccinations cette année, et déclaration des cas de coqueluche
- Adage et Pass Culture
- Livret de Parcours Inclusif
N'en jetez plus... Je voudrais juste qu'on nous laisse travailler
- pilotage et coordination des PIAL : toute l'année, il nous faut gérer les appariements élèves-AESH de toutes les écoles du secteur, avec des nouvelles notifications qui tombent tout au long de l'année, et la gestion administrative des AESH du PIAL (PV d'installation, ordre de mission pour les sorties, EDT)
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- Isis39Enchanteur
LadyOlenna a écrit:Pour compléter, je me suis "amusée", hier soir, à lister les missions qui se sont rajoutées depuis 2019 (année où j'ai eu le concours, je ne peux pas remonter plus avant) :
- pilotage et coordination des PIAL : toute l'année, il nous faut gérer les appariements élèves-AESH de toutes les écoles du secteur, avec des nouvelles notifications qui tombent tout au long de l'année, et la gestion administrative des AESH du PIAL (PV d'installation, ordre de mission pour les sorties, EDT)
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- protocole Santé mentale, référents Santé mentale
- protocole pHARe, référents, mise en place, ambassadeurs harcèlement
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- nouvelle 6e à la rentrée 2023, nouvelle 6e à la rentrée 2024 (nouvelle 6e à la rentrée 2025 ?)
- Ecole promotrice de santé, protocoles, compétences psycho-sociales
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C'est quoi ce truc de santé mentale ?
- LadyOlennaModérateur
Un truc qui va tout résoudre :
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"Chaque établissement doit se doter d’un protocole qui réunit l’ensemble de la communauté éducative et fait de la question de la santé mentale un objet de travail commun. Il formalise le rôle de chacun en fonction de son domaine d’expertise pour organiser l’action du repérage à la prise en charge des élèves en situation de souffrance psychique. Il précise également le circuit de communication, notamment envers les familles, et les règles de confidentialité.
Le protocole repose sur l’expertise des personnels sociaux et de santé (médecins, infirmiers, assistants de service social et psychologues de l’éducation nationale) qui assurent aux élèves un parcours de santé cohérent et la mise en œuvre de mesures appropriées.
Le protocole-cadre proposé sert de base aux échanges au sein des écoles et des établissements scolaires, dans le cadre du conseil d’école ou du comité d’éducation à la santé la citoyenneté et l’environnement (CESCE). Il pourra être modifié et adapté à leur spécificité."
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"Chaque établissement doit se doter d’un protocole qui réunit l’ensemble de la communauté éducative et fait de la question de la santé mentale un objet de travail commun. Il formalise le rôle de chacun en fonction de son domaine d’expertise pour organiser l’action du repérage à la prise en charge des élèves en situation de souffrance psychique. Il précise également le circuit de communication, notamment envers les familles, et les règles de confidentialité.
Le protocole repose sur l’expertise des personnels sociaux et de santé (médecins, infirmiers, assistants de service social et psychologues de l’éducation nationale) qui assurent aux élèves un parcours de santé cohérent et la mise en œuvre de mesures appropriées.
Le protocole-cadre proposé sert de base aux échanges au sein des écoles et des établissements scolaires, dans le cadre du conseil d’école ou du comité d’éducation à la santé la citoyenneté et l’environnement (CESCE). Il pourra être modifié et adapté à leur spécificité."
- Isis39Enchanteur
Encore un truc sans moyens.
Et je remarque que la santé mentale des personnels on s'en fiche.
Et je remarque que la santé mentale des personnels on s'en fiche.
- LadyOlennaModérateur
C'est ça. J'en ai tellement marre des chartes et des protocoles...
Là je dois rendre le Plan annuel RCD, la charte des relations Ecole-famille, le protocole santé mentale. Clairement ça va changer nos vies dans l'établissement.
Là je dois rendre le Plan annuel RCD, la charte des relations Ecole-famille, le protocole santé mentale. Clairement ça va changer nos vies dans l'établissement.
- MatteoNiveau 10
Recommandation n° 11 : [..]. Veiller à la qualité de l’accueil physique des chefs d’établissement dans les services académiques.
S'ils le mentionnent je n'ose imaginer ce qui se passe actuellement
S'ils le mentionnent je n'ose imaginer ce qui se passe actuellement
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
LadyOlenna a écrit:Un truc qui va tout résoudre :
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"Chaque établissement doit se doter d’un protocole qui réunit l’ensemble de la communauté éducative et fait de la question de la santé mentale un objet de travail commun. Il formalise le rôle de chacun en fonction de son domaine d’expertise pour organiser l’action du repérage à la prise en charge des élèves en situation de souffrance psychique. Il précise également le circuit de communication, notamment envers les familles, et les règles de confidentialité.
Le protocole repose sur l’expertise des personnels sociaux et de santé (médecins, infirmiers, assistants de service social et psychologues de l’éducation nationale) qui assurent aux élèves un parcours de santé cohérent et la mise en œuvre de mesures appropriées.
Le protocole-cadre proposé sert de base aux échanges au sein des écoles et des établissements scolaires, dans le cadre du conseil d’école ou du comité d’éducation à la santé la citoyenneté et l’environnement (CESCE). Il pourra être modifié et adapté à leur spécificité."
Quand je vois le lycée: jamais autant de mal-être que depuis la réforme Blanquer qui contraint les élèves à des logiques individuelles/concurrentielles en détruisant le groupe-classe. On fait exploser la baraque et ensuite on se demande comment il est possible qu'elle soit en morceaux, en pressant les locataires de tout rafistoler avec des bouts de ficelles. Je trouve ça absolument dingue, ça me rendrait méchant.
- JennyMédiateur
Ton établissement n’est pas labellisé École promotrice de santé, LadyOlenna ? Mais il va falloir résoudre ça…
On nous alourdit toujours la barque, sans les moyens qui vont avec. Il faudrait commencer par embaucher des médecins et des infirmières scolaires.
Aperçu par hasard : c’est très juste… je n’ai jamais vu autant de jeunes aller très mal.
On nous alourdit toujours la barque, sans les moyens qui vont avec. Il faudrait commencer par embaucher des médecins et des infirmières scolaires.
Aperçu par hasard : c’est très juste… je n’ai jamais vu autant de jeunes aller très mal.
- Isis39Enchanteur
Un problème ? Vite ! Un référent, un protocole et un numéro vert !
- JennyMédiateur
Tu rigoles, s’il faut filer une IMP au référent…
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Tu rigoles, s’il faut filer une IMP au référent…
Ça ne les empêche pas. Combien de référents n’ont pas d’IMP car on en donne un minimum aux établissements.
Dans mon collège on ne peut pas rémunérer tous les référents qu’il faudrait selon les textes.
- LadyOlennaModérateur
Enfer et damnation ! Il n'est pas non plus labellisé E3D, ni égalité filles garçons, ni expertise pHARe... Mais c'est pour ça que tout va mal !Jenny a écrit:Ton établissement n’est pas labellisé École promotrice de santé, LadyOlenna ? Mais il va falloir résoudre ça...
- JennyMédiateur
LadyOlenna a écrit:Enfer et damnation ! Il n'est pas non plus labellisé E3D, ni égalité filles garçons, ni expertise pHARe... Mais c'est pour ça que tout va mal !Jenny a écrit:Ton établissement n’est pas labellisé École promotrice de santé, LadyOlenna ? Mais il va falloir résoudre ça...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
LadyOlenna a écrit:Enfer et damnation ! Il n'est pas non plus labellisé E3D, ni égalité filles garçons, ni expertise pHARe... Mais c'est pour ça que tout va mal !Jenny a écrit:Ton établissement n’est pas labellisé École promotrice de santé, LadyOlenna ? Mais il va falloir résoudre ça...
Avant de faire tout cela, il faudrait, me semble-t-il, établir une charte des labels capable de labelliser les chartes, et bien évidemment installer un référent chartes et un référent labels. Ceux-ci, sous l'impulsion du CDE et en suivant les lignes d'un contrat d'installation du contexte-travail établi par le CDE (qui le fera valider après l'avoir rédigé et coordonné aux échelles locales et inter-établissement), construiront, dans la communauté éducative et enseignante, la réception des actions labellisées et inscrites au programme tri-annuel fixé par la charte nationale d'établissement des chartes.
Il y a là un gisement de compétences qui, étant offertes aux CDE et aux enseignants, permettront de redynamiser les équipes et de refonder l'attractivité des métiers de l'éducation nationale.
Si avec cela, ça ne marche pas, je crains qu'il ne faille envisager de tripler la dose…
- GanbatteHabitué du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:LadyOlenna a écrit:Enfer et damnation ! Il n'est pas non plus labellisé E3D, ni égalité filles garçons, ni expertise pHARe... Mais c'est pour ça que tout va mal !Jenny a écrit:Ton établissement n’est pas labellisé École promotrice de santé, LadyOlenna ? Mais il va falloir résoudre ça...
Avant de faire tout cela, il faudrait, me semble-t-il, établir une charte des labels capable de labelliser les chartes, et bien évidemment installer un référent chartes et un référent labels. Ceux-ci, sous l'impulsion du CDE et en suivant les lignes d'un contrat d'installation du contexte-travail établi par le CDE (qui le fera valider après l'avoir rédigé et coordonné aux échelles locales et inter-établissement), construiront, dans la communauté éducative et enseignante, la réception des actions labellisées et inscrites au programme tri-annuel fixé par la charte nationale d'établissement des chartes.
Il y a là un gisement de compétences qui, étant offertes aux CDE et aux enseignants, permettront de redynamiser les équipes et de refonder l'attractivité des métiers de l'éducation nationale.
Si avec cela, ça ne marche pas, je crains qu'il ne faille envisager de tripler la dose…
Voire un numéro vert !
- JennyMédiateur
epekeina.tes.ousias a écrit:LadyOlenna a écrit:Enfer et damnation ! Il n'est pas non plus labellisé E3D, ni égalité filles garçons, ni expertise pHARe... Mais c'est pour ça que tout va mal !Jenny a écrit:Ton établissement n’est pas labellisé École promotrice de santé, LadyOlenna ? Mais il va falloir résoudre ça...
Avant de faire tout cela, il faudrait, me semble-t-il, établir une charte des labels capable de labelliser les chartes, et bien évidemment installer un référent chartes et un référent labels. Ceux-ci, sous l'impulsion du CDE et en suivant les lignes d'un contrat d'installation du contexte-travail établi par le CDE (qui le fera valider après l'avoir rédigé et coordonné aux échelles locales et inter-établissement), construiront, dans la communauté éducative et enseignante, la réception des actions labellisées et inscrites au programme tri-annuel fixé par la charte nationale d'établissement des chartes.
Il y a là un gisement de compétences qui, étant offertes aux CDE et aux enseignants, permettront de redynamiser les équipes et de refonder l'attractivité des métiers de l'éducation nationale.
Si avec cela, ça ne marche pas, je crains qu'il ne faille envisager de tripler la dose…
Purée, évite de sortir ça dans mon établissement, s'il te plait.
- LadyOlennaModérateur
On rigole pour ne pas pleurer, mais en réalité tout cela me plombe. J'ai l'impression de travailler chez les fous. Je suis à cran, la moindre demande institutionnelle soulève en moi une colère et un dégoût terribles. Je ne parviens pas à prendre du recul, et même après une semaine de vacances, je suis toujours rongée par tous ces trucs.
Il y a quinze jours j'ai déconseillé à un ami de s'inscrire à nouveau au concours perdir, son CDE lui a dit la même chose, et son pote adjoint dans un grand lycée aussi. Il va plutôt passer l'agreg, nos avis l'ont fait douter.
Il y a quinze jours j'ai déconseillé à un ami de s'inscrire à nouveau au concours perdir, son CDE lui a dit la même chose, et son pote adjoint dans un grand lycée aussi. Il va plutôt passer l'agreg, nos avis l'ont fait douter.
- alprechac2Expert
LadyOlenna a écrit:Un syndicat de perdirs publie une analyse d'un rapport de l'inspection générale sur les chefs d'établissement, qui semble dessiner les contours d'une évolution inquiétante du métier (qui aura nécessairement un impact sur celui de professeur) :
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"Il s’agit d’une restructuration des équipes de direction qui affaiblit le statut des adjoints. Une partie des missions d’encadrement (l’exemple donné est celui de l’affectation d’un tuteur à un enseignant contractuel) serait ainsi dévolue aux secrétaires généraux. Le rapport ne manque pas de rappeler que ces derniers sont désormais sous l’autorité des collectivités. A-t-on affaire aux premiers pas vers une territorialisation de la profession ?
Dans sa conclusion, la mission pointe des constats du protocole d’accord du 16 novembre 2000 publié au bulletin officiel dans lequel les organisations syndicales regrettaient notamment d’« être dans une certaine incertitude quant aux attentes précises de l’institution à leur égard », de « voir de façon permanente leurs responsabilités et leurs tâches se complexifier et s’alourdir dans un environnement social de plus en plus exigeant », de « ressentir une impression forte de solitude dans l’exercice de leurs fonctions », et souhaitaient « une meilleure reconnaissance institutionnelle de leur rôle »."
Secrétaire général, c'est bien le nouveau nom des gestionnaires ?
Dans mon collège qui atteint difficilement les 400 élèves, je vois bien ce que ça peut donner : hop, suppression du poste d'adjoint et redistribution de ses tâches entre le principal, le CPE et
- LadyOlennaModérateur
Voilà tu as tout compris.alprechac2 a écrit:LadyOlenna a écrit:Un syndicat de perdirs publie une analyse d'un rapport de l'inspection générale sur les chefs d'établissement, qui semble dessiner les contours d'une évolution inquiétante du métier (qui aura nécessairement un impact sur celui de professeur) :
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"Il s’agit d’une restructuration des équipes de direction qui affaiblit le statut des adjoints. Une partie des missions d’encadrement (l’exemple donné est celui de l’affectation d’un tuteur à un enseignant contractuel) serait ainsi dévolue aux secrétaires généraux. Le rapport ne manque pas de rappeler que ces derniers sont désormais sous l’autorité des collectivités. A-t-on affaire aux premiers pas vers une territorialisation de la profession ?
Dans sa conclusion, la mission pointe des constats du protocole d’accord du 16 novembre 2000 publié au bulletin officiel dans lequel les organisations syndicales regrettaient notamment d’« être dans une certaine incertitude quant aux attentes précises de l’institution à leur égard », de « voir de façon permanente leurs responsabilités et leurs tâches se complexifier et s’alourdir dans un environnement social de plus en plus exigeant », de « ressentir une impression forte de solitude dans l’exercice de leurs fonctions », et souhaitaient « une meilleure reconnaissance institutionnelle de leur rôle »."
Secrétaire général, c'est bien le nouveau nom des gestionnaires ?
Dans mon collège qui atteint difficilement les 400 élèves, je vois bien ce que ça peut donner : hop, suppression du poste d'adjoint et redistribution de ses tâches entre le principal, le CPE etle gestionnairele secrétaire général ... Vu qu'on a eu une succession de faisant fonction en 2 ans, ça résoudrait au moins le problème du recrutement.
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