- Stanislas RNiveau 5
Lefteris a écrit:
Refus d'écrire, qui est une torture. Refus de lire. Des petites classes me demandent pourquoi je ne fais pas des polycopiés au lieud de noter un cours ! Leur rêve est là : passer une heure à bavarder sans rien faire (il faut les houspiller quand on fait des exercices : "mais m'sieur je réfléchis, je fais à l"'oral) , puis recevoir un polycopié. Le problème est que l'idéologie de la facilité a gagné toutes les strates. J'ai assisté à des discussions hallucinantes dans diverses réunions pédagos où, vu le problème des résultats, chacun y allait de ses inventions pour que les élèves puissent n'avoir rien à mémoriser, et "réussir" (c'est-à-dire avoir de bonnes notes) quelle genre d'évaluation on pouvait donner, quelles aides (le sempiternel écran bien entendu, puisqu'"on trouve tout sur Internet"...) . Même chose il y a quelques temps à l'Espé où j'avais assité à une réunion : "on n'explique pas un texte" "on les aide à exprimer leur ressenti(sic) mais sans trop écrire, ce ne sont pas des copistes (re-sic) ".
Quand on me demande que faire pour améliorer la situation, je réponds "il faut lire" et pas seulement dans le cadre professionnel.
Mais bon déjà que je souris quand on me dit lire un livre par semaine. Lire suppose de la curiosité et pas seulement pour les dernières aventures d'une starlette de la télé-réalité. Et la curiosité ne s'apprend pas (problème de l’œuf et de la poule). Elle peut se transmettre à la limite,
si la lecture est une activité quotidienne chez vos parents, vos grands-parents, il y a de bonnes chances pour que vous soyez un fervent lecteur. Après chacun ses goûts (j'ai rencontré Tolkien il y a trente ans et je n'ai jamais pu en lire que quelques pages). Un bon lecteur aura beaucoup moins de mal à s'approprier un corpus plus ou moins important.
- DhaiphiGrand sage
celitian a écrit:Ce qui m'énerve le plus c'est que ce sont les élèves issus de REP qui ont le plus été confrontés à ces méthodes.
Tous les moyens sont bons pour raccrocher à l'enseignement des élèves (terme peu approprié) qui ne nourrissent à son égard aucune appétence.
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- DerborenceModérateur
Les îlots sont aussi à la mode dans mon collège (pas REP).
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- ElevenNeoprof expérimenté
Pourquoi 3,14159 a écrit:OK pour le travail en groupe quand c'est utile à tous. Mais au mieux il y en a un qui travaille et les autres qui regardent et au pire le meilleur est influencé par les nuls et écrit/dit n'importe quoi, et plonge à cause de ceux-ci. Mais à la fin les boulets ont retenu qu'en ne faisant rien on obtient quand même des notes honorables.Eleven a écrit:Je n'aime pas faire cours en îlots mais c'est très à la mode dans les collèges REP et REP+, il y a toujours un ou souvent plusieurs collègues qui placent 3 ou 4 élèves ensemble.
Je remarque aussi que les élèves ont de plus en plus de mal à travailler sans l'aide de leur voisin.
En LP les effectifs sont passés de 24 à 32 et le matériel a fondu comme neige au soleil. Donc nous sommes obligés de les faire travailler en groupe de 3 ou 4. Avec l'arrivée de cette génération la durée des TP a été décuplée alors qu'elle aurait dû mécaniquement diminuer… et à la fin ils ne retiennent rien.
En juillet à la distribution des relevés de notes du BP nous avons été surpris par les notes de l'épreuve écrite : 4 points de plus que les copies corrigées. Décidemment en vieillissant ma mémoire défaille, à moins que… Nooooooon, une erreur informatique !?
100% d'accord avec toi !
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- ar_angarNiveau 9
On en arrive finalement au même constat, qui a été de tout temps le même : Seulks les élèves qui bossent s'en sortent. La différence, c'est qu'il y a quelques année, ceux qui ne bossaient pas n'arrivaient pas en lycée. Aujourd'hui, oui et ils ne bossent pas plus, mais il faut tout faire pour leur donner de bonnes notes, c'est devenu leur dû.
Il faudra qu'ils comprennent un jour que ce qu'on leur doit c'est une chance de pouvoir faire des études, pas un diplôme !
Il faudra qu'ils comprennent un jour que ce qu'on leur doit c'est une chance de pouvoir faire des études, pas un diplôme !
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- kiwiGuide spirituel
Vous savez, on peut travailler en îlot, et se montrer exigeant, et faire écrire les élèves, et exiger le silence, et interdire aux élèves de se lever quand ils veulent, et punir quand ils prennent la parole n'importe comment... On peut aussi pratiquer de temps à autres des travaux de groupe, demander des travaux ambitieux, qui nécessitent de l'autonomie et une bonne organisation, ou bien les faire travailler individuellement de manière plus académique. A vous lire, tout est incompatible. Ça me dérange, franchement. Et voyez-vous, les moyennes de mes élèves au lycée sont identiques aux miennes au collège, voire supérieures. Comme quoi...
- kiwiGuide spirituel
ar_angar a écrit:On en arrive finalement au même constat, qui a été de tout temps le même : Seulks les élèves qui bossent s'en sortent. La différence, c'est qu'il y a quelques année, ceux qui ne bossaient pas n'arrivaient pas en lycée. Aujourd'hui, oui et ils ne bossent pas plus, mais il faut tout faire pour leur donner de bonnes notes, c'est devenu leur dû.
Il faudra qu'ils comprennent un jour que ce qu'on leur doit c'est une chance de pouvoir faire des études, pas un diplôme !
+1.
- JennyMédiateur
kiwi a écrit:Vous savez, on peut travailler en îlot, et se montrer exigeant, et faire écrire les élèves, et exiger le silence, et interdire aux élèves de se lever quand ils veulent, et punir quand ils prennent la parole n'importe comment... On peut aussi pratiquer de temps à autres des travaux de groupe, demander des travaux ambitieux, qui nécessitent de l'autonomie et une bonne organisation, ou bien les faire travailler individuellement de manière plus académique. A vous lire, tout est incompatible. Ça me dérange, franchement. Et voyez-vous, les moyennes de mes élèves au lycée sont identiques aux miennes au collège, voire supérieures. Comme quoi...
+1.
Ce genre de généralités me dérange.
- SphinxProphète
Je ne travaille pas en îlots parce que j'en suis incapable (enfin, ça m'arrive deux ou trois fois dans l'année quand j'ai vraiment besoin de faire un travail de groupes, mais je ne supporte pas le bruit, et je ne sais pas comment le faire baisser, et je trouve les élèves bien moins efficaces et studieux, et je ne sais pas comment améliorer ça, donc je n'aime pas trop), mais j'ai des collègues qui travaillent comme ça et leurs élèves en ressortent ni mieux ni moins bien instruits que les autres. Je suppose que c'est gênant quand 100% des professeurs d'un collège travaillent de cette façon 100% du temps (mais est-ce que ça existe un collège pareil ?) et que les élèves ne savent plus travailler tout seuls. L'intérêt c'est de varier les pratiques.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JaneBNeoprof expérimenté
roxanne a écrit:Mon IPR avec qui j'en ai parlé lors de mon RDV carrière m'a dit qu'il avait vu des choses très bien en îlots mais que c'était parfois de l'"ordre du gadget".
Je me demande ce qu'en pensent réellement les élèves…
Peut être que ceux qui ne veulent pas vraiment travailler s'en réjouissent: voilà une occasion de bavarder tranquillement tout en faisant semblant de travailler.
Par contre, pour ceux qui veulent travailler et avoir de bons résultats, ce n'est pas la joie s'ils se retrouvent avec des boulets … c'est à eux de fournir le travail pour les autres!
Vraiment, je ne vois pas ce qu'on peut trouver de formidable au travail en îlots même si je comprends l'intention derrière : mettre les élèves en activité et se dire qu'il en restera quelque chose ( de plus durable que si l'élève est passif en classe).
- BoubouleDoyen
Comme je l'ai déjà écrit sur un autre fil, ma collègue et moi avons adopté les îlots l'an passé. Pour nos heures en effectifs réduits dédiés à des exos, nous réservons une grande salle et hop, un par table et personne autour à moins de 2m : îlot individuel ! Ha ha ha...
- celitianSage
kiwi a écrit:Vous savez, on peut travailler en îlot, et se montrer exigeant, et faire écrire les élèves, et exiger le silence, et interdire aux élèves de se lever quand ils veulent, et punir quand ils prennent la parole n'importe comment... On peut aussi pratiquer de temps à autres des travaux de groupe, demander des travaux ambitieux, qui nécessitent de l'autonomie et une bonne organisation, ou bien les faire travailler individuellement de manière plus académique. A vous lire, tout est incompatible. Ça me dérange, franchement. Et voyez-vous, les moyennes de mes élèves au lycée sont identiques aux miennes au collège, voire supérieures. Comme quoi...
Je croyais ça aussi mais j'ai découvert cette année que ce n'était pas le cas avec une classe où majoritairement les élèves ne maîtrisent pas suffisamment les pré requis.
D'ailleurs ils en sont conscients et ils réclament des cours très très guidés, une collègue travaille comme je pouvais le faire l'an dernier, plan de travail, îlots..., et ils lui ont demandé si elle pouvait faire autrement car ils ne captent rien.
Il faut bien être réaliste, et s'adapter aux élèves.
De toute façon avec des élèves moyens à forts, on peut travailler comme on le veut, ils arrivent à s'en sortir.
Je me souviens plus sur quel fil j'avais mis un lien vers un article qui expliquait que le ludique ça ne fonctionnait pas avec des élèves faibles car ils restaient au stade du jeu alors que d'autres étaient capables de se projeter au delà.
- Pourquoi 3,14159Expert
Non, ce n'est pas les aider pour un éventuel avenir professionnel. Si on en est là c'est à cause de cela.celitian a écrit:kiwi a écrit:Vous savez, on peut travailler en îlot, et se montrer exigeant, et faire écrire les élèves, et exiger le silence, et interdire aux élèves de se lever quand ils veulent, et punir quand ils prennent la parole n'importe comment... On peut aussi pratiquer de temps à autres des travaux de groupe, demander des travaux ambitieux, qui nécessitent de l'autonomie et une bonne organisation, ou bien les faire travailler individuellement de manière plus académique. A vous lire, tout est incompatible. Ça me dérange, franchement. Et voyez-vous, les moyennes de mes élèves au lycée sont identiques aux miennes au collège, voire supérieures. Comme quoi...
Je croyais ça aussi mais j'ai découvert cette année que ce n'était pas le cas avec une classe où majoritairement les élèves ne maîtrisent pas suffisamment les pré requis.
D'ailleurs ils en sont conscients et ils réclament des cours très très guidés, une collègue travaille comme je pouvais le faire l'an dernier, plan de travail, îlots..., et ils lui ont demandé si elle pouvait faire autrement car ils ne captent rien.
Il faut bien être réaliste, et s'adapter aux élèves.
De toute façon avec des élèves moyens à forts, on peut travailler comme on le veut, ils arrivent à s'en sortir.
Je me souviens plus sur quel fil j'avais mis un lien vers un article qui expliquait que le ludique ça ne fonctionnait pas avec des élèves faibles car ils restaient au stade du jeu alors que d'autres étaient capables de se projeter au delà.
- MathadorEmpereur
Pour changer de direction, il faudrait abroger la politique institutionnelle de la loi scélérate de 1989 visant à maintenir sans condition tous les élèves et assimilés dans le système jusqu'au CAP ou au bac.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- henrietteMédiateur
Ce terme est vraiment mal choisi, non ?Mathador a écrit:Pour changer de direction, il faudrait abroger la politique institutionnelle de la loi scélérate de 1989 visant à ne dégager aucun élève du système avant le CAP ou le bac.
Je te suggère d'éditer ton message pour le modifier.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- kiwiGuide spirituel
Mais c'est quand même très curieux de penser que îlot rime nécessairement avec travaux de groupe, bordel, et que travaux de groupe signifie forcément un qui bosse et trois qui regardent. L'îlot peut juste être une disposition, comme le U, le TGV 2x2. Certes, le travail de groupe est facilité par cette disposition, mais voyez-vous, avec les îlots, je fais du magistral, du dizlogué, du travail en autonomie individuel, du travail en binôme ET parfois, en groupe de 4. Et dans ma salle, le silence règne (du moins avec la plupart des classes).
Quant aux petits gentils qui se retrouvent avec des boulets, c'est bien la même chose avec d'autres dispositions. Et les boulets, faut bien les caser quelque part, non?
Quant aux petits gentils qui se retrouvent avec des boulets, c'est bien la même chose avec d'autres dispositions. Et les boulets, faut bien les caser quelque part, non?
- DhaiphiGrand sage
Mathador a écrit: il faudrait abroger la politique institutionnelle de la loi scélérate de 1989 visant à maintenir sans condition tous les élèves et assimilés dans le système jusqu'au CAP ou au bac.
On ne peut dons les d*g*g*r avant terme.
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[Alain Souchon]
- DhaiphiGrand sage
Madame Henriette, ya kiwi ka dit "bordel".
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[Alain Souchon]
- IllianeExpert
Dans le collège de rep dans lequel j'enseigne actuellement, ma salle de classe est disposée en îlots, et j'ai le sentiment que cette configuration facilite le bavardage (l'élève n'a pas un voisin, mais trois, et ce sans se retourner) ; il en est peut-être autrement dans des établissements plus "faciles" cela dit. Et effectivement, faut bien caser les "boulets" quelque part (pour ma part, c'est seul à l'une des rares tables isolées, mais il n'y en a pas assez pour que je puisse les caser tous)...
- RendashBon génie
kiwi a écrit:Mais c'est quand même très curieux de penser que îlot rime nécessairement avec travaux de groupe, bordel, et que travaux de groupe signifie forcément un qui bosse et trois qui regardent. L'îlot peut juste être une disposition, comme le U, le TGV 2x2. Certes, le travail de groupe est facilité par cette disposition, mais voyez-vous, avec les îlots, je fais du magistral, du dizlogué, du travail en autonomie individuel, du travail en binôme ET parfois, en groupe de 4. Et dans ma salle, le silence règne (du moins avec la plupart des classes).
Du dizlogué ? Ça a l'air super innovant
( )
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- henrietteMédiateur
Tu décris exactement ma pratique.kiwi a écrit:Mais c'est quand même très curieux de penser que îlot rime nécessairement avec travaux de groupe, bordel, et que travaux de groupe signifie forcément un qui bosse et trois qui regardent. L'îlot peut juste être une disposition, comme le U, le TGV 2x2. Certes, le travail de groupe est facilité par cette disposition, mais voyez-vous, avec les îlots, je fais du magistral, du dizlogué, du travail en autonomie individuel, du travail en binôme ET parfois, en groupe de 4. Et dans ma salle, le silence règne (du moins avec la plupart des classes).
Quant aux petits gentils qui se retrouvent avec des boulets, c'est bien la même chose avec d'autres dispositions. Et les boulets, faut bien les caser quelque part, non?
Il n'y a pas de bruit dans ma salle pendant mes cours, il y a autant de moment de cours magistral et de travaux individuels que je l'estime nécessaire, et lors des travaux de groupe, le volume sonore reste du volume sonore de travail, ce n'est absolument pas la pétaudière.
Les élèves bossent tout autant qu'avec une disposition traditionnelle, voire plus concernant ceux qui ont tendance à attendre que cela se passe sans essayer de faire ou d'écouter.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MathadorEmpereur
Rendash a écrit:Du dizlogué ? Ça a l'air super innovant
C'est même dizruptif.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- sookieGrand sage
kiwi a écrit:Mais c'est quand même très curieux de penser que îlot rime nécessairement avec travaux de groupe, bordel, et que travaux de groupe signifie forcément un qui bosse et trois qui regardent. L'îlot peut juste être une disposition, comme le U, le TGV 2x2. Certes, le travail de groupe est facilité par cette disposition, mais voyez-vous, avec les îlots, je fais du magistral, du dizlogué, du travail en autonomie individuel, du travail en binôme ET parfois, en groupe de 4. Et dans ma salle, le silence règne (du moins avec la plupart des classes).
Quant aux petits gentils qui se retrouvent avec des boulets, c'est bien la même chose avec d'autres dispositions. Et les boulets, faut bien les caser quelque part, non?
Quel intérêt d'avoir des tables placées en ilots alors ? Surtout que du coup, il y a plusieurs élèves qui tournent le dos au tableau.
Ce n'est pas une critique mais une question.
- celitianSage
Pour moi s'adapter cela signifie que s'ils sont trop faibles pour travailler en autonomie, en grouoe...je travaille de manière plus traditionnelle en les guidant beaucoup plus, en essayant de les faire progresser.Pourquoi 3,14159 a écrit:celitian a écrit:kiwi a écrit:Vous savez, on peut travailler en îlot, et se montrer exigeant, et faire écrire les élèves, et exiger le silence, et interdire aux élèves de se lever quand ils veulent, et punir quand ils prennent la parole n'importe comment... On peut aussi pratiquer de temps à autres des travaux de groupe, demander des travaux ambitieux, qui nécessitent de l'autonomie et une bonne organisation, ou bien les faire travailler individuellement de manière plus académique. A vous lire, tout est incompatible. Ça me dérange, franchement. Et voyez-vous, les moyennes de mes élèves au lycée sont identiques aux miennes au collège, voire supérieures. Comme quoi...
Je croyais ça aussi mais j'ai découvert cette année que ce n'était pas le cas avec une classe où majoritairement les élèves ne maîtrisent pas suffisamment les pré requis.
D'ailleurs ils en sont conscients et ils réclament des cours très très guidés, une collègue travaille comme je pouvais le faire l'an dernier, plan de travail, îlots..., et ils lui ont demandé si elle pouvait faire autrement car ils ne captent rien.
Il faut bien être réaliste, et s'adapter aux élèves.
De toute façon avec des élèves moyens à forts, on peut travailler comme on le veut, ils arrivent à s'en sortir.
Je me souviens plus sur quel fil j'avais mis un lien vers un article qui expliquait que le ludique ça ne fonctionnait pas avec des élèves faibles car ils restaient au stade du jeu alors que d'autres étaient capables de se projeter au delà.
Non, ce n'est pas les aider pour un éventuel avenir professionnel. Si on en est là c'est à cause de cela.
Pas s'adapter en étant plus cool ou comme certains me l'ont demandé en notant des devoirs maison, l'oral...et en tenant moins compte de l'écrit.
- celitianSage
Tu as raison mais visiblement pour les élèves dans leur esprit c'était forcément du travail en groupe.kiwi a écrit:Mais c'est quand même très curieux de penser que îlot rime nécessairement avec travaux de groupe, bordel, et que travaux de groupe signifie forcément un qui bosse et trois qui regardent. L'îlot peut juste être une disposition, comme le U, le TGV 2x2. Certes, le travail de groupe est facilité par cette disposition, mais voyez-vous, avec les îlots, je fais du magistral, du dizlogué, du travail en autonomie individuel, du travail en binôme ET parfois, en groupe de 4. Et dans ma salle, le silence règne (du moins avec la plupart des classes).
Quant aux petits gentils qui se retrouvent avec des boulets, c'est bien la même chose avec d'autres dispositions. Et les boulets, faut bien les caser quelque part, non?
Moi je trouve que les îlots c'est très pratique pour circuler et s'arrêter plus particulièrement avec un îlot mais il faut une salle assez grande et des élèves qui jouent le jeu en ne profitant pas d'un moment où le professeur est avec un groupe pour se mettre à bavarder.
Édit : et encore une fois je ne pratique plus cette année car ils ont trop de lacunes et que si j'explique à un îlot, les autres attendent que je vienne.
- MathadorEmpereur
sookie a écrit:kiwi a écrit:Mais c'est quand même très curieux de penser que îlot rime nécessairement avec travaux de groupe, bordel, et que travaux de groupe signifie forcément un qui bosse et trois qui regardent. L'îlot peut juste être une disposition, comme le U, le TGV 2x2. Certes, le travail de groupe est facilité par cette disposition, mais voyez-vous, avec les îlots, je fais du magistral, du dizlogué, du travail en autonomie individuel, du travail en binôme ET parfois, en groupe de 4. Et dans ma salle, le silence règne (du moins avec la plupart des classes).
Quant aux petits gentils qui se retrouvent avec des boulets, c'est bien la même chose avec d'autres dispositions. Et les boulets, faut bien les caser quelque part, non?
Quel intérêt d'avoir des tables placées en ilots alors ? Surtout que du coup, il y a plusieurs élèves qui tournent le dos au tableau.
Ce n'est pas une critique mais une question.
C'est pratique si on veut alterner de l'individuel et du groupe dans la même séance. Et si la salle est bien disposée, il n'est pas nécessaire de tourner le dos au tableau.
Illustration:
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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