- AnacycliqueÉrudit
Je propose qu'on enterre (gnarf, gnarf, gnarf! ) le mot "apposition", qui se balade on ne sait même pas pourquoi, dans les expansions du nom.
- AnacycliqueÉrudit
miss sophie a écrit:Nellen a écrit:3) Si elle ne complète ni un nom, ni un verbe, c’est une proposition subordonnée circonstancielle
Elle ressemble à un Complément Circonstanciel (mais elle n’en est pas un car elle a un verbe !)
Attention ! Les propositions subordonnées circonstancielles sont des compléments circonstanciels ! "Proposition subordonnée" est leur classe, "complément circonstanciel" leur fonction.
Heureusement ! C'est si mal rédigé que ça ? Mince, alors... Drôlement utile, des yeux extérieurs. Cette vilaine phrase toute rouge veut dire : regarde tes CC (idées de temps, de but, etc.), tu les trouves, s'il y a un verbe dedans, ton CC n'est pas banal (Ah, Ah, Ah !) et a pour nature PSC.
C'est juste une astuce pour déceler la subordonnée et bien la différencier du basique GN, adverbe ou autres.
Va falloir mieux que je m'exprime
- Lula qui n'est plus làNiveau 9
Nellen a écrit:Je propose qu'on enterre (gnarf, gnarf, gnarf! ) le mot "apposition", qui se balade on ne sait même pas pourquoi, dans les expansions du nom.
Oui, mais en même temps, pour un GN expansion du nom, qu'est-ce que tu dis ?
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"We're all in the gutter, but some of us look at the stars", Oscar Wilde
- DwarfVénérable
Leil a écrit:
Entièrement de ton avis.
Mais certains classent les épithètes détachées dans les appositions. (J'ai eu cette discussion avec un collègue de mon établissement ...)
Je sais, moi aussi, et de la part d'un collègue plutôt "conservateur" d'ailleurs, ce qui m'avait beaucoup étonné! Mais il expliquait tout de même les deux, ce qui, avouons-le, ne contribue décidément pas à rendre les choses plus claires pour nos élèves...
Nellen a écrit:Je propose qu'on enterre (gnarf, gnarf, gnarf! ) le mot "apposition", qui se balade on ne sait même pas pourquoi, dans les expansions du nom.
Comment ça?! Mais la mise an apposition y a tout naturellement sa place, enfin!!!
- romarinNiveau 5
Dwarf a écrit:romarin a écrit:Oui c'est vrai et c'est même une apposition.
J'aimerais savoir pourquoi vous parlez d'une apposition pour des adjectifs... Normalement, ça ne concerne (à l'origine, à moins qu'il y ait encore eu je ne sais quel progressiste illuminé pour changer tout ça afin de laisser sa vaniteuse trace) que des groupes nominaux.
Ex : Le lion, roi des animaux...
Mon père, ce héros au sourire si doux,...
EDIT : Et on voit au passage que la distinction entre épithète liée et détachée est terriblement artificielle et ne semble pas servir à grand chose... sinon à les compliquer!
Il fut une époque où l'on disait que l'adjectif en position détachée était apposé comme pour un GN . Je suis sans doute marquée par cela . Si j'avais dû donner la fonction de changeante ds la phrase : "Changeante, la nomenclature grammaticale fait couler beaucoup d'encre. " j'aurais eu intérêt à répondre: "apposé à la grammaire" pour avoir mon bon point en analyse logique.
Mais je n'ai rien contre épithète détachée !
En ce qui concerne les élèves , je suis contente quand ils sont capables :
1. de reconnaître un adjectif
2. de trouver le nom auquel il se rapporte ... et surtout de comprendre ce qu'apporte cet adjectif.
- lulucastagnetteEmpereur
Nellen a écrit:miss sophie a écrit:Nellen a écrit:3) Si elle ne complète ni un nom, ni un verbe, c’est une proposition subordonnée circonstancielle
Elle ressemble à un Complément Circonstanciel (mais elle n’en est pas un car elle a un verbe !)
Attention ! Les propositions subordonnées circonstancielles sont des compléments circonstanciels ! "Proposition subordonnée" est leur classe, "complément circonstanciel" leur fonction.
Heureusement ! C'est si mal rédigé que ça ? Mince, alors... Drôlement utile, des yeux extérieurs. Cette vilaine phrase toute rouge veut dire : regarde tes CC (idées de temps, de but, etc.), tu les trouves, s'il y a un verbe dedans, ton CC n'est pas banal (Ah, Ah, Ah !) et a pour nature PSC.
C'est juste une astuce pour déceler la subordonnée et bien la différencier du basique GN, adverbe ou autres.
Va falloir mieux que je m'exprime
Oui parce que dit comme ça, moi je comprends : Les PScirc ne sont pas des compléments circonstanciels. Il est quand même écrit "mais elle n'en est pas un") !
- Reine MargotDemi-dieu
je ne sais pas si c'est le bon endroit: peut-on considérer "un caractère de bronze" (portrait du père Grandet) comme une métaphore?
parce qu'on peut penser à une statue mais la référence à la matière me laisse perplexe.
parce qu'on peut penser à une statue mais la référence à la matière me laisse perplexe.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AmelyNiveau 4
marlene a écrit:oui ça j'ai compris mais on dit "complément circonstanciel du verbe..." et pourtant quand on voit le classement des subordonnées, les circonstancielles dépendent de la phrase ou d'une proposition: c'est ça qui me gêne: je ne sais pas si je suis claire...
Je me pose exactement la même question... N'ayant pas vu de réponse, je me permets de réitérer la question...
Mea culpa, si la réponse m'a échappée...
- miss teriousDoyen
Pour répondre à Amély et marlene, je pense que c'est parce qu'une subordonnée dépend non pas d'un verbe mais d'une proposition principale. Dites-moi si je me gourre.
Et justement, en parlant de subordonnées, j'ai un petit doute sur l'analyse de celles-ci :
1. Personne ne pourra jamais savoir [par quelles transes et quelles souffrances horribles nous avons passé].
2. Ce fut ma plus grande souffrance [que l’idée de ne jamais vous revoir].
3. Il eût été préférable [que je reste là-bas].
4. Nous avons tous besoin [que quelqu’un prie pour nous].
Voici mon analyse :
1. PS interrogative indirecte, COD du GV "pouvoir savoir" ;
2. PS conjonctive, ??
3. et 4. PS conjonctives, COD de "être préférable" et COI de "avoir besoin".
Vous confirmez ? C'est surtout la deuxième qui me pose problème. merci d'avance.
1. Personne ne pourra jamais savoir [par quelles transes et quelles souffrances horribles nous avons passé].
2. Ce fut ma plus grande souffrance [que l’idée de ne jamais vous revoir].
3. Il eût été préférable [que je reste là-bas].
4. Nous avons tous besoin [que quelqu’un prie pour nous].
Voici mon analyse :
1. PS interrogative indirecte, COD du GV "pouvoir savoir" ;
2. PS conjonctive, ??
3. et 4. PS conjonctives, COD de "être préférable" et COI de "avoir besoin".
Vous confirmez ? C'est surtout la deuxième qui me pose problème. merci d'avance.
J'édite mon message : la deux n'est pas une sub !! c'est juste un présentatif en c'est... que, non ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- alinetteNeoprof expérimenté
Euh pour la 2 ça ne serait pas plutôt une relative.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Est-ce une relative sans antécédent ? Il me semble qu'elle est sujet.
- Invité24Vénérable
non, je suis d'accord avec miss, je pense que c'est juste une phrase clivée.
ce fut est en effet en présentatif, ce qui est trompeur c'est qu'il est au passé simple.
ce fut est en effet en présentatif, ce qui est trompeur c'est qu'il est au passé simple.
- alinetteNeoprof expérimenté
Oui on est dans le cas d'un présentatif. C'est une analyse particulière.
- LeilEsprit éclairé
Oui, mise en relief grâce au présentatif (c'est un gallicisme.)
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http://www.bricabook.fr/
- miss teriousDoyen
Et pour les trois autres, êtes-vous d'accord avec mon analyse ?
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- AnacycliqueÉrudit
rose a écrit:non, je suis d'accord avec miss, je pense que c'est juste une phrase clivée.
ce fut est en effet en présentatif, ce qui est trompeur c'est qu'il est au passé simple.
Présentatif
- miss teriousDoyen
Merci à toutes.
NB : pour ne pas perturber mes élèves - qui ont déjà bien du mal avec les sub. - , j'ai transformé la phrase "Ce fut ma plus grande souffrance que l’idée de ne jamais vous revoir." en "L'idée de ne jamais vous revoir fut ma plus grande souffrance".
NB : pour ne pas perturber mes élèves - qui ont déjà bien du mal avec les sub. - , j'ai transformé la phrase "Ce fut ma plus grande souffrance que l’idée de ne jamais vous revoir." en "L'idée de ne jamais vous revoir fut ma plus grande souffrance".
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- PasseroseNeoprof expérimenté
Que mettriez-vous dans cette phrase après la locution "après que" dans la phrase suivante :
Il ne faudrait pas vous réveiller après que votre père sera parti.
Il ne faudrait pas vous réveiller après que votre père soit parti.
Je sais que normalement, on met l'indicatif après "parès que", mais ici, dans le cas de la seconde action, elle n'est pas envisagée comme réalisée mais potentielle à cause de "il ne faudrait pas".
Il ne faudrait pas vous réveiller après que votre père sera parti.
Il ne faudrait pas vous réveiller après que votre père soit parti.
Je sais que normalement, on met l'indicatif après "parès que", mais ici, dans le cas de la seconde action, elle n'est pas envisagée comme réalisée mais potentielle à cause de "il ne faudrait pas".
- PasseroseNeoprof expérimenté
Oui, c'est ce qu'il me semble. Merci Eole !
PS : Ce n'est même pas pour le boulot, c'est parce que j'ai dit ça ce matin à mes filles, et je me demandais ce qui était le mieux.
PS : Ce n'est même pas pour le boulot, c'est parce que j'ai dit ça ce matin à mes filles, et je me demandais ce qui était le mieux.
- EoleNiveau 9
Si on doit faire attention même quand on parle chez nous, ça devient de la déformation professionnelle là...
- PasseroseNeoprof expérimenté
Eole a écrit:Si on doit faire attention même quand on parle chez nous, ça devient de la déformation professionnelle là...
Oui, c'est vrai. Je m'auto-harcèle, en fait.
- MoiToiNiveau 10
On écrit:
"Les employées qui utilisent ce logiciel se le sont facilement approprié" ou "appropriées" ?
Je pense "approprié", non?
La honte, je sais.
"Les employées qui utilisent ce logiciel se le sont facilement approprié" ou "appropriées" ?
Je pense "approprié", non?
La honte, je sais.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Oui, j'accorderais au masculin singulier : se sont approprié quoi ? - le, c'est-à-dire le logiciel.
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