- PasseroseNeoprof expérimenté
Oui, j'accorderais au masculin singulier : se sont approprié quoi ? - le, c'est-à-dire le logiciel.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Dwarf a écrit:se = "pour elles" (COS) donc pas d'accord
Elles se les sont appropriées : tu n'accordes pas si le COD est féminin pluriel ?
- charlottofraiseNiveau 10
Je coince sur l'accord de leur(s).
Normalement, on le laisse au singulier quand chaque individu n'a qu'un objet (du genre : "les hommes posèrent leur chapeau et leurs gants"). Normalement, chaque individu n'a qu'un regard. Donc, normalement, on doit dire "leur regard".
Mais j'ai un problème avec la phrase suivante : "leur regard se croisa".
Il faut bien être au moins deux pour se croiser, non ? J'aurais donc tendance à écrire : "leurs regards se croisèrent" et fouler aux pieds la leçon vue il a quinze jours sur la graphie de "leur(s)". Je désespère…
Comment feriez-vous ? (À part reformuler complètement la rédaction de mon élève… ).
Normalement, on le laisse au singulier quand chaque individu n'a qu'un objet (du genre : "les hommes posèrent leur chapeau et leurs gants"). Normalement, chaque individu n'a qu'un regard. Donc, normalement, on doit dire "leur regard".
Mais j'ai un problème avec la phrase suivante : "leur regard se croisa".
Il faut bien être au moins deux pour se croiser, non ? J'aurais donc tendance à écrire : "leurs regards se croisèrent" et fouler aux pieds la leçon vue il a quinze jours sur la graphie de "leur(s)". Je désespère…
Comment feriez-vous ? (À part reformuler complètement la rédaction de mon élève… ).
- DwarfVénérable
Passerose a écrit:Dwarf a écrit:se = "pour elles" (COS) donc pas d'accord
Elles se les sont appropriées : tu n'accordes pas si le COD est féminin pluriel ?
Si : j'avais la tête dans la vase.
- DwarfVénérable
charlottofraise a écrit:Je coince sur l'accord de leur(s).
Normalement, on le laisse au singulier quand chaque individu n'a qu'un objet (du genre : "les hommes posèrent leur chapeau et leurs gants"). Normalement, chaque individu n'a qu'un regard. Donc, normalement, on doit dire "leur regard".
Mais j'ai un problème avec la phrase suivante : "leur regard se croisa".
Il faut bien être au moins deux pour se croiser, non ? J'aurais donc tendance à écrire : "leurs regards se croisèrent" et fouler aux pieds la leçon vue il a quinze jours sur la graphie de "leur(s)". Je désespère…
Comment feriez-vous ? (À part reformuler complètement la rédaction de mon élève… ).
Là oui, je pense (à moins de ne pas encore être sorti de la vase...) que le pluriel s'impose car il est logique avec le pronom réfléchi.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Dwarf a écrit:Passerose a écrit:Dwarf a écrit:se = "pour elles" (COS) donc pas d'accord
Elles se les sont appropriées : tu n'accordes pas si le COD est féminin pluriel ?
Si : j'avais la tête dans la vase.
Pas grave : ça aurait pu être moi.
- miss teriousDoyen
Selon vous, dans la phrase : "On se reconnaît confusément, à la hâte, [comme si dans un cauchemar on se retrouvait un jour face à face, au fond des rivages de la mort].", la proposition entre crochets est une conjonctive circonstancielle de condition ou de comparaison ?
Merci d'avance de vos réponses.
_________________
"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- LeilEsprit éclairé
Je suis moins catégorique que vous.
"Comme si" introduit aussi une hypothèse. ( Comme si (...) un jour )
"Comme si" introduit aussi une hypothèse. ( Comme si (...) un jour )
_________________
http://www.bricabook.fr/
- AnacycliqueÉrudit
miss terious a écrit:Selon vous, dans la phrase : "On se reconnaît confusément, à la hâte, [comme si dans un cauchemar on se retrouvait un jour face à face, au fond des rivages de la mort].", la proposition entre crochets est une conjonctive circonstancielle de condition ou de comparaison ?Merci d'avance de vos réponses.
Les deux ! En prépa, ce cas-là était étiqueté : "conjonctive hypothético-comparative" donc ...
- retraitéeDoyen
Si tu mets la principale à la forme positive, tu as "Je savais qu'il était veuf", et la subordonnée est sans hésitation une conjonctive COD. En effet, que n'est pas un pronom, il n'a pas de fonction dans la subordonnée. C'est une conjonction.alprechac2 a écrit:Après les verbes "ignorer" et "ne pas savoir", la subordonnée est une interrogative indirecte.
Mais j'ai un doute avec les subordonnées commençant par "que" : "je ne savais pas / j'ignorais qu'il était veuf". A-t-on toujours des interro indirectes ? Comment l'expliquez-vous ? outre le fait qu'après les verbes de type "ignorer / ne pas savoir ...", on trouve des interro indirectes.
Pour moi, pour identifier une interro indirecte, on pouvait la remplacer par une interro directe (il ignore où elle habite => où habite-t-elle ?) donc je ne vois pas comment transformer "je ne savais pas qu'il était veuf".
Quelqu'un pourrait-il avoir pitié de moi ? j'ai vraiment honte, mais je ne retrouve plus la logique de la leçondu manuel, c'est grave ...
Que n'introduit pas une interrogative indirecte.
Tu as "ce que" : j'ignore ce qu'il fait. Dans ce cas, tu peux remplacer "ce que" par un équivalent : il fait (quelque chose)
- Camélity JaneBanni
Je change de sujet...
Quelqu'un pourrait-il me donner un truc pour faire "passer" la concordance des temps dans les subordonnées de temps?
C'est très laborieux...
Quelqu'un pourrait-il me donner un truc pour faire "passer" la concordance des temps dans les subordonnées de temps?
C'est très laborieux...
- PasseroseNeoprof expérimenté
Pourquoi met-on un pronom de rappel quand on pratique l'inversion sujet-verbe avec adverbe placé devant, et non avec un complément de lieu antéposé ?
Par exemple :
Sans doute ton frère a-t-il été surpris par la pluie.
Sous ces pierres se cachent des scorpions.
On n'écrit pas "des scorpions se cachent-ils". Pourtant, les deux phrases sont dans le même exercice où il faut pratiquer l'inversion sujet-verbe. Voyez-vous pourquoi cette solution ne convient pas ?
Par exemple :
Sans doute ton frère a-t-il été surpris par la pluie.
Sous ces pierres se cachent des scorpions.
On n'écrit pas "des scorpions se cachent-ils". Pourtant, les deux phrases sont dans le même exercice où il faut pratiquer l'inversion sujet-verbe. Voyez-vous pourquoi cette solution ne convient pas ?
- PasseroseNeoprof expérimenté
Je retente : je voudrais juste savoir s'il s'agit d'un cas différent d'inversion du sujet et du verbe, et comment je pourrais expliquer cela à mes élèves.
Dans la phrase :
Sous ces pierres se cachent des scorpions, s'agit-il d'une simple mise en relief par l'ordre des mots ?
Dans le premier cas, est-ce l'équivalent d'une forme interrogative ?
C'est pour des 5èmes, je voudrais bien ne pas leur compliquer trop les choses.
Dans la phrase :
Sous ces pierres se cachent des scorpions, s'agit-il d'une simple mise en relief par l'ordre des mots ?
Dans le premier cas, est-ce l'équivalent d'une forme interrogative ?
C'est pour des 5èmes, je voudrais bien ne pas leur compliquer trop les choses.
- EoleNiveau 9
Bon, à ta place, je ne me risquerais pas à ce genre de considérations... Je me souviens avoir fait ça à la fac, personnellement... Devant les élèves, je me contente dire qu'il existe différentes constructions, sans entrer dans le détail.
Pour le cas que tu proposes, je crois me rappeler que l'explication vient du sens de l'élément présent en début de proposition :
- pour un mot/groupe exprimant un temps ou un lieu => simple inversion.
- pour un adverbe logique (exprimant une conséquence par exemple) => inversion + reprise pour bien souligner la logique de la phrase.
Je ne sais pas si je suis très clair... mais j'avoue que mes cours de fac sont assez loin...
Pour le cas que tu proposes, je crois me rappeler que l'explication vient du sens de l'élément présent en début de proposition :
- pour un mot/groupe exprimant un temps ou un lieu => simple inversion.
- pour un adverbe logique (exprimant une conséquence par exemple) => inversion + reprise pour bien souligner la logique de la phrase.
Je ne sais pas si je suis très clair... mais j'avoue que mes cours de fac sont assez loin...
- PasseroseNeoprof expérimenté
Merci, c'est un peu l'intuition que j'avais, sauf que je voyais un lointain parallèle entre "peut-être ton frère viendra-t-il" et une forme interrogative sous-entendue. Mais ça ne marche pas avec d'autres adverbes comme "aussi". Je leur indiquerai simplement que pour un complément de lieu on fait une inversion simple, ça suffira.
- retraitéeDoyen
Tu peux inverser un groupe nominal sujet, pour des raisons stylistiques, si le verbe est intransitif (ici, ça marche avec le pronominal).Passerose a écrit:Pourquoi met-on un pronom de rappel quand on pratique l'inversion sujet-verbe avec adverbe placé devant, et non avec un complément de lieu antéposé ?
Par exemple :
Sans doute ton frère a-t-il été surpris par la pluie.
Sous ces pierres se cachent des scorpions.
On n'écrit pas "des scorpions se cachent-ils". Pourtant, les deux phrases sont dans le même exercice où il faut pratiquer l'inversion sujet-verbe. Voyez-vous pourquoi cette solution ne convient pas ?
En effet, si le verbe a un CO, la place de "derrière" est prise, et l'inversion directe impossible.
Compare : Des patineurs glissent sur l'étang;
Le facteur glisse une lettre dans la boîte.
Sur l'étang glissent les patineurs.
Dans la boîte glisse*le facteur une lettre. impossible.
Dans l'interrogation partielle, tu peux donc inverser directo le GN sujet si la phrase commence par le pronom interrogatif COD, la place étant libérée.
Que mange cet enfant?
S'il y a ambiguité, il faut la lever :
Quel malade a insulté le chirurgien? Qui insulte, ici?
Quel malade le chirurgien a-t-il insulté?
par quel malade le chirurgien a-t-il été insulté?
Je n'ai pas le temps de m'étendre, vu l'heure, mais je te ferai p-ê un topo sur l'inversion plus tard.
Il faut distinguer en outre l'inversion obligatoire et l'inversion stylistique, facultative.
- PasseroseNeoprof expérimenté
Merci, retraitée, je n'avais pas pensé à l'inversion avec complément d'objet ; c'est très intéressant. En revanche, si tu repasses par là, pourras-tu me dire pourquoi dans un cas on inverse avec pronom de reprise et dans l'autre non ?
- retraitéeDoyen
je reviens sur tes deux exemples:Passerose a écrit:Merci, retraitée, je n'avais pas pensé à l'inversion avec complément d'objet ; c'est très intéressant. En revanche, si tu repasses par là, pourras-tu me dire pourquoi dans un cas on inverse avec pronom de reprise et dans l'autre non ?
Dans le premier cas, le verbe est au passif, pas de place pour un Gn sujet inversé, car c'est la place du complément d'agent.
En revanche, si tu as seulement le sujet "il" (il ne peut être autre chose que sujet) tu peux l'inverser sans problème. Aucune confusion; il est nécessairement le sujet.
"Sans doute a-t-il été surpris par la pluie"
Dans le 2e exemple, rien ne t'oblige à inverser le sujet : Sous ces pierres des scorpions se cachent. Si tu le fais, c'est par choix stylistique, pour équilibrer la phrase;
Sinon, il y a des inversions obligatoires quand la phrase commence par certains adverbes (sans doute, aussi, etc) mais je ne saurais t'en donner la raison.
Tu peux aussi écrire "Il a sans doute été surpris par la pluie".
- PasseroseNeoprof expérimenté
Merci. Oui, c'est bien justifié par un souci stylistique. Le but de l'exercice est surtout de faire repérer les cas où le sujet est post-posé. C'était peut-être un peu trop en 5ème.
- JohnMédiateur
A force de faire et d'écouter des c****ries à longueur de journée, je ne sais même plus les cours de grammaire que j'ai suivis... en troisième.
Dans la phrase "les statuts garantissant leur liberté", "garantissant" est bien invariable parce qu'il s'agit d'un participe présent ?
Dans la phrase "les statuts garantissant leur liberté", "garantissant" est bien invariable parce qu'il s'agit d'un participe présent ?
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- thrasybuleDevin
Il s'gait bien d'une proposition participiale?dans ce cas, la forme en -ant a pleine valeur verbale, donc pas d'accordJohn a écrit:A force de faire et d'écouter des c****ries à longueur de journée, je ne sais même plus les cours de grammaire que j'ai suivis... en troisième.
Dans la phrase "les statuts garantissant leur liberté", "garantissant" est bien invariable parce qu'il s'agit d'un participe présent ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum