J'hallucine (boulot)

Nous avons la (chance?) d'avoir au moins un médecin très ... très... compréhensif à proximité de l'école pour tout un tas de situations, parmi lesquelles le départ vers l'Amérique du Sud de l'AVS n'est pas la plus problématique.
Désolée si l'expression a pu choquer, mais c'est ce qui est le plus juste dans la situation évoquée.

Lenagcn a écrit:Nous avons la (chance?) d'avoir au moins un médecin très ... très... compréhensif à proximité de l'école pour tout un tas de situations, parmi lesquelles le départ vers l'Amérique du Sud de l'AVS n'est pas la plus problématique.
Désolée si l'expression a pu choquer, mais c'est ce qui est le plus juste dans la situation évoquée.

Ben... elle gratte juste dans le mauvais sens ceux d'entre nous qui souffrent de pathologies qui parfois nécessitent des arrêts et qui s'en prennent souvent plein la poire... c'tout... c'est comme le terme absentéisme... Mais bon, je vois ce que tu veux dire. Elle va "demander"* des arrêts et le médecin les lui donne (pas nécessairement en sachant qu'elle va en fait se prendre des vacances d'ailleurs).

*parce que dans les faits on demande rarement un arrêt, le médecin propose ou impose, suivant la situation.

Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

maâagique!

Bonjour à tous,

J'ai besoin de faire partager ma stupeur.
Je vais être inspectée d'ici un mois, dans le cadre du PPCR.
Pourquoi stupéfiant ? Parce que je l'ai déjà été en mars dernier (3 ans après la dernière, dans le cadre du dispositif transitoire), et que l'IPR confirme que non, ce n'est pas une erreur, mais l'application de la loi. Je... franchement ? Je ne trouve pas ma mâchoire, que je tente de ramasser depuis tout à l'heure.

Angua a écrit:Bonjour à tous,

J'ai besoin de faire partager ma stupeur.
Je vais être inspectée d'ici un mois, dans le cadre du PPCR.
Pourquoi stupéfiant ? Parce que je l'ai déjà été en mars dernier (3 ans après la dernière, dans le cadre du dispositif transitoire), et que l'IPR confirme que non, ce n'est pas une erreur, mais l'application de la loi. Je... franchement ? Je ne trouve pas ma mâchoire, que je tente de ramasser depuis tout à l'heure.

Ce n'est pas lié à la réforme de l'avancement ? Il y a "obligation" d'être inspecté au 6e et 8e échelon.

Si, c'est exactement ça. Je trouve ahurissant ces deux visites en si peu de temps. Sachant que l'entretien de la dernière avait commencé (déjà) par l'expression de ma surprise à l'IPR, car la précédente n'était pas vieille (tandis qu'une collègue n'avait pas été inspectée depuis ans), et l'inspectrice m'avait répondu que j'étais à l'échelon prioritaire.
Quand bien même, je ne pensais pas y avoir à nouveau droit si tôt...

Je crains qu'il ne m'arrive la même chose. J'ai été inspectée l'an dernier pour le PPCR mais je n'ai eu ni note ni entretien de carrière à la suite. Depuis je me dis que peut-être cela ne comptera pas et que je serais à nouveau inspectée bientôt !! Mais je me rassurais en pensant "quand même pas..."
Depuis ton message, je suis : :choc: :choc:

Angua a écrit:Bonjour à tous,

J'ai besoin de faire partager ma stupeur.
Je vais être inspectée d'ici un mois, dans le cadre du PPCR.
Pourquoi stupéfiant ? Parce que je l'ai déjà été en mars dernier (3 ans après la dernière, dans le cadre du dispositif transitoire), et que l'IPR confirme que non, ce n'est pas une erreur, mais l'application de la loi. Je... franchement ? Je ne trouve pas ma mâchoire, que je tente de ramasser depuis tout à l'heure.

C'est le cas d'un collègue chez nous aussi. Il est écoeuré... Il pensait être un peu tranquille et il faut qu'il se mette encore la pression cette année.

Rendash a écrit:Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

Tu... tu veux dire que le jour de carence va enfin soigner mes migraines (que personne ne sait vraiment ce qui les déclenche.) ? C'est... Merci Saint Emmanuel !! C'est un miracle !!! (une fois de plus, mieux vaut en rire... :p)

(Pour le reste, 200% d'accord avec toi... "ha mais vous êtes prof ? Bah ça va, vous n'avez pas besoin de vous arrêter, c'est pas fatiguant ce que vous faites !")

Herrelis a écrit:

Rendash a écrit:Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

Tu... tu veux dire que le jour de carence va enfin soigner mes migraines (que personne ne sait vraiment ce qui les déclenche.) ? C'est... Merci Saint Emmanuel !! C'est un miracle !!! (une fois de plus, mieux vaut en rire... :p)

(Pour le reste, 200% d'accord avec toi... "ha mais vous êtes prof ? Bah ça va, vous n'avez pas besoin de vous arrêter, c'est pas fatiguant ce que vous faites !")

Je pense que le Renne était très ironique.

Babarette a écrit:

Herrelis a écrit:

Rendash a écrit:Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

Tu... tu veux dire que le jour de carence va enfin soigner mes migraines (que personne ne sait vraiment ce qui les déclenche.) ? C'est... Merci Saint Emmanuel !! C'est un miracle !!! (une fois de plus, mieux vaut en rire... :p)

(Pour le reste, 200% d'accord avec toi... "ha mais vous êtes prof ? Bah ça va, vous n'avez pas besoin de vous arrêter, c'est pas fatiguant ce que vous faites !")

Je pense que le Renne était très ironique.

Ça tombe bien, je l'étais aussi .

Herrelis a écrit:

Rendash a écrit:Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

Tu... tu veux dire que le jour de carence va enfin soigner mes migraines (que personne ne sait vraiment ce qui les déclenche.) ? C'est... Merci Saint Emmanuel !! C'est un miracle !!! (une fois de plus, mieux vaut en rire... :p)

(Pour le reste, 200% d'accord avec toi... "ha mais vous êtes prof ? Bah ça va, vous n'avez pas besoin de vous arrêter, c'est pas fatiguant ce que vous faites !")

"Mais comment tu sais que c'est pas un mal de tête ? Prends un Doliprane ça ira mieux !"

Kirth a écrit:

Herrelis a écrit:

Rendash a écrit:Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

Tu... tu veux dire que le jour de carence va enfin soigner mes migraines (que personne ne sait vraiment ce qui les déclenche.) ? C'est... Merci Saint Emmanuel !! C'est un miracle !!! (une fois de plus, mieux vaut en rire... :p)

(Pour le reste, 200% d'accord avec toi... "ha mais vous êtes prof ? Bah ça va, vous n'avez pas besoin de vous arrêter, c'est pas fatiguant ce que vous faites !")

"Mais comment tu sais que c'est pas un mal de tête ? Prends un Doliprane ça ira mieux !"

Babarette a écrit:

Herrelis a écrit:

Rendash a écrit:Mais on en revient toujours au même point : ici, le principal fautif, c'est le médecin qui délivre indûment des arrêts. Seulement, nous, qui ne sommes pas médecins, et encore moins le médecin de cette patiente-là, n'avons pas de quoi juger ou non de la validité de cet arrêt, indépendamment de ce qu'on croit savoir de ce cas. Si le toubib est un branquignole, c'est lui qui est fautif, et qui doit prendre cher. Aussi cher, d'ailleurs, que les salopards qui n'arrêtent pas par principe, parce que "on sait que vous ne serez pas remplacé, alors je ne vous arrête pas", et qui renvoie ainsi des gens qui sont à deux doigts du craquage physique ou moral.

Mais, bon, le jour de carence résoudra ce problème, évidemment

Tu... tu veux dire que le jour de carence va enfin soigner mes migraines (que personne ne sait vraiment ce qui les déclenche.) ? C'est... Merci Saint Emmanuel !! C'est un miracle !!! (une fois de plus, mieux vaut en rire... :p)

(Pour le reste, 200% d'accord avec toi... "ha mais vous êtes prof ? Bah ça va, vous n'avez pas besoin de vous arrêter, c'est pas fatiguant ce que vous faites !")

Je pense que le Renne était très ironique.

Je pense qu'Herrelis était très d'accord


Hé, les migraineuses, là. Vous n'avez qu'à "moins vous écouter", même que "moi quand j'ai mal au crâne ben je prends un café, ça marche super, t'as jamais essayé ? " :lol:

L'objet de mon hallucination du jour, c'est de voir à quel point il y a des collègues qui ont le courage de lancer des ateliers sur la pause déjeuner.
Mais ils sont payés en hsa ou en hse pour ça ? Parce que si on n'est pas payé et qu'en plus il nous reste que 10 minutes pour manger et décompresser, je ne vois même pas l'intérêt du truc. Rassurez-moi, je suis égoïste ?

CatherineDeneuve a écrit:L'objet de mon hallucination du jour, c'est de voir à quel point il y a des collègues qui ont le courage de lancer des ateliers sur la pause déjeuner.
Mais ils sont payés en hsa ou en hse pour ça ? Parce que si on n'est pas payé et qu'en plus il nous reste que 10 minutes pour manger et décompresser, je ne vois même pas l'intérêt du truc. Rassurez-moi, je suis égoïste ?

C'est pour l'intérêt des z'enfants.
Et oui, t'es une grosse égoïste

L'établissement pourrait les payer en leur offrant un sandwich.

Philomène87 a écrit:

CatherineDeneuve a écrit:L'objet de mon hallucination du jour, c'est de voir à quel point il y a des collègues qui ont le courage de lancer des ateliers sur la pause déjeuner.
Mais ils sont payés en hsa ou en hse pour ça ? Parce que si on n'est pas payé et qu'en plus il nous reste que 10 minutes pour manger et décompresser, je ne vois même pas l'intérêt du truc. Rassurez-moi, je suis égoïste ?

C'est pour l'intérêt des z'enfants.
Et oui, t'es une grosse égoïste

Le pire, c'est que lorsque j'explique que je compte m'engager dans aucun projet/atelier/voyage du collège, on me regarde comme un monstre.
J'en suis même arrivée à éviter la salle des profs car à peine j'y entre qu'on me saute dessus pour me proposer des EPI ou des projets à la noix.
J'ai beau expliquer que j'ai 5h de trajet par jour + une maman malade dont je dois un peu m'occuper et qui habite à 400 km de chez moi + l'envie de préparer l'agreg, rien n'y fait.
Du coup, je me barricade dans ma salle

Les ateliers sont payés en hse dans les établissements où j'ai travaillé.

CatherineDeneuve a écrit:

Philomène87 a écrit:

CatherineDeneuve a écrit:L'objet de mon hallucination du jour, c'est de voir à quel point il y a des collègues qui ont le courage de lancer des ateliers sur la pause déjeuner.
Mais ils sont payés en hsa ou en hse pour ça ? Parce que si on n'est pas payé et qu'en plus il nous reste que 10 minutes pour manger et décompresser, je ne vois même pas l'intérêt du truc. Rassurez-moi, je suis égoïste ?

C'est pour l'intérêt des z'enfants.
Et oui, t'es une grosse égoïste

Le pire, c'est que lorsque j'explique que je compte m'engager dans aucun projet/atelier/voyage du collège, on me regarde comme un monstre.
J'en suis même arrivée à éviter la salle des profs car à peine j'y entre qu'on me saute dessus pour me proposer des EPI ou des projets à la noix.
J'ai beau expliquer que j'ai 5h de trajet par jour + une maman malade dont je dois un peu m'occuper et qui habite à 400 km de chez moi + l'envie de préparer l'agreg, rien n'y fait.
Du coup, je me barricade dans ma salle

Si je puis me permettre, deux remarques qui vont ensemble : tu parais avoir surchargé le baudet (travail, temps de transport, maladie de ta mère et envie d'agrég) et cela te donne sans doute l'impression que tes collègues te sautent dessus. Nous ne sommes que le 22 septembre, ces gens qui te sautent dessus ne l'ont eut-être pas fait mais c'est toi qui le perçois ainsi. De même, t'isoler alors que tu es déjà en tension et en surcharge mentale, ça n'est sans doute pas la bonne solution. Tu emploies des mots très forts et très durs (j'ai graissé). Lâche du lest sinon tu vas craquer et ce ne sera pas joli parce qu'en plus les collègues ne le verront pas et auront peu d'empathie pour toi parce que tu te seras barricadé.
J'ai exactement connu ce qui t'arrive et ça m'a presque tué. Donc, respire et prend soin de toi mais ne t'isole pas.

Les ateliers entrent dans un dispositif particulier chez nous et ne sont pas beaucoup payés (genre 6h de payées pour une année...). Mon chef rajoute donc des hse à la fin de l'année.

Elyas a écrit:

CatherineDeneuve a écrit:

Philomène87 a écrit:

CatherineDeneuve a écrit:L'objet de mon hallucination du jour, c'est de voir à quel point il y a des collègues qui ont le courage de lancer des ateliers sur la pause déjeuner.
Mais ils sont payés en hsa ou en hse pour ça ? Parce que si on n'est pas payé et qu'en plus il nous reste que 10 minutes pour manger et décompresser, je ne vois même pas l'intérêt du truc. Rassurez-moi, je suis égoïste ?

C'est pour l'intérêt des z'enfants.
Et oui, t'es une grosse égoïste

Le pire, c'est que lorsque j'explique que je compte m'engager dans aucun projet/atelier/voyage du collège, on me regarde comme un monstre.
J'en suis même arrivée à éviter la salle des profs car à peine j'y entre qu'on me saute dessus pour me proposer des EPI ou des projets à la noix.
J'ai beau expliquer que j'ai 5h de trajet par jour + une maman malade dont je dois un peu m'occuper et qui habite à 400 km de chez moi + l'envie de préparer l'agreg, rien n'y fait.
Du coup, je me barricade dans ma salle

Si je puis me permettre, deux remarques qui vont ensemble : tu parais avoir surchargé le baudet (travail, temps de transport, maladie de ta mère et envie d'agrég) et cela te donne sans doute l'impression que tes collègues te sautent dessus. Nous ne sommes que le 22 septembre, ces gens qui te sautent dessus ne l'ont eut-être pas fait mais c'est toi qui le perçois ainsi. De même, t'isoler alors que tu es déjà en tension et en surcharge mentale, ça n'est sans doute pas la bonne solution. Tu emploies des mots très forts et très durs (j'ai graissé). Lâche du lest sinon tu vas craquer et ce ne sera pas joli parce qu'en plus les collègues ne le verront pas et auront peu d'empathie pour toi parce que tu te seras barricadé.
J'ai exactement connu ce qui t'arrive et ça m'a presque tué. Donc, respire et prend soin de toi mais ne t'isole pas.

Tu as sans doute raison, mais les 5h de trajet et la santé de ma mère, ce sont des choses que je n'ai pas choisies et contre lesquelles je ne peux rien. Je suis T2 et je me suis déjà rapprochée de 600 kilomètres de chez moi par rapport à l'année dernière. J'espère me rapprocher de nouveau aux mutations intra. L'agreg, j'ai envie d'y aller mais je ne vais pas m'y préparer "sérieusement". J'essaye juste de mettre à profit le temps perdu dans le train.
Sinon, mon attitude peut paraître sauvage, mais j'en arrive à éviter les gens de peur qu'on me demande des trucs. Parce que crois-moi, je suis la fille bonne poire à qui on demande tout le temps des trucs, même si par écrit je peux paraître cynique ou sarcastique.
En plus, j'ai vraiment du mal à créer des liens en passant 15 minutes aux récré en salle des profs. On voit les gens en coup de vent...

Coup de fil du chef adjoint ce matin . Comme je suis TZR et que je n'ai toujours pas d'affectation il me dit : "Voilà, je vous ai mis en co enseignement avec vos collègues sur 18h."

Moi :"Euh...elles sont au courant au moins ? Vous en avez discuté avec elles ?"

Lui : "Je leur avais demandé une réponse , et elles devaient en discuter, mais comme je n'ai toujours rien, eh bien il faut bien avancer".

Moi : "Vous êtes bien conscient  que c'est très difficile de faire du co enseignement sur 18h chaque semaine, et que certains cours sont forcément plus appropriés que d'autres ? Et que c'est pour ça que je vous avais parlé d'AP et de soutien...

Lui :" Oui mais comme je n'ai rien, il faut bien avancer. Vous ferez quand même  du soutien pour un élève qui vient de Mayotte et qui a besoin de renforcer son français. Mais pour le reste vous serez en co enseignement."


Voilà, voilà. A partir de la semaine prochaine je vais être principalement décoratif. Et les collègues vont découvrir la nouvelle aujourd'hui par mail. Ambiance.

CatherineDeneuve a écrit:
Sinon, mon attitude peut paraître sauvage, mais j'en arrive à éviter les gens de peur qu'on me demande des trucs. Parce que crois-moi, je suis la fille bonne poire à qui on demande tout le temps des trucs, même si par écrit je peux paraître cynique ou sarcastique.
En plus, j'ai vraiment du mal à créer des liens en passant 15 minutes aux récré en salle des profs. On voit les gens en coup de vent...

Il suffit de poliment dire non.

"Je suis navrée, je comprends bien l'intérêt pédagogique du projet que tu me proposes, mais je sais que je ne pourrais malheureusement pas y consacrer le temps nécessaire. J'espère que tu trouveras quelqu'un qui aura effectivement le temps de développer ce projet avec toi."