- ben2510Expert spécialisé
Dans la mesure où il y a autant de profs de maths que de classes de seconde, et où les profs de maths sont déjà fort sollicités pour être pp en TS, TES, 1S ou 1ES, sachant que certains collègues ne souhaitent pas être pp, il ne reste pas grand monde de disponible dans l'équipe de maths pour être pp de 2nde.
Bien sûr je parle de mon lycée, mais j'imagine qu'on retrouve essentiellement la même chose ailleurs.
Bref ta solution peut fonctionner à la marge (maintenant que j'y pense, quand j'étais pp de 3ième, 3 des pp étaient profs de maths, sur 6 classes de troisième).
Bien sûr je parle de mon lycée, mais j'imagine qu'on retrouve essentiellement la même chose ailleurs.
Bref ta solution peut fonctionner à la marge (maintenant que j'y pense, quand j'étais pp de 3ième, 3 des pp étaient profs de maths, sur 6 classes de troisième).
- wilfried12Habitué du forum
J'ai quand même l'impression que PP ou pas, les parents s’intéressent de toutes façons beaucoup aux résultats en maths, mais ils n'arrivent pas plus que nous à faire bosser leurs enfants, après chez nous ils demandent principalement une orientation en S en début d'année.
En ce qui concerne les notes, certains directeurs râlent parce que les notes sont trop faibles, surtout sur les CCF, mais je ne vois pas bien l'intérêt de noter une classe en fonction de son niveau et je me suis deja retrouvé avec des écarts de 5 points de moyennes sur des classes de même niveau.
En ce qui concerne les notes, certains directeurs râlent parce que les notes sont trop faibles, surtout sur les CCF, mais je ne vois pas bien l'intérêt de noter une classe en fonction de son niveau et je me suis deja retrouvé avec des écarts de 5 points de moyennes sur des classes de même niveau.
- Badiste75Habitué du forum
Je suis d’accord mais le topic, à la base,demande de trouver des solutions au massacre, solutions autres que casser le thermomètre avec des éval pauvres en contenu.
- dassonNiveau 5
Après avoir lu ici des constats de lacunes dans le calcul littéral, j'ai entrepris des "recyclages" en vidéo d'anciens programmes interactifs en FLASH.
Mais l'interactivité de ces vidéos est limitée...
Le FLASH n'est pas utilisable sur tablette et "on" dit qu'il est en voie de disparition et sensible à des failles de sécurité.
En une quinzaine d'années de production et d'utilisation, aucun problème ne m'a été signalé ; mais je suis peut-être un des derniers Mohicans de Sesamath...
Il est toujours possible de télécharger les .swf (avec un player flash à jour) et de les utiliser sans connexion internet (en vidéoprojection par exemple).
Retraité, j'ai peu d'information : connaissez vous des utilisateurs ?
https://www.youtube.com/channel/UCO-PXoxJxfKm8etag0Pjhkw
Mais l'interactivité de ces vidéos est limitée...
Le FLASH n'est pas utilisable sur tablette et "on" dit qu'il est en voie de disparition et sensible à des failles de sécurité.
En une quinzaine d'années de production et d'utilisation, aucun problème ne m'a été signalé ; mais je suis peut-être un des derniers Mohicans de Sesamath...
Il est toujours possible de télécharger les .swf (avec un player flash à jour) et de les utiliser sans connexion internet (en vidéoprojection par exemple).
Retraité, j'ai peu d'information : connaissez vous des utilisateurs ?
https://www.youtube.com/channel/UCO-PXoxJxfKm8etag0Pjhkw
- VoltaireNiveau 10
PP de seconde je suis, parce que de toute façon en tant que prof de maths je sais que je vais peu ou prou voir tous les parents en cours d'année - tout le monde veut aller (et d'ailleurs tout ceux qui veulent y aller y vont) en S. Et en Terminale, avec un peu de chance, les parents iront voir le PP (c'est rare qu'il n'y ait des problèmes qu'en maths).
Je crois que ce qui me perturbe le plus, c'est "mais je compreeeends pas, jusqu'à présent ça marchait bien en maths", vérification faite, 10 en collège ou en 1°S, ou en seconde, non, ça ne marchait pas bien, ça surnageait tout juste. La moyenne 10, ça ne veut plus rien dire. D'ailleurs un gamin qui a 10 de moyenne au bac doit s'attendre à des difficultés en post-bac ... après, chez nous, on met les encouragements (sur la base de la bonne volonté) avec 4,5 en physique, 8 en français et 6 en SVT en 1°S ... (et 11 en maths).
Je crois que ce qui me perturbe le plus, c'est "mais je compreeeends pas, jusqu'à présent ça marchait bien en maths", vérification faite, 10 en collège ou en 1°S, ou en seconde, non, ça ne marchait pas bien, ça surnageait tout juste. La moyenne 10, ça ne veut plus rien dire. D'ailleurs un gamin qui a 10 de moyenne au bac doit s'attendre à des difficultés en post-bac ... après, chez nous, on met les encouragements (sur la base de la bonne volonté) avec 4,5 en physique, 8 en français et 6 en SVT en 1°S ... (et 11 en maths).
- Badiste75Habitué du forum
Un 10 peut vouloir dire quelque chose (en gros près de la moitié des capacités attendues acquises). Cela dépend clairement de l’évaluation proposée (qcm sans points en moins avec la même question que le voisin, histoire qu’en plus ils puissent pomper facile ou vraies questions avec exigences de rédaction). Dans le premier cas, on est d’accord que non, dans le second oui (à condition de mettre aussi les questions les plus compliquées sur davantage de points!) Les matières les plus touchées au lycée sont le français et les maths. L’histoire géo ou les SES beaucoup moins, l’accès à l’information et la culture est beaucoup plus simple avec Internet. Et il est donc plus facile qu’avant d’avoir des connaissances. Les matières qui évaluent davantage les connaissances ou l’apprentissage par cœur tirent clairement leur épingle du jeu. A part à mettre des points pour les formules ou faire réciter définitions et théorèmes en éval (ce que je me refuse au lycée, condition nécessaire pour moi, pas suffisante), on ne s’amuse pas à ça en maths. Encore une fois, c’est aux élèves de s’adapter aux exigences nationales, pas au prof d’évaluer en mode bisounours parce que ses élèves ont des lacunes qui remontent désormais non pas à l’annee Précédente mais aux années précédentes (parfois multiples). J’ai un collègue qui reconnaît clairement que quel que soit le niveau de la classe, il s’arrange Pour 9 de moyenne. Le 9 est alors un indicateur du niveau de l’eleve au sein de la classe et pas du niveau de l’eleve par rapport aux exigences du BO. Le problème c’est que bcp de collègues fonctionnent désormais de la sorte (et c’est d’ailleurs préconisé par notre hiérarchie!) Tant qu’on aura pas compris que dès le plus jeune âge la note de l’eleve doit être un indicateur de son niveau par rapport au programme et non un positionnement sur la classe on n’avancera pas. Si on fait ça chaque année, arriver au lycée ou au post bac ça devient impossible pour un élève de suivre un cours de maths tant les lacunes sont abyssales.
- BrindIfFidèle du forum
Au bac le QCM n'a pas de point négatif... et sur l'ensemble des copies que j'ai eu à corriger l'an dernier, la moyenne au QCM était la même qu'à un autre exercice. Le raisonnement doit être bon du début à la fin (ou les erreurs doivent se compenser) pour obtenir le point, ça n'est pas plus facile qu'avec un exercice classique où les éléments positifs sont « valorisés avec bienveillance » même si la conclusion est erronée.Badiste75 a écrit:Jeudi : collègue de 1ES stagiaire qui me montre son éval sur les pourcentages : qcm avec 3 réponses possibles, pas de point négatif. Même en STMG ce serait trop généreux. A la limite en devoir de fin d’année j’aurais mieux compris. Mais là on ne reste absolument pas les savoir faire de base. Le frère ou la sœur d’un de mes élèves de 1ES dit que leurs devoirs sont plus faciles! Et pour cause! Les parents qui me disent qu’il faudrait qu’on se mette d’accord (et ils ont bien raison!) Sauf que je lui ai dit déjà à la première éval et ça recommence. Me voilà obligé de convaincre les parents et élèves que je suis dans le vrai en donnant des éval avec un minimum d’exigence (du moins celles attendus). Je ne comprends pas les raisonnements qui consistent à adapter les évaluations au niveau des élèves. Jusqu’à preuve du contraire, le bac est encore national...
Par contre trois réponses possibles, c'est vraiment peu. Au bac c'est 4, et dans mes QCM j'en mets 5 ou 6, afin de diagnostiquer plus efficacement les points à reprendre.
- MatheodHabitué du forum
J'ai fais un méga qcm avec plusieurs de mes classes et le résultat n'était vraiment pas terrible. Pire que lors des exercices classiques perso. Je pense qu'ils vont trop vite aux qcm.
- TFSFidèle du forum
Un 10 signifie, depuis la réforme du collège, "niveau fragile" (25/50). Le "niveau satisfaisant" n'était atteint l'an passé qu'à compter de 40/50, donc 16... La réforme du DNB le diminue à 35/50, donc 14.
Tout ce qui se situe entre les deux est donc "correct", "convenable", "en cours d'acquisition", etc.
Étant à la fois professeur de 3ème (et PP), de Seconde et de TS, je jongle entre les systèmes de notation et d'évaluation, puisque l'institution a des référentiels différents entre la fin de 3ème et le Bac (pour l'instant...). Il n'est pourtant pas si difficile que cela d'aller progressivement de l'un à l'autre.
Si mes élèves perdent en moyenne deux points de moyenne au premier trimestre de Seconde, ils peuvent, avec leur travail et l'acquisition des méthodes de travail du lycée (1er objectif du niveau, à mon sens...) compenser, voir se reprendre ou au moins ne pas couler.
Un élève avec 15-16 en troisième, terminera en général l'année vers 13-14 et pourra passer en 1ère S s'il le souhaite. Arrivé là, il lui faudra se retrousser les manches pour maintenir ce niveau, car il devra accroître lourdement la capacité de travail personnel sur l'ensemble du cycle terminal... mais les bases, ils les aura.
Notez qu'en général, les meilleurs élèves de troisième (+ de 18...) continuent en Seconde à se maintenir à un niveau très élevé, car notre programme n'est guère difficile pour eux.
Notre problème est bien celui des élèves du "ventre mou" (entre 8 et 12 en 3ème...) qui n'ont évidemment pas tous les pré-requis nécessaires pour acquérir correctement le programme de Seconde (ce que le référentiel de notation indique pleinement !).
L'année de Seconde et son programme étant obligatoire pour tout ceux qui y sont, ils sont notre cœur de cible et doivent bénéficier de tous nos efforts, même si nous n'en feront (presque) jamais des scientifiques...
Tout ce qui se situe entre les deux est donc "correct", "convenable", "en cours d'acquisition", etc.
Étant à la fois professeur de 3ème (et PP), de Seconde et de TS, je jongle entre les systèmes de notation et d'évaluation, puisque l'institution a des référentiels différents entre la fin de 3ème et le Bac (pour l'instant...). Il n'est pourtant pas si difficile que cela d'aller progressivement de l'un à l'autre.
Si mes élèves perdent en moyenne deux points de moyenne au premier trimestre de Seconde, ils peuvent, avec leur travail et l'acquisition des méthodes de travail du lycée (1er objectif du niveau, à mon sens...) compenser, voir se reprendre ou au moins ne pas couler.
Un élève avec 15-16 en troisième, terminera en général l'année vers 13-14 et pourra passer en 1ère S s'il le souhaite. Arrivé là, il lui faudra se retrousser les manches pour maintenir ce niveau, car il devra accroître lourdement la capacité de travail personnel sur l'ensemble du cycle terminal... mais les bases, ils les aura.
Notez qu'en général, les meilleurs élèves de troisième (+ de 18...) continuent en Seconde à se maintenir à un niveau très élevé, car notre programme n'est guère difficile pour eux.
Notre problème est bien celui des élèves du "ventre mou" (entre 8 et 12 en 3ème...) qui n'ont évidemment pas tous les pré-requis nécessaires pour acquérir correctement le programme de Seconde (ce que le référentiel de notation indique pleinement !).
L'année de Seconde et son programme étant obligatoire pour tout ceux qui y sont, ils sont notre cœur de cible et doivent bénéficier de tous nos efforts, même si nous n'en feront (presque) jamais des scientifiques...
- Badiste75Habitué du forum
Le QCM en fin de cycle terminal car il y a plein de choses à contrôler. Pas comme unique moyen d’évaluer un chapitre. Proposer un taux réciproque, c’est complètement différent que de le déterminer par exemple. C’est le même principe pour les équations au collège : proposer des solutions, ce n’est pas la même chose que résoudre une équation. Je ne suis pas fondamentalement anti qcm. Je suis pour quelques qcm, bien choisis, au bon moment et quand ça s’y prête. Pas comme évaluation pour tester les savoir faire de base. Dans un qcm on ne vérifie à aucun moment si le savoir faire est acquis. Au mieux on le suppose! Et ce n’est pas parce qu’au bac il n’y a plus de points négatifs qu’il ne faut pas être exigent là-dessus pendant l’année.
- Pat BÉrudit
D'après la vidéo, ça serait effectivement pas mal, mais je n'ai pas de player flash à jour donc je ne peux pas me rendre compte. Dommage.dasson a écrit:Après avoir lu ici des constats de lacunes dans le calcul littéral, j'ai entrepris des "recyclages" en vidéo d'anciens programmes interactifs en FLASH.
Mais l'interactivité de ces vidéos est limitée...
Le FLASH n'est pas utilisable sur tablette et "on" dit qu'il est en voie de disparition et sensible à des failles de sécurité.
En une quinzaine d'années de production et d'utilisation, aucun problème ne m'a été signalé ; mais je suis peut-être un des derniers Mohicans de Sesamath...
Il est toujours possible de télécharger les .swf (avec un player flash à jour) et de les utiliser sans connexion internet (en vidéoprojection par exemple).
Retraité, j'ai peu d'information : connaissez vous des utilisateurs ?
https://www.youtube.com/channel/UCO-PXoxJxfKm8etag0Pjhkw
Mais on fera ça sur papier, à l'ancienne!
- Badiste75Habitué du forum
Bonsoir à tous.
Suite de la saga Python... Testé ce matin en classe, en demi groupe.
Après avoir fait une activité introductive sur l'écriture en binaire d'un nombre entier naturel, j'ai, en cours, tenté d'expliquer la représentation d'un nombre flottant en expliquant aux élèves à travers des exemples qu'on ne pouvait pas coder de manière systématique un nombre non entier en base 2. Aujourd'hui, je leur ai donné les ex décrits ci-dessous à faire.
Il s'agissait de prévoir, a priori, l'affichage sous Python (pendant que j'étais à l'ordi et que je leur montrais au fur et à mesure si leur prédiction était bonne, en leur réexpliquant à chaque fois pourquoi Python affichait cela.) Je pense que ça leur a permis de mieux comprendre cette notion d'entier/flottant/chaîne de caractère (ça me parait essentiel et indispensable. En tout cas, je peux vous dire que je me suis bien éclaté à travailler là-dessus (et eux aussi pour la plupart, pourtant la classe n'est pas forcément terrible en maths). N'hésitez pas à me faire part de ce que vous en pensez si vous choisissez de traiter un truc du même style.
Suite au prochain numéro...
Suite de la saga Python... Testé ce matin en classe, en demi groupe.
Après avoir fait une activité introductive sur l'écriture en binaire d'un nombre entier naturel, j'ai, en cours, tenté d'expliquer la représentation d'un nombre flottant en expliquant aux élèves à travers des exemples qu'on ne pouvait pas coder de manière systématique un nombre non entier en base 2. Aujourd'hui, je leur ai donné les ex décrits ci-dessous à faire.
Il s'agissait de prévoir, a priori, l'affichage sous Python (pendant que j'étais à l'ordi et que je leur montrais au fur et à mesure si leur prédiction était bonne, en leur réexpliquant à chaque fois pourquoi Python affichait cela.) Je pense que ça leur a permis de mieux comprendre cette notion d'entier/flottant/chaîne de caractère (ça me parait essentiel et indispensable. En tout cas, je peux vous dire que je me suis bien éclaté à travailler là-dessus (et eux aussi pour la plupart, pourtant la classe n'est pas forcément terrible en maths). N'hésitez pas à me faire part de ce que vous en pensez si vous choisissez de traiter un truc du même style.
Suite au prochain numéro...
- ben2510Expert spécialisé
Peux-tu décrire plus précisément tes exos ? C'est avec des élèves de quel niveau de classe ?
Ce que tu décris ressemble à un mis isn/mpsi.
Ce que tu décris ressemble à un mis isn/mpsi.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Badiste75Habitué du forum
Seconde puisque tu sais que je suis à cheval sur les programmes et qu’officiellement Python est pour la Seconde. Si tu veux avoir les expos précis, va sur le site de l’editeur Didier et cherche la rubrique algorithmique 2017. Les ressources y sont intéressantes et m’ont permis de mieux comprendre alors que je n’y connaissais rien.
- MatheodHabitué du forum
Je n'arrive pas à comprendre comment réfléchisse certains élèves. Plusieurs ne comprennent pas quand il faut utiliser quelle propriété (par exemple en seconde quand calculer un milieu et quand calculer une distance ; ou en terminale es quand étudier le signe de B' ou quand utiliser le signe de B''). Pourtant c'est logique (surtout pour le cas terminale es où il n'y a même pas à réfléchir). Ils ne voient pas le lien ?
- BrindIfFidèle du forum
Nous avons eu un échange autour de ce problème sur une autre discussion.
Une piste a été évoquée : https://www.neoprofs.org/t114672p50-la-soustraction-qui-casse-au-cm2#4267368
Une piste a été évoquée : https://www.neoprofs.org/t114672p50-la-soustraction-qui-casse-au-cm2#4267368
- Badiste75Habitué du forum
Pas de retour sur Python? Dans mon lycée, je suis le seul sur 9 profs de maths à avoir pratiqué pour le moment avec les élèves (déjà 3-4 séances en salle info ou en classe). Je trouve ça particulièrement inquiétant, c’est quand même un gros morceau du programme désormais.
- MatheodHabitué du forum
Là je viens de finir les blocs d'instruction if/else (ainsi que divers mini-problèmes) et j'attaque les fonctions.
Grosse partie du programme ça dépend, si c'est pas fait ça va moins leur manquer que si une autre partie du programme n'est pas faite.
Grosse partie du programme ça dépend, si c'est pas fait ça va moins leur manquer que si une autre partie du programme n'est pas faite.
- ben2510Expert spécialisé
Tu veux quel genre de retour ?
Personnellement je fais du Python en seconde depuis dix ans, je peux te donner ma progression.
Personnellement je fais du Python en seconde depuis dix ans, je peux te donner ma progression.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Badiste75Habitué du forum
Oui enfin entre rien du tout et une dizaine de séances (l’idéal je pense), il y a un monde. C’est difficile d’affirmer ce que tu dis puisqu’on n’a pas les aménagements de 1ère Tale. Mais ils sont quand même censés être dans la continuité de celui de Seconde! A mon avis, ce ne sera pas en Terminale qu’il faudra découvrir Python, ce sera trop tard! Et alors du coup comment se sont passées les séances?
- Badiste75Habitué du forum
Combien de séances en Seconde sur l’année à peu près Ben? En même temps, je te connais tu lis pas vraiment les programmes actuels 😂. TEs élèves accrochent?
- PrezboGrand Maître
ben2510 a écrit:Tu veux quel genre de retour ?
Personnellement je fais du Python en seconde depuis dix ans, je peux te donner ma progression.
Ça m'intéresse aussi.
J'ai fait une première séance sur France-IOI. Pas une réussite, les problèmes d'inscription/Remplissage des fiches/compréhension du bousin ayant mangé l'intégralité du temps de cerveaux des apprenants, à deux ou trois près.
Bon, ce n'était pas une séance complète. J'ai les élèves une heure trente consécutive en demi-groupe, et durant la première partie de séance je les avait mis sur le concours Castor Info.
Je vais faire une deuxième tentative, et voir quelle proportion aura perdu ses identifiants de connexion depuis la première fois.
Cette année, j'ai une seconde de collégien. Pour l'instant je ne me demande pas si je vais finir ou pas le programme : les priorités sont de sanctionner l'agitation, les mettre au travail et nourrir les quelques-un qui semblent avoir un profil de lycéen.
- Badiste75Habitué du forum
Une question m’est venue à l’esprit aujourd’hui. Peut-on considérer qu’en quelque sorte une fonction au sens des mathématiques est une fonction particulière d’une fonction au sens de l’informatique? On peut définir informatiquement toute fonction définie mathématiquement non? Alors que la réciproque est fausse : la fonction au sens informatique donnant le maximum de deux nombres est une fonction au sens informatique mais pas au sens mathématique. J’ai tout bon ou je suis à côté du sujet? Ce qui pourrait être le cas vu que mon niveau en info était de zéro quand j’ai commencé l’enseignement il y a douze ans.
- e1654dNiveau 7
Une fonction mathématique associe à un paramètre (ou plusieurs, mais simplifions) un résultat.
Une fonction informatique exprime pour un paramètre un calcul à effectuer pour obtenir un résultat. C'est plus précis ; en particulier plusieurs fonctions informatiques peuvent implémenter la même fonction mathématique.
Il y aussi des fonctions mathématiques qui n'ont pas de réalisation informatique. C'est évident par un argument de cardinal : il y a bien trop de fonctions mathématiques (il n'y a qu'un nombre dénombrable de fonctions informatiques).
Plus embêtant, des fonctions mathématiques intéressantes ne sont pas calculables (n'ont pas de réalisation comme fonction informatique), comme la fonction qui à tout programme associe le fait que l'exécution de ce programme se termine. C'est l'indécidabilité du problème de l'arrêt.
Une fonction informatique exprime pour un paramètre un calcul à effectuer pour obtenir un résultat. C'est plus précis ; en particulier plusieurs fonctions informatiques peuvent implémenter la même fonction mathématique.
- Code:
def somme(n) :
s = 0
for x in range(1, n+1) :
s = s + x
return s
def somme(n) :
return n * (n+1) // 2
Il y aussi des fonctions mathématiques qui n'ont pas de réalisation informatique. C'est évident par un argument de cardinal : il y a bien trop de fonctions mathématiques (il n'y a qu'un nombre dénombrable de fonctions informatiques).
Plus embêtant, des fonctions mathématiques intéressantes ne sont pas calculables (n'ont pas de réalisation comme fonction informatique), comme la fonction qui à tout programme associe le fait que l'exécution de ce programme se termine. C'est l'indécidabilité du problème de l'arrêt.
- VinZTDoyen
Badiste75 a écrit:Une question m’est venue à l’esprit aujourd’hui. Peut-on considérer qu’en quelque sorte une fonction au sens des mathématiques est une fonction particulière d’une fonction au sens de l’informatique? On peut définir informatiquement toute fonction définie mathématiquement non? Alors que la réciproque est fausse : la fonction au sens informatique donnant le maximum de deux nombres est une fonction au sens informatique mais pas au sens mathématique. J’ai tout bon ou je suis à côté du sujet? Ce qui pourrait être le cas vu que mon niveau en info était de zéro quand j’ai commencé l’enseignement il y a douze ans.
f définie sur R par:
f(x)=1 si x appartient à Q, et 0 sinon.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- wanaxFidèle du forum
Tu es sûr ?Badiste75 a écrit:(...) le maximum de deux nombres est une fonction au sens informatique mais pas au sens mathématique.(...)
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