- laMissSage
laMiss a écrit:et surtout comme l'a parfaitement expliqué Blanquet en mars dernier à SOS education : expérimentation et volontariat, puis extension de la mesure, afin de faire accepter la réforme. Oui, on sera tous recrutés par les chefs d'établissements sur CV dans quelques années. Lisez l'interview. Elle est édifiante. (cf. topic Blanquet).
Oh !!!
L'interview que je citais sur le topic concernant Blanquet a été remplacée par autre chose !!!
http://www.lesinrocks.com/2017/05/19/actualite/en-cachette-la-sulfureuse-association-sos-education-efface-tous-ses-liens-avec-le-nouveau-ministre-de-leducation-nationale-11946572/
Retrouvez-en un extrait ici :
https://www.neoprofs.org/t106525p275-jean-michel-blanquer-ministre-de-l-ecole-de-demain#4086184
- archebocEsprit éclairé
almuixe a écrit:+1 Rendash. Le Canard de cette semaine rapporte que dans l'équipe du président Jupitérien, on s'exclamait qu'il fallait montrer à Bayrou "qui est le chef".
Il risque d'être difficile à Bayrou de n'être autre chose qu'un petit allié que l'on promène.
D'un autre côté, celui qui s'est exclamé a peut-être besoin, lui aussi, qu'on lui montre qui est le chef. Et Bayrou peut servir à cela.
Le problème, pour la politique éducative, c'est que les signaux envoyés ne sont pas équilibrés dans l’ambigüité : c'est la brochette au pigeon et à l'éléphant. Vous connaissez ? On enfile alternativement un éléphant pédagogiste et un pigeon enseignant, et on fait cuire longtemps, car le pigeon, c'est coriace.
- Thalia de GMédiateur
Un certain nombre de messages qui n'avaient plus rien à voir avec la politique éducative est passé à la corbeille...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ZagaraGuide spirituel
Pardon, mais les politiques scolaires de Macron, et en particulier celles du bac et du supérieur, font système avec les politiques du travail. C'est par exemple l'avis du Medef, qui considère que l'autonomie, la régionalisation du pro, la mise à disponibilité d'une main d’œuvre qualifiée et adaptée par l'université, doivent amener à une co-décision et co-organisation entre les branches professionnelles et le MEN.
Sur les propos corbeillés, il s'agissait de pointer le fait que la sélection à l'entrée de l'université, voulue par Macron, fait système avec sa volonté de précariser la main d’œuvre peu diplômée. Si on ne comprend pas ça, on ne peut pas comprendre sa réforme du bac et de l'entrée à l'université. C'est donc dommage de corbeiller des éléments, certes extra-scolaire à première vue, mais qui sont en fait très articulés à la politique scolaire de Macron (notamment parce que la réforme du travail rend la réforme de l'université possible et plus politiquement acceptable : un recalé de L1 ne peut accepter sa situation que si il trouve un travail, même précaire). Ça brouille la compréhension de sa politique globale, alors même que, du côté de ses conseillers, on est très au clair sur les effets systémiques horizontaux et trans-sectoriels qu'impliquent ces différentes réformes.
Sur les propos corbeillés, il s'agissait de pointer le fait que la sélection à l'entrée de l'université, voulue par Macron, fait système avec sa volonté de précariser la main d’œuvre peu diplômée. Si on ne comprend pas ça, on ne peut pas comprendre sa réforme du bac et de l'entrée à l'université. C'est donc dommage de corbeiller des éléments, certes extra-scolaire à première vue, mais qui sont en fait très articulés à la politique scolaire de Macron (notamment parce que la réforme du travail rend la réforme de l'université possible et plus politiquement acceptable : un recalé de L1 ne peut accepter sa situation que si il trouve un travail, même précaire). Ça brouille la compréhension de sa politique globale, alors même que, du côté de ses conseillers, on est très au clair sur les effets systémiques horizontaux et trans-sectoriels qu'impliquent ces différentes réformes.
- Thalia de GMédiateur
Pas que...
Nicolas Hulot, par exemple, que venait-il faire là ? Inutile de répondre à cette question rhétorique.
Nicolas Hulot, par exemple, que venait-il faire là ? Inutile de répondre à cette question rhétorique.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- Luigi_BGrand Maître
Des ambiguïtés de moins en moins ambigües :
"Nous n'allons pas partir en guerre contre les EPI, mettre par terre ce qui a pu être fait de bien", promet @jmblanquer dans @LePoint
— laura taillandier (@lauratail) 24 mai 2017
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- HocamSage
1990 or not 1990, that is the question.Luigi_B a écrit:Des ambiguïtés de moins en moins ambigües :
- ZeSandmanFidèle du forum
Et bien ce n'est donc pas sur ce point qu'il va revenir sur la réforme du collège.
Comme il semble peu probable qu'il revienne sur les nouveaux programmes, il lui reste donc l'AP à supprimer ou les LCA ou les classes européennes à rétablir.
Bien sûr si l'on part du principe qu'il va tenir cette promesse électorale, qu'il n'a pas simplement dit cela pour attirer à lui le vote enseignant (avec un certain succès il faut le noter) et amener Bayrou à le soutenir, lui qui a souvent exprimé son opposition à cette réforme.
Enfin si l'on part du principe que Bayou a rallié Macron car il lui reconnaissait des positions communes aux siennes et pas simplement par ambition pour lui et son parti.
Ça fait beaucoup de si...
Comme il semble peu probable qu'il revienne sur les nouveaux programmes, il lui reste donc l'AP à supprimer ou les LCA ou les classes européennes à rétablir.
Bien sûr si l'on part du principe qu'il va tenir cette promesse électorale, qu'il n'a pas simplement dit cela pour attirer à lui le vote enseignant (avec un certain succès il faut le noter) et amener Bayrou à le soutenir, lui qui a souvent exprimé son opposition à cette réforme.
Enfin si l'on part du principe que Bayou a rallié Macron car il lui reconnaissait des positions communes aux siennes et pas simplement par ambition pour lui et son parti.
Ça fait beaucoup de si...
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- RendashBon génie
Zagara a écrit:Pardon, mais les politiques scolaires de Macron, et en particulier celles du bac et du supérieur, font système avec les politiques du travail. C'est par exemple l'avis du Medef, qui considère que l'autonomie, la régionalisation du pro, la mise à disponibilité d'une main d’œuvre qualifiée et adaptée par l'université, doivent amener à une co-décision et co-organisation entre les branches professionnelles et le MEN.
Sur les propos corbeillés, il s'agissait de pointer le fait que la sélection à l'entrée de l'université, voulue par Macron, fait système avec sa volonté de précariser la main d’œuvre peu diplômée. Si on ne comprend pas ça, on ne peut pas comprendre sa réforme du bac et de l'entrée à l'université. C'est donc dommage de corbeiller des éléments, certes extra-scolaire à première vue, mais qui sont en fait très articulés à la politique scolaire de Macron (notamment parce que la réforme du travail rend la réforme de l'université possible et plus politiquement acceptable : un recalé de L1 ne peut accepter sa situation que si il trouve un travail, même précaire). Ça brouille la compréhension de sa politique globale, alors même que, du côté de ses conseillers, on est très au clair sur les effets systémiques horizontaux et trans-sectoriels qu'impliquent ces différentes réformes.
+1. C'est tout le problème de cette séparation artificielle et hypocrite qui empêche de mettre en perspective ce qui nous tombe sur le coin du nez, et qui trouve ses origines et ses justifications dans un ensemble bien plus large que les seules questions liées à l'enseignement. Lefteris le démontre pourtant, aussi brillamment qu'inlassablement, depuis des lustres : c'est ainsi que le service public d'enseignement rejoindra le service public des télécommunications et de la Poste : étape par étape, petit pas après petit pas, faute d'avoir sorti son nez de son nombril.
ZeSandman a écrit:Et bien ce n'est donc pas sur ce point qu'il va revenir sur la réforme du collège.
Comme il semble peu probable qu'il revienne sur les nouveaux programmes, il lui reste donc l'AP à supprimer ou les LCA ou les classes européennes à rétablir.
Bien sûr si l'on part du principe qu'il va tenir cette promesse électorale, qu'il n'a pas simplement dit cela pour attirer à lui le vote enseignant (avec un certain succès il faut le noter) et amener Bayrou à le soutenir, lui qui a souvent exprimé son opposition à cette réforme.
Enfin si l'on part du principe que Bayou a rallié Macron car il lui reconnaissait des positions communes aux siennes et pas simplement par ambition pour lui et son parti.
Ça fait beaucoup de si...
Ouais, ils font froid dans le dos, ces "si Bayrou"
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CondorcetOracle
Rendash a écrit:Zagara a écrit:Pardon, mais les politiques scolaires de Macron, et en particulier celles du bac et du supérieur, font système avec les politiques du travail. C'est par exemple l'avis du Medef, qui considère que l'autonomie, la régionalisation du pro, la mise à disponibilité d'une main d’œuvre qualifiée et adaptée par l'université, doivent amener à une co-décision et co-organisation entre les branches professionnelles et le MEN.
Sur les propos corbeillés, il s'agissait de pointer le fait que la sélection à l'entrée de l'université, voulue par Macron, fait système avec sa volonté de précariser la main d’œuvre peu diplômée. Si on ne comprend pas ça, on ne peut pas comprendre sa réforme du bac et de l'entrée à l'université. C'est donc dommage de corbeiller des éléments, certes extra-scolaire à première vue, mais qui sont en fait très articulés à la politique scolaire de Macron (notamment parce que la réforme du travail rend la réforme de l'université possible et plus politiquement acceptable : un recalé de L1 ne peut accepter sa situation que si il trouve un travail, même précaire). Ça brouille la compréhension de sa politique globale, alors même que, du côté de ses conseillers, on est très au clair sur les effets systémiques horizontaux et trans-sectoriels qu'impliquent ces différentes réformes.
+1. C'est tout le problème de cette séparation artificielle et hypocrite qui empêche de mettre en perspective ce qui nous tombe sur le coin du nez, et qui trouve ses origines et ses justifications dans un ensemble bien plus large que les seules questions liées à l'enseignement. Lefteris le démontre pourtant, aussi brillamment qu'inlassablement, depuis des lustres : c'est ainsi que le service public d'enseignement rejoindra le service public des télécommunications et de la Poste : étape par étape, petit pas après petit pas, faute d'avoir sorti son nez de son nombril.ZeSandman a écrit:Et bien ce n'est donc pas sur ce point qu'il va revenir sur la réforme du collège.
Comme il semble peu probable qu'il revienne sur les nouveaux programmes, il lui reste donc l'AP à supprimer ou les LCA ou les classes européennes à rétablir.
Bien sûr si l'on part du principe qu'il va tenir cette promesse électorale, qu'il n'a pas simplement dit cela pour attirer à lui le vote enseignant (avec un certain succès il faut le noter) et amener Bayrou à le soutenir, lui qui a souvent exprimé son opposition à cette réforme.
Enfin si l'on part du principe que Bayou a rallié Macron car il lui reconnaissait des positions communes aux siennes et pas simplement par ambition pour lui et son parti.
Ça fait beaucoup de si...
Ouais, ils font froid dans le dos, ces "si Bayrou"
Les mécanismes sont connus (voir l'Appel des appels) mais les remèdes restent à trouver : une décennie perdue et bientôt deux. Plutôt que ton slogan, je choisirais le "heureusement, on a Macron" qui relève à la fois du sophisme et de la pensée magique. Sans dynamiques collectives, aucun homme fût-il président de la République, ne peut contrecarrer des tendances au long cours.
- henrietteMédiateur
Navrée que cette séparation te semble "hypocrite" et ne t'agrée pas, mais c'est notre décision.Rendash a écrit:Zagara a écrit:Pardon, mais les politiques scolaires de Macron, et en particulier celles du bac et du supérieur, font système avec les politiques du travail. C'est par exemple l'avis du Medef, qui considère que l'autonomie, la régionalisation du pro, la mise à disponibilité d'une main d’œuvre qualifiée et adaptée par l'université, doivent amener à une co-décision et co-organisation entre les branches professionnelles et le MEN.
Sur les propos corbeillés, il s'agissait de pointer le fait que la sélection à l'entrée de l'université, voulue par Macron, fait système avec sa volonté de précariser la main d’œuvre peu diplômée. Si on ne comprend pas ça, on ne peut pas comprendre sa réforme du bac et de l'entrée à l'université. C'est donc dommage de corbeiller des éléments, certes extra-scolaire à première vue, mais qui sont en fait très articulés à la politique scolaire de Macron (notamment parce que la réforme du travail rend la réforme de l'université possible et plus politiquement acceptable : un recalé de L1 ne peut accepter sa situation que si il trouve un travail, même précaire). Ça brouille la compréhension de sa politique globale, alors même que, du côté de ses conseillers, on est très au clair sur les effets systémiques horizontaux et trans-sectoriels qu'impliquent ces différentes réformes.
+1. C'est tout le problème de cette séparation artificielle et hypocrite qui empêche de mettre en perspective ce qui nous tombe sur le coin du nez, et qui trouve ses origines et ses justifications dans un ensemble bien plus large que les seules questions liées à l'enseignement. Lefteris le démontre pourtant, aussi brillamment qu'inlassablement, depuis des lustres : c'est ainsi que le service public d'enseignement rejoindra le service public des télécommunications et de la Poste : étape par étape, petit pas après petit pas, faute d'avoir sorti son nez de son nombril.ZeSandman a écrit:Et bien ce n'est donc pas sur ce point qu'il va revenir sur la réforme du collège.
Comme il semble peu probable qu'il revienne sur les nouveaux programmes, il lui reste donc l'AP à supprimer ou les LCA ou les classes européennes à rétablir.
Bien sûr si l'on part du principe qu'il va tenir cette promesse électorale, qu'il n'a pas simplement dit cela pour attirer à lui le vote enseignant (avec un certain succès il faut le noter) et amener Bayrou à le soutenir, lui qui a souvent exprimé son opposition à cette réforme.
Enfin si l'on part du principe que Bayou a rallié Macron car il lui reconnaissait des positions communes aux siennes et pas simplement par ambition pour lui et son parti.
Ça fait beaucoup de si...
Ouais, ils font froid dans le dos, ces "si Bayrou"
Nous en avons longuement exposé les raisons, il n'y a absolument rien d'hypocrite là-dedans. Nous gérons ce forum du mieux que nous pouvons, en notre âme et conscience ; mais si tu as mieux à proposer, la boite MP de tous les modos t'est ouverte.
Par conséquent, ce serait sympa d'arrêter de remettre en cause cette décision, et d'arrêter aussi de faire sciemment dévier ces topics vers de la politique générale comme le font certains (je ne parle pas de toi ou Zagara) - ce qui permettrait sans doute de laisser l'un ou l'autre post, à visée explicative, car on saurait qu'il ne donnera pas lieu à des digressions qui perdront volontairement de vue le topic initial pour parler de politique générale sur le géné et non dans le restreint.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- RendashBon génie
Condorcet a écrit:Rendash a écrit:Zagara a écrit:Pardon, mais les politiques scolaires de Macron, et en particulier celles du bac et du supérieur, font système avec les politiques du travail. C'est par exemple l'avis du Medef, qui considère que l'autonomie, la régionalisation du pro, la mise à disponibilité d'une main d’œuvre qualifiée et adaptée par l'université, doivent amener à une co-décision et co-organisation entre les branches professionnelles et le MEN.
Sur les propos corbeillés, il s'agissait de pointer le fait que la sélection à l'entrée de l'université, voulue par Macron, fait système avec sa volonté de précariser la main d’œuvre peu diplômée. Si on ne comprend pas ça, on ne peut pas comprendre sa réforme du bac et de l'entrée à l'université. C'est donc dommage de corbeiller des éléments, certes extra-scolaire à première vue, mais qui sont en fait très articulés à la politique scolaire de Macron (notamment parce que la réforme du travail rend la réforme de l'université possible et plus politiquement acceptable : un recalé de L1 ne peut accepter sa situation que si il trouve un travail, même précaire). Ça brouille la compréhension de sa politique globale, alors même que, du côté de ses conseillers, on est très au clair sur les effets systémiques horizontaux et trans-sectoriels qu'impliquent ces différentes réformes.
+1. C'est tout le problème de cette séparation artificielle et hypocrite qui empêche de mettre en perspective ce qui nous tombe sur le coin du nez, et qui trouve ses origines et ses justifications dans un ensemble bien plus large que les seules questions liées à l'enseignement. Lefteris le démontre pourtant, aussi brillamment qu'inlassablement, depuis des lustres : c'est ainsi que le service public d'enseignement rejoindra le service public des télécommunications et de la Poste : étape par étape, petit pas après petit pas, faute d'avoir sorti son nez de son nombril.ZeSandman a écrit:Et bien ce n'est donc pas sur ce point qu'il va revenir sur la réforme du collège.
Comme il semble peu probable qu'il revienne sur les nouveaux programmes, il lui reste donc l'AP à supprimer ou les LCA ou les classes européennes à rétablir.
Bien sûr si l'on part du principe qu'il va tenir cette promesse électorale, qu'il n'a pas simplement dit cela pour attirer à lui le vote enseignant (avec un certain succès il faut le noter) et amener Bayrou à le soutenir, lui qui a souvent exprimé son opposition à cette réforme.
Enfin si l'on part du principe que Bayou a rallié Macron car il lui reconnaissait des positions communes aux siennes et pas simplement par ambition pour lui et son parti.
Ça fait beaucoup de si...
Ouais, ils font froid dans le dos, ces "si Bayrou"
Les mécanismes sont connus (voir l'Appel des appels) mais les remèdes restent à trouver : une décennie perdue et bientôt deux. Plutôt que ton slogan, je choisirais le "heureusement, on a Macron" qui relève à la fois du sophisme et de la pensée magique. Sans dynamiques collectives, aucun homme fût-il président de la République, ne peut contrecarrer des tendances au long cours.
L'un dans l'autre, ça se vaut : cette espèce de croyance en l'homme providentiel par lequel le Bien se produira, qu'elle se focalise sur Bayrou ou sur Macron, ou sur qui que ce soit d'autre, ressortit quand même à une certaine naïveté... ou une volonté de se voiler la face, parfois par esprit de rancune (cf. ceux qui applaudissent a priori Blanquer, en dépit de son pedigree, pour la simple -mais ô combien grande, certes - joie de voir partir Vallaud-Belkacem.)
Donc, ouaip, les dynamiques collectives sont les seules forces capables de renverser la situation. Auraient été les seules forces, plutôt, malheureusement =/ On a vu ce qu'il en était lors de la réforme du collège. Beaucoup se disent contre, mais font quand même.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CondorcetOracle
Le consentement volontaire en quelque sorte et aussi la chape de plomb qui tend à déconsidérer chaque jour un peu plus le travail des fonctionnaires : sans doute, l'enseignant contemporain a-t-il une propension plus grande à croire qu'une idée fausse peut se corriger par la démonstration du contraire plutôt que par le rapport de forces préalable.
J'ai été étonné que M. Macron semble découvrir le terme de modèle de gouvernance appliqué aux universités puisqu'il résume au mieux sa conception de la politique éducative : gestion des flux, allocation la plus efficace des ressources selon les potentialités estimées, définition et recherche de l'employabilité. A s'attacher à la péripétie (l'orateur avouant son incompréhension du discours rédigé par ses plumes) cependant, on manque l'essentiel : les mots-valises qui pourraient tout aussi bien s'appliquer à une chaîne de supermarché ou de télévision et la logique d'ensemble : saturer le citoyen de références prises un peu partout pour décourager toute velléité de résistance.
J'ai été étonné que M. Macron semble découvrir le terme de modèle de gouvernance appliqué aux universités puisqu'il résume au mieux sa conception de la politique éducative : gestion des flux, allocation la plus efficace des ressources selon les potentialités estimées, définition et recherche de l'employabilité. A s'attacher à la péripétie (l'orateur avouant son incompréhension du discours rédigé par ses plumes) cependant, on manque l'essentiel : les mots-valises qui pourraient tout aussi bien s'appliquer à une chaîne de supermarché ou de télévision et la logique d'ensemble : saturer le citoyen de références prises un peu partout pour décourager toute velléité de résistance.
- Luigi_BGrand Maître
Créations de 4 à 5.000 postes d'enseignants, annonçait M. Macron. Mais nouveaux sons de cloche :
Les suppressions de postes de fonctionnaires à @EducationFrance pourraient atteindre les 20 000, sur le quinquennat https://t.co/Fxl2rihlB4 pic.twitter.com/gdvD17C6YN
— Soazig Le Nevé (@soazigleneve) 31 mai 2017
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- William FosterExpert
Tu es de mauvaise foi, Luigi : il y aura création de 5 000 postes, mais concomitamment à la suppression de 20 000 autres.
Ça s'équilibre donc.
On peut continuer à faire confiance à notre président tout neuf et ne pas oublier d'aller voter pour ses copains qui sont en Marche parce qu'ils veulent un siège
Ça s'équilibre donc.
On peut continuer à faire confiance à notre président tout neuf et ne pas oublier d'aller voter pour ses copains qui sont en Marche parce qu'ils veulent un siège
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- SeptimusNiveau 8
Même si je ne suis pas du tout fan de Blanquer, si cette nouvelle se confirme, je serais ravi:
- BalthazaardVénérable
Si vraiment c'est le cas il y en a qui vont nous expliquer que les epi c'était bien, et pas seulement le sgen et l'unsa , hélas.
- laMissSage
Quelqu''un aurait le texte du projet ?
Edit : des précisions de taille par ici.
https://www.neoprofs.org/t111358-le-projet-d-arrete-pour-le-college-par-blanquer#4098606
Edit : des précisions de taille par ici.
https://www.neoprofs.org/t111358-le-projet-d-arrete-pour-le-college-par-blanquer#4098606
- JacqGuide spirituel
Les chiffres annoncés depuis longtemps c'est 50.000 postes nationaux supprimés.
Les 4.000 postes annoncés ne riment à rien.
Comme dirait Rendash : "heureusement, il y a Bayrou".
Les 4.000 postes annoncés ne riment à rien.
Comme dirait Rendash : "heureusement, il y a Bayrou".
- William FosterExpert
Jacq a écrit:Les chiffres annoncés depuis longtemps c'est 50.000 postes nationaux supprimés.
Les 4.000 postes annoncés ne riment à rien.
Comme dirait Rendash : "heureusement, il y a Bayrou".
Oui mais pitêt' pas en fait...
Lors de ses dernières sorties publiques, il est apparu préoccupé et pour cause… François Bayrou attend toujours son invitation à rejoindre le groupe WhatsApp du gouvernement. Une situation délicate, qui met à mal l’alliance entre la République en Marche et le Modem.
source (contradictoire)
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- Question figure de style "Ils nous hueront avec leurs mille bras, leurs mille visages et leur unique
- Ambiguités et approximations mathématiques
- Crise de la "vocation"...et toutes les ambiguïtés du terme
- Débat : La loi « Blanquer », riche de promesses, mais lourde d’ambiguïtés
- Pétition de l'APLV contre "les ambiguïtés et la confusion" des textes officiels sur les épreuves de langues au baccalauéréat.
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