- OudemiaBon génie
Pensez-vous qu'elle saurait reconnaître les pastiches ?
- VinZTDoyen
Moonchild a écrit:Et pour l'adaptation du livre au cinéma, qui voyez-vous dans le rôle principal ?
L'actrice qui joue une des aspics des sables, fille d'Oberyn dans GoT :
- la voici:
- je sais ::
vous vous attendiez à une version plus hot, mais je ne mange pas de ce pain là
ou alors Audrey Tautou (ça doit lui manquer de ne plus faire de navet) ?
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- ipomeeGuide spirituel
Archeboc, Bernardo, Sphinx :
- sifiÉrudit
Franchement, ce qui se passe sur ce post est superbe: nous luttons contre la bêtise et le mépris de notre ministre en faisant appel aux grands auteurs.
Attention, phrase dont je suis très fière:
"La médiocrité engendre une réaction épidermique, générant elle-même l'esprit créateur."
Attention, phrase dont je suis très fière:
"La médiocrité engendre une réaction épidermique, générant elle-même l'esprit créateur."
- Henri StanleyNiveau 2
Soyez beaux joueurs.
Reconnaissez que le livre de la personne sus-nommée ne vous a jamais autant inspirés!!!
Que de productions!!!
Qualité, ingéniosité, recherches...
"La médiocrité engendre une réaction épidermique, générant elle-même l'esprit créateur." (emprunt ci-dessus)
Hats off!
Reconnaissez que le livre de la personne sus-nommée ne vous a jamais autant inspirés!!!
Que de productions!!!
Qualité, ingéniosité, recherches...
"La médiocrité engendre une réaction épidermique, générant elle-même l'esprit créateur." (emprunt ci-dessus)
Hats off!
- sifiÉrudit
Henri Stanley a écrit:Soyez beaux joueurs.
Reconnaissez que le livre de la personne sus-nommée ne vous a jamais autant inspirés!!!
Que de productions!!!
Qualité, ingéniosité, recherches...
"La médiocrité engendre une réaction épidermique, générant elle-même l'esprit créateur." (emprunt ci-dessus)
Hats off!
Ainsi, comme Voldemort, elle est devenue "celle dont on ne doit pas prononcer le nom".
- MurrNiveau 9
Mais on peut l'écrire ...
Sur mon collège détruit
Sur mes cours écroulés
Sur les murs de mon EPI
J’écris ton nom
Sur mon collège détruit
Sur mes cours écroulés
Sur les murs de mon EPI
J’écris ton nom
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- ipomeeGuide spirituel
Bravo, Murr, j'aime beaucoup.
Quant à moi quelque insomnie m'a titillée, et je vous propose ces quelques vers avec des rimes couronnées :
A Najat qui croit refaire l’école
Si tu n’es pas comme Enée née
D’une belle immortelle telle
Vénus ni nourrie au nectar tard
De la langue d’Homère mère
De la philosophie, ma fille ,
N’aie pas de Démosthène haine
Car ses Philippiques piquent
Souviens-toi, si Diogène gêne,
Que l’histoire Hérodote dote
Si tu n’as pas bu le divin vin
Dont jamais n‘est la coupe d’Ovide vide
Et dont parfois Cicéron est rond
Vin coulant dans les veines d’Horace race
Immortelle d’enchanteurs chanteurs
Tu ne monteras pas au Palatin latin
Ne comprendras pas qui Tacite cite
Ni contre qui Suétone tonne
Ou en quel banquet Pétrone trône.
Descends alors aux Enfers faire
Ton humble mea-culpa pas
Premier d’un confiteor et hor-
Mi cela approche les sombres ombres :
Admire aux Champs Elysées Isée
Vois Eschyle Plaute et Virgile, îles
De poésie, puis remonte hont-
Euse de ton ignorance rance.
Car n’ayant pas de César l’art
Il te faudra tes commentaires taire
Quant à moi quelque insomnie m'a titillée, et je vous propose ces quelques vers avec des rimes couronnées :
A Najat qui croit refaire l’école
Si tu n’es pas comme Enée née
D’une belle immortelle telle
Vénus ni nourrie au nectar tard
De la langue d’Homère mère
De la philosophie, ma fille ,
N’aie pas de Démosthène haine
Car ses Philippiques piquent
Souviens-toi, si Diogène gêne,
Que l’histoire Hérodote dote
Si tu n’as pas bu le divin vin
Dont jamais n‘est la coupe d’Ovide vide
Et dont parfois Cicéron est rond
Vin coulant dans les veines d’Horace race
Immortelle d’enchanteurs chanteurs
Tu ne monteras pas au Palatin latin
Ne comprendras pas qui Tacite cite
Ni contre qui Suétone tonne
Ou en quel banquet Pétrone trône.
Descends alors aux Enfers faire
Ton humble mea-culpa pas
Premier d’un confiteor et hor-
Mi cela approche les sombres ombres :
Admire aux Champs Elysées Isée
Vois Eschyle Plaute et Virgile, îles
De poésie, puis remonte hont-
Euse de ton ignorance rance.
Car n’ayant pas de César l’art
Il te faudra tes commentaires taire
- MurrNiveau 9
Ma modeste participation fait pâle figure à côté de ce chef d’œuvre
Pas sûr que Vallaud-Belkacem aime...
Pas sûr que Vallaud-Belkacem aime...
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- ipomeeGuide spirituel
Murr a écrit:Ma modeste participation fait pâle figure à côté de ce chef d’œuvre
Pas sûr que Vallaud-Belkacem aime...
Bravo !
- sifiÉrudit
Rhoooo que de beauté née de la fange...
- MurrNiveau 9
Sans doute l'alliance du sublime et du grotesque si chère à Hugo
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- e-WandererGrand sage
Je souhaite que la verve poétique d'Ipomée la chute de Najat hâte.
- ipomeeGuide spirituel
Je souhaite que Najat sous les piques d'e-wanderer erre.
- bernardoFidèle du forum
Vous reprendrez bien un peu de Baudelaire ?
Sois sage, ô ma Ministre, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais ma peau ; tu l'as eue ; la voici :
Une réforme absurde a tapé dans le mille
Aux uns portant la joie, aux autres le souci.
Laisse des intellos la multitude vile,
Sous le fouet du Budget, ce bourreau sans merci,
Se demander ce soir s'ils sont encore utiles,
Et toi, ô Bergère, regarde par ici :
Vois disparaître hélas ! les défuntes Options,
Les langues déjà mortes depuis moult-z-années ;
Surgir de Degesco l'Idéologue rance ;
La Robin' furibond' qui même à moi fait peur.
Et, comme un pâle écho de notre douce France,
Entends, Ministre entends notre Ecole qui meurt.
Sois sage, ô ma Ministre, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais ma peau ; tu l'as eue ; la voici :
Une réforme absurde a tapé dans le mille
Aux uns portant la joie, aux autres le souci.
Laisse des intellos la multitude vile,
Sous le fouet du Budget, ce bourreau sans merci,
Se demander ce soir s'ils sont encore utiles,
Et toi, ô Bergère, regarde par ici :
Vois disparaître hélas ! les défuntes Options,
Les langues déjà mortes depuis moult-z-années ;
Surgir de Degesco l'Idéologue rance ;
La Robin' furibond' qui même à moi fait peur.
Et, comme un pâle écho de notre douce France,
Entends, Ministre entends notre Ecole qui meurt.
- IphigénieProphète
Punaise, ça vous inspire!
- ipomeeGuide spirituel
Magistral ô Bernardo !
- archebocEsprit éclairé
En auteur chatouilleux, je ne veux me comparer à personne. Ma production donc mise de côté, les vers de Bernardo sont les plus beaux que j'ai vus ici, ceux qui ont trouvé le chemin de mes émotions.
On a évoqué Nerval. Sur ce forum, Delfica s'impose.
La revois-tu Daphné, l'école du village,
Et son préau humide où nous courions enfants,
Et sa cour enneigée pour nos bonds triomphants
Et le vieil atelier où séchaient nos collages ?
Reconnais-tu le temple où passait le jeune âge,
Devant le tableau noir orné d'un chiffon blanc,
Et l'estrade poudreuse où nous montions tremblant
Et dont nous descendions soulagés et en nage ?
Sans réclamer jamais le retour d'anciens jours
Contre un triste gâchis nous protestons toujours,
Nous avons conspué des réformes chiatiques.
Mais là-bas la ministre a tué le latin,
rétréci les savoirs et produit des crétins
Et rien n'a dérangé son calme despotique
On a évoqué Nerval. Sur ce forum, Delfica s'impose.
La revois-tu Daphné, l'école du village,
Et son préau humide où nous courions enfants,
Et sa cour enneigée pour nos bonds triomphants
Et le vieil atelier où séchaient nos collages ?
Reconnais-tu le temple où passait le jeune âge,
Devant le tableau noir orné d'un chiffon blanc,
Et l'estrade poudreuse où nous montions tremblant
Et dont nous descendions soulagés et en nage ?
Sans réclamer jamais le retour d'anciens jours
Contre un triste gâchis nous protestons toujours,
Nous avons conspué des réformes chiatiques.
Mais là-bas la ministre a tué le latin,
rétréci les savoirs et produit des crétins
Et rien n'a dérangé son calme despotique
- bernardoFidèle du forum
Après trois ans ...
Ayant poussé la porte étroite du collège,
Je me suis promené dans cet endroit unique
Que pillait doucement une réforme inique,
Faisant de chaque classe un turbulent manège.
Tout a changé. J’ai tout perdu : mes heures
Oh ! mais surtout : ma liberté pédagogique
Najat a fait de moi un déprimé chronique
Et le vieux que je suis tremble ici de douleur.
La dotation horaire comme avant palpite
Les grands profs orgueilleux se balancent des rimes,
Hélas ! chaque chef qui va et vient m’est connu.
Même j’ai retrouvé le tableau véléda,
Tout au fond de ma salle où le plâtre s'écaille
Comme un vain prédicat, posé sur le néant
Ayant poussé la porte étroite du collège,
Je me suis promené dans cet endroit unique
Que pillait doucement une réforme inique,
Faisant de chaque classe un turbulent manège.
Tout a changé. J’ai tout perdu : mes heures
Oh ! mais surtout : ma liberté pédagogique
Najat a fait de moi un déprimé chronique
Et le vieux que je suis tremble ici de douleur.
La dotation horaire comme avant palpite
Les grands profs orgueilleux se balancent des rimes,
Hélas ! chaque chef qui va et vient m’est connu.
Même j’ai retrouvé le tableau véléda,
Tout au fond de ma salle où le plâtre s'écaille
Comme un vain prédicat, posé sur le néant
- ipomeeGuide spirituel
Le tableau véléda : génial
En tout cas, Bernardo et archeboc, bravo.
En tout cas, Bernardo et archeboc, bravo.
- ipomeeGuide spirituel
Petite remarque Bernardo, il manque une syllabe au vers 8, car le e final de tremble, suivi d'une voyelle, ne se prononce pas.
Remplacer oui par ici ?
Archeboc, il me semble qu'il n'y a pas de e final à Daphné.
Remplacer oui par ici ?
Archeboc, il me semble qu'il n'y a pas de e final à Daphné.
- archebocEsprit éclairé
ipomee a écrit:Petite remarque Bernardo, il manque une syllabe au vers 8, car le e final de tremble, suivi d'une voyelle, ne se prononce pas.
Remplacer oui par ici ?
Oui : semi-voyelle, donc semi-consonne. On peut laisser le "e" muet, et c'est même naturel : on dit plutôt "trembleeuux, oui", que "trembloui".
Que dit la règle pure ?
Pour Daphnée en Daphné : c'est corrigé, avec mes remerciements.
- bernardoFidèle du forum
Prévert :
Elle a mis le collège
Dans la mer
Elle a mis mon métier
En berne
Avec la petite réforme
Elle a tourné
Le couteau dans la plaie
Et j'ai bu
Jusqu'à la lie
Jusqu'à la fin
Sans parler
Ils ont fait des EPI
Ils ont fait de l'AP
Ils ont tourné en rond
Avec leur fumée
Ils ont mis les cendres
Du collège
Dans un projet
D'interdisciplinarité
Sans me parler
Sans me regarder
Je me suis levé
J'ai mis
Mon chapeau sur ma tête
J'ai mis mon manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et je suis parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans les regarder
Et toi Najat
Tu n'as pas su
Que ta réforme
Etait à pleurer
Elle a mis le collège
Dans la mer
Elle a mis mon métier
En berne
Avec la petite réforme
Elle a tourné
Le couteau dans la plaie
Et j'ai bu
Jusqu'à la lie
Jusqu'à la fin
Sans parler
Ils ont fait des EPI
Ils ont fait de l'AP
Ils ont tourné en rond
Avec leur fumée
Ils ont mis les cendres
Du collège
Dans un projet
D'interdisciplinarité
Sans me parler
Sans me regarder
Je me suis levé
J'ai mis
Mon chapeau sur ma tête
J'ai mis mon manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et je suis parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans les regarder
Et toi Najat
Tu n'as pas su
Que ta réforme
Etait à pleurer
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- ipomeeGuide spirituel
Bernardo, elle le sait que sa réforme est nulle, mais elle s'en fout.
- archebocEsprit éclairé
Avec tout le respect que j'ai pour Prévert, je n'aime pas le voir invoqué au sujet de l'école. Quand mes globules reviennent de classe avec "le cancre" à apprendre, et pour le moment, ils y ont tous eu droit, cela me fait penser à la blague de Coluche sur le crocodile qui rentre dans une maroquinerie.
Tiens, à propos de crocodile...
Tiens, à propos de crocodile...
- bernardoFidèle du forum
ipomee a écrit:Petite remarque Bernardo, il manque une syllabe au vers 8, car le e final de tremble, suivi d'une voyelle, ne se prononce pas.
Remplacer oui par ici ?
Archeboc, il me semble qu'il n'y a pas de e final à Daphné.
Merci ipomee : j'ai remplacé par "ici"
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