- GrypheMédiateur
Merci !!!
Le PP avait mis un "s" (dans la synthèse) et je l'ai enlevé avant impression mais comme c'était un PP de Lettres, ça m'a mis le doute.
Le PP avait mis un "s" (dans la synthèse) et je l'ai enlevé avant impression mais comme c'était un PP de Lettres, ça m'a mis le doute.
- NLM76Grand Maître
Euh Gryphe — j'ai la réponse à ta question.
Ἐγώ εἰμι.
Ἐγώ εἰμι.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- GrypheMédiateur
nlm76 a écrit:Euh Gryphe — j'ai la réponse à ta question.
Ἑγώ εἰμι.
C'est donc toi !
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- NLM76Grand Maître
Non, ce n'est pas moi, c'est ἐγώ, qui est aussi le chemin et la vie.
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- bernardoFidèle du forum
Dans la phrase suivante, quelle est la fonction de "en" ?
Il en a informé son supérieur.
Il en a informé son supérieur.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Patience et raisonFidèle du forum
Une question de non enseignante: je suis amenée à prononcer "dussège" le faire moi même.
Évidement, cela ne s'écrit pas ainsi. Je retrouve une logique à écrire "dusse-je" mais du coup, je ne comprend plus la prononciation.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer?
Évidement, cela ne s'écrit pas ainsi. Je retrouve une logique à écrire "dusse-je" mais du coup, je ne comprend plus la prononciation.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer?
- User14996Niveau 10
Dussé-je (ou dussè-je depuis 1990), pour des raisons d'euphonie.Patience et raison a écrit:Une question de non enseignante: je suis amenée à prononcer "dussège" le faire moi même.
Évidement, cela ne s'écrit pas ainsi. Je retrouve une logique à écrire "dusse-je" mais du coup, je ne comprend plus la prononciation.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer?
- Patience et raisonFidèle du forum
Merci!
Je dormirai (un peu) moins bête ce soir!
Je dormirai (un peu) moins bête ce soir!
- NLM76Grand Maître
Ah ! Et ai-je tort de prononcer "dussé-je", comme je le fais ?Sullien a écrit:Dussé-je (ou dussè-je depuis 1990), pour des raisons d'euphonie.Patience et raison a écrit:Une question de non enseignante: je suis amenée à prononcer "dussège" le faire moi même.
Évidement, cela ne s'écrit pas ainsi. Je retrouve une logique à écrire "dusse-je" mais du coup, je ne comprend plus la prononciation.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User14996Niveau 10
A toi de voir. Je ne fais que citer les recommandations de la rectification orthographique de 1990...nlm76 a écrit:Ah ! Et ai-je tort de prononcer "dussé-je", comme je le fais ?Sullien a écrit:Dussé-je (ou dussè-je depuis 1990), pour des raisons d'euphonie.Patience et raison a écrit:Une question de non enseignante: je suis amenée à prononcer "dussège" le faire moi même.
Évidement, cela ne s'écrit pas ainsi. Je retrouve une logique à écrire "dusse-je" mais du coup, je ne comprend plus la prononciation.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer?
- bernardoFidèle du forum
Iphigénie a écrit:COS ou, si on veut COI
Dans la phrase "Il en informe son supérieur", il me semblait que la construction du verbe c'est : informer de quelque chose quelqu'un.
Le destinataire de l'information étant désigné par "son supérieur", j'ai pensé que c'était le COS, souvent assimilé à un complément d'attribution. Donc :
- en : COI du verbe "informer"
- son supérieur : COS du verbe "informer".
Un peu comme dans une phrase du type : il dit quelque chose (COD) à quelqu'un (COS).
- AphrodissiaMonarque
Ah non! C'est toujours le COI qui devient COS, jamais le COD.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- bernardoFidèle du forum
Aphrodissia a écrit:Ah non! C'est toujours le COI qui devient COS, jamais le COD.
Le COI ne "devient" pas COS.
Le COI complète un verbe transitif (indirect) à un seul complément.
Tandis que le COS est le deuxième complément d'objet quand un verbe se construit avec deux compléments d'objet. A ma connaissance peu importe que l'un ou l'autre soit ou non indirect (même si généralement le premier est direct et le second est indirect, comme dans "donner quelque chose à quelqu'un").
Et pardon d'insister mais tu n'as pas répondu à ma question sur le destinataire.
Néanmoins je pense que tu as raison : informer c'est donner une information à : donc l'objet sur lequel l'action s'exerce est bien "mon supérieur". C'est plus un objet qu'un destinataire. Si en = de sa démission (COS), cela donne au passif : le supérieur a été informé (par lui) de sa démission.
- IphigénieProphète
Ola! Ola!Dans la phrase "Il en informe son supérieur", il me semblait que la construction du verbe c'est : informer de quelque chose quelqu'un.
Le destinataire de l'information étant désigné par "son supérieur", j'ai pensé que c'était le COS, souvent assimilé à un complément d'attribution. Donc :
- en : COI du verbe "informer"
- son supérieur : COS du verbe "informer".
Un peu comme dans une phrase du type : il dit quelque chose (COD) à quelqu'un (COS).
Pourquoi compliquer?
Les verbes transitifs peuvent se former de trois manières:
-avec un objet directement construit
-avec un objet indirectement construit
-avec les deux possibilités de construction en même temps, donc un COD (parfois un COI) et un COS (ou COI second)
Ce n'est pas une question de place dans la phrase, ni de destinataire, c'est une question de nature de la construction du complément d'objet, directe ou indirecte.
Ton raisonnement s'appliquerait dans une phrase du type:
il parle de son travail à son père
où on a un COI: de son travail
et un COS, à son père, qui là est effectivement destinataire de l'action, et qui correspondrait à un ancien complément d'attribution. Et ça reste COS même si tu dis la phrase dans l'ordre: "il parle à son père de son travail": l'objet de la parole, ça reste le travail, le père étant le destinataire de l'action verbale
- User14996Niveau 10
Mouais... Je serais d'avis d'oublier cette histoire de COS, qui n'apporte strictement rien à l'analyse.
- IphigénieProphète
Certes. En l'occurrence se limiter à Coi ou COD clarifierait même! Màis dans tous les cas le COD n'est pas le Cos...
- bernardoFidèle du forum
Iphigénie a écrit:Certes. En l'occurrence se limiter à Coi ou COD clarifierait même! Màis dans tous les cas le COD n'est pas le Cos...
Le COD n'est jamais le COS : c'est noté.
Merci pour vos réponses.
Je persiste juste dans une direction. Je dis aux élèves qu'un COS et un COI ce n'est pas la même chose, pour les obliger à distinguer les verbes qui se construisent avec un seul complément (COD ou COI) et ceux qui se construisent avec 2 compléments.
- User17706Bon génie
Si on analyse grammaticalement J'informe mes étudiants de mon retard, qu'obtient-on ? (j'ai dans le collimateur les deux notions d'« objet » et de « complément d'objet », et donc en tête un autre fil lancé par nlm76 aujourd'hui même, sauf erreur).
- AphrodissiaMonarque
Pardon pour cet abus de langage! J'ai, il est vrai, un peu raccourci le raisonnement.bernardo a écrit:Aphrodissia a écrit:Ah non! C'est toujours le COI qui devient COS, jamais le COD.
Le COI ne "devient" pas COS.
Le COI complète un verbe transitif (indirect) à un seul complément.
Tandis que le COS est le deuxième complément d'objet quand un verbe se construit avec deux compléments d'objet. A ma connaissance peu importe que l'un ou l'autre soit ou non indirect (même si généralement le premier est direct et le second est indirect, comme dans "donner quelque chose à quelqu'un").
Et pardon d'insister mais tu n'as pas répondu à ma question sur le destinataire.
Néanmoins je pense que tu as raison : informer c'est donner une information à : donc l'objet sur lequel l'action s'exerce est bien "mon supérieur". C'est plus un objet qu'un destinataire. Si en = de sa démission (COS), cela donne au passif : le supérieur a été informé (par lui) de sa démission.
Je n'ai pas vu de question sur le destinataire. :gratte:
- User17706Bon génie
Je = sujetPauvreYorick a écrit:Si on analyse grammaticalement J'informe mes étudiants de mon retard, qu'obtient-on ? (j'ai dans le collimateur les deux notions d'« objet » et de « complément d'objet », et donc en tête un autre fil lancé par nlm76 aujourd'hui même, sauf erreur).
informe = verbe
mes étudiants = ?
de mon retard = ?
(J'ai évidemment une idée de la bonne réponse mais je préfère ne pas [risquer de] l'i[nvent/mpos]er.)
- User14996Niveau 10
PauvreYorick a écrit:Je = sujetPauvreYorick a écrit:Si on analyse grammaticalement J'informe mes étudiants de mon retard, qu'obtient-on ? (j'ai dans le collimateur les deux notions d'« objet » et de « complément d'objet », et donc en tête un autre fil lancé par nlm76 aujourd'hui même, sauf erreur).
informe = verbe
mes étudiants = complément d'objet direct du verbe (pronominalisable en "le").
de mon retard = complément d'objet indirect du verbe (ici pronominalisable en "en"), dit "second".
(J'ai évidemment une idée de la bonne réponse mais je préfère ne pas [risquer de] l'i[nvent/mpos]er.)
- IphigénieProphète
Dans beaucoup de ces compléments "de" a vraiment le sens latin de "au sujet de"....
- User17706Bon génie
Oui voilà, merci.
On est typiquement, me semble-t-il, dans un cas où la notion purement sémantique d'« objet », et celle, « pragmatique », de « destinataire », risquent d'interférer. S'agissant de la communication d'un message, comme c'est le cas ici, on a envie d'appeler objet le contenu communiqué (un retard) et destinataires les étudiants.
Or c'est ce qu'il ne faut justement pas regarder si l'on veut appliquer les catégories grammaticales, me semble-t-il. Ce sont des questions de construction et uniquement de construction qui commandent ici l'application de la nomenclature (et les règles de pronominalisation correcte).
On est typiquement, me semble-t-il, dans un cas où la notion purement sémantique d'« objet », et celle, « pragmatique », de « destinataire », risquent d'interférer. S'agissant de la communication d'un message, comme c'est le cas ici, on a envie d'appeler objet le contenu communiqué (un retard) et destinataires les étudiants.
Or c'est ce qu'il ne faut justement pas regarder si l'on veut appliquer les catégories grammaticales, me semble-t-il. Ce sont des questions de construction et uniquement de construction qui commandent ici l'application de la nomenclature (et les règles de pronominalisation correcte).
- User14996Niveau 10
Le problème étant que les nombreux critères définis par les grammairiens ne sont pas toujours opératoires.PauvreYorick a écrit:Oui voilà, merci.
On est typiquement, me semble-t-il, dans un cas où la notion purement sémantique d'« objet », et celle, « pragmatique », de « destinataire », risquent d'interférer. S'agissant de la communication d'un message, comme c'est le cas ici, on a envie d'appeler objet le contenu communiqué (un retard) et destinataires les étudiants.
Or c'est ce qu'il ne faut justement pas regarder si l'on veut appliquer les catégories grammaticales, me semble-t-il. Ce sont des questions de construction et uniquement de construction qui commandent ici l'application de la nomenclature (et les règles de pronominalisation correcte).
Je laisse à nlm le soin de défendre le recours au sémantisme de l'objet.
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