- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Moi je trouve la comparaison pertinente. Ce fil me fait penser à un topic sur le Trouble auquel je n'ai pas participé mais qui m'a semblé soulever un problème similaire. Une prof faisant partie des soutiens de la réforme s'indignait (si je me rappelle bien) de ce qu'une formatrice avait été insultée par des collègues pendant une formation à la réforme. Certains considéraient que la formatrice étant en quelque sorte une collabo, l'insulte se justifiait ; d'autres disaient que non, que des professeurs se devaient de rester dignes et se limiter à dire simplement qu'ils n'étaient pas d'accord. Je me rappelle que Véronique Marchais avait participé à ce fil, et se situait (j'espère ne pas dire de bêtises) du côté de ceux qui pensaient que la situation était telle et les attaques si violentes contre ce qui fait le cœur même du métier qu'on ne pouvait plus rester de glace face aux collabos... Je sais d'ailleurs que c'est l'une des raisons pour lesquelles je ne reviendrai plus : comment rester digne et ne pas céder à la tentation de péter un plomb si l'on se retrouve face à des formateurs encensant tout ce qui va dénaturer la profession? Comment ne pas penser à une forme de collaboration même si on pourra dire, en effet, qu'il n'y a pas mort d'homme ; mais des conséquences graves à long terme malgré tout.
- RendashBon génie
Possible. Mais j'en ai vraiment plein le dos de ces outrances, des deux côtés d'ailleurs : entre ceux qui atteignent un joli point Godwin à tout bout de post, et ceux qui traitent les opposants de fascistes à longueur de tweet, il y a de quoi arriver à saturation. En particulier lorsque ça vient parasiter la discussion comme ç'a été le cas ici. Et ça ne signifie pas que la situation n'est pas dramatique pour certains, ni que cette réforme n'est pas salement néfaste pour les élèves et les enseignants ; ça veut juste dire qu'on en est arrivé à se jeter à la gueule ces invectives de façon systématique, sans rien d'autre derrière, alors même qu'il y a tellement de choses à dire, qui ont été dites et doivent être répétées et martelées. Au lieu de ça, tout le monde se conduit comme un vulgaire coqenstock/Rogerdu45/n'importe quel troll de n'importe quel camp, et c'est casse-nouilles.
Et je ne crois pas qu'on puisse me soupçonner d'être mou, en tout cas dans mes paroles (pour le reste vous n'avez aucun moyen de le savoir, je vous l'accorde ), lorsque j'ai quelque chose à dire :lol:
Et je ne crois pas qu'on puisse me soupçonner d'être mou, en tout cas dans mes paroles (pour le reste vous n'avez aucun moyen de le savoir, je vous l'accorde ), lorsque j'ai quelque chose à dire :lol:
- kamasolouHabitué du forum
Evoquer la loyauté envers l'institution qui, selon l'intervenant, doit passer au dessus des convictions personnelles et des résistances, c'est quand même un tout petit peu tendre le bâton pour se faire battre.
- InvitéInvité
Non, c'est le principe de base des perdirs.kamasolou a écrit:Evoquer la loyauté envers l'institution qui, selon l'intervenant, doit passer au dessus des convictions personnelles et des résistances, c'est quand même un tout petit peu tendre le bâton pour se faire battre.
Quant aux comparaisons avec la collaboration, c'est juste pathétique venant de personnes instruites.
- JaneMonarque
Ilse a écrit:Ronin a écrit:Et ben tu vas l'avoir ton concours.
+ 1000
(juste un conseil : trouve d'autres arguments pour convaincre les 80% d'enseignants qui sont contre cette réforme, les tiens sont un peu courts...)
Tout ça me rappelle un de mes collègues, farouchement pro-réforme, qui répète à qui veut l'entendre que nous sommes fonctionnaires, et qu'à ce titre, nous nous devons de fonctionner et de faire ce qu'on nous demande (comme si être fonctionnaire signifiait être décérébré...)
Les collègues sembleront peut-être plier sous l'obligation, mais feront ce qui leur semble bon pour leurs élèves une fois la porte de la salle fermée. Ce sera en tous cas ce que moi je ferai. Je ne ferai pas d'EPI (quelques collègues très enthousiastes se sont déjà positionnés, grand bien leur fasse !), mais je ne vois pas comment échapper à "l'AP" (qui sera dédoublée pour ma matière); après ce que je ferai sur le créneau AP
Joël49 a écrit:Comparer ceux qui appliqueront la réforme à Papon, j'avoue que c'est osé et je ne m'imaginais pas ainsi.
Osée, certes, mais révélatrice; il y a ceux qui ont appliqué en suivant aveuglément les ordres (Papon) et ceux qui ont refusé (Moulin). Evidemment, autre contexte... mais chacun, avec sa conscience, fait ou plutôt fera ce qui lui semble le mieux.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- PseudoDemi-dieu
Aliceinwonderland a écrit:Moi je trouve la comparaison pertinente. Ce fil me fait penser à un topic sur le Trouble auquel je n'ai pas participé mais qui m'a semblé soulever un problème similaire. Une prof faisant partie des soutiens de la réforme s'indignait (si je me rappelle bien) de ce qu'une formatrice avait été insultée par des collègues pendant une formation à la réforme. Certains considéraient que la formatrice étant en quelque sorte une collabo, l'insulte se justifiait ; d'autres disaient que non, que des professeurs se devaient de rester dignes et se limiter à dire simplement qu'ils n'étaient pas d'accord. Je me rappelle que Véronique Marchais avait participé à ce fil, et se situait (j'espère ne pas dire de bêtises) du côté de ceux qui pensaient que la situation était telle et les attaques si violentes contre ce qui fait le cœur même du métier qu'on ne pouvait plus rester de glace face aux collabos... Je sais d'ailleurs que c'est l'une des raisons pour lesquelles je ne reviendrai plus : comment rester digne et ne pas céder à la tentation de péter un plomb si l'on se retrouve face à des formateurs encensant tout ce qui va dénaturer la profession? Comment ne pas penser à une forme de collaboration même si on pourra dire, en effet, qu'il n'y a pas mort d'homme ; mais des conséquences graves à long terme malgré tout.
Il faudrait peut-être quand même raison garder.
Si les pro-réforme sont des "collabos" à la Papon qui méritent l'insulte il ne faut pas s’étonner que les contre-réforme soit de dangereux abrutis qui veulent miner le système juste pour garder leurs habitudes.
Et pourquoi pas justifier les coups tant qu'on y est ? Ou la pendaison haut et court ?
Quand bien même il s'agirait d'attaques violente contre ce qui fait le cœur d'un métier, ce n'est jamais que... un métier. C'est à dire rien, ou pas grand chose au regard du monde, et de la vie.
Rien de justifie de se déchaîner contre un individu -- en groupe de surcroît -- qui est venu là avec ses seuls mots (et la réforme, ok). Même s'il a tort, même si on le trouve hideux.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- kamasolouHabitué du forum
Will.T a écrit:Non, c'est le principe de base des perdirs.kamasolou a écrit:Evoquer la loyauté envers l'institution qui, selon l'intervenant, doit passer au dessus des convictions personnelles et des résistances, c'est quand même un tout petit peu tendre le bâton pour se faire battre.
Les CDE sont-ils effectivement tenus d'appliquer tout ce qu'on leur dit sans avoir le droit d'émettre des réserves ? Par exemple, si un CDE annonce publiquement son opposition à la réforme, peut-il être sanctionné ? Je parle de sanction officielle, pas de carrière ralentie, mauvaise note, etc (que nous subissons aussi lorsque nous n'allons pas dans le sens de l'"institution").
J'ai eu un CDE, sous Sarko, qui nous avait incité en réunion plénière DHG, à nous bouger et à faire grève contre les suppressions de postes. Etait-il "loyal" envers l'institution ? Aurait-il pu être sanctionné pour ça ?
Edit : et les CDE et IPR qui s'expriment ouvertement contre la réforme dans le cadre de syndicats, c'est possible donc...?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Justement, si je n'y retourne pas c'est parce que je ne veux pas me retrouver dans une situation impossible. Et avec la réforme enseigner va bien devenir tout simplement impossible (il y a vraiment de quoi devenir fou si tu as un minimum la vocation). Après comparer une insulte lors d'une formation à une pendaison haut et court faut pas exagérer non plus.Pseudo a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Moi je trouve la comparaison pertinente. Ce fil me fait penser à un topic sur le Trouble auquel je n'ai pas participé mais qui m'a semblé soulever un problème similaire. Une prof faisant partie des soutiens de la réforme s'indignait (si je me rappelle bien) de ce qu'une formatrice avait été insultée par des collègues pendant une formation à la réforme. Certains considéraient que la formatrice étant en quelque sorte une collabo, l'insulte se justifiait ; d'autres disaient que non, que des professeurs se devaient de rester dignes et se limiter à dire simplement qu'ils n'étaient pas d'accord. Je me rappelle que Véronique Marchais avait participé à ce fil, et se situait (j'espère ne pas dire de bêtises) du côté de ceux qui pensaient que la situation était telle et les attaques si violentes contre ce qui fait le cœur même du métier qu'on ne pouvait plus rester de glace face aux collabos... Je sais d'ailleurs que c'est l'une des raisons pour lesquelles je ne reviendrai plus : comment rester digne et ne pas céder à la tentation de péter un plomb si l'on se retrouve face à des formateurs encensant tout ce qui va dénaturer la profession? Comment ne pas penser à une forme de collaboration même si on pourra dire, en effet, qu'il n'y a pas mort d'homme ; mais des conséquences graves à long terme malgré tout.
Il faudrait peut-être quand même raison garder.
Si les pro-réforme sont des "collabos" à la Papon qui méritent l'insulte il ne faut pas s’étonner que les contre-réforme soit de dangereux abrutis qui veulent miner le système juste pour garder leurs habitudes.
Et pourquoi pas justifier les coups tant qu'on y est ? Ou la pendaison haut et court ?
Quand bien même il s'agirait d'attaques violente contre ce qui fait le cœur d'un métier, ce n'est jamais que... un métier. C'est à dire rien, ou pas grand chose au regard du monde, et de la vie.
Rien de justifie de se déchaîner contre un individu -- en groupe de surcroît -- qui est venu là avec ses seuls mots (et la réforme, ok). Même s'il a tort, même si on le trouve hideux.
Quant au fait que ce n'est qu'un métier. On ne va pas refaire le topic sur prof métier purement alimentaire ou non mais non, je ne suis pas d'accord, tout ce qui touche à l'humain ne peut être purement alimentaire. La politique actuelle essaie de nous pousser à le croire, on veut un prof au service des élèves comme la caissière au service des clients pour reprendre les mots de ce président FCPE, et la même logique est à l’œuvre dans le domaine de la santé. Mais c'est très grave, et à terme tout le monde sera lésé.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- LefterisEsprit sacré
Papon est bien entendu un cas extrême , mais il ne s'agit pas de juger les conséquences directes des actes. C'est de la mentalité qui préside à cette soumission qu'il s'agit, des ressorts mentaux qui font qu'on en arrive là, à accepter des décisions néfastes (et à faire du zèle) simplement par peur, intérêt, confort, culture de la soumission , etc.
Or, aujourd'hui , les réalités apparaissent au grand jour, il n'est plus possible de faire semblant de croire que cette réforme n'est pas économique, que les horaires des cours sont maintenus, que les disciplines sont "confortées, renforcées", selon les allégations du moulin à paroles.
Il n'est d'ores et déjà plus possible de ne pas voir la détresse des postes partagés (et ce n'est que le début), des professeurs de langues , des lettres classiques, la dégradation ces conditions de travail, la réunionnite.
Les "collègues" qui sciemment se mettent du côté du manche sont donc, oui, des sortes de collabos, qui d'ailleurs ont des avantages divers, du détachement aux indemnités, allant jusqu'à la promotion. Certains paraît-il renoncent à cette forfaiture, et c'est à leur honneur.
Donc oui, je les tiens ouvertement pour des étrons, je les évite, je ne leur adresse pas la parole, je ne travaillerai pas avec eux.
Or, aujourd'hui , les réalités apparaissent au grand jour, il n'est plus possible de faire semblant de croire que cette réforme n'est pas économique, que les horaires des cours sont maintenus, que les disciplines sont "confortées, renforcées", selon les allégations du moulin à paroles.
Il n'est d'ores et déjà plus possible de ne pas voir la détresse des postes partagés (et ce n'est que le début), des professeurs de langues , des lettres classiques, la dégradation ces conditions de travail, la réunionnite.
Les "collègues" qui sciemment se mettent du côté du manche sont donc, oui, des sortes de collabos, qui d'ailleurs ont des avantages divers, du détachement aux indemnités, allant jusqu'à la promotion. Certains paraît-il renoncent à cette forfaiture, et c'est à leur honneur.
Donc oui, je les tiens ouvertement pour des étrons, je les évite, je ne leur adresse pas la parole, je ne travaillerai pas avec eux.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jypsieNiveau 2
"Je pense qu'un des problèmes actuels, c'est que les personnels de direction sont de moins en moins des anciens enseignants qui étaient "devant une classe".
Depuis des années, j'ai eu des chefs ex-profs d'EPS (3 !! ), ex-CPE, ex-chef de travaux,... c'est-à-dire des personnes qui ne connaissent pas la réalité d'une classe. "
dire des profs d'EPS qu'ils ne connaissent pas la réalité d'une classe est grotesque pour ne pas dire insultant,bien souvent en conseil de classe on s'aperçoit que ce sont ceux qui connaissent au mieux les élèves car ils les voient dans un autre contexte et ont une vision beaucoup plus large de leur rapport au corps, aux autres.De plus les enseignants d'EPS sont aussi profs principaux,interviennent en AP et en TPE au lycée par exemple et voient donc les élèves en classe.
Les ex chefs de travaux ont le plus souvent été profs auparavant, la variété des chefs d'établissements est une richesse, avoir été profs de math ou de français ne signifient pas compétence en tant que chefs d'établissement, il faut sortir des idées préconçues et des clichés!!!!
- PseudoDemi-dieu
Aliceinwonderland a écrit:Justement, si je n'y retourne pas c'est parce que je ne veux pas me retrouver dans une situation impossible. Et avec la réforme enseigner va bien devenir tout simplement impossible (il y a vraiment de quoi devenir fou si tu as un minimum la vocation). Après comparer une insulte lors d'une formation à une pendaison haut et court faut pas exagérer non plus.Pseudo a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Moi je trouve la comparaison pertinente. Ce fil me fait penser à un topic sur le Trouble auquel je n'ai pas participé mais qui m'a semblé soulever un problème similaire. Une prof faisant partie des soutiens de la réforme s'indignait (si je me rappelle bien) de ce qu'une formatrice avait été insultée par des collègues pendant une formation à la réforme. Certains considéraient que la formatrice étant en quelque sorte une collabo, l'insulte se justifiait ; d'autres disaient que non, que des professeurs se devaient de rester dignes et se limiter à dire simplement qu'ils n'étaient pas d'accord. Je me rappelle que Véronique Marchais avait participé à ce fil, et se situait (j'espère ne pas dire de bêtises) du côté de ceux qui pensaient que la situation était telle et les attaques si violentes contre ce qui fait le cœur même du métier qu'on ne pouvait plus rester de glace face aux collabos... Je sais d'ailleurs que c'est l'une des raisons pour lesquelles je ne reviendrai plus : comment rester digne et ne pas céder à la tentation de péter un plomb si l'on se retrouve face à des formateurs encensant tout ce qui va dénaturer la profession? Comment ne pas penser à une forme de collaboration même si on pourra dire, en effet, qu'il n'y a pas mort d'homme ; mais des conséquences graves à long terme malgré tout.
Il faudrait peut-être quand même raison garder.
Si les pro-réforme sont des "collabos" à la Papon qui méritent l'insulte il ne faut pas s’étonner que les contre-réforme soit de dangereux abrutis qui veulent miner le système juste pour garder leurs habitudes.
Et pourquoi pas justifier les coups tant qu'on y est ? Ou la pendaison haut et court ?
Quand bien même il s'agirait d'attaques violente contre ce qui fait le cœur d'un métier, ce n'est jamais que... un métier. C'est à dire rien, ou pas grand chose au regard du monde, et de la vie.
Rien de justifie de se déchaîner contre un individu -- en groupe de surcroît -- qui est venu là avec ses seuls mots (et la réforme, ok). Même s'il a tort, même si on le trouve hideux.
Quant au fait que ce n'est qu'un métier. On ne va pas refaire le topic sur prof métier purement alimentaire ou non mais non, je ne suis pas d'accord, tout ce qui touche à l'humain ne peut être purement alimentaire. La politique actuelle essaie de nous pousser à le croire, on veut un prof au service des élèves comme la caissière au service des clients pour reprendre les mots de ce président FCPE, et la même logique est à l’œuvre dans le domaine de la santé. Mais c'est très grave, et à terme tout le monde sera lésé.
Tout ce qui touche à l'humain est important (mais de proche en proche, qu'est-ce qui ne touche pas l'humain ?) mais comment défendre un métier en insultant un formateur ???? Il n'est pas humain le formateur ?
Je maintiens qu'un "métier" est quelque chose de bien plus abstrait qu'une personne en chair et en os.
Et je ne compare pas une insulte à une pendaison, je dis que, après tout, avec le même raisonnement (ce sont des collabos, des Papons) on peut aller bien loin.
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- JaneMonarque
jypsie a écrit:
"Je pense qu'un des problèmes actuels, c'est que les personnels de direction sont de moins en moins des anciens enseignants qui étaient "devant une classe".
Depuis des années, j'ai eu des chefs ex-profs d'EPS (3 !! ), ex-CPE, ex-chef de travaux,... c'est-à-dire des personnes qui ne connaissent pas la réalité d'une classe. "
dire des profs d'EPS qu'ils ne connaissent pas la réalité d'une classe est grotesque pour ne pas dire insultant,bien souvent en conseil de classe on s'aperçoit que ce sont ceux qui connaissent au mieux les élèves car ils les voient dans un autre contexte et ont une vision beaucoup plus large de leur rapport au corps, aux autres.De plus les enseignants d'EPS sont aussi profs principaux,interviennent en AP et en TPE au lycée par exemple et voient donc les élèves en classe.
Les ex chefs de travaux ont le plus souvent été profs auparavant, la variété des chefs d'établissements est une richesse, avoir été profs de math ou de français ne signifient pas compétence en tant que chefs d'établissement, il faut sortir des idées préconçues et des clichés!!!!
Je m'en souviendrai lorsque mes collègues d'EPS se plaindront de ne pas avoir réussi à avoir de l'écoute et du silence les jours, où, déluge oblige, ils auront dû accueillir les élèves dans une salle de cours Une de mes copines, prof d'EPS, me demande souvent d'ailleurs, comment font les "profs de salle" pour supporter les élèves toute une journée... De plus, je ne vois pas en quoi le rapport au corps interviendrait dans une conseil de classe pour évoquer les difficultés en maths de Gaston ou les réussites en anglais de Lucette Je rappelle, à toutes fins utiles, qu'un conseil de classe n'est pas là pour émettre des jugements sur un individu mais sur son travail et son comportement.
Quant aux chefs des travaux qui ont eu des classes, je pourrais te citer bien des exemples e collègues qui se sont retrouvés chefs des travaux en ayant eu des élèves en responsabilité.... uniquement pendant leur année de stage. Mais bref; le concours de PerDir étant ouvert à tous, ceux qui le réussissent sont certainement compétents pour assurer leurs fonctions
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- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Lefteris a parfaitement résumé la situation.Pseudo a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Justement, si je n'y retourne pas c'est parce que je ne veux pas me retrouver dans une situation impossible. Et avec la réforme enseigner va bien devenir tout simplement impossible (il y a vraiment de quoi devenir fou si tu as un minimum la vocation). Après comparer une insulte lors d'une formation à une pendaison haut et court faut pas exagérer non plus.Pseudo a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Moi je trouve la comparaison pertinente. Ce fil me fait penser à un topic sur le Trouble auquel je n'ai pas participé mais qui m'a semblé soulever un problème similaire. Une prof faisant partie des soutiens de la réforme s'indignait (si je me rappelle bien) de ce qu'une formatrice avait été insultée par des collègues pendant une formation à la réforme. Certains considéraient que la formatrice étant en quelque sorte une collabo, l'insulte se justifiait ; d'autres disaient que non, que des professeurs se devaient de rester dignes et se limiter à dire simplement qu'ils n'étaient pas d'accord. Je me rappelle que Véronique Marchais avait participé à ce fil, et se situait (j'espère ne pas dire de bêtises) du côté de ceux qui pensaient que la situation était telle et les attaques si violentes contre ce qui fait le cœur même du métier qu'on ne pouvait plus rester de glace face aux collabos... Je sais d'ailleurs que c'est l'une des raisons pour lesquelles je ne reviendrai plus : comment rester digne et ne pas céder à la tentation de péter un plomb si l'on se retrouve face à des formateurs encensant tout ce qui va dénaturer la profession? Comment ne pas penser à une forme de collaboration même si on pourra dire, en effet, qu'il n'y a pas mort d'homme ; mais des conséquences graves à long terme malgré tout.
Il faudrait peut-être quand même raison garder.
Si les pro-réforme sont des "collabos" à la Papon qui méritent l'insulte il ne faut pas s’étonner que les contre-réforme soit de dangereux abrutis qui veulent miner le système juste pour garder leurs habitudes.
Et pourquoi pas justifier les coups tant qu'on y est ? Ou la pendaison haut et court ?
Quand bien même il s'agirait d'attaques violente contre ce qui fait le cœur d'un métier, ce n'est jamais que... un métier. C'est à dire rien, ou pas grand chose au regard du monde, et de la vie.
Rien de justifie de se déchaîner contre un individu -- en groupe de surcroît -- qui est venu là avec ses seuls mots (et la réforme, ok). Même s'il a tort, même si on le trouve hideux.
Quant au fait que ce n'est qu'un métier. On ne va pas refaire le topic sur prof métier purement alimentaire ou non mais non, je ne suis pas d'accord, tout ce qui touche à l'humain ne peut être purement alimentaire. La politique actuelle essaie de nous pousser à le croire, on veut un prof au service des élèves comme la caissière au service des clients pour reprendre les mots de ce président FCPE, et la même logique est à l’œuvre dans le domaine de la santé. Mais c'est très grave, et à terme tout le monde sera lésé.
Tout ce qui touche à l'humain est important (mais de proche en proche, qu'est-ce qui ne touche pas l'humain ?) mais comment défendre un métier en insultant un formateur ???? Il n'est pas humain le formateur ?
Je maintiens qu'un "métier" est quelque chose de bien plus abstrait qu'une personne en chair et en os.
Et je ne compare pas une insulte à une pendaison, je dis que, après tout, avec le même raisonnement (ce sont des collabos, des Papons) on peut aller bien loin.
Je ne nie pas le fait que le formateur soit un humain, je ne parle pas de cela, je parle de l'enseignement comme métier touchant à l'humain, et en ce sens je pensais aussi à toutes les professions liées à l'éducation, à la transmission du savoir, au soin, professions qui sont censées au départ éduquer autrui ou le soigner. Or les réformes (aussi bien les réformes éducatives que celles des professions de santé) empêchent finalement d'éduquer, de transmettre, de soigner. On alourdit les tâches administratives, on flique les personnels et au final on les empêche de se consacrer au cœur de leur métier.
Alors certes, tu peux dire, c'est un job, je m'en fiche, je vais vendre du vent comme on me le demande l'essentiel est que j'aie un salaire à la fin du mois. Mais cette irresponsabilité, elle se paiera un jour.
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- LefterisEsprit sacré
Si on prend le problème sous un autre angle, c'est justement cette dénaturation du métier qui en fait une activité purement alimentaire, sans autre intérêt que gagner sa croûte. C'est déjà pas mal par rapport aux millions de chômeurs, nous dira-t-on, mais ça n'empêche nullement la démotivation ni la détestation de ceux qui participent à cette destruction.Aliceinwonderland a écrit:
Or les réformes (aussi bien les réformes éducatives que celles des professions de santé) empêchent finalement d'éduquer, de transmettre, de soigner. On alourdit les tâches administratives, on flique les personnels et au final on les empêche de se consacrer au cœur de leur métier.
Alors certes, tu peux dire, c'est un job, je m'en fiche, je vais vendre du vent comme on me le demande l'essentiel est que j'aie un salaire à la fin du mois. Mais cette irresponsabilité, elle se paiera un jour.
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- Calypso64Niveau 10
Will.T a écrit:
Quant aux comparaisons avec la collaboration, c'est juste pathétique venant de personnes instruites.
Oui.....
- VanGogh59Expert spécialisé
Rendash a écrit:Possible. Mais j'en ai vraiment plein le dos de ces outrances, des deux côtés d'ailleurs : entre ceux qui atteignent un joli point Godwin à tout bout de post, et ceux qui traitent les opposants de fascistes à longueur de tweet, il y a de quoi arriver à saturation. En particulier lorsque ça vient parasiter la discussion comme ç'a été le cas ici. Et ça ne signifie pas que la situation n'est pas dramatique pour certains, ni que cette réforme n'est pas salement néfaste pour les élèves et les enseignants ; ça veut juste dire qu'on en est arrivé à se jeter à la gueule ces invectives de façon systématique, sans rien d'autre derrière, alors même qu'il y a tellement de choses à dire, qui ont été dites et doivent être répétées et martelées. Au lieu de ça, tout le monde se conduit comme un vulgaire coqenstock/Rogerdu45/n'importe quel troll de n'importe quel camp, et c'est casse-nouilles.
Et je ne crois pas qu'on puisse me soupçonner d'être mou, en tout cas dans mes paroles (pour le reste vous n'avez aucun moyen de le savoir, je vous l'accorde ), lorsque j'ai quelque chose à dire :lol:
Rendash, je te rejoins sur les outrances qui sont assez révélatrices des tensions sans précédent que l'EN impose chez ses personnels avec la réforme. En 20 ans de métier, je n'ai jamais vu une situation aussi explosive dans mon établissement avec des clans qui se forment, des invectives lancées en pleine formation contre untel pro-réforme ou untel anti-réforme, des conseils d'enseignement ou pédagogiques qui se tiennent avec une telle tension. Cette tension est soigneusement entretenue par une ministre qui ignore magistralement les arguments de ceux (très nombreux) qui s'opposent et qui est la 1ère à employer des termes grossiers pour les désigner (les fameux pseudo z'intellectuels ou réactionnaires). On peut évoquer également le mépris et la suffisance de la directrice de la DGESCO. Ou encore cette espèce de credo qu'on retrouve chez certaines personnes (dont celui qui est à l'origine du post) la plupart du temps non enseignante affirmant que les élèves s'ennuient et qui résonnent personnellement comme une insulte à toutes ces heures et à toutes cette énergie que j'ai consacrées à mes élèves. Dès lors, si cette tension est instrumentalisée par le pouvoir, on ne peut qu'en déduire que cette division conduisant donc à ces outrances n'est pas voulue et entretenue. Diviser pour mieux régner, ce principe machiavélique au plein sens du terme est aujourd'hui à l'oeuvre dans l'EN. On pense pouvoir s'en servir pour affaiblir mais on n'imagine pas que le retour de manivelle risque de faire mal... Très mal...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- LefterisEsprit sacré
Encore une fois, il ne s'agit pas de juger les conséquences, mais de dénoncer l'état d'esprit qui consiste à obéir et à à nuire par servilité, intérêt, trouille, etc.Calypso64 a écrit:Will.T a écrit:
Quant aux comparaisons avec la collaboration, c'est juste pathétique venant de personnes instruites.
Oui.....
On aurait pu prendre le cas de n'importe quel anonyme , si Papon est tabou. Ca n'enlève rien à l'abjection de certains...
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- Joël49Niveau 2
"abjection, servilité, trouille"... et allons-y gaiement ! Désolé, je sais que je n'apporte rien, mais franchement, cela devient désolant et on se demande parfois où est l'abjection.
- LefterisEsprit sacré
Vu ce que nous subissons, je crois qu'il n'y a guère de mots assez forts pour qualifier ceux qui participent à ça, parce qu'ils y trouvent leur avantage. La situation de conflit ne fait que commencer, comme le souligne Van Gogh.Joël49 a écrit:"abjection, servilité, trouille"... et allons-y gaiement ! Désolé, je sais que je n'apporte rien, mais franchement, cela devient désolant et on se demande parfois où est l'abjection.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Joël49Niveau 2
OK. Pour moi la discussion est définitivement close.
- VanGogh59Expert spécialisé
Joël49 a écrit:OK. Pour moi la discussion est définitivement close.
C'est bien de fuir. Il y a un moment où cela ne sera plus possible...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- InvitéInvité
Voilà tout à fait ce que je pense. On ne peut plus dire qu'on n' a pas compris, pas vu, tous les maillons de la chaîne se mettent en place et on court à la catastrophe, certains klaxonnant à mesure que le précipice se rapproche. Comment ne pas comprendre que ce qu'on fait de l'école change la société en profondeur, et inversement aussi, je suis d'accord. Enseigner, c'est un peu plus qu'un métier, sans aller jusqu'à une sacerdoce ou autres calembredaines, surtout en ce moment. Les bécassons qui viennent vendre leur immonde soupe, du ministère jusque sur ce forum, et dans les établissements, ne méritent qu'un mépris poli, au mieux.Aliceinwonderland a écrit:Lefteris a parfaitement résumé la situation.Pseudo a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Justement, si je n'y retourne pas c'est parce que je ne veux pas me retrouver dans une situation impossible. Et avec la réforme enseigner va bien devenir tout simplement impossible (il y a vraiment de quoi devenir fou si tu as un minimum la vocation). Après comparer une insulte lors d'une formation à une pendaison haut et court faut pas exagérer non plus.Pseudo a écrit:
Il faudrait peut-être quand même raison garder.
Si les pro-réforme sont des "collabos" à la Papon qui méritent l'insulte il ne faut pas s’étonner que les contre-réforme soit de dangereux abrutis qui veulent miner le système juste pour garder leurs habitudes.
Et pourquoi pas justifier les coups tant qu'on y est ? Ou la pendaison haut et court ?
Quand bien même il s'agirait d'attaques violente contre ce qui fait le cœur d'un métier, ce n'est jamais que... un métier. C'est à dire rien, ou pas grand chose au regard du monde, et de la vie.
Rien de justifie de se déchaîner contre un individu -- en groupe de surcroît -- qui est venu là avec ses seuls mots (et la réforme, ok). Même s'il a tort, même si on le trouve hideux.
Quant au fait que ce n'est qu'un métier. On ne va pas refaire le topic sur prof métier purement alimentaire ou non mais non, je ne suis pas d'accord, tout ce qui touche à l'humain ne peut être purement alimentaire. La politique actuelle essaie de nous pousser à le croire, on veut un prof au service des élèves comme la caissière au service des clients pour reprendre les mots de ce président FCPE, et la même logique est à l’œuvre dans le domaine de la santé. Mais c'est très grave, et à terme tout le monde sera lésé.
Tout ce qui touche à l'humain est important (mais de proche en proche, qu'est-ce qui ne touche pas l'humain ?) mais comment défendre un métier en insultant un formateur ???? Il n'est pas humain le formateur ?
Je maintiens qu'un "métier" est quelque chose de bien plus abstrait qu'une personne en chair et en os.
Et je ne compare pas une insulte à une pendaison, je dis que, après tout, avec le même raisonnement (ce sont des collabos, des Papons) on peut aller bien loin.
Je ne nie pas le fait que le formateur soit un humain, je ne parle pas de cela, je parle de l'enseignement comme métier touchant à l'humain, et en ce sens je pensais aussi à toutes les professions liées à l'éducation, à la transmission du savoir, au soin, professions qui sont censées au départ éduquer autrui ou le soigner. Or les réformes (aussi bien les réformes éducatives que celles des professions de santé) empêchent finalement d'éduquer, de transmettre, de soigner. On alourdit les tâches administratives, on flique les personnels et au final on les empêche de se consacrer au cœur de leur métier.
Alors certes, tu peux dire, c'est un job, je m'en fiche, je vais vendre du vent comme on me le demande l'essentiel est que j'aie un salaire à la fin du mois. Mais cette irresponsabilité, elle se paiera un jour.
- InvitéInvité
VanGogh59 a écrit:Joël49 a écrit:OK. Pour moi la discussion est définitivement close.
C'est bien de fuir. Il y a un moment où cela ne sera plus possible...
Quand on se fait traiter de tous les noms, il y a peu d'autre solution.
- LefterisEsprit sacré
C'est vrai qu'entre voir son métier disparaître, son poste fermé, subir des injonctions à faire de l'animation et des réunions, et encaisser quelques propos peu agréables alors qu'on a choisi cette attitude, la balance est égale. La violence de ce qui arrive est inouïe, mais on détourne la question en fustigeant l'absence de politiquement correct des victimes.Will.T a écrit:VanGogh59 a écrit:Joël49 a écrit:OK. Pour moi la discussion est définitivement close.
C'est bien de fuir. Il y a un moment où cela ne sera plus possible...
Quand on se fait traiter de tous les noms, il y a peu d'autre solution.
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- PseudoDemi-dieu
Aliceinwonderland a écrit:
Alors certes, tu peux dire, c'est un job, je m'en fiche, je vais vendre du vent comme on me le demande l'essentiel est que j'aie un salaire à la fin du mois. Mais cette irresponsabilité, elle se paiera un jour.
Je suis désolée, mais ce n'est pas ce que j'ai dit.
Mais visiblement le débat est tel que plus personne n'écoute (ou ne lit) personne réellement.
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- gauvain31Empereur
Joël49 a écrit:"abjection, servilité, trouille"... et allons-y gaiement ! Désolé, je sais que je n'apporte rien, mais franchement, cela devient désolant et on se demande parfois où est l'abjection.
Dans la réforme elle-même, dans la réduction de l'offre publique de formation et d'instruction pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'intérêt des enfant, mais à voir avec des intérêts budgétaires ou des intérêts idéologiques.
L'abjection elle sera aussi dans les conséquences: inscription massive des familles fortunées là où l'offre d'enseignement sera la plus diverse (le privé). On ne fera qu'accroître les inégalités entre les collèges, comme on a accru les inégalités entres les lycées après 2010. C'est un fait.
Que vous le vouliez ou non: on répète une réforme (celle du lycée de 2010) sans en avoir établi le bilan honnête et critique, et on l'applique dans une logique encore plus poussée.
Que vous le vouliez ou non Joël, les enseignants ont pour principal moteur la PASSION,à savoir leur discipline , pour laquelle ils ont consacré plusieurs années de leurs études. Certains CDE ne le comprennent pas (je dis certains, pas tous) car ils n'ont pas cette passion disciplinaire.
On parle donc un autre langage
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