- InvitéInvité
Oui ça doit être ça, je lis avec malhonneteté les messages.il n'a nul part été fait de lien avec l'occupation, j'ai tout inventé.Condorcet a écrit:
Ou l'art de lire de manière particulièrement malhonnête mon message. J'aurais pu ajouter "à des degrés divers" mais face à un tel regard, je crois que j'aurais aussi pu jouer du violoncelle dans ma cave...
Mea culpa
Ne changer rien, les échangesdoivent être un vrai régal à lire pour qui n'a pas de regard malhonnête, dommage pour moi !
- CondorcetOracle
"Comparer une période à une autre, utiliser la sémantique d'un contexte sans précaution ni explication, calquer un contexte sur un autre n'a guère de sens."
- OsmieSage
Will.T a écrit:Oui ça doit être ça, je lis avec malhonneteté les messages.il n'a nul part été fait de lien avec l'occupation, j'ai tout inventé.Condorcet a écrit:
Ou l'art de lire de manière particulièrement malhonnête mon message. J'aurais pu ajouter "à des degrés divers" mais face à un tel regard, je crois que j'aurais aussi pu jouer du violoncelle dans ma cave...
Mea culpa
Ne changer rien, les échangesdoivent être un vrai régal à lire pour qui n'a pas de regard malhonnête, dommage pour moi !
Si c'est pour moi en raison de la référence à la loyauté de Papon, je renvoie à mes messages précédents. Encore une fois, merci de ne pas faire dire aux gens ce qu'ils ne disent pas, car c'est vraiment désagréable, et c'est un euphémisme. Si ce n'est pas une allusion à mon message, alors au temps pour moi.
- kamasolouHabitué du forum
Après relecture, c'est bien ce que j'avais compris Osmie : on était bien sur une réflexion concernant la loyauté au sens large, par sur des attaques personnelles. Il n'y a pas eu d'accusations outrancières envers un intervenant. Je ne pense pas être la seule à l'avoir compris ainsi.
- JPhMMDemi-dieu
Je ne vois pas en quoi questionner les modalités d'application du devoir de loyauté du fonctionnaire et donner des exemples historiques qui ont mené à des dilemmes serait incongru.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Il y a peut être d'autres exemples historiques que celui qui a mené à des millions de morts, question de proportions.JPhMM a écrit:Je ne vois pas en quoi questionner les modalités d'application du devoir de loyauté du fonctionnaire et donner des exemples historiques qui ont mené à des dilemmes serait incongru.
- LefterisEsprit sacré
Ouf, tout le monde ne comprend pas de travers...kamasolou a écrit:Après relecture, c'est bien ce que j'avais compris Osmie : on était bien sur une réflexion concernant la loyauté au sens large, par sur des attaques personnelles. Il n'y a pas eu d'accusations outrancières envers un intervenant. Je ne pense pas être la seule à l'avoir compris ainsi.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarnyxNeoprof expérimenté
Faut travailler certaines compétences.Lefteris a écrit:Ouf, tout le monde ne comprend pas de travers...kamasolou a écrit:Après relecture, c'est bien ce que j'avais compris Osmie : on était bien sur une réflexion concernant la loyauté au sens large, par sur des attaques personnelles. Il n'y a pas eu d'accusations outrancières envers un intervenant. Je ne pense pas être la seule à l'avoir compris ainsi.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- JPhMMDemi-dieu
C'est le plus remarque, et celui qui est resté le plus ancré dans notre mémoire commune.Will.T a écrit:Il y a peut être d'autres exemples historiques que celui qui a mené à des millions de morts, question de proportions.JPhMM a écrit:Je ne vois pas en quoi questionner les modalités d'application du devoir de loyauté du fonctionnaire et donner des exemples historiques qui ont mené à des dilemmes serait incongru.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
C'est aussi celui qu'on appelle point godwin, qui ne fait donc pas avancer un débat.JPhMM a écrit:C'est le plus remarque, et celui qui est resté le plus ancré dans notre mémoire commune.Will.T a écrit:Il y a peut être d'autres exemples historiques que celui qui a mené à des millions de morts, question de proportions.JPhMM a écrit:Je ne vois pas en quoi questionner les modalités d'application du devoir de loyauté du fonctionnaire et donner des exemples historiques qui ont mené à des dilemmes serait incongru.
- JPhMMDemi-dieu
Point Godwin ?
Ok. J'en reste coi, et je m'incline.
Ok. J'en reste coi, et je m'incline.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- gauvain31Empereur
Joël49 a écrit:Au risque d'en surprendre plus d'un, je suis sur la même ligne que Gryphe et adepte du pas à pas et du consensus... j'aurais pu développer si... mais je n'en ai pas eu la patience ni l'envie (je deviens un vieux truc bougon quand on invoque les fantômes peu glorieux du passé. Zut, je viens de nouveau de participer, oups, pardon....
Ben tu vois Entrer dans le débat contradictoire est quelque chose de difficile (et j'adore ça!) Il faut accepter de "prendre des coups" tout en analysant avec empathie, objectivité, et recul les arguments du contradicteur. C'est un exercice très déstabilisant intellectuellement car il suppose de comprendre un mode de pensée parfois très éloigné du nôtre. J'aime justement quand une autre personne me fait voir quelque chose de façon très différente. Et bien sûr il faut accepter d'avoir tort, même si ce n'est pas agréable.
J'adore débattre avec un CDE puisque justement il ne pense pas (forcément) comme nous. J'avais une très bonne discussion (acharnée) avec un certain CDE nommé Llanjeau... avec pleins de questions auxquelles il n'a jamais répondu, car il n'est plus jamais revenu
C'est pour ça que je suis très content de ton retour. On apprend beaucoup des autres
- henrietteMédiateur
Merci Gryphe pour ton très beau message.
Joël49, que tu sois sur la même ligne que Gryphe ne me semble pas surprenant, en fait, ce que vous dites l'un et l'autre n'est absolument pas incompatible.
Et je trouverais, à titre personnel, vraiment dommage que tu n'interviennes plus dans ce fil : on a tous à gagner d'apprendre les uns des autres, et les profs ont souvent du mal à percevoir la façon dont les perdirs peuvent/doivent se positionner, comment ils envisagent ces problèmes.
Quant aux comparaisons avec d'autres temps, on doit vraiment pouvoir s'en passer : preuve est faite qu'elles ne contribuent vraiment pas à faire avancer le débat sur le sujet qui nous intéresse ici : la réforme vue du côté des perdirs.
Joël49, que tu sois sur la même ligne que Gryphe ne me semble pas surprenant, en fait, ce que vous dites l'un et l'autre n'est absolument pas incompatible.
Et je trouverais, à titre personnel, vraiment dommage que tu n'interviennes plus dans ce fil : on a tous à gagner d'apprendre les uns des autres, et les profs ont souvent du mal à percevoir la façon dont les perdirs peuvent/doivent se positionner, comment ils envisagent ces problèmes.
Quant aux comparaisons avec d'autres temps, on doit vraiment pouvoir s'en passer : preuve est faite qu'elles ne contribuent vraiment pas à faire avancer le débat sur le sujet qui nous intéresse ici : la réforme vue du côté des perdirs.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- OlympiasProphète
henriette a écrit:Merci Gryphe pour ton très beau message.
Joël49, que tu sois sur la même ligne que Gryphe ne me semble pas surprenant, en fait, ce que vous dites l'un et l'autre n'est absolument pas incompatible.
Et je trouverais, à titre personnel, vraiment dommage que tu n'interviennes plus dans ce fil : on a tous à gagner d'apprendre les uns des autres, et les profs ont souvent du mal à percevoir la façon dont les perdirs peuvent/doivent se positionner, comment ils envisagent ces problèmes.
Quant aux comparaisons avec d'autres temps, on doit vraiment pouvoir s'en passer : preuve est faite qu'elles ne contribuent vraiment pas à faire avancer le débat sur le sujet qui nous intéresse ici : la réforme vue du côté des perdirs.
- Joël49Niveau 2
J'ai envie de terminer la soirée sur une note d'humour (d'amour) : "Allez, on se fait un bisou et c'est fini !"(mon ex était instit en maternelle et rêvait tout haut la nuit... )
- RendashBon génie
Gryphe, on t'aime d'amour.
Que la question de la loyauté, et de savoir en quoi elle doit consister, soit au cœur du débat, c'est évident. Ramener systématiquement ça à la collaboration, comme d'aucuns pro-réforme ramènent systématiquement l'opposition à une expression fasciste, c'est fatigant. J'en ai plein les noix de ces parallèles permanents, voilà tout, d'où mon coup de trompette de ce matin. Si un jour quelqu'un s'avise de m'assimiler à un facho les yeux dans les yeux, il mangera de la soupe pendant six mois ; je voudrais bien que l'on puisse enfin reconnaître qu'on peut être opposé à la réforme justement parce qu'on a le souci de nos élèves et le souci de l'avenir de notre nation. Cela étant, le retour systématique à ce point et à ces parallèles est dû aux deux camps, et je le supporte de moins en moins.
Que la question de la loyauté, et de savoir en quoi elle doit consister, soit au cœur du débat, c'est évident. Ramener systématiquement ça à la collaboration, comme d'aucuns pro-réforme ramènent systématiquement l'opposition à une expression fasciste, c'est fatigant. J'en ai plein les noix de ces parallèles permanents, voilà tout, d'où mon coup de trompette de ce matin. Si un jour quelqu'un s'avise de m'assimiler à un facho les yeux dans les yeux, il mangera de la soupe pendant six mois ; je voudrais bien que l'on puisse enfin reconnaître qu'on peut être opposé à la réforme justement parce qu'on a le souci de nos élèves et le souci de l'avenir de notre nation. Cela étant, le retour systématique à ce point et à ces parallèles est dû aux deux camps, et je le supporte de moins en moins.
- archebocEsprit éclairé
Même si Joël49 est parti (ou pas ?), je voudrais revenir sur son injonction à la loyauté. Après tout, moi aussi j'ai senti comme un problème dans cette injonction, et même si je comprends la colère de ceux qui invoquent Jean Moulin, je n'aime pas non plus qu'on le convoque à tout bout de champ.
Et puis il y a deux ou trois trucs que personne n'a dit, alors je me lance. Je pense que cette question de loyauté pose un problème qui ne me semble pas exactement celui de Jean Moulin.
La loyauté à l'institution, cela fonctionne dans les deux sens, cela ne consiste pas seulement à faire ce que ma hiérarchie a décidé : la loyauté, c'est aussi parler librement pour que ma hiérarchie connaisse mes difficultés et celles des personnels qu'elle m'a confiés.
L'enseignant doit faire des EPI, il ne sait pas faire. Il doit faire de l'AP, il ne sait pas faire. Être loyal, c'est aller voir le CDE, et lui dire : voilà, les EPI et l'AP, cela va être difficile pour moi. Les formations sont bidons. Je pourrais évidemment faire semblant, dissimuler les problèmes, vous vendre du mensonge. Loyalement, je vous offre la vérité.
Dans un monde idéal, le CDE est loyal avec sa hiérarchie, il lui dit loyalement ce qui se passe dans son établissement : les personnels de terrain ne savent pas faire, les EDT pourris vont dégrader les conditions de travail, donc la qualité de l'enseignement, les consignes d'éduscol font rire toute la salle des profs, les formations écœurent même des enseignants initialement convaincus.
Dans ce monde idéal, les supérieurs des CDE sont loyaux, et ils font remonter ces difficultés. Ils ne disent pas que la situation est difficile dans "10 à 25% des établissements". Ils parlent des difficultés de recrutement, des chiffres truqués, des classes sans enseignants. Les décideurs décident alors d'arrêter le gâchis. Evidemment, dans un monde idéal, la loyauté de chaque acteur fait qu'on ne peut pas pondre une réforme comme celle qu'on nous a servie.
Quand on entend, à l'occasion d'un acte de violence, les enseignants dire avoir tiré plusieurs fois la sonnette d'alarme et dans le même moment une huile rectorale affirmer que l'établissement ne présente pas de problèmes de violence, on se dit que les gens les plus loyaux, dans cette histoire, cela reste quand même les enseignants de terrain. Et c'est normal : quand on est tous dans la même galère, c'est quand même en ramant au même rythme qu'on avance le mieux. Dès qu'on est seul à diriger sa petite carrière, d'un coup on peut être tenté d'adopter une éthique plus louvoyante.
Tout le monde a applaudi le discours de Gryphe. Il y a pourtant une phrase qui m'a gênée :
Je vais parler ici en tant que parent. Comment l'institution peut-elle parler de co-éducation et dissimuler ainsi les conditions réelles d'enseignement ? Gryphe, si votre hiérarchie vous a dit : "OK, l'AP, c'est de la publicité mensongère, nous comptons sur vous pour ne rien en dire aux parents", vous devez obéir, et vous taire. Mais si aucune consigne de silence ne vous est donnée, soyez bienveillante avec votre hiérarchie, et considérez que le choix du terme "aide personnalisée" n'est pas une escroquerie mais une maladresse, qui risque de faire croire des choses fausses, et que votre devoir est de détromper les parents. Corrigez donc cette erreur auprès des parents, votre hiérarchie ne peut que vous féliciter de cette heureuse initiative !
Vous voyez le gros naïf que je suis. Parce qu'évidemment, "aide personnalisée" est une escroquerie, pensée comme telle, voulue comme telle, et qu'on attend de Gryphe qu'elle entretienne la fiction, qu'elle soit patelinement complice du mensonge, cela fait partie du contrat tacite, la brume qui plane autour de la fiche de poste du CDE. Et plus on monte dans la hiérarchie, plus on vous demande de faire semblant, de dire que bien-sûr le ciel est vert, l'herbe bleue, et le costume du roi magnifique.
Je ne voudrais pas que mon couplet soit pris comme une attaque contre Gryphe, mais il me semble d'abord important, en tant que parent, de savoir comment cela se passe en classe, de savoir ce que mon gamin a retenu de son passage à l'école, de savoir que l'institution fait ce qu'elle dit. Il me semble important de savoir que l'aide personnalisée est le cataplasme qui colmate l'hétérogénéité des prérequis, ou de savoir que par rapport au temps où j'étais élève, l'enseignant de math de mes enfants à 25% d'élèves en plus, et celui de français 100%. Cela change évidemment ma façon de considérer leur travail, celui de mes enfants, et le suivi que j'en fais.
Et puis il y a deux ou trois trucs que personne n'a dit, alors je me lance. Je pense que cette question de loyauté pose un problème qui ne me semble pas exactement celui de Jean Moulin.
La loyauté à l'institution, cela fonctionne dans les deux sens, cela ne consiste pas seulement à faire ce que ma hiérarchie a décidé : la loyauté, c'est aussi parler librement pour que ma hiérarchie connaisse mes difficultés et celles des personnels qu'elle m'a confiés.
L'enseignant doit faire des EPI, il ne sait pas faire. Il doit faire de l'AP, il ne sait pas faire. Être loyal, c'est aller voir le CDE, et lui dire : voilà, les EPI et l'AP, cela va être difficile pour moi. Les formations sont bidons. Je pourrais évidemment faire semblant, dissimuler les problèmes, vous vendre du mensonge. Loyalement, je vous offre la vérité.
Dans un monde idéal, le CDE est loyal avec sa hiérarchie, il lui dit loyalement ce qui se passe dans son établissement : les personnels de terrain ne savent pas faire, les EDT pourris vont dégrader les conditions de travail, donc la qualité de l'enseignement, les consignes d'éduscol font rire toute la salle des profs, les formations écœurent même des enseignants initialement convaincus.
Dans ce monde idéal, les supérieurs des CDE sont loyaux, et ils font remonter ces difficultés. Ils ne disent pas que la situation est difficile dans "10 à 25% des établissements". Ils parlent des difficultés de recrutement, des chiffres truqués, des classes sans enseignants. Les décideurs décident alors d'arrêter le gâchis. Evidemment, dans un monde idéal, la loyauté de chaque acteur fait qu'on ne peut pas pondre une réforme comme celle qu'on nous a servie.
Quand on entend, à l'occasion d'un acte de violence, les enseignants dire avoir tiré plusieurs fois la sonnette d'alarme et dans le même moment une huile rectorale affirmer que l'établissement ne présente pas de problèmes de violence, on se dit que les gens les plus loyaux, dans cette histoire, cela reste quand même les enseignants de terrain. Et c'est normal : quand on est tous dans la même galère, c'est quand même en ramant au même rythme qu'on avance le mieux. Dès qu'on est seul à diriger sa petite carrière, d'un coup on peut être tenté d'adopter une éthique plus louvoyante.
- Note périphérique:
- Reprenez les rapports du préfet Marion : ils ne cachent pas grand chose des difficultés de la collaboration. C'est en cela qu'on peut dire qu'il est loyal, et que la hiérarchie de l'EN aujourd'hui ne l'est pas
Tout le monde a applaudi le discours de Gryphe. Il y a pourtant une phrase qui m'a gênée :
Gryphe a écrit:Que va-t-on indiquer aux familles ? On ne va pas écrire noir sur blanc qu'on a fait de l'AP en classe entière (on va réserver cela pour l'action syndicale)
Je vais parler ici en tant que parent. Comment l'institution peut-elle parler de co-éducation et dissimuler ainsi les conditions réelles d'enseignement ? Gryphe, si votre hiérarchie vous a dit : "OK, l'AP, c'est de la publicité mensongère, nous comptons sur vous pour ne rien en dire aux parents", vous devez obéir, et vous taire. Mais si aucune consigne de silence ne vous est donnée, soyez bienveillante avec votre hiérarchie, et considérez que le choix du terme "aide personnalisée" n'est pas une escroquerie mais une maladresse, qui risque de faire croire des choses fausses, et que votre devoir est de détromper les parents. Corrigez donc cette erreur auprès des parents, votre hiérarchie ne peut que vous féliciter de cette heureuse initiative !
Vous voyez le gros naïf que je suis. Parce qu'évidemment, "aide personnalisée" est une escroquerie, pensée comme telle, voulue comme telle, et qu'on attend de Gryphe qu'elle entretienne la fiction, qu'elle soit patelinement complice du mensonge, cela fait partie du contrat tacite, la brume qui plane autour de la fiche de poste du CDE. Et plus on monte dans la hiérarchie, plus on vous demande de faire semblant, de dire que bien-sûr le ciel est vert, l'herbe bleue, et le costume du roi magnifique.
Je ne voudrais pas que mon couplet soit pris comme une attaque contre Gryphe, mais il me semble d'abord important, en tant que parent, de savoir comment cela se passe en classe, de savoir ce que mon gamin a retenu de son passage à l'école, de savoir que l'institution fait ce qu'elle dit. Il me semble important de savoir que l'aide personnalisée est le cataplasme qui colmate l'hétérogénéité des prérequis, ou de savoir que par rapport au temps où j'étais élève, l'enseignant de math de mes enfants à 25% d'élèves en plus, et celui de français 100%. Cela change évidemment ma façon de considérer leur travail, celui de mes enfants, et le suivi que j'en fais.
- VanGogh59Expert spécialisé
Je te suis Rendash et je rajouterais que ceux qui me disent que je suis un fonctionnaire et que je dois donc obéir aveuglément aux ordres me sortent également par les trous de nez...
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- kamasolouHabitué du forum
Joël49 a écrit:J'ai envie de terminer la soirée sur une note d'humour (d'amour) : "Allez, on se fait un bisou et c'est fini !"(mon ex était instit en maternelle et rêvait tout haut la nuit... )
Malheureusement rien n'est fini, mais on peut quand même se faire des bisous hein
- kamasolouHabitué du forum
Et la loyauté de l'institution, on en parle ou bien...?
Edit : Archeboc +1
Edit : Archeboc +1
- GrypheMédiateur
Merci [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Je dois dire que c'est toute la difficulté de l'exercice. Et il y a des jours où c'est fatigant.
Je discute sans problème de tout cela en interne dans l'EN, j'ai signalé et fait remonter les difficultés de manière argumentée à au moins trois reprises, dans des circonstances très différentes ; mais que dire aux parents du quartier qui viennent inscrire leurs enfants ? A part dire qu'on va faire au mieux pour les faire progresser, je ne vois pas...
Et là, c'est vrai que c'est délicat.
Je dois dire que c'est toute la difficulté de l'exercice. Et il y a des jours où c'est fatigant.
Je discute sans problème de tout cela en interne dans l'EN, j'ai signalé et fait remonter les difficultés de manière argumentée à au moins trois reprises, dans des circonstances très différentes ; mais que dire aux parents du quartier qui viennent inscrire leurs enfants ? A part dire qu'on va faire au mieux pour les faire progresser, je ne vois pas...
Et là, c'est vrai que c'est délicat.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- CondorcetOracle
Gryphe, Joel49, je me représente bien la difficulté de vos conditions d'exercice en un tel contexte.
- Joël49Niveau 2
Ne pas oublier l'arme fatale : l'humour, les fous rires collectifs, y compris pendant les réunions sérieuses : on réfléchit beaucoup mieux quand on rit un bon coup que quand on s'engueule... essayez, vous verrez.
(Archeboc : je vais, je viens...)
(Archeboc : je vais, je viens...)
- Seb009Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
Avant transmission au ministère, le classement des candidatures établi en CAPA en vue de l'inscription sur la liste d'aptitude des personnels de direction de 2ème classe est-il un classement académique ou par département d'exercice ? A partir de quel rang peut-on espérer l'inscription ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Avant transmission au ministère, le classement des candidatures établi en CAPA en vue de l'inscription sur la liste d'aptitude des personnels de direction de 2ème classe est-il un classement académique ou par département d'exercice ? A partir de quel rang peut-on espérer l'inscription ?
Merci d'avance pour vos réponses.
- GrypheMédiateur
Seb009 a écrit:Bonjour,
Avant transmission au ministère, le classement des candidatures établi en CAPA en vue de l'inscription sur la liste d'aptitude des personnels de direction de 2ème classe est-il un classement académique ou par département d'exercice ? A partir de quel rang peut-on espérer l'inscription ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Bonjour, je me présente, etc.
La note de service annuel a écrit:II. Dépôt et classement des candidatures
a) Retrait des dossiers de candidature à l'inscription sur la liste d'aptitude
Les personnels qui sont candidats à l'inscription sur la liste d'aptitude doivent retirer un dossier auprès des services académiques ou du service des ressources humaines de l'organisme auprès duquel ils sont détachés, qui devront obligatoirement vérifier la recevabilité des demandes et informer les intéressés en cas de non recevabilité.
La liste d'aptitude sera arrêtée par le ministre chargé de l'éducation nationale, sur proposition des recteurs lorsque les candidats sont affectés en académie, sur proposition de leur supérieur hiérarchique lorsqu'ils relèvent d'une autre affectation.
Les candidatures qui auront reçu un avis favorable seront classées par ordre préférentiel. Le classement pourra tenir compte en particulier de la durée des services effectués dans des fonctions de personnels de direction ainsi que des conditions particulières de leur exercice (éducation prioritaire, par exemple).
III. Examen et transmission des candidatures
Après consultation de la commission administrative paritaire académique compétente (ou de la commission consultative paritaire centrale de l'AEFE), la totalité des dossiers de candidature, accompagnés de la fiche informatique individuelle de synthèse (pour les candidats affectés en académie) ou un état des services validé par les autorités hiérarchiques pour les autres candidats, ainsi que le tableau récapitulatif portant classement des candidats, devront être adressés au service de l'encadrement - bureau DGRH E2-3, 72 rue Regnault, 75243 PARIS cedex 13, pour le lundi 21 mars 2016 au plus tard.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
D'après la note de service, le classement se fait par académie.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- GrypheMédiateur
Seb009 a écrit: A partir de quel rang peut-on espérer l'inscription ?
La page du MEN donne une indication en précisant le nombre de personnels recrutés les années précédentes :
education.gouv.fr a écrit:Effectifs des personnels [de direction] recrutés par liste d'aptitude et détachement pour les années 2015 et 2014
Année 2015
51 personnels recrutés par liste d'aptitude
51 personnels recrutés par détachement
Année 2014
54 personnels recrutés par liste d'aptitude
59 personnels recrutés par détachement
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Peut-être que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] aura des informations plus précises ?
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
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