- Presse-puréeGrand sage
plotch a écrit:Presse-purée a écrit:Le mépris à l'oeuvre: quelqu'un qui a une formation littéraire ne peut pas, à moins d'avoir subi une totale reconfiguration cérébrale en reprenant des études scientifiques, réussir parallèlement en sciences. S'il a un diplôme de médecine, c'est qu'il lui a été donné gratos, dans une pochette surprise.
Tandis que les S peuplent les hypokhâgnes à la place de ces bons à rien de littéraires, qui, s'ils réussissent, ont triché.
PP, titulaire d'un master d'analyse du discours.
Je ne vois pas en quoi il est méprisant de dire que pour obtenir un master de physique quantique il faut commencer les études de physique en première année post bac : c'est le cas de tous les étudiants scientifiques. Pourrais-tu m'éclairer sur le sujet ?
De ton côté, rien de méprisant effectivement. Et il est heureux pour qui obtient un master de physique quantique qu'il ait suivi le cursus ou bien que ceux qui délivrent le diplôme s'assurent de la maîtrise des notions et méthodes de la discipline en question.
- plotchHabitué du forum
Presse-purée a écrit:plotch a écrit:Presse-purée a écrit:Le mépris à l'oeuvre: quelqu'un qui a une formation littéraire ne peut pas, à moins d'avoir subi une totale reconfiguration cérébrale en reprenant des études scientifiques, réussir parallèlement en sciences. S'il a un diplôme de médecine, c'est qu'il lui a été donné gratos, dans une pochette surprise.
Tandis que les S peuplent les hypokhâgnes à la place de ces bons à rien de littéraires, qui, s'ils réussissent, ont triché.
PP, titulaire d'un master d'analyse du discours.
Je ne vois pas en quoi il est méprisant de dire que pour obtenir un master de physique quantique il faut commencer les études de physique en première année post bac : c'est le cas de tous les étudiants scientifiques. Pourrais-tu m'éclairer sur le sujet ?
De ton côté, rien de méprisant effectivement. Et il est heureux pour qui obtient un master de physique quantique qu'il ait suivi le cursus ou bien que ceux qui délivrent le diplôme s'assurent de la maîtrise des notions et méthodes de la discipline en question.
Mais alors où est ce mépris que tu reproches ?
- lene75Prophète
plotch a écrit:Mais alors où est ce mépris que tu reproches ?
Tu vois pas ?
Un indice : La prochaine fois que j'irai à l'hôpital, je demanderai son CV au médecin, desfois qu'il ait eu son titre et son droit d'exercer la médecine dans une pochette surprise.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LaverdureEmpereur
D'après ce que je vois en faisant une recherche sur le net : rien n'est moins sûr.plotch a écrit:lene75 a écrit:wanax a écrit:Je suis bien d'accord, d'où ma suspicion. Quand je lis sa biographie Wikipedia, je ne vois pas comment elle a pu exercer simultanément son activité de maître-assistante et faire ces études de médecine, il y a un truc qui ne colle pas.
Mais enfin elle est très loin d'être la seule !!! Et Canguilhem, il a fait comment ? Lui il est tellement célèbre qu'il est totalement impossible que sa biographie soit fausse !
Anne Fagot-Largeault exerce (ou a exercé : ça fait bien longtemps que je ne suis plus ces gens-là) la psychiatrie à l'APHP, comme n'importe quel autre psychiatre, même si à temps partiel du fait de ses obligations autres, et a le titre de docteur en médecine. La manière dont elle est parvenue à obtenir ce titre et cette fonction m'importent assez peu. En gros tu considères que quelqu'un qui devient prof en passant l'interne n'est pas prof, même s'il exerce le même métier avec le même statut parce qu'il n'a pas le même concours.
Pourtant c'est cela le plus important. Je rappelle que tu cites des personnes littéraires supposées avoir une très bon niveau en sciences. Pour cela tu utilises des titres, et notamment le titre de "psychiatre". Ce titre est donc censé justifier de réelles capacités scientifiques puisque tu pensais justement, à tort, qu'il révélait une réussite à un concours dont les exigences scientifiques sont reconnues : l'internat de médecine.
Or la personne que tu as citée en exemple a obtenu ce titre d'une manière qui n'atteste pas de réelles capacités scientifiques, en tant que philosophe rompue aux raisonnements tu dois donc en déduire que cet exemple est donc caduque.
_________________
- plotchHabitué du forum
lene75 a écrit:plotch a écrit:Mais alors où est ce mépris que tu reproches ?
Tu vois pas ?
Un indice : La prochaine fois que j'irai à l'hôpital, je demanderai son CV au médecin, desfois qu'il ait eu son titre et son droit d'exercer la médecine dans une pochette surprise.
Non je ne vois pas, et d'ailleurs tu esquives ce que j'ai dit auparavant : ce qui n'est pas très rigoureux pour une personne tant attachée à la logique des raisonnements.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
plotch a écrit:lene75 a écrit:plotch a écrit:Mais alors où est ce mépris que tu reproches ?
Tu vois pas ?
Un indice : La prochaine fois que j'irai à l'hôpital, je demanderai son CV au médecin, desfois qu'il ait eu son titre et son droit d'exercer la médecine dans une pochette surprise.
Non je ne vois pas, et d'ailleurs tu esquives ce que j'ai dit auparavant : ce qui n'est pas très rigoureux pour une personne tant attachée à la logique des raisonnements.
Eh ben, ça vole haut
- plotchHabitué du forum
Laverdure a écrit:D'après ce que je vois en faisant une recherche sur le net : rien n'est moins sûr.plotch a écrit:lene75 a écrit:wanax a écrit:Je suis bien d'accord, d'où ma suspicion. Quand je lis sa biographie Wikipedia, je ne vois pas comment elle a pu exercer simultanément son activité de maître-assistante et faire ces études de médecine, il y a un truc qui ne colle pas.
Mais enfin elle est très loin d'être la seule !!! Et Canguilhem, il a fait comment ? Lui il est tellement célèbre qu'il est totalement impossible que sa biographie soit fausse !
Anne Fagot-Largeault exerce (ou a exercé : ça fait bien longtemps que je ne suis plus ces gens-là) la psychiatrie à l'APHP, comme n'importe quel autre psychiatre, même si à temps partiel du fait de ses obligations autres, et a le titre de docteur en médecine. La manière dont elle est parvenue à obtenir ce titre et cette fonction m'importent assez peu. En gros tu considères que quelqu'un qui devient prof en passant l'interne n'est pas prof, même s'il exerce le même métier avec le même statut parce qu'il n'a pas le même concours.
Pourtant c'est cela le plus important. Je rappelle que tu cites des personnes littéraires supposées avoir une très bon niveau en sciences. Pour cela tu utilises des titres, et notamment le titre de "psychiatre". Ce titre est donc censé justifier de réelles capacités scientifiques puisque tu pensais justement, à tort, qu'il révélait une réussite à un concours dont les exigences scientifiques sont reconnues : l'internat de médecine.
Or la personne que tu as citée en exemple a obtenu ce titre d'une manière qui n'atteste pas de réelles capacités scientifiques, en tant que philosophe rompue aux raisonnements tu dois donc en déduire que cet exemple est donc caduque.
Le CES a justement été supprimé par un DES pour que ce soient justement des personnes ayant suivi en totalité ou presque le cursus de médecine qui obtiennent le titre de spécialiste.
- plotchHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:lene75 a écrit:plotch a écrit:Mais alors où est ce mépris que tu reproches ?
Tu vois pas ?
Un indice : La prochaine fois que j'irai à l'hôpital, je demanderai son CV au médecin, desfois qu'il ait eu son titre et son droit d'exercer la médecine dans une pochette surprise.
Non je ne vois pas, et d'ailleurs tu esquives ce que j'ai dit auparavant : ce qui n'est pas très rigoureux pour une personne tant attachée à la logique des raisonnements.
Eh ben, ça vole haut
Justement j'aimerai que ça vole plus haut.
- PabloPEExpert
Je pense que ce qui effraie surtout ce sont les notes justement. Un très bon matheux pourra avoir 20 en maths au Bac alors qu'un très bon littéraire aura très rarement 20 en Philo ou en Français. Pour un post-BAC avoir une mention est très important donc...lene75 a écrit:Tout ça me fait penser, d'ailleurs, parce qu'il faut bien que quelqu'un mette les pieds dans le plat, que les 8h de philo effraient un certain nombre d'élèves qui envisagent de faire L et les font fuir, surtout avec les notes qu'on met :lol: Mais qu'on s'entende bien, la raison pour laquelle ça les fait fuir n'est pas que les 8h de philo seraient rébarbatives en soi (beaucoup d'élèves de L aiment bien le cours, d'ailleurs), c'est parce qu'ils arrivent mal préparés. Du coup ils ont du mal, en philo, parce qu'ils ne savent plus faire une démonstration, parce qu'ils n'ont pas les bases de logique, etc. Ça devient de plus en plus vrai des élèves de S, qui me disent qu'ils ne font de démonstrations qu'en spé maths (vous confirmez, les profs de maths, ou ils me racontent des bobards ? ) et qui dont de grosses erreurs de logique, mais ça l'est encore plus de ceux de L, qui, encore une fois, ont été orientés en L par défaut, et qui n'ont donc même pas l'avantage sur les S de savoir un peu écrire en français et lire un texte un peu complexe.
Après ce qui m'étonne personnellement c'est que mes élèves pas bosseurs pour un sou s'en sortent très bien en maths mais rament en français: lire c'est long, apprendre ses conjugaisons c'est barbant, se relire pour corriger son orthographe n'a aucun intérêt... Alors que bon les maths on écoute vaguement, on pige le truc et hop on y arrive. D'où vient alors cette réputation de S plus bosseurs que les L ?
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
plotch a écrit:Justement j'aimerai que ça vole plus haut.
PS: tu aimeras quand que ça vole plus haut?
(moi aussi je peux faire dans le coup bas)
- lene75Prophète
plotch a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:lene75 a écrit:
Tu vois pas ?
Un indice : La prochaine fois que j'irai à l'hôpital, je demanderai son CV au médecin, desfois qu'il ait eu son titre et son droit d'exercer la médecine dans une pochette surprise.
Non je ne vois pas, et d'ailleurs tu esquives ce que j'ai dit auparavant : ce qui n'est pas très rigoureux pour une personne tant attachée à la logique des raisonnements.
Eh ben, ça vole haut
Justement j'aimerai que ça vole plus haut.
Ah bah oui, j'avais pas fait attention que c'était toi, donc oui, toi aussi Laverdure t'a répondu, inutile que je répète.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- plotchHabitué du forum
lene75 a écrit:plotch a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:
Non je ne vois pas, et d'ailleurs tu esquives ce que j'ai dit auparavant : ce qui n'est pas très rigoureux pour une personne tant attachée à la logique des raisonnements.
Eh ben, ça vole haut
Justement j'aimerai que ça vole plus haut.
Ah bah oui, j'avais pas fait attention que c'était toi, donc oui, toi aussi Laverdure t'a répondu, inutile que je répète.
Rien de valable ... Avoir un CES de psychiatrie signifie qu'elle n'a étudié ni l'anatomie, ni la physiologie, ni la biochimie. Bref juste quelques modules qui permettaient alors d'avoir le titre de psychiatre ... Comparer cela à l'internat de médecine est juste ridicule.
- Presse-puréeGrand sage
@plotch:
Le mépris?
Dans le discours ambiant, où qui apprécie la littérature et les sciences humaines doit s'excuser d'exister et de réfléchir.
Et dans ce que je lis parfois plus haut.
Dans la manière dont est actuellement géré et promue la filière L en France, un cercle vicieux, comme le disait Lene.
C'est certainement parce que je me tape en ce moment des bouquins sur l'histoire de l'éducation, que je perçois seulement depuis peu le long processus à l’œuvre dont nous constatons aujourd'hui les effets, processus qui a consisté à séparer "profil scientifique" et "profil littéraire" (ces notions n'existent pas à la Renaissance, ni à l'âge Classique, comme le rappellent les exemples cités par Lene75) pour exclure le littéraire de la formation générale. Mais bon, laissons cela. Ce n'est de toute façon pas très intéressant, et c'est une perte d'énergie que de se battre contre des moulins à vent.
Bientôt, de toutes façons, il n'y aura plus de "profil littéraire" du tout, le supérieur étant uniquement consacré à la recherche scientifique, vu que tout ce qui est sciences humaines et littérature est délégitimé car vu comme peu sérieux.
Le mépris?
Dans le discours ambiant, où qui apprécie la littérature et les sciences humaines doit s'excuser d'exister et de réfléchir.
Et dans ce que je lis parfois plus haut.
Dans la manière dont est actuellement géré et promue la filière L en France, un cercle vicieux, comme le disait Lene.
C'est certainement parce que je me tape en ce moment des bouquins sur l'histoire de l'éducation, que je perçois seulement depuis peu le long processus à l’œuvre dont nous constatons aujourd'hui les effets, processus qui a consisté à séparer "profil scientifique" et "profil littéraire" (ces notions n'existent pas à la Renaissance, ni à l'âge Classique, comme le rappellent les exemples cités par Lene75) pour exclure le littéraire de la formation générale. Mais bon, laissons cela. Ce n'est de toute façon pas très intéressant, et c'est une perte d'énergie que de se battre contre des moulins à vent.
Bientôt, de toutes façons, il n'y aura plus de "profil littéraire" du tout, le supérieur étant uniquement consacré à la recherche scientifique, vu que tout ce qui est sciences humaines et littérature est délégitimé car vu comme peu sérieux.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LaverdureEmpereur
Le DES est justement le diplôme qu'on prépare pendant l'internat (et qu'on peut compléter éventuellement par un DESC en 2 ou 3 ans après). Sur les fiches biographiques d'Anne Fagot-Largeault que j'ai vues sur internet, il est précisé qu'elle a exercé la médecine et qu'elle est "MD". Je ne vois pas comment elle aurait pu le faire sans être médecin et je ne vois pas comment elle aurait pu devenir médecin sans étudier la médecine et en obtenir les diplômes et passer les examens.plotch a écrit:Laverdure a écrit:D'après ce que je vois en faisant une recherche sur le net : rien n'est moins sûr.plotch a écrit:lene75 a écrit:
Mais enfin elle est très loin d'être la seule !!! Et Canguilhem, il a fait comment ? Lui il est tellement célèbre qu'il est totalement impossible que sa biographie soit fausse !
Anne Fagot-Largeault exerce (ou a exercé : ça fait bien longtemps que je ne suis plus ces gens-là) la psychiatrie à l'APHP, comme n'importe quel autre psychiatre, même si à temps partiel du fait de ses obligations autres, et a le titre de docteur en médecine. La manière dont elle est parvenue à obtenir ce titre et cette fonction m'importent assez peu. En gros tu considères que quelqu'un qui devient prof en passant l'interne n'est pas prof, même s'il exerce le même métier avec le même statut parce qu'il n'a pas le même concours.
Pourtant c'est cela le plus important. Je rappelle que tu cites des personnes littéraires supposées avoir une très bon niveau en sciences. Pour cela tu utilises des titres, et notamment le titre de "psychiatre". Ce titre est donc censé justifier de réelles capacités scientifiques puisque tu pensais justement, à tort, qu'il révélait une réussite à un concours dont les exigences scientifiques sont reconnues : l'internat de médecine.
Or la personne que tu as citée en exemple a obtenu ce titre d'une manière qui n'atteste pas de réelles capacités scientifiques, en tant que philosophe rompue aux raisonnements tu dois donc en déduire que cet exemple est donc caduque.
Le CES a justement été supprimé par un DES pour que ce soient justement des personnes ayant suivi en totalité ou presque le cursus de médecine qui obtiennent le titre de spécialiste.
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- plotchHabitué du forum
Presse-purée a écrit:@plotch:
Dans le discours ambiant, où qui apprécie la littérature et les sciences humaines doit s'excuser d'exister et de réfléchir.
Et dans ce que je lis parfois plus haut.
Dans la manière dont est actuellement géré et promue la filière L en France, un cercle vicieux, comme le disait Lene.
C'est certainement parce que je me tape actuellement des bouquins sur l'histoire de l'éducation en ce moment, que je perçois seulement depuis peu le long processus à l'oeuvre dont nous constatons aujourd'hui les effets, processus qui a consisté à séparer "profil scientifique" et "profil littéraire" (ces notions n'existent pas à la Renaissance, ni à l'âge Classique, comme le rappellent les exemples cités par Lene75) pour exclure le littéraire de la formation générale. Mais bon, laissons cela. Ce n'est de toute façon pas très intéressant, et c'est une perte d'énergie que de se battre contre des moulins à vent.
Bientôt, de toutes façons, il n'y aura plus de "profil littéraire" du tout, le supérieur étant uniquement consacré à la recherche scientifique, vu que tout ce qui est sciences humaines et littérature est délégitimé car vu comme peu sérieux.
A la manière dont tu avais parlé de ce mépris au premier abord, il me semblait que j'étais visé. Mais visiblement je me suis trompé donc tout va bien
- PabloPEExpert
Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Je ne te raconte pas les sourires et autres propos condescendants dans les universités pluridisciplinaires comme la mienne. On ne se cache même pas pour se foutre de notre gueule.
- plotchHabitué du forum
Laverdure a écrit:Le DES est justement le diplôme qu'on prépare pendant l'internat (et qu'on peut compléter éventuellement par un DESC en 2 ou 3 ans après).plotch a écrit:Laverdure a écrit:D'après ce que je vois en faisant une recherche sur le net : rien n'est moins sûr.plotch a écrit:
Pourtant c'est cela le plus important. Je rappelle que tu cites des personnes littéraires supposées avoir une très bon niveau en sciences. Pour cela tu utilises des titres, et notamment le titre de "psychiatre". Ce titre est donc censé justifier de réelles capacités scientifiques puisque tu pensais justement, à tort, qu'il révélait une réussite à un concours dont les exigences scientifiques sont reconnues : l'internat de médecine.
Or la personne que tu as citée en exemple a obtenu ce titre d'une manière qui n'atteste pas de réelles capacités scientifiques, en tant que philosophe rompue aux raisonnements tu dois donc en déduire que cet exemple est donc caduque.
Le CES a justement été supprimé par un DES pour que ce soient justement des personnes ayant suivi en totalité ou presque le cursus de médecine qui obtiennent le titre de spécialiste.
Oui c'est ce que je viens de dire : auparavant n'importe qui pouvait présenter un CES en "amateur" (certificat d'une durée de 2 ans) alors que maintenant il faut un DES (durée 4 ans) qui prouve la réussite à l'internat (bac +6). Donc CES = 2 ans de psychiatrie, DES = 10 ans d'études de médecine dont 4 spécialisées.
- NasopiBon génie
Presse-purée a écrit:vu que tout ce qui est sciences humaines et littérature est délégitimé car vu comme peu sérieux.
Et aussi vu comme inutile. A part moi, tout le monde dans ma famille est scientifique, et c'est vraiment le discours ambiant : "La littérature, à quoi ça sert ?"
Heureusement, mon mari et mon fils ne sont pas comme ça, mais les autres, c'est vraiment terrible.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- plotchHabitué du forum
PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Il ne faut pas tomber dans la paranoïa : je n'ai nullement critiqué les matières littéraires, j'apporte juste un peu de rigueur à certains propos
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
plotch a écrit:PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Il ne faut pas tomber dans la paranoïa : je n'ai nullement critiqué les matières littéraires, j'apporte juste un peu de rigueur à certains propos
Pas à la conjugaison en tout cas, pour continuer à voler bas.
- LaverdureEmpereur
Au temps pour moi, je corrige donc ce que j'ai écris plus haut : je n'ai rien trouvé qui précise qu'A F-L ait un CES de psychiatrie et n'ait pas suivit d'études de médecine plus longues si ce n'est que, d'après le site de l'UNESCO, elle a un PhD en 1971 et est MD en 1978.plotch a écrit:Laverdure a écrit:Le DES est justement le diplôme qu'on prépare pendant l'internat (et qu'on peut compléter éventuellement par un DESC en 2 ou 3 ans après).plotch a écrit:Laverdure a écrit:
D'après ce que je vois en faisant une recherche sur le net : rien n'est moins sûr.
Le CES a justement été supprimé par un DES pour que ce soient justement des personnes ayant suivi en totalité ou presque le cursus de médecine qui obtiennent le titre de spécialiste.
Oui c'est ce que je viens de dire : auparavant n'importe qui pouvait présenter un CES en "amateur" (certificat d'une durée de 2 ans) alors que maintenant il faut un DES (durée 4 ans) qui prouve la réussite à l'internat (bac +6). Donc CES = 2 ans de psychiatrie, DES = 10 ans d'études de médecine donc 4 spécialisées.
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- plotchHabitué du forum
Ah merci j'ai édité.Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Il ne faut pas tomber dans la paranoïa : je n'ai nullement critiqué les matières littéraires, j'apporte juste un peu de rigueur à certains propos
Pas à la conjugaison en tout cas, pour continuer à voler bas.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Laverdure a écrit:d'après le site de l'UNESCO, elle a un PhD en 1971 et est MD en 1978.
Je ne comprends pas bien le débat: "MD" ne signifie-t-il pas qu'elle a l'équivalent de ce que nous appelons en France "doctorat" de médecine?
- JaneMonarque
+1Presse-purée a écrit:@plotch:
Le mépris?
Dans le discours ambiant, où qui apprécie la littérature et les sciences humaines doit s'excuser d'exister et de réfléchir.
Et dans ce que je lis parfois plus haut.
Dans la manière dont est actuellement géré et promue la filière L en France, un cercle vicieux, comme le disait Lene.
EPI, les fondamentaux doivent être recentrés, qu'elle a dit not'bonne ministre. Et pour les recentrer et valoriser les belles lettres, on supprime des heures aux p'tits élèves dès la 6e. En effet, les L ont un avenir riant Avec la poubelle, ils livrent le camion, nos grands penseurs de Grenelle.
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- PabloPEExpert
Chez moi c'est l'inverse la khâgneuse de l'équipe passe pour la psychorigide y compris pour celui qui a fait maths sup' :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Je ne te raconte pas les sourires et autres propos condescendants dans les universités pluridisciplinaires comme la mienne. On ne se cache même pas pour se foutre de notre gueule.
(Bon le collègue diplômé en musicotruc prend cher quand même, il ne faut pas abuser )
Par contre dès qu'il s'agit de remplir les documents de l'IEN les littéraires sont drôlement courtisés
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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