- PabloPEExpert
Chez moi c'est l'inverse la khâgneuse de l'équipe passe pour la psychorigide y compris pour celui qui a fait maths sup' :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Je ne te raconte pas les sourires et autres propos condescendants dans les universités pluridisciplinaires comme la mienne. On ne se cache même pas pour se foutre de notre gueule.
(Bon le collègue diplômé en musicotruc prend cher quand même, il ne faut pas abuser )
Par contre dès qu'il s'agit de remplir les documents de l'IEN les littéraires sont drôlement courtisés
- plotchHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:PabloPE a écrit:Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça meMarcel Khrouchtchev a écrit:Que les scientifiques "durs" soient méprisants avec les littéraires et les SHS, voilà qui m'étonne beaucoup. Je ne m'y attendais pas.
Il ne faut pas tomber dans la paranoïa : je n'ai nullement critiqué les matières littéraires, j'apporte juste un peu de rigueur à certains propos
Pas à la conjugaison en tout cas, pour continuer à voler bas.
A se demander comment j'ai eu ma licence d'histoire Quoique cela est plutôt bon signe pour la matière elle même : la rigueur doit y avoir davantage d'importance que la conjugaison.
- LaverdureEmpereur
C'est aussi ce qu'il me semble. L'objet du débat était la qualité des études de médecine suivies par un des exemples cités par Lene75 : Anne Fagot-Largeault. Pour Plotch, elle n'avait peut-être pas tout fait et n'avait qu'un CES. Pour ma part, au vu notamment de cette indication (MD) et du fait qu'elle avait exercé la médecine, je pensais qu'elle avait suivit un cursus complet.Marcel Khrouchtchev a écrit:Laverdure a écrit:d'après le site de l'UNESCO, elle a un PhD en 1971 et est MD en 1978.
Je ne comprends pas bien le débat: "MD" ne signifie-t-il pas qu'elle a l'équivalent de ce que nous appelons en France "doctorat" de médecine?
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
plotch a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:PabloPE a écrit:
Pour les scientifiques je ne sais pas mais que des profs jugent ainsi les matières littéraires ça me
Il ne faut pas tomber dans la paranoïa : je n'ai nullement critiqué les matières littéraires, j'apporte juste un peu de rigueur à certains propos
Pas à la conjugaison en tout cas, pour continuer à voler bas.
A se demander comment j'ai eu ma licence d'histoire Quoique cela est plutôt bon signe pour la matière elle même : la rigueur doit y avoir davantage d'importance que la conjugaison.
La licence d'histoire, n'importe quel scientifique peut l'avoir, c'est bien connu!
Les scientifiques aiment bien s'encanailler avec des gens qui seraient incapables de faire ce qu'ils font.
- plotchHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:plotch a écrit:
Il ne faut pas tomber dans la paranoïa : je n'ai nullement critiqué les matières littéraires, j'apporte juste un peu de rigueur à certains propos
Pas à la conjugaison en tout cas, pour continuer à voler bas.
A se demander comment j'ai eu ma licence d'histoire Quoique cela est plutôt bon signe pour la matière elle même : la rigueur doit y avoir davantage d'importance que la conjugaison.
La licence d'histoire, n'importe quel scientifique peut l'avoir, c'est bien connu!
Les scientifiques aiment bien s'encanailler avec des gens qui seraient incapables de faire ce qu'ils font.
Je ne suis pas "n'importe quel scientifique" !!! Non mais !!! La plupart ne l'auraient pas eue :p
En tout cas les scientifiques ont l'air moins "parano" même si on leur parle de "croque morts" et autres gentillesses ...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
"Ce n'est pas parce que je suis parano qu'ils ne sont pas tous contre moi" (Pierre Desproges).
- SulfolobusÉrudit
MK : par curiosité, que vous "reprochent" les scientifiques ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Sulfolobus a écrit:MK : par curiosité, que vous "reprochent" les scientifiques ?
Aucun reproche, simplement du mépris à peine masqué. Mais vraiment à peine.
La disproportion des budgets de recherche, notre inadaptation au travail avec le monde de l'entreprise et l'idée qu'ils se font de l'intérêt d'une discipline font que nous ne leur inspirons que du mépris. Mais chez nous, ils sont au pouvoir et nous pouvons déjà être heureux d'avoir les miettes qu'ils nous laissent.
Après, le mépris pour les disciplines littéraires et les SHS est largement partagé, on le voit souvent sur le forum même. Les scientifiques ne savent pas comment nous travaillons, s'en moquent totalement et le pire c'est qu'on nous impose de nous aligner sur eux.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
wanax a écrit: notamment la première, qui n'est pas psychanalyste mais psychiatre
J'en doute fortement. Le dernier exemple que tu proposes, celui de Cinthya Fleury, est celui d'une psychanalyste.
Quant au fameux master de physique quantique, sans connaître la réalité des modules étudiés, je reste très suspicieux.
( Un module de vulgarisation des concepts de la physique quantique à destination de non-spécialistes, c'est une chose, être capable de calculer les valeurs propres d'une observable, c'en est une autre. )
Comme je suis moins courageux, je n'ai pas osé mais je pense la même chose...on voit en ce moment beaucoup de "DU" (diplômes universitaires) que font les facs, probablement pour faire un peu d'argent (soit la fac, soit ceux qui y enseignent). Une personne de mon entourage ayant pour formation initiale un CAP (incapable d'avoir le bac), à obtenu un DU en un an (on lui a quand même dit qu' "elle ne devrait pas être là"), avec quelques heures/semaine, dans le domaine de la gestion et ne craint pas d'expliquer à qui veut bien l'écouter que c'est "niveau maîtrise"...Bon, après, si je vois que Sebastien Chabal aux prochains J.O. est sur le podium en patinage artistique, je me réserve le droit de changer d'avis...on est jamais assez prudent.
- AshtrakFidèle du forum
Graisse-Boulons a écrit:
Bon, finalement les allusions à l'"ouverture d'esprit" et le rapprochement entre l'ingénieur et le croque mort ne sont pas nécessaires. Je me fiche bien de savoir si la L est "une poubelle" ou pas car mes enfants n'envisagent pas cette solution. Mais il y a aussi ceux des autres... et si la L leurs ouvre des portes et offre plus de perspectives que la S, alors tant mieux. Après tout, je ne sais pas tout. Si, comme on peut le lire sur ce fil, les math en L valent les math en D ou si le programme de math est le même qu'en C, alors c'est bien, je suis fan. Je constate simplement que très vite, le niveau en math est mis en avant...
Je ne vais pas faire l’exégèse du fil mais ce serait peut être nécessaire.
Par exemple, les allusions aux croque-morts sont une réponse à un intervenant parlant de "saltimbanques à la masse" lorsqu'il évoquait les options "arts du cirque" en L. Donc, faut comprendre croque-mort comme une contribution au débat et non s'en offusquer
Quant au niveau en math, il est aussi bon de comprendre que 95% des gens sur cette planète ont un niveau en maths basique et qu'ils s'en sortent ! Les mathématiciens ont la bonté de travailler pour créer des outils (on notera l'importance du terme "outil"), qui nous permettent de nous passer de l'obligation d'avoir un quelconque niveau en maths.
La terminale L est à revivifier, pour tout ce qu'elle pourrait apporter (et les maths ne me semblent pas prioritaire dans le lot)
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- SulfolobusÉrudit
Tu es dans quelle fac ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Sulfolobus a écrit:MK : par curiosité, que vous "reprochent" les scientifiques ?
Aucun reproche, simplement du mépris à peine masqué. Mais vraiment à peine.
La disproportion des budgets de recherche, notre inadaptation au travail avec le monde de l'entreprise et l'idée qu'ils se font de l'intérêt d'une discipline font que nous ne leur inspirons que du mépris. Mais chez nous, ils sont au pouvoir et nous pouvons déjà être heureux d'avoir les miettes qu'ils nous laissent.
Parce que ce n'est pas ce que je vois autour de moi. L'inadaptation avec le monde de l'entreprise oui, c'est vrai. Mais vous ne pouvez pas vraiment le nier. On ne peut pas nier qu'on a aussi un problème en sciences même s'il est de plus faible ampleur.
La disproportion des budgets oui mais les besoins ne sont pas du tout les mêmes.
Par contre l'intérêt, non, là ça ne correspond pas à ce que je vois. Il y a une méfiance pour les sujets qui touchent à la science, ça c'est très clair, méfiance qui est justifiée par le nombre monstrueux de conneries qu'on entend venant de soit-disant spécialistes. Il y a une demande forte d'ailleurs pour des liens avec des philosophes surtout, des historiens un peu parce qu'on est confronté de plus en plus à des questions de leurs champs disciplinaires sans pour autant y avoir été formés. Pour les autres disciplines littéraires, beaucoup de scientifiques ont un intérêt personnel pour l'une ou l'autre de ces disciplines et si tu écoutes des très grands scientifiques (quelle que soit leur discipline), tous disent que ça les a construit et que ça a été fondamental. Par contre oui il y a une méconnaissance du travail quotidien : dans les deux sens d'ailleurs. Mais ce qui est bien avec la méconnaissance c'est que la discussion permet de la résorber.
Après n'oublie pas non plus que c'est à double sens. Certains de tes collègues ont un mépris profond pour les scientifiques, sont très fiers d'être nuls en sciences et ne se cachent pas non plus.
- SulfolobusÉrudit
Un outils on apprend à s'en servir sinon il ne sert à rien. C'est valable aussi pour un outils mathématique. Et ça demande un niveau minimal.Ashtrak a écrit:
Quant au niveau en math, il est aussi bon de comprendre que 95% des gens sur cette planète ont un niveau en maths basique et qu'ils s'en sortent ! Les mathématiciens ont la bonté de travailler pour créer des outils (on notera l'importance du terme "outil"), qui nous permettent de nous passer de l'obligation d'avoir un quelconque niveau en maths.
- AshtrakFidèle du forum
Sulfolobus a écrit:Un outils on apprend à s'en servir sinon il ne sert à rien. C'est valable aussi pour un outils mathématique. Et ça demande un niveau minimal.Ashtrak a écrit:
Quant au niveau en math, il est aussi bon de comprendre que 95% des gens sur cette planète ont un niveau en maths basique et qu'ils s'en sortent ! Les mathématiciens ont la bonté de travailler pour créer des outils (on notera l'importance du terme "outil"), qui nous permettent de nous passer de l'obligation d'avoir un quelconque niveau en maths.
Mais aujourd'hui, nous sommes à l'heure du plug and play. La compréhension du mode d'emploi est assez rapide !
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Sulfolobus a écrit:
Tu es dans quelle fac ?
Université de Lorraine, née de la fusion de trois anciennes universités, dont une seule était lourdement déficitaire, c'était celle des scientifiques "durs". Ils sont aux manettes aujourd'hui, c'est tout ce qu'il y a de plus logique.
- plotchHabitué du forum
Sulfolobus a écrit:Un outils on apprend à s'en servir sinon il ne sert à rien. C'est valable aussi pour un outils mathématique. Et ça demande un niveau minimal.Ashtrak a écrit:
Quant au niveau en math, il est aussi bon de comprendre que 95% des gens sur cette planète ont un niveau en maths basique et qu'ils s'en sortent ! Les mathématiciens ont la bonté de travailler pour créer des outils (on notera l'importance du terme "outil"), qui nous permettent de nous passer de l'obligation d'avoir un quelconque niveau en maths.
Je pense qu'il a englobé un peu tous les "croque morts" dans le terme "mathématiciens" et que le terme "outils" désigne ici les "technologies".
- SulfolobusÉrudit
Oui je le pense aussi parce que les outils mathématiques auxquels je pense ils sont beaucoup de choses mais pas plug and play :lol:plotch a écrit:Sulfolobus a écrit:Un outils on apprend à s'en servir sinon il ne sert à rien. C'est valable aussi pour un outils mathématique. Et ça demande un niveau minimal.Ashtrak a écrit:
Quant au niveau en math, il est aussi bon de comprendre que 95% des gens sur cette planète ont un niveau en maths basique et qu'ils s'en sortent ! Les mathématiciens ont la bonté de travailler pour créer des outils (on notera l'importance du terme "outil"), qui nous permettent de nous passer de l'obligation d'avoir un quelconque niveau en maths.
Je pense qu'il a englobé un peu tous les "croque morts" dans le terme "mathématiciens" et que le terme "outils" désigne ici les "technologies".
Ok.Université de Lorraine, née de la fusion de trois anciennes universités, dont une seule était lourdement déficitaire, c'était celle des scientifiques "durs". Ils sont aux manettes aujourd'hui, c'est tout ce qu'il y a de plus logique.
- AshtrakFidèle du forum
Sulfolobus a écrit:Oui je le pense aussi parce que les outils mathématiques auxquels je pense ils sont beaucoup de choses mais pas plug and play :lol:plotch a écrit:Sulfolobus a écrit:Un outils on apprend à s'en servir sinon il ne sert à rien. C'est valable aussi pour un outils mathématique. Et ça demande un niveau minimal.Ashtrak a écrit:
Quant au niveau en math, il est aussi bon de comprendre que 95% des gens sur cette planète ont un niveau en maths basique et qu'ils s'en sortent ! Les mathématiciens ont la bonté de travailler pour créer des outils (on notera l'importance du terme "outil"), qui nous permettent de nous passer de l'obligation d'avoir un quelconque niveau en maths.
Je pense qu'il a englobé un peu tous les "croque morts" dans le terme "mathématiciens" et que le terme "outils" désigne ici les "technologies".
Pour ma part, j'en connais quelques-uns dont l'utilisation ne requiert aucune connaissance mathématique. Cela ne veut pas dire que c'est inutile, cela veut dire qu'ignorer le raisonnement à l'origine n'est pas dramatique. En finance, c'est assez fréquent.
D'ailleurs, on préfère ne pas donner des les cours de maths financières aux mathématiciens non avertis. Ils se trompent de sujet en général
Mais on dévie du post je crois
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- fifi51Fidèle du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:Sulfolobus a écrit:
Tu es dans quelle fac ?
Université de Lorraine, née de la fusion de trois anciennes universités, dont une seule était lourdement déficitaire, c'était celle des scientifiques "durs". Ils sont aux manettes aujourd'hui, c'est tout ce qu'il y a de plus logique.
C'est que ça coûte cher les éprouvettes !
- SulfolobusÉrudit
Je veux bien des exemples détaillés. Parce que j'en connais où les gens pensent que ça ne nécessite aucune connaissance mathématique ce qui leur permet de dire tout plein d'âneries en étant persuadés de dire des choses vraies.Ashtrak a écrit:Pour ma part, j'en connais quelques-uns dont l'utilisation ne requiert aucune connaissance mathématique. Cela ne veut pas dire que c'est inutile, cela veut dire qu'ignorer le raisonnement à l'origine n'est pas dramatique. En finance, c'est assez fréquent.
- AshtrakFidèle du forum
Sulfolobus a écrit:Je veux bien des exemples détaillés. Parce que j'en connais où les gens pensent que ça ne nécessite aucune connaissance mathématique ce qui leur permet de dire tout plein d'âneries en étant persuadés de dire des choses vraies.Ashtrak a écrit:Pour ma part, j'en connais quelques-uns dont l'utilisation ne requiert aucune connaissance mathématique. Cela ne veut pas dire que c'est inutile, cela veut dire qu'ignorer le raisonnement à l'origine n'est pas dramatique. En finance, c'est assez fréquent.
Exemple de base : un remboursement d'emprunt effectué avec des montants périodiques constants ; le calcul du montant est obtenu avec une formule simple issue des suites. Cette formule est un outil pour qui veut expliquer comment agir si l'on souhaite modifier le montant à verser périodiquement mais il n'est en rien nécessaire de savoir comment on l'a obtenue.
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- ben2510Expert spécialisé
Pourtant c'est un exercice assez basique pour des TES.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- fifi51Fidèle du forum
Ashtrak a écrit:
Pour ma part, j'en connais quelques-uns dont l'utilisation ne requiert aucune connaissance mathématique. Cela ne veut pas dire que c'est inutile, cela veut dire qu'ignorer le raisonnement à l'origine n'est pas dramatique. En finance, c'est assez fréquent.
Mais on dévie du post je crois
On dévie un peu du post ,effectivement, mais les mathématiques financières auxquelles je pense ont conduit à des catastrophes, car justement elles étaient non maîtrisées (oubli d'hypothèses de base entre autres ).
- Handsome DevilNiveau 9
Je reviens un jour après sur ce fil et je ne me sens pas beaucoup plus avancé :Handsome Devil a écrit:Quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne sur les critères d'orientation vers cette filière et plus précisément sa définition de ce que constituerait un "profil littéraire" ? C'est une notion qui me parait très fumeuse. Correspond-elle pour vous à un simple goût pour certaines activités, un niveau de connaissances ou bien un mode de réflexion spécifique ?
- EnaecoVénérable
Handsome Devil a écrit:Je reviens un jour après sur ce fil et je ne me sens pas beaucoup plus avancé :Handsome Devil a écrit:Quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne sur les critères d'orientation vers cette filière et plus précisément sa définition de ce que constituerait un "profil littéraire" ? C'est une notion qui me parait très fumeuse. Correspond-elle pour vous à un simple goût pour certaines activités, un niveau de connaissances ou bien un mode de réflexion spécifique ?
Tu demandes ça a qui et dans quel contexte ?
Ce que je constate en conseil de classe, ceux qui "ont un profil littéraire", c'est ceux qui ont de mauvaises moyennes en sciences et qui ont des notes acceptables (ou en tout cas supérieures à celle du pôle scientifique) en français et/ou en langues (un seul des 2 est parfois suffisant pour déclarer le statut de "profil littéraire").
C'est effectivement une notion assez fumeuse à mes yeux.
- BoubouleDoyen
Ashtrak a écrit:Sulfolobus a écrit:Je veux bien des exemples détaillés. Parce que j'en connais où les gens pensent que ça ne nécessite aucune connaissance mathématique ce qui leur permet de dire tout plein d'âneries en étant persuadés de dire des choses vraies.Ashtrak a écrit:Pour ma part, j'en connais quelques-uns dont l'utilisation ne requiert aucune connaissance mathématique. Cela ne veut pas dire que c'est inutile, cela veut dire qu'ignorer le raisonnement à l'origine n'est pas dramatique. En finance, c'est assez fréquent.
Exemple de base : un remboursement d'emprunt effectué avec des montants périodiques constants ; le calcul du montant est obtenu avec une formule simple issue des suites. Cette formule est un outil pour qui veut expliquer comment agir si l'on souhaite modifier le montant à verser périodiquement mais il n'est en rien nécessaire de savoir comment on l'a obtenue.
Cela me fait penser au problème vécu suivant, à une époque où les emprunts étaient à un taux bien supérieur à ceux pratiqués actuellement. Je souhaitais utiliser mon PEL qui me permettait d'emprunter à 5,65%. Une conseillère financière d'une banque concurrente m'a proposé un emprunt classique à 5,55% pour faire "mieux".
Si je n'avais pas été capable de comprendre comment on obtenait ces fameux outils et l'expliquer, j'aurais probablement été pris pour un fou par la conseillère quand je lui ai dit que l'emprunt à 5,65% était plus intéressant (pour moi) que celui à 5,55% et qu'il fallait qu'elle baisse à 5,50%.
Même si effectivement, on peut s'en sortir en appliquant des outils en ligne sans rien comprendre à leur obtention, je préfère nettement savoir comment ils sont obtenus.
- AshtrakFidèle du forum
ben2510 a écrit:Pourtant c'est un exercice assez basique pour des TES.
Et ?
Bouboule a écrit:
Cela me fait penser au problème vécu suivant, à une époque où les emprunts étaient à un taux bien supérieur à ceux pratiqués actuellement. Je souhaitais utiliser mon PEL qui me permettait d'emprunter à 5,65%. Une conseillère financière d'une banque concurrente m'a proposé un emprunt classique à 5,55% pour faire "mieux".
Si je n'avais pas été capable de comprendre comment on obtenait ces fameux outils et l'expliquer, j'aurais probablement été pris pour un fou par la conseillère quand je lui ai dit que l'emprunt à 5,65% était plus intéressant (pour moi) que celui à 5,55% et qu'il fallait qu'elle baisse à 5,50%.
Même si effectivement, on peut s'en sortir en appliquant des outils en ligne sans rien comprendre à leur obtention, je préfère nettement savoir comment ils sont obtenus.
Je ne suis pas certain que ta compréhension du problème implique la compréhension de la théorie des suites.
Encore une fois, on dévie du post. Je veux bien continuer cette discussion avec vous par MP (ou sur un autre fil) mais pas ici.
Pardon aux autres pour cet aparté
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