- ycombeMonarque
Ce n'est pas comme ça que je l'avais compris. Pour moi, le "déni de démocratie" fait référence à l'argument selon lequel la réforme a (prétendument) été votée par la représentation nationale et que s'y opposer c'est refuser une décision prise démocratiquement par les représentant des français. C'est un argument qu'on a déjà entendu.Al9 a écrit:Mallet a écrit:Moi aussi, la référence m'échappe un peu!!!!!! je connais l'IPR!!!!!!!!!! ça renvoie peut-être à "déni de démocratie" au-dessus! Si j'arrive à en savoir davantage, je ferai savoir.
Je peux vous répondre facilement, j'y étais. Le déni de démocratie renvoie au fait que l'IPR a pu croire qu'une minorité de collègue se laissait imposer le silence par d'autres, ce qui n'était pas le cas.
- MalletNiveau 6
J'aurais dû rajouter la fin de la lettre des collègues du collège vendéen au Recteur :
" M. le Recteur, nos organisations syndicales FO, SUD, SNCL, SNES FSU, SNEP FSu et de nombreux enseignants du collège X sont choqués et dénoncent les propos tenus par les IPR X et Y , ils demandent à ce que les enseignants aient connaissance du rapport de X et Y, si rapport il y a"
"Ils demandent également et avec la plus grande fermeté, qu'aucune sanction ou mesure d'aucune sorte ne soit prise à l'encontre des enseignants qui n'ont aucunement failli à leur mission lors de cette "soirée" de formation"
" M. le Recteur, nos organisations syndicales FO, SUD, SNCL, SNES FSU, SNEP FSu et de nombreux enseignants du collège X sont choqués et dénoncent les propos tenus par les IPR X et Y , ils demandent à ce que les enseignants aient connaissance du rapport de X et Y, si rapport il y a"
"Ils demandent également et avec la plus grande fermeté, qu'aucune sanction ou mesure d'aucune sorte ne soit prise à l'encontre des enseignants qui n'ont aucunement failli à leur mission lors de cette "soirée" de formation"
- Luigi_BGrand Maître
Vous voyez qu'elle est utile, cette formation !
#collège2016 Pour comprendre le véritable intérêt de "l'accompagnement personnalisé"… pic.twitter.com/aNJHmpFHT7
— LoysBonod(@loysbonod) 5 mai 2016
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ylmExpert spécialisé
1 an de formation sur l'AP? Zéro minute pour moi, juste une soirée d'auto-formation style démerdez-vous. Je n'ai eu aucune explication théorique, on ne m'a montré aucun exemple pratique.
- IlseÉrudit
Aucune formation sur l'AP (rien !), 1/2 journée sur les EPI (où on nous a demandé par groupes de lister les projets actuels, aucun texte, définition ou exemple d'EPI). Et c'est tout...
- kumranNiveau 5
Pareil ,j'attends toujours une formation sur les EPi, l'AP ou quoi que ce soit qui a avoir avec la réforme. Mais heureusement malheureusement, je sais que je peux attendre longtemps.
_________________
- “Soit A un succès dans la vie. Alors A = x + y + z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire.” Albert E.
- « Vouloir corriger ses erreurs est le début du pardon. Vouloir obtenir le pardon est le début de l’erreur ! »
- LittleNiveau 5
"Un an de formation"
:mdr3:
:mdr3:
- gauvain31Empereur
De toute façon, on peut disséquer désormais. Il n'y a donc plus de problème
- Luigi_BGrand Maître
lemigou a écrit:Première journée de formation disciplinaire lettres. 1H 30 de route pour entendre, pendant toute la journée, un IPR soporifique et imbu de lui-même nous lire les programmes et le socle résumés sur un diaporama. Encore une marque de mépris.
Nous sommes dans un amphi, environ 150 profs... auditoire jeune et à 90 % féminin. Je ne m'étais jamais aperçu d'être aussi minoritaire...
Auditoire passif, mais qui va passer sa journée à corriger ses copies, préparer ses cours, lire ses sms... Deux ou trois lèche-bottes qui interviennent et caressent dans le sens du poil l'IPR. Bizarrement, ce dernier les appelle par leurs prénoms.
L'IPR insiste sur l'importance de l'oral. Une impertinente lui fait remarquer que faire de l'oral à 30 par classe, ce n'est pas évident, mais l'ipr a réponse à tout, il suffit l'aller en salle info pour que les élèves s'enregistrent, on a plus qu'à écouter tout cela chez soi !
Intervention de ma part pour répliquer que dans la vraie vie, la plupart des collèges n'ont pas un matériel info suffisant pour envisager cela. Bizarrement, l'ipr semble ne pas avoir entendu ma remarque et continue son monologue comme si de rien n'était...
Je ne peux pas tout raconter, j'ai assez souvent décroché et je suis parti avant la fin, assez énervé après les informations sur les LCA.
En vrac, quelques phrases édifiantes :
Dans l'enseignement du français le point le plus majeur, ce sont les compétences, car dans ce domaine, le français est particulièrement à la traîne.
L'enseignement à proprement parlé de la culture littéraire ne commence qu'au cycle 4.
Il faut distinguer le sens littéral et le sens littéraire d'un texte. Il ne sert à rien de voir le sens littéraire d'un texte au collège : Vous n'êtes pas là pour leur faire passer l'épreuve d'explication de texte au CAPES !
Un écrit abouti est un écrit qu'on fait aboutir.
Il faut négocier l'interprétation des textes, il faut laisser les élèves débattre et confronter des interprétations divergentes.
Les cahiers ne sont pas des musées !
Le numérique décuple les forces des compétences orales.
Quand on révise un travail écrit d'un élève (en effet, il ne faut plus dire corriger!), il ne faut pas tout réviser et évaluer, mais seulement les points vus dans le cycle.
Pour les LCA :
les profs de latin n'ont toujours rien compris, la réforme va permettre à tous les élèves de faire du latin grâce à l'EPI LCA. L'enseignement de complément peut être commencé par un élève quand il le souhaite, à n'importe quel moment du cycle.
D'ailleurs, les profs de lettres classiques devraient remercier la réforme : leur matière était en voie de disparition. Grâce à la réforme, elle va connaître un nouvel élan.
L'EPI LCA peut très bien être fait par le prof de SVT ou un autre prof à la place du prof de latin.
Sur le point en gras, bon courage si chaque heure enregistrée en cours doit être écoutée vingt ou trente fois à la maison... Tout bon sens s'envole avec le numérique. Ajoutons que l'oral, c'est aussi et surtout l'interaction. A croire qu'on veut en revenir au magistral dans les deux sens.
Sur les LCA :censure:
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- lemigouNiveau 6
Luigi_B a écrit:lemigou a écrit:Première journée de formation disciplinaire lettres. 1H 30 de route pour entendre, pendant toute la journée, un IPR soporifique et imbu de lui-même nous lire les programmes et le socle résumés sur un diaporama. Encore une marque de mépris.
Nous sommes dans un amphi, environ 150 profs... auditoire jeune et à 90 % féminin. Je ne m'étais jamais aperçu d'être aussi minoritaire...
Auditoire passif, mais qui va passer sa journée à corriger ses copies, préparer ses cours, lire ses sms... Deux ou trois lèche-bottes qui interviennent et caressent dans le sens du poil l'IPR. Bizarrement, ce dernier les appelle par leurs prénoms.
L'IPR insiste sur l'importance de l'oral. Une impertinente lui fait remarquer que faire de l'oral à 30 par classe, ce n'est pas évident, mais l'ipr a réponse à tout, il suffit l'aller en salle info pour que les élèves s'enregistrent, on a plus qu'à écouter tout cela chez soi !
Intervention de ma part pour répliquer que dans la vraie vie, la plupart des collèges n'ont pas un matériel info suffisant pour envisager cela. Bizarrement, l'ipr semble ne pas avoir entendu ma remarque et continue son monologue comme si de rien n'était...
Je ne peux pas tout raconter, j'ai assez souvent décroché et je suis parti avant la fin, assez énervé après les informations sur les LCA.
En vrac, quelques phrases édifiantes :
Dans l'enseignement du français le point le plus majeur, ce sont les compétences, car dans ce domaine, le français est particulièrement à la traîne.
L'enseignement à proprement parlé de la culture littéraire ne commence qu'au cycle 4.
Il faut distinguer le sens littéral et le sens littéraire d'un texte. Il ne sert à rien de voir le sens littéraire d'un texte au collège : Vous n'êtes pas là pour leur faire passer l'épreuve d'explication de texte au CAPES !
Un écrit abouti est un écrit qu'on fait aboutir.
Il faut négocier l'interprétation des textes, il faut laisser les élèves débattre et confronter des interprétations divergentes.
Les cahiers ne sont pas des musées !
Le numérique décuple les forces des compétences orales.
Quand on révise un travail écrit d'un élève (en effet, il ne faut plus dire corriger!), il ne faut pas tout réviser et évaluer, mais seulement les points vus dans le cycle.
Pour les LCA :
les profs de latin n'ont toujours rien compris, la réforme va permettre à tous les élèves de faire du latin grâce à l'EPI LCA. L'enseignement de complément peut être commencé par un élève quand il le souhaite, à n'importe quel moment du cycle.
D'ailleurs, les profs de lettres classiques devraient remercier la réforme : leur matière était en voie de disparition. Grâce à la réforme, elle va connaître un nouvel élan.
L'EPI LCA peut très bien être fait par le prof de SVT ou un autre prof à la place du prof de latin.
Sur le point en gras, bon courage si chaque heure enregistrée en cours doit être écoutée vingt ou trente fois à la maison... Tout bon sens s'envole avec le numérique. Ajoutons que l'oral, c'est aussi et surtout l'interaction. A croire qu'on veut en revenir au magistral dans les deux sens.
Sur les LCA :censure:
Oui, enregistrer tous les élèves et les réécouter chez soi !!! Je bouillais quand j'entendais l'Ipr raconter ses bêtises !
- profs(Niveau 9
Pour tous les cours bien entendu et aussi tous les soirs (et plusieurs fois si nécessaire)
Question à ce propos : Les inspecteurs (dans ma série, mais cela se généralise dans toutes) poussent à l'individualisation du travail, au travail en autonomie, à faire découvrir les compétences aux élèves chacun à son rythme..... Si des enseignants parmi vous font cela, comment faites vous pour voir le travail de chacun des élèves effectué pendant l'heure ? Il faut tout ramasser à chaque heure et les corriger chez soi ?
Je me permets de poser cette question car la réponse de l'IPR (écouter chaque enregistrement le soir à la maison) revient un peu à cela.
Question à ce propos : Les inspecteurs (dans ma série, mais cela se généralise dans toutes) poussent à l'individualisation du travail, au travail en autonomie, à faire découvrir les compétences aux élèves chacun à son rythme..... Si des enseignants parmi vous font cela, comment faites vous pour voir le travail de chacun des élèves effectué pendant l'heure ? Il faut tout ramasser à chaque heure et les corriger chez soi ?
Je me permets de poser cette question car la réponse de l'IPR (écouter chaque enregistrement le soir à la maison) revient un peu à cela.
- prof2mathsNiveau 5
lemigou a écrit:Première journée de formation disciplinaire lettres. 1H 30 de route pour entendre, pendant toute la journée, un IPR soporifique et imbu de lui-même nous lire les programmes et le socle résumés sur un diaporama. Encore une marque de mépris.
Nous sommes dans un amphi, environ 150 profs... auditoire jeune et à 90 % féminin. Je ne m'étais jamais aperçu d'être aussi minoritaire...
Auditoire passif, mais qui va passer sa journée à corriger ses copies, préparer ses cours, lire ses sms... Deux ou trois lèche-bottes qui interviennent et caressent dans le sens du poil l'IPR. Bizarrement, ce dernier les appelle par leurs prénoms.
L'IPR insiste sur l'importance de l'oral. Une impertinente lui fait remarquer que faire de l'oral à 30 par classe, ce n'est pas évident, mais l'ipr a réponse à tout, il suffit l'aller en salle info pour que les élèves s'enregistrent, on a plus qu'à écouter tout cela chez soi !
Intervention de ma part pour répliquer que dans la vraie vie, la plupart des collèges n'ont pas un matériel info suffisant pour envisager cela. Bizarrement, l'ipr semble ne pas avoir entendu ma remarque et continue son monologue comme si de rien n'était...
Je ne peux pas tout raconter, j'ai assez souvent décroché et je suis parti avant la fin, assez énervé après les informations sur les LCA.
En vrac, quelques phrases édifiantes :
Dans l'enseignement du français le point le plus majeur, ce sont les compétences, car dans ce domaine, le français est particulièrement à la traîne.
L'enseignement à proprement parlé de la culture littéraire ne commence qu'au cycle 4.
Il faut distinguer le sens littéral et le sens littéraire d'un texte. Il ne sert à rien de voir le sens littéraire d'un texte au collège : Vous n'êtes pas là pour leur faire passer l'épreuve d'explication de texte au CAPES !
Un écrit abouti est un écrit qu'on fait aboutir.
Il faut négocier l'interprétation des textes, il faut laisser les élèves débattre et confronter des interprétations divergentes.
Les cahiers ne sont pas des musées !
Le numérique décuple les forces des compétences orales.
Quand on révise un travail écrit d'un élève (en effet, il ne faut plus dire corriger!), il ne faut pas tout réviser et évaluer, mais seulement les points vus dans le cycle.
Pour les LCA :
les profs de latin n'ont toujours rien compris, la réforme va permettre à tous les élèves de faire du latin grâce à l'EPI LCA. L'enseignement de complément peut être commencé par un élève quand il le souhaite, à n'importe quel moment du cycle.
D'ailleurs, les profs de lettres classiques devraient remercier la réforme : leur matière était en voie de disparition. Grâce à la réforme, elle va connaître un nouvel élan.
L'EPI LCA peut très bien être fait par le prof de SVT ou un autre prof à la place du prof de latin.
Les CR se suivent et se ressemblent. Le plus déplorable, ce sont ces IPR prêts à dire n'importe quoi pour défendre l'indéfendable. Et puis en quoi faire une lecture des programmes est-il une formation? Nous sommes assez grand pour le faire nous même! Dans notre académie nous avons eu une première demi-journée "lecture de programme", suivie 1 mois après d'une deuxième journée "lecture de programme" quasi identique. Mais de qui se fiche-t-on?
Quant au comportement de ton IPR, si ça peut te rassurer, on a eu la même chose : 4 IPR + 1 IG arrogants, imbus, puants et méprisants !
Vive les formations !!
- MelanieSLBDoyen
@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- RendashBon génie
MelanieSLB a écrit:@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
Tu parles d'une usine à gaz... Donc, pour peu que tu aies 18h, tu te tapes en réalité 72h de travail en plus, et t'as pas commencé tes préparations, ni tes corrections, ni rencontré les parents, ni participé à la moindre réunion, ni...
:lol:
- IlseÉrudit
Surtout que nous avons entre 25 et 30 élèves...
- prof2mathsNiveau 5
par classe !Ilse a écrit:Surtout que nous avons entre 25 et 30 élèves...
- KhalieNiveau 5
A la J4 sur les EPI on vient de nous annoncer l'annulation de la J5 sur l'évaluation (enfin son report à l'année prochaine )...
...no comment...
un collègue a eu la facétie de demander si on suspendait aussi toute évaluation des élèves jusqu'à ce que nous ayons tous suivi cette formation primordiale puisqu'il semblerait que nous ne sachions pas évaluer correctement pour le moment...
...no comment...
un collègue a eu la facétie de demander si on suspendait aussi toute évaluation des élèves jusqu'à ce que nous ayons tous suivi cette formation primordiale puisqu'il semblerait que nous ne sachions pas évaluer correctement pour le moment...
- profs(Niveau 9
Rendash a écrit:MelanieSLB a écrit:@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
Tu parles d'une usine à gaz... Donc, pour peu que tu aies 18h, tu te tapes en réalité 72h de travail en plus, et t'as pas commencé tes préparations, ni tes corrections, ni rencontré les parents, ni participé à la moindre réunion, ni...
:lol:
Avant (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), lorsque tous les élèves faisaient la même chose au même moment (l'exercice 3 p 48 puis le 5 p 50) il était envisageable de les laisser évoluer à un rythme plus ou moins individualisé et de voir plus ou moins si tout le monde suivait.... Il fallait finir l'exercice 5 p 50 pour le prochain cours et etc etc etc.....
Là, il faut déjà créer ses propres exercices. Les élèves ne doivent pas faire les mêmes exercices sinon ça ne serait pas drôle. Il faudrait même que l'élève B ait besoin du résultat qu'à trouver l'élève A afin de créer une émulation... Il faudrait que A, B, C, et D ne voient pas les mêmes compétences au même moment mais que dans l'année scolaire elles soient toutes vues.... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons on arrive à faire ça.... Donc en cours, il faut suivre des groupes de personnes qui font des choses différentes. Que l'élève D se lève pour aller expliquer à G car il a compris et G patine... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons qu'on arrive à peu près à faire ça .... Bon par contre, il est pas possible de corriger chacun dans l'heure vu qu'on explique à B qu'il doit aller expliquer à E ou à G le problème 1, puis en même temps lire le mail que D a envoyé car il n'arrive pas à faire la facture A312, puis en même temps appeler sur le téléphone l'élève F car il n'a pas encore la compétence "répondre au téléphone"..... Bon bref il est pas facile en plus de tout cela de corriger le travail fait par les élèves pendant l'heure... Bon donc je ramasse le travail fait pendant l'heure pour le corriger chez moi ...
Il y a réellement des personnes qui font cela ?
1/ Préparer ses propres exercices pour on va dire 4 groupes de 5 élèves. Faire en sorte que ces exercices soient différents pour chaque élève dans un groupe et qu'en plus ils soient complémentaires. Que les exercices ne traitent pas des compétences identiques mais que sur l'année tout le monde ait fait toutes les compétences ?
2/ Animer le cours, circuler de groupes en groupes, apporter des explications rapides de temps en temps, faire des synthèse par groupe d'élèves qui traitaient la même compétence pendant que le reste de la classe continue un travail ?
3/ Ramasser le travail individuel pour le corriger chez soi vu qu'il est impossible de dire dans l'heure ce que chacun a fait précisément ?
Des personnes font cela ?
- IlseÉrudit
profs:( a écrit:Rendash a écrit:MelanieSLB a écrit:@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
Tu parles d'une usine à gaz... Donc, pour peu que tu aies 18h, tu te tapes en réalité 72h de travail en plus, et t'as pas commencé tes préparations, ni tes corrections, ni rencontré les parents, ni participé à la moindre réunion, ni...
:lol:
Avant (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), lorsque tous les élèves faisaient la même chose au même moment (l'exercice 3 p 48 puis le 5 p 50) il était envisageable de les laisser évoluer à un rythme plus ou moins individualisé et de voir plus ou moins si tout le monde suivait.... Il fallait finir l'exercice 5 p 50 pour le prochain cours et etc etc etc.....
Là, il faut déjà créer ses propres exercices. Les élèves ne doivent pas faire les mêmes exercices sinon ça ne serait pas drôle. Il faudrait même que l'élève B ait besoin du résultat qu'à trouver l'élève A afin de créer une émulation... Il faudrait que A, B, C, et D ne voient pas les mêmes compétences au même moment mais que dans l'année scolaire elles soient toutes vues.... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons on arrive à faire ça.... Donc en cours, il faut suivre des groupes de personnes qui font des choses différentes. Que l'élève D se lève pour aller expliquer à G car il a compris et G patine... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons qu'on arrive à peu près à faire ça .... Bon par contre, il est pas possible de corriger chacun dans l'heure vu qu'on explique à B qu'il doit aller expliquer à E ou à G le problème 1, puis en même temps lire le mail que D a envoyé car il n'arrive pas à faire la facture A312, puis en même temps appeler sur le téléphone l'élève F car il n'a pas encore la compétence "répondre au téléphone"..... Bon bref il est pas facile en plus de tout cela de corriger le travail fait par les élèves pendant l'heure... Bon donc je ramasse le travail fait pendant l'heure pour le corriger chez moi ...
Il y a réellement des personnes qui font cela ?
1/ Préparer ses propres exercices pour on va dire 4 groupes de 5 élèves. Faire en sorte que ces exercices soient différents pour chaque élève dans un groupe et qu'en plus ils soient complémentaires. Que les exercices ne traitent pas des compétences identiques mais que sur l'année tout le monde ait fait toutes les compétences ?
2/ Animer le cours, circuler de groupes en groupes, apporter des explications rapides de temps en temps, faire des synthèse par groupe d'élèves qui traitaient la même compétence pendant que le reste de la classe continue un travail ?
3/ Ramasser le travail individuel pour le corriger chez soi vu qu'il est impossible de dire dans l'heure ce que chacun a fait précisément ?
Des personnes font cela ?
Je fais ce qui est en gras
- prof2mathsNiveau 5
Karadoc de kaamelott a écrit:Le gras, c'est la vie
- MelanieSLBDoyen
Ilse a écrit:Surtout que nous avons entre 25 et 30 élèves...
Je n'ai pas été assez précise: au vu des moyens matériels à ma disposition, je ne peux faire s'enregistrer que de 16 à 18 élèves (sur les 25 à 29- je suis dans un lycée "à effectifs réduits" pour les groupes de langue - élèves que j'ai effectivement dans ma classe).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- laMissSage
Rendash a écrit:MelanieSLB a écrit:@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
Tu parles d'une usine à gaz... Donc, pour peu que tu aies 18h, tu te tapes en réalité 72h de travail en plus, et t'as pas commencé tes préparations, ni tes corrections, ni rencontré les parents, ni participé à la moindre réunion, ni...
:lol:
C'est vrai. On nous incite à faire cela depuis des années. J'évite au maximum. Je préfère faire passer les élèves en cours et si c'est trop long, prévoir un travail à faire pour tous les autres.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
profs:( a écrit:Donc en cours, il faut suivre des groupes de personnes qui font des choses différentes.
Bienvenue dans le monde fabuleux des doubles niveaux à l'école primaire et dans le secondaire (LV entre autres...).
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- EsméraldaGrand sage
Thalie a écrit:Il me semble que certains inspecteurs ont du mal digérer leur Umberto Eco car il est inconséquent de dire que les élèves peuvent tout dire sur un texte.Thalie a écrit:Je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs mais dans mon académie les inspecteurs sont très clairs. Il n'est jamais question de s'arrêter au ressenti des élèves. Ils conseillent de partir de là (voir les analyses d'Anne Vibert) mais il n'est absolument jamais question d'en rester là. Notre rôle est bien de partir de leurs impressions de lecture (afin de les impliquer) pour leur montrer comment analyser un texte et leur apporter ainsi nos compétences de professeurs de littérature. Ils y tiennent et ne cessent de le répéter. Je suis toujours aussi étonnée quand j'entends le discours qui arrive d'autres académies.
Thalie, je ne suis pas dans ton Aca, mais chez moi, on nous a tenu un discours assez proche - et que j'ai bien souvent trouvé très censé et mesuré ( mais bon, je n'ai pas eu droit à des IPR mais des collègues de terrain pas trop endoctrinées semble-t-il)
- Pat BÉrudit
Ilse a écrit:profs:( a écrit:Rendash a écrit:MelanieSLB a écrit:@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
Tu parles d'une usine à gaz... Donc, pour peu que tu aies 18h, tu te tapes en réalité 72h de travail en plus, et t'as pas commencé tes préparations, ni tes corrections, ni rencontré les parents, ni participé à la moindre réunion, ni...
:lol:
Avant (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), lorsque tous les élèves faisaient la même chose au même moment (l'exercice 3 p 48 puis le 5 p 50) il était envisageable de les laisser évoluer à un rythme plus ou moins individualisé et de voir plus ou moins si tout le monde suivait.... Il fallait finir l'exercice 5 p 50 pour le prochain cours et etc etc etc.....
Là, il faut déjà créer ses propres exercices. Les élèves ne doivent pas faire les mêmes exercices sinon ça ne serait pas drôle. Il faudrait même que l'élève B ait besoin du résultat qu'à trouver l'élève A afin de créer une émulation... Il faudrait que A, B, C, et D ne voient pas les mêmes compétences au même moment mais que dans l'année scolaire elles soient toutes vues.... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons on arrive à faire ça.... Donc en cours, il faut suivre des groupes de personnes qui font des choses différentes. Que l'élève D se lève pour aller expliquer à G car il a compris et G patine... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons qu'on arrive à peu près à faire ça .... Bon par contre, il est pas possible de corriger chacun dans l'heure vu qu'on explique à B qu'il doit aller expliquer à E ou à G le problème 1, puis en même temps lire le mail que D a envoyé car il n'arrive pas à faire la facture A312, puis en même temps appeler sur le téléphone l'élève F car il n'a pas encore la compétence "répondre au téléphone"..... Bon bref il est pas facile en plus de tout cela de corriger le travail fait par les élèves pendant l'heure... Bon donc je ramasse le travail fait pendant l'heure pour le corriger chez moi ...
Il y a réellement des personnes qui font cela ?
1/ Préparer ses propres exercices pour on va dire 4 groupes de 5 élèves. Faire en sorte que ces exercices soient différents pour chaque élève dans un groupe et qu'en plus ils soient complémentaires. Que les exercices ne traitent pas des compétences identiques mais que sur l'année tout le monde ait fait toutes les compétences ?
2/ Animer le cours, circuler de groupes en groupes, apporter des explications rapides de temps en temps, faire des synthèse par groupe d'élèves qui traitaient la même compétence pendant que le reste de la classe continue un travail ?
3/ Ramasser le travail individuel pour le corriger chez soi vu qu'il est impossible de dire dans l'heure ce que chacun a fait précisément ?
Des personnes font cela ?
Je fais ce qui est en gras
Idem.
Avec régulièrement des ex facultatifs, ou un choix d'ex de difficultés différentes (là je donne un corrigé photocopié, à eux de se débrouiller, ils posent des questions si ce n'est pas assez clair). Le "cours" est commun, les explications aussi (sauf en fin de chapitre où je laisse parfois bosser les plus forts en autonomie).
Ce que tu décris, le truc de fou, nécessiterait un temps de travail/organisation/correction tellement phénoménal que je ne tiendrais pas plus de quelques semaines !
On ne peut pas comparer avec un double niveau en primaire, tout simplement parce qu'en primaire, on a les mêmes élèves toute la journée, on peut organiser des ateliers tournants où certains sont sur des choses simples qu'ils peuvent faire en autonomie, et les autres avec le prof en train de faire cours sur des choses importantes / plus complexes. Ce n'est absolument pas transposable dans des séances de 55 min au collège.
- CalandriaGrand sage
Khalie a écrit:A la J4 sur les EPI on vient de nous annoncer l'annulation de la J5 sur l'évaluation (enfin son report à l'année prochaine )...
...no comment...
un collègue a eu la facétie de demander si on suspendait aussi toute évaluation des élèves jusqu'à ce que nous ayons tous suivi cette formation primordiale puisqu'il semblerait que nous ne sachions pas évaluer correctement pour le moment...
Je vois que nous sommes dans la même académie. Tellement cohérent de nous former à tout sauf à l'évaluation. Bref... Je verrai ce qui se dit la semaine prochaine. Je retiens la réponse de la collègue, ça pourrait servir
Je plussoie. Un enfer ! Et sans parler de tous les problèmes techniques, de ceux qui ont appuyé sur "lecture" au lieu du bouton "enregistrer".... Ensuite, à la maison, il faut réussir à se concentrer pour écouter des présentations souvent très nulles.MelanieSLB a écrit:@prof:
On fait ça en LV parfois pour noter des interactions entre élèves et éviter de perdre trop d'heure: une heure de cours (= donc environ 16/18 élèves) représente environ 3 à 4 heures d'écoute chez soi, c'est un enfer absolu à limiter absolument.
Pareil, j'ai laissé tomber. Au lieu de passer une heure en stress total pour que tout fonctionne bien. Les élèves passent devant moi. Ca prend 2h maximum et je donne un travail écrit au reste de la classe pendant ce temps.
C'est exactement cela. Comment est-ce possible ? Comment faire concrètement en classe ? Je sais qu'en SEGPA c'est souvent ce qui est fait. J'enseigne en SEGPA mais je me retrouve bien incapable de différencier... Le jour où je ne courrai pas entre deux bahuts, j'essaierai d'en discuter avec un collègue PE qui enseigne en SEGPA.profs:( a écrit:
Avant (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), lorsque tous les élèves faisaient la même chose au même moment (l'exercice 3 p 48 puis le 5 p 50) il était envisageable de les laisser évoluer à un rythme plus ou moins individualisé et de voir plus ou moins si tout le monde suivait.... Il fallait finir l'exercice 5 p 50 pour le prochain cours et etc etc etc.....
Là, il faut déjà créer ses propres exercices. Les élèves ne doivent pas faire les mêmes exercices sinon ça ne serait pas drôle. Il faudrait même que l'élève B ait besoin du résultat qu'à trouver l'élève A afin de créer une émulation... Il faudrait que A, B, C, et D ne voient pas les mêmes compétences au même moment mais que dans l'année scolaire elles soient toutes vues.... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons on arrive à faire ça.... Donc en cours, il faut suivre des groupes de personnes qui font des choses différentes. Que l'élève D se lève pour aller expliquer à G car il a compris et G patine... Bref un truc hyper facile à mettre en place.... Bon bref ok, imaginons qu'on arrive à peu près à faire ça .... Bon par contre, il est pas possible de corriger chacun dans l'heure vu qu'on explique à B qu'il doit aller expliquer à E ou à G le problème 1, puis en même temps lire le mail que D a envoyé car il n'arrive pas à faire la facture A312, puis en même temps appeler sur le téléphone l'élève F car il n'a pas encore la compétence "répondre au téléphone"..... Bon bref il est pas facile en plus de tout cela de corriger le travail fait par les élèves pendant l'heure... Bon donc je ramasse le travail fait pendant l'heure pour le corriger chez moi ...
Il y a réellement des personnes qui font cela ?
1/ Préparer ses propres exercices pour on va dire 4 groupes de 5 élèves. Faire en sorte que ces exercices soient différents pour chaque élève dans un groupe et qu'en plus ils soient complémentaires. Que les exercices ne traitent pas des compétences identiques mais que sur l'année tout le monde ait fait toutes les compétences ?
2/ Animer le cours, circuler de groupes en groupes, apporter des explications rapides de temps en temps, faire des synthèse par groupe d'élèves qui traitaient la même compétence pendant que le reste de la classe continue un travail ?
3/ Ramasser le travail individuel pour le corriger chez soi vu qu'il est impossible de dire dans l'heure ce que chacun a fait précisément ?
Des personnes font cela ?
- Réforme du collège - Mathématiques : retour des formations disciplinaires
- Rouen : le Snes-FSU dénonce "l'indigence" et le "vide intersidéral" des formations sur la réforme du collège
- Réforme du collège : êtes-vous satisfaits des formations que vous avez suivies ?
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
- Réforme Lycée 2010 et Réforme collège 2016 : quelles ressemblances ?!
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum