- ZapponsNiveau 7
e-Wanderer a écrit:Oui, je suis pleinement d'accord avec cela. Entre la mise en place des nouveaux programmes ou de pratiques pédagogiques supposées nouvelles d'une part, et le massacre programmé de disciplines tout entières d'autre part, il y a une disproportion d'échelle qu'on ne peut pas faire semblant d'ignorer. C'est trop facile…
On ne peut pas plaider l'aveuglement, après toutes les protestations qui ont été émises, après tous les chiffres qui ont été produits. On ne peut pas dire : "OK, seules 4% des classes bilangues seront maintenues dans l'académie de Caen, mais moi, je n'ai rien à voir avec ça, je suis dans l'académie de Bordeaux. OK, la survie du latin passera désormais par le bon vouloir du CDE et l'affectation au coup par coup des heures de marge, mais moi, je travaille sur la différenciation pédagogique en histoire-géo ou sur la façon de moderniser mon enseignement d'EPS et de l'articuler intelligemment aux SVT dans le cadre d'un futur EPI". Dans une réforme de cette ampleur, qui forme système, tous les aspects sont corrélés. Ne pas prendre en compte le sort des LC, de l'allemand, de l'italien, ne pas prendre en compte la énième baisse des horaires de français, à ce niveau de nuisance, ça porte un nom : le cynisme. L'accusation est grave, mais je l'assume totalement.
Les formateurs qui poussent (certes modestement) à la roue du système, les IPR / IG qui acceptent sans rien dire la destruction de leur discipline alors qu'ils devraient être toutes griffes dehors en train de la défendre, les recteurs qui font tous preuve du même silence coupable (quelle remarquable unanimité, vous ne trouvez pas ?) : tous ces gens ont, à des degrés divers, une responsabilité dans la menace inédite qui pèse sur plusieurs disciplines (même quand ils ne sont pas directement concernés), tous ces gens ont une responsabilité dans le sort qui réservé aux collègues qu'on enverra faire cours à cheval sur trois établissements ou dont le poste sera supprimé. Et cette responsabilité, ils doivent clairement l'assumer.
Mais les IPR, IG et recteurs ont-ils le droit de se prononcer publiquement contre une réforme décidée par le ministère ? C'est une vraie question que je pose... et il me semble que la réponse est non (à confirmer).
Vous me direz : ils peuvent toujours démissionner. Certes, mais bon, on peut comprendre que ce n'est pas une décision qui se prend comme ça. Sinon, nous pourrions en faire autant.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Zappons a écrit:Mais les IPR, IG et recteurs ont-ils le droit de se prononcer publiquement contre une réforme décidée par le ministère ? C'est une vraie question que je pose... et il me semble que la réponse est non (à confirmer).
Vous me direz : ils peuvent toujours démissionner. Certes, mais bon, on peut comprendre que ce n'est pas une décision qui se prend comme ça. Sinon, nous pourrions en faire autant.
Les inspecteurs pourraient exprimer leur désaccord par la voix de leurs syndicats. Or, quand ces derniers s'expriment, c'est pour demander des primes...
- prof2mathsNiveau 5
tiptop77 a écrit:+1 J'adhère complètement à ce que tu as écrit. Je suis dégoûtée de voir des collègues formateurs "collaborer" de cette manière.
J'ai une collègue formatrice qui joue très bien le rôle de la prof hyper investie et qui croit à fond que la réforme sera bénéfique mais au détour d'une conversation j'ai entendu qu'elle avait un intérêt personnel dans l'affaire. Ca m'agace d'autant plus quand je vois des personnes dont les matières sont fortement impactées se montrer souriants et amicaux avec ces collègues.
Vous allez peut-être trouver que j'exagère mais je trouve que c'est un peu " chacun pour sa gueule" et "peu importe si untel ou untel sera en arrêt l'année prochaine tant que ce n'est pas moi".
C'est tout à fait exact. Pourtant quand on y réfléchit 2 minutes, on peut comprendre que : un enseignement du français au rabais aura un impact sur toutes les autres disciplines. Un enseignement des mathématiques au rabais aura un impact sur toutes les autres disciplines scientifiques. On devrait tous se sentir totalement concerné.
- laMissSage
J'ai déjà une collègue d'allemand qui a eu un arrêt de plusieurs semaines, directement lié à la réforme 2016.
Il me semble évident que beaucoup vont perdre pied.
Il me semble évident que beaucoup vont perdre pied.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- tiptop77Prophète
prof2maths a écrit:tiptop77 a écrit:+1 J'adhère complètement à ce que tu as écrit. Je suis dégoûtée de voir des collègues formateurs "collaborer" de cette manière.
J'ai une collègue formatrice qui joue très bien le rôle de la prof hyper investie et qui croit à fond que la réforme sera bénéfique mais au détour d'une conversation j'ai entendu qu'elle avait un intérêt personnel dans l'affaire. Ca m'agace d'autant plus quand je vois des personnes dont les matières sont fortement impactées se montrer souriants et amicaux avec ces collègues.
Vous allez peut-être trouver que j'exagère mais je trouve que c'est un peu " chacun pour sa gueule" et "peu importe si untel ou untel sera en arrêt l'année prochaine tant que ce n'est pas moi".
C'est tout à fait exact. Pourtant quand on y réfléchit 2 minutes, on peut comprendre que : un enseignement du français au rabais aura un impact sur toutes les autres disciplines. Un enseignement des mathématiques au rabais aura un impact sur toutes les autres disciplines scientifiques. On devrait tous se sentir totalement concerné.
Je suis bien d'accord avec toi. Je suis également contrariée quand je vois que la collègue d'allemand va peut-être travailler sur 3 établissements. Je suis désolée pour la collègue d'espagnol qui a une santé fragile et aura une classe de plus, de l'AP et un EPI pour sa dernière année avant la retraite. Et pour d'autres encore.
Ce qui me contrarie le plus, c'est ce " chacun pour sa gueule" recouvert d'un joli glaçage de bienveillance (mot à la mode mais/ donc de plus en plus galvaudé) en sdp et j'ai bien peur que ce soir pire face à la perspective de la rentrée 2017, non?
- tiptop77Prophète
laMiss a écrit:J'ai déjà une collègue d'allemand qui a eu un arrêt de plusieurs semaines, directement lié à la réforme 2016.
Il me semble évident que beaucoup vont perdre pied.
+1 Et on entendra " oh le/la pauvre!" et on ira en cours comme si de rien n'était.
- InvitéInvité
pailleauquebec a écrit:Saluons ici notre IPR qui nous a conseillé de ne pas acheter les nouveaux manuels (il fallait du courage pour oser dire cela) qui seront écrits à toute vitesse, il est donc urgent d'attendre un ans ou deux.
Ou acheter les précédents qui ne sont pas si anciens que cela car les crédits seront quand même là !
Je remercie aussi cet IPR qui nous a bien précisé, c'est tout à son honneur que les programmes étaient un minimum et qu'il était possible (autorisé) de faire davantage. Par contre il faudra évaluer "gentil", il faudrait pas en profiter pour devenir exigeant à l'excès.
Ok à condition qu'on en ait le temps (quand AP et EPI prennent déjà sur le temps disciplnaire...)
Grosse déception et tristesse avec cet IPR qui nous a semblé affirmer (on a du mal comprendre) que les nouveaux programmes allégés c'était bien, car avant il y avait trop de choses à apprendre (c'était mission impossible pour les élèves de maintenant).
Pour les mathématiques, je suis de l'avis de cet IPR, avis personnel bien sûr.
Bonne nouvelle aussi avec cet IPR qui nous a fait un petit couplet sur la liberté pédagogique et la coopération inspection-enseignants. Malheureusement dans la minute qui a suivi le discours de son binôme devenait un tantinet prescriptif.
Ma conclusion : "à partir de maintenant, on fait comme avant".
Sauf que les conditions ne sont pas tout à fait les mêmes...
- pailleauquebecFidèle du forum
Franck059 a écrit:
Grosse déception et tristesse avec cet IPR qui nous a semblé affirmer (on a du mal comprendre) que les nouveaux programmes allégés c'était bien, car avant il y avait trop de choses à apprendre (c'était mission impossible pour les élèves de maintenant).
Pour les mathématiques, je suis de l'avis de cet IPR, avis personnel bien sûr.
Peux-tu préciser pourquoi ? (je suis vraiment convaincu du contraire, je pourrais détailler si tu veux, mais j'aimerais entendre de bonnes raisons de continuer à alléger histoire d'avoir la conscience plus tranquille).
- InvitéInvité
Parce qu'avec 3h30 en 5ème et 4ème, et 4h en 3ème, tu as à peine le temps d'envisager une nouvelle notion, que 2 semaines plus tard il faut en envisager une nouvelle. Les élèves les plus fragiles n'y survivent pas. J'aimerais avoir le temps d'envisager une notion et de l'approfondir, de faire davantage de travaux de groupes, de prendre le temps d'oraliser, d'apprendre à maîtriser les outils numériques. Et c'est sans compter les heures perdues avec les sorties, voyages, divers événements qui se déroulent au sein du collège.
Je ne suis absolument pas certains que les programmes actuels soient d'ailleurs plus légers. On a tout de même gagné une 5ème partie avec l'algorithmique et la programmation !
Je considérerai peut-être un jour que les programmes seront correctement écrits quand on pourra se contenter de traiter 3 thèmes par trimestre (à la limite maxi 4), soit 9 chapitres, une dizaine au pire sur l'année.
En l'état actuel, et pour moi cela ne date pas d'hier, les programmes sont élitistes. Ils ne permettent la réussite que des élèves scolaires, travaillant régulièrement chez eux.
Et j'estime que c'est bien pire au lycée. En S particulièrement, certains élèves n'ont absolument plus le temps d'assimiler les notions.
Je ne suis absolument pas certains que les programmes actuels soient d'ailleurs plus légers. On a tout de même gagné une 5ème partie avec l'algorithmique et la programmation !
Je considérerai peut-être un jour que les programmes seront correctement écrits quand on pourra se contenter de traiter 3 thèmes par trimestre (à la limite maxi 4), soit 9 chapitres, une dizaine au pire sur l'année.
En l'état actuel, et pour moi cela ne date pas d'hier, les programmes sont élitistes. Ils ne permettent la réussite que des élèves scolaires, travaillant régulièrement chez eux.
Et j'estime que c'est bien pire au lycée. En S particulièrement, certains élèves n'ont absolument plus le temps d'assimiler les notions.
- MelanieSLBDoyen
Franck059 a écrit:Parce qu'avec 3h30 en 5ème et 4ème, et 4h en 3ème, tu as à peine le temps d'envisager une nouvelle notion, que 2 semaines plus tard il faut en envisager une nouvelle. Les élèves les plus fragiles n'y survivent pas. J'aimerais avoir le temps d'envisager une notion et de l'approfondir, de faire davantage de travaux de groupes, de prendre le temps d'oraliser, d'apprendre à maîtriser les outils numériques. Et c'est sans compter les heures perdues avec les sorties, voyages, divers événements qui se déroulent au sein du collège.
Je ne suis absolument pas certains que les programmes actuels soient d'ailleurs plus légers. On a tout de même gagné une 5ème partie avec l'algorithmique et la programmation !
Je considérerai peut-être un jour que les programmes seront correctement écrits quand on pourra se contenter de traiter 3 thèmes par trimestre (à la limite maxi 4), soit 9 chapitres, une dizaine au pire sur l'année.
En l'état actuel, et pour moi cela ne date pas d'hier, les programmes sont élitistes. Ils ne permettent la réussite que des élèves scolaires, travaillant régulièrement chez eux.
Et j'estime que c'est bien pire au lycée. En S particulièrement, certains élèves n'ont absolument plus le temps d'assimiler les notions.
:shock: :shock: :shock:
Un programme qui ne permet qu'à des élèves qui font leurs devoirs d'élèves (travailler régulièrement) de réussir est élitiste? Drôle de conception de l'élitisme (et de ce qu'un élève doit faire).
Je ne suis absolument pas professeur de maths, donc je ne sais pas à quel point le reste est valable. Il me semble pertinent que vu la baisse des horaires, il faut/faudrait un allègement, mais si on allège systématiquement pour permettre à ceux qui ne travaillent pas régulièrement de réussir, on n'a pas fini d'alléger.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- InvitéInvité
Nous ne nous entendrons pas car nous n'avons pas la même conception du travail de l'élève.
J'ai de nombreux élèves qui sont actifs en classe (dans la mesure du possible car vu parfois les journées chargées, il est normal qu'en commençant tôt le matin, ils décrochent l'après-midi.) Mais tous n'ont pas, loin s'en faut, la capacité à poursuivre longuement le travail chez eux, cela est dû à des différences socio-culturelles.
Il est normal que certains aient autre chose à faire (activités sportives, culturelles, artistiques).
Un adulte qui bosse 8h par jour (et lui non plus n'est pas actif à 100 %) continue-t-il chez lui à s'enfermer dans son bureau pour une, deux ou trois heures supplémentaires ?
J'estime pour ma part qu'un élève n'est pas travailleur QUAND IL NE BOSSE PAS EN CLASSE. Point.
Un programme bien fait est un programme qui peut être traité en classe dans son entièreté, sous toutes ses coutures et selon tous les approfondissements possibles.
J'ai de nombreux élèves qui sont actifs en classe (dans la mesure du possible car vu parfois les journées chargées, il est normal qu'en commençant tôt le matin, ils décrochent l'après-midi.) Mais tous n'ont pas, loin s'en faut, la capacité à poursuivre longuement le travail chez eux, cela est dû à des différences socio-culturelles.
Il est normal que certains aient autre chose à faire (activités sportives, culturelles, artistiques).
Un adulte qui bosse 8h par jour (et lui non plus n'est pas actif à 100 %) continue-t-il chez lui à s'enfermer dans son bureau pour une, deux ou trois heures supplémentaires ?
J'estime pour ma part qu'un élève n'est pas travailleur QUAND IL NE BOSSE PAS EN CLASSE. Point.
Un programme bien fait est un programme qui peut être traité en classe dans son entièreté, sous toutes ses coutures et selon tous les approfondissements possibles.
- RendashBon génie
Oui, mais si on en fait moins à l'école, ceux qui peuvent être aidés et accompagnés chez eux prendront d'autant plus l'avantage, et creuseront l'écart. Et comme les parents qui peuvent aider leurs enfants en ont parfaitement conscience (ce qu'on appelle "maîtriser les codes"), c'est exactement ce qui se produit. Et moins on en fera en classe, plus l'écart se creusera.
- IphigénieProphète
Cela fait bien longtemps que l'élève qui ne fait que ce qui est traité en classe est coulé. Il suffit d'avoir été parent pour le savoir.Franck059 a écrit:Nous ne nous entendrons pas car nous n'avons pas la même conception du travail de l'élève.
J'ai de nombreux élèves qui sont actifs en classe (dans la mesure du possible car vu parfois les journées chargées, il est normal qu'en commençant tôt le matin, ils décrochent l'après-midi.) Mais tous n'ont pas, loin s'en faut, la capacité à poursuivre longuement le travail chez eux, cela est dû à des différences socio-culturelles.
Il est normal que certains aient autre chose à faire (activités sportives, culturelles, artistiques).
Un adulte qui bosse 8h par jour (et lui non plus n'est pas actif à 100 %) continue-t-il chez lui à s'enfermer dans son bureau pour une, deux ou trois heures supplémentaires ?
Un programme bien fait est un programme qui peut être traité en classe dans son entièreté, sous toutes ses coutures et selon tous les approfondissements possibles.
Malheureusement, dans les milieux privilégiés, c'est à ce moment-là qu'il bosse vraiment! (hélas)J'estime pour ma part qu'un élève n'est pas travailleur QUAND IL NE BOSSE PAS EN CLASSE. Point.
Plutôt d'accord avec cela avec une nuance. Ce n'est pas qu'ils sont élitistes que plutôt ils sont incohérents à force de vouloir masquer la démagogie vide derrière une apparence "élitiste".En l'état actuel, et pour moi cela ne date pas d'hier, les programmes sont élitistes. Ils ne permettent la réussite que des élèves scolaires, travaillant régulièrement chez eux.
Et j'estime que c'est bien pire au lycée. En S particulièrement, certains élèves n'ont absolument plus le temps d'assimiler les notions.
- tiptop77Prophète
J'ai une collègue qui disait ce matin " je ne vais pas y arriver. Je vais faire une dépression" Je n'aurais pas cru qu'elle stresserait autant, c'est la première fois que je la vois ainsi mais je la comprends aisément.
J'ai parfois l'impression que la sdp va ressembler aux 10 petits nègres.
En septembre, on sera environ 40, puis then there were 39...
J'ai parfois l'impression que la sdp va ressembler aux 10 petits nègres.
En septembre, on sera environ 40, puis then there were 39...
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May the force be with us!
- RendashBon génie
tiptop77 a écrit:
J'ai parfois l'impression que la sdp va ressembler aux 10 petits nègres.
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M'enfin, poussin, t'es un poussin, pas un rossignol !
- tiptop77Prophète
Oups! Je perds la tête ( et pourtant je n'ai pas vu Suzette!)
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May the force be with us!
- InvitéInvité
Pourtant nous l'avons tous fait...et nous n'en sommes pas morts.Franck059 a écrit:Nous ne nous entendrons pas car nous n'avons pas la même conception du travail de l'élève.
J'ai de nombreux élèves qui sont actifs en classe (dans la mesure du possible car vu parfois les journées chargées, il est normal qu'en commençant tôt le matin, ils décrochent l'après-midi.) Mais tous n'ont pas, loin s'en faut, la capacité à poursuivre longuement le travail chez eux, cela est dû à des différences socio-culturelles.
Il est normal que certains aient autre chose à faire (activités sportives, culturelles, artistiques).
Un adulte qui bosse 8h par jour (et lui non plus n'est pas actif à 100 %) continue-t-il chez lui à s'enfermer dans son bureau pour une, deux ou trois heures supplémentaires ?
J'estime pour ma part qu'un élève n'est pas travailleur QUAND IL NE BOSSE PAS EN CLASSE. Point.
Un programme bien fait est un programme qui peut être traité en classe dans son entièreté, sous toutes ses coutures et selon tous les approfondissements possibles.
- ElyasEsprit sacré
maldoror1 a écrit:Pourtant nous l'avons tous fait...et nous n'en sommes pas morts.Franck059 a écrit:Nous ne nous entendrons pas car nous n'avons pas la même conception du travail de l'élève.
J'ai de nombreux élèves qui sont actifs en classe (dans la mesure du possible car vu parfois les journées chargées, il est normal qu'en commençant tôt le matin, ils décrochent l'après-midi.) Mais tous n'ont pas, loin s'en faut, la capacité à poursuivre longuement le travail chez eux, cela est dû à des différences socio-culturelles.
Il est normal que certains aient autre chose à faire (activités sportives, culturelles, artistiques).
Un adulte qui bosse 8h par jour (et lui non plus n'est pas actif à 100 %) continue-t-il chez lui à s'enfermer dans son bureau pour une, deux ou trois heures supplémentaires ?
J'estime pour ma part qu'un élève n'est pas travailleur QUAND IL NE BOSSE PAS EN CLASSE. Point.
Un programme bien fait est un programme qui peut être traité en classe dans son entièreté, sous toutes ses coutures et selon tous les approfondissements possibles.
Qui est ce "tous" ?
- InvitéInvité
Nous, adultes, nous, actuels professeurs.
- Isis39Enchanteur
maldoror1 a écrit:Nous, adultes, nous, actuels professeurs.
DOnc plutôt d'anciens bons élèves.
- InvitéInvité
Pourquoi donc? Et pour ma part, j'étais loin de briller partout, croyez-moi!Isis39 a écrit:maldoror1 a écrit:Nous, adultes, nous, actuels professeurs.
DOnc plutôt d'anciens bons élèves.
- Isis39Enchanteur
maldoror1 a écrit:Pourquoi donc? Et pour ma part, j'étais loin de briller partout, croyez-moi!Isis39 a écrit:maldoror1 a écrit:Nous, adultes, nous, actuels professeurs.
DOnc plutôt d'anciens bons élèves.
Tu as arrêté l'école à 16 ans ? Tu as fait un CAP ou un apprentissage ?
- InvitéInvité
Euh, non. Je ne pensais pas me faire agresser si rapidement, je vais donc me contenter de vous lire!Isis39 a écrit:maldoror1 a écrit:Pourquoi donc? Et pour ma part, j'étais loin de briller partout, croyez-moi!Isis39 a écrit:maldoror1 a écrit:Nous, adultes, nous, actuels professeurs.
DOnc plutôt d'anciens bons élèves.
Tu as arrêté l'école à 16 ans ? Tu as fait un CAP ou un apprentissage ?
- Isis39Enchanteur
C'est juste pour te montrer que, même si tu ne brillais pas, tu n'était pas un élève en difficulté.maldoror1 a écrit:Euh, non. Je ne pensais pas me faire agresser si rapidement, je vais donc me contenter de vous lire!Isis39 a écrit:maldoror1 a écrit:Pourquoi donc? Et pour ma part, j'étais loin de briller partout, croyez-moi!Isis39 a écrit:
DOnc plutôt d'anciens bons élèves.
Tu as arrêté l'école à 16 ans ? Tu as fait un CAP ou un apprentissage ?
- DesolationRowEmpereur
Parce qu'il travaillait à la maison, peut-être.
- Isis39Enchanteur
DesolationRow a écrit:Parce qu'il travaillait à la maison, peut-être.
Il en avait certainement les moyens. J'ai des élèves qui doivent s'occuper de leurs frères et soeurs à la maison car leurs parents travaillent d'équipe. D'autres sont en foyer et n'ont franchement pas de bonnes conditions pour travailler. IL faut penser à ces élèves-là aussi.
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