- Presse-puréeGrand sage
Franck059 a écrit:Et j'ajouterai :
Autonomie de l'établissement qui fait ce qu'il veut dans l'utilisation de sa marge horaire.
Ouais, c'est cool! ça permet aux établissements de centre-ville de claquer la moitié de leur marge en langues anciennes et aux étabs de ZEP ou ruraux de la supprimer. Mais c'est bon pour la "démocratisation" des langues anciennes, ça.
- VinZTDoyen
prof2maths a écrit:VinZT a écrit:
Oui, effarant en effet; vous aurez remarqué que le propre de ces concepts foireux est de n'être jamais proprement définis ? Sous le prétexte insensé de ne pas "donner de réponse toute faite".
Eh les formateurs, si vous savez un truc, je veux dire si vous le savez vraiment, ça vous arracherait la gueule de nous le livrer ? On est adulte, et aptes à recevoir une information structurée... Les joueurs de pipo, ça va cinq minutes, et encore ...
Quant aux mises au point byzantines du genre personnalisé vs. individualisé, ça ne sert évidemment à rien d'autre qu'à masquer du rien.
Oui, c'est exactement cela.
Notre dernière "formation" sur l'AP animée par un IPR et un collègue-formateur ("animée" étant le mot juste) s'est déroulée ainsi :
Pendant un long laïus de 10 mn, l'IPR nous explique que trois groupes de recherche travaillent depuis plus de 10 ans sur l'AP, ont fait des centaines d'observations, ont fait un bilan de ce qui fonctionne le mieux, etc. Donc conclusion : "l'AP est très bénéfique à tous les élèves." Entre parenthèse, je n'ai pas besoin d'avoir l'expertise de trois groupes de recherche pour être convaincu que l'AP puisse être bénéfique...
Le collègue-formateur - très imbu de sa personne - explique : "nous devons évoluer, tous nos cours doivent ressembler à une séance d'AP, il faut arrêter de faire cours comme au 19ème siècle!"
Quelques remous chez les formés, mais personne ne relève le propos méprisant.
IPR : "vous allez vous mettre en groupe par établissement pour réfléchir à une séance d'AP".
J'interviens : "puisque des gens ont réfléchi à ce concept d'AP depuis plus de 10 ans, avec des centaines d'observations et des conclusions sur ce qui fonctionne bien, pourquoi ne nous donnez vous pas ces fameuses conclusions? Ainsi on peut partir de quelque chose de solide, non?"
Réponse de l'IPR : "non, nous ne voulons pas faire du descendant!"
Moi : " c'est bien dommage. Cela nous aurait aidé un peu...
IPR : " Non, dans une formation vous devez être actif"
Moi : " Mais je ne dis pas le contraire. Je pense juste que vous détenez des résultats de recherche qui nous auraient simplement permis de partir sur de bonnes bases"
IPR : " non, non, comme je viens de vous le dire, il est hors de question de faire du descendant"
Moi : " au moins, donnez-nous le nom de ces groupes de recherche, leurs publications, comme ça j'irai me renseigner après"
Le formateur-collègue : " Ouais, si tu es venu faire du mauvais esprit, tu aurais mieux fait de rester chez toi!"
Moi : " je suis venu pour être formé, pas pour subir le mépris d'un collègue."
Le formateur-collègue : " Tu es le genre à refuser de te remettre en question! Le 19ème siècle c'est du passé!"
Collègue en formation : " ça suffit cette référence au 19ème siècle, on n'est pas ici pour se faire caricaturer !"
Autre collègue en formation : "ou se faire insulter"
L'IPR attrape le formateur-collègue par la manche et lui parle à voix basse. D'après ce que j'arrive à entendre, l'IPR est en train de le remettre à se place, lui reprochant un ton agressif qui n'a pas lieu d'être.
Bon on travaille pendant 30 mn. On construit une séance d'AP, on se base sur ce qu'on fait déjà. Bref, on aurait pu innover avec un peu de matière... De toute façon l'ambiance est tellement pesante, qu'on n'y met pas vraiment beaucoup d'enthousiasme.
Restitution des groupes :
Le premier groupe propose de faire refaire un contrôle raté par les élèves faibles aidés par un élève qui a réussi. Intervention du formateur-collègue : "Ah ah, alors ça c'est totalement contre-productif. Tous les groupes de recherche le disent. ça ne marche pas et ça ne sert strictement à rien !"
Moi : "et bien cela aurait été bien de nous le dire avant !"
formateur-collègue : "pfff !"
Notre groupe fait sa restitution, aucun commentaire de l'IPR ou du formateur-collègue, on passe aux groupes suivants qui sont traités avec la même indifférence...
Elles sont pas géniales ces formations ?
Je crois que la seule réponse possible est de se lever et de foutre le camp. Ras le bol d'être infantilisés et pris pour des crétins. Si tout le monde (ou une bonne partie) se lève et se barre, les formateurs eux aussi devront se remettre en question.
- frdmNiveau 10
Moonchild a écrit:Je conçois mal comment des élèves d'une même classe, présents à la même séance, pourraient ne pas assister au même cours : il me semble que c'est un des principes de base de la physique : deux objets différents ne peuvent pas coexister simultanément dans un même espace. Peut-être qu'il n'en est pas de même au niveau quantique, qu'on peut imaginer un cours qui soit à la fois ondulatoire et corpusculaire selon la manière dont on l'observe, mais j'attends la preuve que cela pourrait avoir concrètement des applications directes à la pédagogie (peut-être pourrons nous réformer l'école en suivant l'expérience de Schrödinger : on place la salle de classe dans une grande boîte et ce n'est qu'après avoir assisté au cours que l'élève pourra dire si le prof était vivant ou mort).coqenstock a écrit:ysabel a écrit:coqenstock a écrit:
Pas moins que le cours dialogué uniforme
Comment un cours pourrait-il être dialogué et uniforme ? voici un bel oxymore !
Uniforme : le même pour tout le monde.
Et beaucoup de cours dialogués se font avec des questions fermées.
Sans doute une allusion au principe d'exclusion de Pauli. Attention, il ne s'applique qu'aux fermions (particules de spin demi-entier) : on peut mettre autant de bosons (particules de spin entier, dont le plus emblématique est sans doute le photon, vecteur de l'interaction électromagnétique) que l'on veut dans le même état. Je pense que mon message est hors sujet et qu'il va être supprimé.
- RendashBon génie
frdm a écrit: Je pense que mon message est hors sujet et qu'il va être supprimé.
C'est le principe de Pauli qui devrait être supprimé. L'exclusion, c'est mal.
Et les nombres cantiques, c'est pas laïc du tout
- frdmNiveau 10
Rendash a écrit:frdm a écrit: Je pense que mon message est hors sujet et qu'il va être supprimé.
C'est le principe de Pauli qui devrait être supprimé. L'exclusion, c'est mal.
Et les nombres cantiques, c'est pas laïc du tout
C'est vrai, mais le problème c'est qu'il faudrait supprimer les fermions, or les fermions sont précisément les particules qui constituent la matière (électrons, quarks, etc.), donc il faut supprimer la matière qui par essence obéit à de règles excluantes. Vive le vide !
- kumranNiveau 5
frdm a écrit:Rendash a écrit:frdm a écrit: Je pense que mon message est hors sujet et qu'il va être supprimé.
C'est le principe de Pauli qui devrait être supprimé. L'exclusion, c'est mal.
Et les nombres cantiques, c'est pas laïc du tout
C'est vrai, mais le problème c'est qu'il faudrait supprimer les fermions, or les fermions sont précisément les particules qui constituent la matière (électrons, quarks, etc.), donc il faut supprimer la matière qui par essence obéit à de règles excluantes. Vive le vide !
Là, je pense que tu as trouvé le fondement de la réforme
_________________
- “Soit A un succès dans la vie. Alors A = x + y + z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire.” Albert E.
- « Vouloir corriger ses erreurs est le début du pardon. Vouloir obtenir le pardon est le début de l’erreur ! »
- TangledingGrand Maître
Bonjour,
Je confirme in extenso le CR fait par la dénommée Alice sur le blog Veni, vidi, lusi...
J'y étais (enfin à partir de 10h15, j'ai eu plus de retard que les IPR mais je constate que ça n'a pas commencé à l'heure comme je l'imaginais). Je pense même reconnaitre l'auteur du CR, puisqu'il est question de "posture du corbeau" etc...
La "formation" m'a juste permis de faire connaissance de quelques collègues sympa.
Il faut ajouter aussi que les deux IPR avaient, surtout durant la matinée, bien du mal à accorder leurs violons (leurs gaffophones parfois). Alors que M. Fumigène (qui ne m'est pas antipathique par ailleurs) expliquait je ne sais quoi, Mme Moue assise sur sa chaise sur l'estrade (là c'était un peu descendant) soufflait ostensiblement...
Plus généralement l'un comme l'autre avaient l'air totalement désabusés par la politique et la communication ministérielle dans le cadre de cette réforme. N'était-ce leur rétribution assez différente de la nôtre, ils me faisaient presque de la peine.
D'ailleurs comme cela se passait dans une salle de théâtre, j'avais envisagé à mon CR le titre suivant : "Deux IPR en quête d'(h)auteur"...
Je confirme la citation sur l'adjectif et le "mot" qui ne peut être nommé par son n**. Hi hi !
Sinon deux ajouts importants au CR :
- A un moment Mme Moue ou M. Fumigène ont demandé combien de bahuts avaient un projet d'AP en place : réponse 2 ou 3 bahuts sur une soixantaine de collègues présents (j'étais au premier rang, j'ai eu l'impression que 3 collègues avaient levé la main mais seuls deux ont eu la parole)
- Plus tard même type de question : combien de bahuts avaient un Conseil Ecole/Collège opérant (pas seulement installé): une dizaine de collègues ont levé la main...
Egalement lorsque j'ai reproché aux nouveaux programmes lee peu de place accordée à la question du brouillon, une collègue très "allons dans le sens du mouvement" (et par ailleurs sympathique) m'a répondu : "Ah si, il y a le cahier de brouillon..." Et encore, ils ont hésité à nous proposer le crayon de papier de brouillon...
Je confirme in extenso le CR fait par la dénommée Alice sur le blog Veni, vidi, lusi...
J'y étais (enfin à partir de 10h15, j'ai eu plus de retard que les IPR mais je constate que ça n'a pas commencé à l'heure comme je l'imaginais). Je pense même reconnaitre l'auteur du CR, puisqu'il est question de "posture du corbeau" etc...
La "formation" m'a juste permis de faire connaissance de quelques collègues sympa.
Il faut ajouter aussi que les deux IPR avaient, surtout durant la matinée, bien du mal à accorder leurs violons (leurs gaffophones parfois). Alors que M. Fumigène (qui ne m'est pas antipathique par ailleurs) expliquait je ne sais quoi, Mme Moue assise sur sa chaise sur l'estrade (là c'était un peu descendant) soufflait ostensiblement...
Plus généralement l'un comme l'autre avaient l'air totalement désabusés par la politique et la communication ministérielle dans le cadre de cette réforme. N'était-ce leur rétribution assez différente de la nôtre, ils me faisaient presque de la peine.
D'ailleurs comme cela se passait dans une salle de théâtre, j'avais envisagé à mon CR le titre suivant : "Deux IPR en quête d'(h)auteur"...
Je confirme la citation sur l'adjectif et le "mot" qui ne peut être nommé par son n**. Hi hi !
Sinon deux ajouts importants au CR :
- A un moment Mme Moue ou M. Fumigène ont demandé combien de bahuts avaient un projet d'AP en place : réponse 2 ou 3 bahuts sur une soixantaine de collègues présents (j'étais au premier rang, j'ai eu l'impression que 3 collègues avaient levé la main mais seuls deux ont eu la parole)
- Plus tard même type de question : combien de bahuts avaient un Conseil Ecole/Collège opérant (pas seulement installé): une dizaine de collègues ont levé la main...
Egalement lorsque j'ai reproché aux nouveaux programmes lee peu de place accordée à la question du brouillon, une collègue très "allons dans le sens du mouvement" (et par ailleurs sympathique) m'a répondu : "Ah si, il y a le cahier de brouillon..." Et encore, ils ont hésité à nous proposer le crayon de papier de brouillon...
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- SphinxProphète
Tangleding a écrit:
J'y étais (enfin à partir de 10h15, j'ai eu plus de retard que les IPR mais je constate que ça n'a pas commencé à l'heure comme je l'imaginais). Je pense même reconnaitre l'auteur du CR, puisqu'il est question de "posture du corbeau" etc...
Tu étais assis à gauche, au troisième ou quatrième rang ?
Sinon deux ajouts importants au CR :
- A un moment Mme Moue ou M. Fumigène ont demandé combien de bahuts avaient un projet d'AP en place : réponse 2 ou 3 bahuts sur une soixantaine de collègues présents (j'étais au premier rang, j'ai eu l'impression que 3 collègues avaient levé la main mais seuls deux ont eu la parole)
- Plus tard même type de question : combien de bahuts avaient un Conseil Ecole/Collège opérant (pas seulement installé): une dizaine de collègues ont levé la main...
Oui enfin, ma collègue a levé la main pour les deux, et elle fait partie de ceux à qui on a donné la parole pour l'AP, mais en vrai on a juste décidé quelle matière prend l'AP sur quel niveau et le CDE a proposé une idée d'AP pour la troisième. C'était un peu hypocrite de dire que notre projet est en place C'est elle aussi qui a demandé si c'était envisageable de faire un projet sixième autour de la lecture avec un projet autour de la lecture (les très faibles lecteurs en remédiation, les meilleurs en analyse de texte), question à laquelle ils ont répondu presque en même temps, pour Mme "mais bien sûr !" et pour monsieur "non, pas exactement" (mais je n'ai rien compris à ce qu'il a expliqué ensuite, et pourquoi ce n'était pas ça).
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- TangledingGrand Maître
Salut Sphinx,
Oui je me suis installé à gauche (toujours !) dans les premiers rangs...
L'escogriffe qui a pudiquement invoqué la dénomination du stage sur la convoc' pour qu'on commence éventuellement à causer des nouveaux programmes, quand il était question en long en large et surtout en travers d'AP, d'AP et d'AP...
De toutes façons, quand bien même il y aurait réellement trois bahuts ayant un projet d'AP sur je pense au moins une trentaine de collèges représentés, c'est ridiculement bas et inquiétant comparé aux prétendus 75/80% de bahuts ou tout irait bien selon le rapport bidon de l'IGAEN (qui prétend que dans 20 à 25% de bahuts rien ne serait en place).
Oui je me suis installé à gauche (toujours !) dans les premiers rangs...
L'escogriffe qui a pudiquement invoqué la dénomination du stage sur la convoc' pour qu'on commence éventuellement à causer des nouveaux programmes, quand il était question en long en large et surtout en travers d'AP, d'AP et d'AP...
De toutes façons, quand bien même il y aurait réellement trois bahuts ayant un projet d'AP sur je pense au moins une trentaine de collèges représentés, c'est ridiculement bas et inquiétant comparé aux prétendus 75/80% de bahuts ou tout irait bien selon le rapport bidon de l'IGAEN (qui prétend que dans 20 à 25% de bahuts rien ne serait en place).
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- HocamSage
« L'oral avec un grand O » ?
Ils font tout pour nous pousser à la vanne, c'est bien cela ?
Ils font tout pour nous pousser à la vanne, c'est bien cela ?
- Presse-puréeGrand sage
La question avec un gros Q?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- SphinxProphète
C'est drôle, je m'étais demandé si tu n'étais pas dans la salle J'étais plutôt au fond, j'ai pas mal posé de questions aussi...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ycombeMonarque
C'est quoi la méthodologie de l'IGAEN? Demander aux CdE si quelque chose est en place ?Tangleding a écrit:Salut Sphinx,
Oui je me suis installé à gauche (toujours !) dans les premiers rangs...
L'escogriffe qui a pudiquement invoqué la dénomination du stage sur la convoc' pour qu'on commence éventuellement à causer des nouveaux programmes, quand il était question en long en large et surtout en travers d'AP, d'AP et d'AP...
De toutes façons, quand bien même il y aurait réellement trois bahuts ayant un projet d'AP sur je pense au moins une trentaine de collèges représentés, c'est ridiculement bas et inquiétant comparé aux prétendus 75/80% de bahuts ou tout irait bien selon le rapport bidon de l'IGAEN (qui prétend que dans 20 à 25% de bahuts rien ne serait en place).
Ce qui me rappelle les enquêtes sur le taux d'écoles connectées à internet au début des années 2000. J'ai entendu, texto, un IEN expliquer que les directeurs d'écoles ne répondant en général pas à la question quand on la leur envoie, il prenait le chiffre de l'année précédente, l'augmentait un peu, et faisait remonter cette valeur...
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- tiptop77Prophète
Luigi_B a écrit:On ne peut pas y croire.NEWS #college2016 : certains formateurs se voient promettre le CAFFA par les IPR s’ils acceptent d’assurer les formations à la réforme 1/2
— Arrête Ton Char ! (@ArreteTonChar1) 16 avril 2016
CAFFA : Certificat d’aptitude aux fonctions de formateur académique
Ca ne m'étonne pas. Je connais une collègue qui est formatrice et ce n'est pas par pure abnégation.
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May the force be with us!
- VinZTDoyen
Luigi_B a écrit:On ne peut pas y croire.NEWS #college2016 : certains formateurs se voient promettre le CAFFA par les IPR s’ils acceptent d’assurer les formations à la réforme 1/2
— Arrête Ton Char ! (@ArreteTonChar1) 16 avril 2016
CAFFA : Certificat d’aptitude aux fonctions de formateur académique
Commentez sur cet autre fil : https://www.neoprofs.org/t100161p250-discussions-digressions-autour-des-retours-sur-les-formations-a-la-reforme-du-college
Tu parles d'un cadeau moisi ...
- ElyasEsprit sacré
Cette histoire de CAFFA promise me semble relever de la rumeur virale ou de la naïveté desdits formateurs s'ils le croient. Le CAFFA est une certification qui se déroule sur 2 ans avec contrôle de l'ESPE et du primaire. Il demande, entre autres, un mémoire, trois entretiens et une épreuve sur le terrain. Je passe cette certification en ce moment. Le feu des questions est nourri. Là, je rédige mon mémoire et j'ai passé la journée d'hier à la BNF pour lire des ouvrages de référence universitaire car mon jury a un PU de géographie et des IEN. Donc, qu'un IA-IPR eût pu promettre le CAFFA est douteux. Soit il n'a pas compris le fonctionnement du CAFFA, soit il a berné le formateur, soit c'est juste un hoax. Ensuite, le CAFFA obtenu, il faut voir ce que cela donne reellement : le titre de FA qui reste même si on mute, la possibilité d'avoir une lettre de mission de formation (et je dis bien la possibilité, pas la certitude) ouvrant droit à une décharge et à une prime de quelques 950 euros et le droit d'enseigner à l'ESPE en tant que FA. En l'occurrence, rien de mirifique. De plus, cela ne donne aucun pouvoir (les naïfs qui croient cela sont des gens qui ne doivent pas avoir ces missions selon moi).
- dami1kdHabitué du forum
Je confirme, le CAFFA est une certification qui ne peut être attribuée sur liste d'aptitude. Les IPR n'ont donc aucun pouvoir pour l'attribuer directement aux formateurs. Dans mon académie, les choses ont été clairement annoncées : seule admissibilité est prise en compte en terme de validation des acquis. (Et encore, il faut être formateur depuis au moins 5 ans, je crois). Autrement dit, les formateurs sont uniquement dispensés de la première épreuve, à savoir un entretien oral avec IPR et rapport d'activité (ce qui peut paraître logique puisque nous sommes déjà "formateurs", l'inspection connaît déjà très bien nos activités). Mais rien n'a été promis à personne dans mon académie !
- Presse-puréeGrand sage
ça n'empêche pas, ailleurs, de faire miroiter un zoli susucre pour recruter des formateurs afin de faire passer une réforme rejetée, qui est mauvaise, et qui fonctionnera a minima...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- dami1kdHabitué du forum
Non, mais c'est un peu facile d'affirmer une telle chose sur twitter sans aucune preuve à fournir...
Par ailleurs, je trouve la formulation "zoli susucre" très limite. Quoi que vous en pensiez, les formateurs ne sont pas des chiens.
Par ailleurs, je trouve la formulation "zoli susucre" très limite. Quoi que vous en pensiez, les formateurs ne sont pas des chiens.
- Presse-puréeGrand sage
Précisons que pour qu'une réforme prenne, il faut des gagnants. A budget constant, pour qu'il y ait des gagnants (et donc des soutiens), en terme de salaire, pouvoir, symbole, il faut des perdants qui se font cartonner. Dans le cas qui nous occupe, les perdants sont les enseignants d'allemand, de langues anciennes, et de langues autres que l'anglais (encore que, concernant l'anglais, on peut en discuter) et l'espagnol, qui sont livrés par le ministre de tutelle et par certains syndicats à la vindicte et aux insultes, à coup de mensonges éhontés et de méconnaissance crasse des rouages du terrain.
Puis, il faut des gogos, qui croient y gagner mais qui n'y gagneront pas forcément.
Et enfin, il y a les Croisés, qui sont en mission pour éradiquer ce qu'ils perçoivent comme contraire à leur foi... Eux, même pas besoin de leur faire gagner quelque chose, il suffit de leur livrer ceux qu'ils considèrent comme des ennemis à abattre.
Puis, il faut des gogos, qui croient y gagner mais qui n'y gagneront pas forcément.
Et enfin, il y a les Croisés, qui sont en mission pour éradiquer ce qu'ils perçoivent comme contraire à leur foi... Eux, même pas besoin de leur faire gagner quelque chose, il suffit de leur livrer ceux qu'ils considèrent comme des ennemis à abattre.
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"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Voir post précédent.dami1kd a écrit:Non, mais c'est un peu facile d'affirmer une telle chose sur twitter sans aucune preuve à fournir...
Par ailleurs, je trouve la formulation "zoli susucre" très limite. Quoi que vous en pensiez, les formateurs ne sont pas des chiens.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- RendashBon génie
dami1kd a écrit:Non, mais c'est un peu facile d'affirmer une telle chose sur twitter sans aucune preuve à fournir...
Par ailleurs, je trouve la formulation "zoli susucre" très limite. Quoi que vous en pensiez, les formateurs ne sont pas des chiens.
Je suis d'accord avec la première phrase. Pas avec le deuxième : le terme "susucre" s'applique parfaitement bien à beaucoup. Ce n'est sans doute pas le terme de chien qui me viendrait à l'esprit, mais l'autre serait hors charte.
Il ne s'agit ici que des "formateurs à la réforme", évidemment. Pas des formateurs en général, même si ces deux ensembles se recouvrent en partie, sinon se recoupent.
- prof2mathsNiveau 5
Quelque soit leur statu ou les avantages qu'on leur fait miroiter, lors de nos formations sur la réforme, j'ai rencontré trois types de formateurs :
- Le formateur qui a de la bouteille et qu’on a déjà croisé dans d'autres formations. On le connaît donc bien, et on sait d’avance que ça va être très nul. En effet, il applique une méthode bien rodée : il fait un petit laïus ultra général sur le sujet de la formation, puis distribue un gros tas de photocopies de pages extraites d’ouvrages de référence (souvent des extraits des bouquins de Zakhartchouk), puis lance un thème de travail. Il dit : « commencez sans moi, je reviens dans 5 minutes », et il revient au bout d’une heure et demie…
- Le jeune formateur aux dents longues qui veut se faire bien voir auprès de l’IPR présent. Celui-là est pire que le précédent, il détient LA vérité, il est arrogant et méprisant. Il est prêt à dire n’importe quoi pour justifier cette magnifique réforme : « ce qui disparaît des programmes c’est très bien car ça ne sert à rien dans la vie de tous les jours », « vous devez arrêter d’enseigner comme au 19ème siècle », « il faut être moderne », etc. Il fait d’abord un petit exposé sur le thème de la formation où il s’écoute surtout parler tout en dénigrant ceux qui ne seraient pas de son avis. Puis il lance le thème de travail, et passe de groupe en groupe, et balance des petites phrases assassines sur le travail de formés. Bref, il est abject, et le travail qu’il nous propose est sans aucun intérêt.
- Le jeune formateur qui s’est laissé imposer ce rôle et qui en sait souvent moins que les formés sur la réforme. Il est souvent plutôt sympa, mais on sent qu’il n’aime pas le rôle qu’on lui demande de jouer. Quand un IPR est présent avec lui, il s’efface complètement. Quand il est seul, en général, ça tourne à la discussion aimable entre lui et les formés. Il explique alors qu’il est opposé à cette réforme… Là encore, la formation ne sert pas à grand-chose.
Quoiqu'il en soit, être formateur dans le cadre de cette réforme, c'est se mettre dans une position vraiment particulière. C’est, implicitement, cautionner la mort du latin, la diminution des horaires de maths et français, la fin des bilangues, la forte dégradation des programmes de français et maths. C’est se compromettre dans un appauvrissement de l’enseignement.
- Le formateur qui a de la bouteille et qu’on a déjà croisé dans d'autres formations. On le connaît donc bien, et on sait d’avance que ça va être très nul. En effet, il applique une méthode bien rodée : il fait un petit laïus ultra général sur le sujet de la formation, puis distribue un gros tas de photocopies de pages extraites d’ouvrages de référence (souvent des extraits des bouquins de Zakhartchouk), puis lance un thème de travail. Il dit : « commencez sans moi, je reviens dans 5 minutes », et il revient au bout d’une heure et demie…
- Le jeune formateur aux dents longues qui veut se faire bien voir auprès de l’IPR présent. Celui-là est pire que le précédent, il détient LA vérité, il est arrogant et méprisant. Il est prêt à dire n’importe quoi pour justifier cette magnifique réforme : « ce qui disparaît des programmes c’est très bien car ça ne sert à rien dans la vie de tous les jours », « vous devez arrêter d’enseigner comme au 19ème siècle », « il faut être moderne », etc. Il fait d’abord un petit exposé sur le thème de la formation où il s’écoute surtout parler tout en dénigrant ceux qui ne seraient pas de son avis. Puis il lance le thème de travail, et passe de groupe en groupe, et balance des petites phrases assassines sur le travail de formés. Bref, il est abject, et le travail qu’il nous propose est sans aucun intérêt.
- Le jeune formateur qui s’est laissé imposer ce rôle et qui en sait souvent moins que les formés sur la réforme. Il est souvent plutôt sympa, mais on sent qu’il n’aime pas le rôle qu’on lui demande de jouer. Quand un IPR est présent avec lui, il s’efface complètement. Quand il est seul, en général, ça tourne à la discussion aimable entre lui et les formés. Il explique alors qu’il est opposé à cette réforme… Là encore, la formation ne sert pas à grand-chose.
Quoiqu'il en soit, être formateur dans le cadre de cette réforme, c'est se mettre dans une position vraiment particulière. C’est, implicitement, cautionner la mort du latin, la diminution des horaires de maths et français, la fin des bilangues, la forte dégradation des programmes de français et maths. C’est se compromettre dans un appauvrissement de l’enseignement.
- ElyasEsprit sacré
prof2maths a écrit:Quelque soit leur statu ou les avantages qu'on leur fait miroiter, lors de nos formations sur la réforme, j'ai rencontré trois types de formateurs :
- Le formateur qui a de la bouteille et qu’on a déjà croisé dans d'autres formations. On le connaît donc bien, et on sait d’avance que ça va être très nul. En effet, il applique une méthode bien rodée : il fait un petit laïus ultra général sur le sujet de la formation, puis distribue un gros tas de photocopies de pages extraites d’ouvrages de référence (souvent des extraits des bouquins de Zakhartchouk), puis lance un thème de travail. Il dit : « commencez sans moi, je reviens dans 5 minutes », et il revient au bout d’une heure et demie…
- Le jeune formateur aux dents longues qui veut se faire bien voir auprès de l’IPR présent. Celui-là est pire que le précédent, il détient LA vérité, il est arrogant et méprisant. Il est prêt à dire n’importe quoi pour justifier cette magnifique réforme : « ce qui disparaît des programmes c’est très bien car ça ne sert à rien dans la vie de tous les jours », « vous devez arrêter d’enseigner comme au 19ème siècle », « il faut être moderne », etc. Il fait d’abord un petit exposé sur le thème de la formation où il s’écoute surtout parler tout en dénigrant ceux qui ne seraient pas de son avis. Puis il lance le thème de travail, et passe de groupe en groupe, et balance des petites phrases assassines sur le travail de formés. Bref, il est abject, et le travail qu’il nous propose est sans aucun intérêt.
- Le jeune formateur qui s’est laissé imposer ce rôle et qui en sait souvent moins que les formés sur la réforme. Il est souvent plutôt sympa, mais on sent qu’il n’aime pas le rôle qu’on lui demande de jouer. Quand un IPR est présent avec lui, il s’efface complètement. Quand il est seul, en général, ça tourne à la discussion aimable entre lui et les formés. Il explique alors qu’il est opposé à cette réforme… Là encore, la formation ne sert pas à grand-chose.
Quoiqu'il en soit, être formateur dans le cadre de cette réforme, c'est se mettre dans une position vraiment particulière. C’est, implicitement, cautionner la mort du latin, la diminution des horaires de maths et français, la fin des bilangues, la forte dégradation des programmes de français et maths. C’est se compromettre dans un appauvrissement de l’enseignement.
Quelle caricature ! C'en est drôle au final.
- RendashBon génie
Pas vraiment, en fait, puisque le collègue précise que ce sont les types que lui a rencontrés.
On a évidemment des formateurs tout à fait sérieux et compétents, et j'espère qu'il s'agit d'une majorité. Cela étant, je souscris entièrement à la conclusion de prof2maths :
Soutenir cette réforme, c'est accepter et valider les coups de rangeo dans la tronche des collègues de LC, d'allemand, usw. C'est un fait.
Y compris pour ceux qui soutiennent cette réforme parce qu'ils y voient un réel avantage pour les élèves, hein : ça ne change pas le fait précédemment énoncé.
On a évidemment des formateurs tout à fait sérieux et compétents, et j'espère qu'il s'agit d'une majorité. Cela étant, je souscris entièrement à la conclusion de prof2maths :
Quoi qu'il en soit, être formateur dans le cadre de cette réforme, c'est se mettre dans une position vraiment particulière. C’est, implicitement, cautionner la mort du latin, la diminution des horaires de maths et français, la fin des bilangues, la forte dégradation des programmes de français et maths.
Soutenir cette réforme, c'est accepter et valider les coups de rangeo dans la tronche des collègues de LC, d'allemand, usw. C'est un fait.
Y compris pour ceux qui soutiennent cette réforme parce qu'ils y voient un réel avantage pour les élèves, hein : ça ne change pas le fait précédemment énoncé.
- prof2mathsNiveau 5
Elyas a écrit:prof2maths a écrit:Quelque soit leur statu ou les avantages qu'on leur fait miroiter, lors de nos formations sur la réforme, j'ai rencontré trois types de formateurs :
- Le formateur qui a de la bouteille et qu’on a déjà croisé dans d'autres formations. On le connaît donc bien, et on sait d’avance que ça va être très nul. En effet, il applique une méthode bien rodée : il fait un petit laïus ultra général sur le sujet de la formation, puis distribue un gros tas de photocopies de pages extraites d’ouvrages de référence (souvent des extraits des bouquins de Zakhartchouk), puis lance un thème de travail. Il dit : « commencez sans moi, je reviens dans 5 minutes », et il revient au bout d’une heure et demie…
- Le jeune formateur aux dents longues qui veut se faire bien voir auprès de l’IPR présent. Celui-là est pire que le précédent, il détient LA vérité, il est arrogant et méprisant. Il est prêt à dire n’importe quoi pour justifier cette magnifique réforme : « ce qui disparaît des programmes c’est très bien car ça ne sert à rien dans la vie de tous les jours », « vous devez arrêter d’enseigner comme au 19ème siècle », « il faut être moderne », etc. Il fait d’abord un petit exposé sur le thème de la formation où il s’écoute surtout parler tout en dénigrant ceux qui ne seraient pas de son avis. Puis il lance le thème de travail, et passe de groupe en groupe, et balance des petites phrases assassines sur le travail de formés. Bref, il est abject, et le travail qu’il nous propose est sans aucun intérêt.
- Le jeune formateur qui s’est laissé imposer ce rôle et qui en sait souvent moins que les formés sur la réforme. Il est souvent plutôt sympa, mais on sent qu’il n’aime pas le rôle qu’on lui demande de jouer. Quand un IPR est présent avec lui, il s’efface complètement. Quand il est seul, en général, ça tourne à la discussion aimable entre lui et les formés. Il explique alors qu’il est opposé à cette réforme… Là encore, la formation ne sert pas à grand-chose.
Quoiqu'il en soit, être formateur dans le cadre de cette réforme, c'est se mettre dans une position vraiment particulière. C’est, implicitement, cautionner la mort du latin, la diminution des horaires de maths et français, la fin des bilangues, la forte dégradation des programmes de français et maths. C’est se compromettre dans un appauvrissement de l’enseignement.
Quelle caricature ! C'en est drôle au final.
Désolé que tu n'y vois qu'une caricature. Mais "caricature", est-ce une formulation polie pour dire que tout cela n'est pas vrai? C'est pourtant bien ce qu'on a vécu, et encore, je n'ai mis que l'essentiel, car il y a encore bien plus à dire. Que tu trouves ça drôle tant mieux pour toi, moi je trouve ça affligeant. Après 6 demi-journées de formation de ce type, crois-moi, l'envie de rire disparait très vite! Ces pseudo formations nous mettent surtout sur les nerfs.
Que tu trouves "drôle" la disparition du latin, des bilangues, l'appauvrissement des programmes de certaines matière, je trouve cela assez écœurant.
Enfin, je suis quand même ravi de t'avoir amusé, ma journée aura donc servi à quelque chose...
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