Discussions-digressions autour des retours sur les formations à la réforme du collège

Peut-être avais-tu des exemples d'EPI bien pensés, si les gens t'ont semblé intéressés.
Peut-être pourrais-tu les partager (fil ici) car jusqu'ici les exemples m'ont semblé bien pauvres, les maths y étant réduits à l'utilitarisme des stats...

oui j'ai des trucs mais c'est comme les exercices en lignes ou les exemples de taches complexes, il faut le faire soit même sinon c'est tout naze . Enfin c'est mon avis.
Je mettrai des trucs demain.

AdamMZ a écrit:oui j'ai des trucs mais c'est comme les exercices en lignes ou les exemples de taches complexes, il faut le faire soit même sinon c'est tout naze . Enfin c'est mon avis.
Je mettrai des trucs demain.

Un formateur qui me dit qu'on doit faire les trucs soi-même doit avoir une très bonne liste d'outils et d'idées à proposer. Je suis impatient de voir tes "trucs".

La pédagogie de projet, cette "innovation" systématisée en 1918, n'a jamais démontré son efficacité mais on s'en fiche !

j

e suis persuadé que nous sommes trop peu formés, en formation initiale et en formation continue.

J'aime bien l'emploi absolu de "nous  sommes trop peu formés": j'aimerais savoir à quoi au juste. Etre "formé" n'est pas une fin en soi: la fin, c'est le contenu.
Par ailleurs, cette expression revient extrêmement souvent dans la bouche des gens qui parlent de l'école aujourd'hui (former et réformer- peu importe qui, que, quoi...- les deux mamelles de l'école moderne): un peu comme si enseigner était tout d'un coup devenu un truc hyper complexe, qui demande des tas de ruses subtiles, d'organisation spéciale des tables et du matériel, bref un grand schmilbick: mais professer c'est d'abord "parler" avec un enfant. Et le vrai problème, c'est que ça demande du temps - et d'avoir quelque chose à lui dire.
Ras-le-bol du "pas assez formés".
Ou alors, le mot juste: les enseignants ne sont pas assez formatés.

Iphigénie a écrit:j

e suis persuadé que nous sommes trop peu formés, en formation initiale et en formation continue.

J'aime bien l'emploi absolu de "nous  sommes trop peu formés": j'aimerais savoir à quoi au juste. Etre "formé" n'est pas une fin en soi: la fin, c'est le contenu.
Par ailleurs, cette expression revient extrêmement souvent dans la bouche des gens qui parlent de l'école aujourd'hui (former et réformer- peu importe qui, que, quoi...- les deux mamelles de l'école moderne): un peu comme si enseigner était tout d'un coup devenu un truc hyper complexe, qui demande des tas de ruses subtiles, d'organisation spéciale des tables et du matériel, bref un grand schmilbick: mais professer c'est d'abord "parler" avec un enfant. Et le vrai problème, c'est que ça demande du temps - et d'avoir quelque chose à lui dire.
Ras-le-bol du "pas assez formés".
Ou alors, le mot juste: les enseignants ne sont pas assez formatés.

Pas assez formés c'est la rengaine qu'on nous ressort à chaque fois fois aussi bien lorsqu'un collègue se fait insulter ou tabasser que quand il faut faire passer certains savoirs, il suffirait d'être "formés" pour que tout aille bien !
Formés à quoi ? Au karaté ? À toutes les matières ? Au macramé ?

Ce mantra sert à faire croire qu'on devrait accepter tous les comportements des élèves et que finalement, si quelque chose cloche, c'est la faute à ces pauv' c... de profs qui ne sont pas "formés" !

A lire

ah non je ne peux pas poster de lien :/

Fais juste un copier-coller du lien. Tant pis s'il n'est pas actif.

Faut te former :lol:

non trop "jeune" sur le forum

J'ai du mal à comprendre ?!?

Je ne comprend pas le terme "formatage". Ou alors au bon temps de la disquette 5'1/4 avec une bonne commande DOS

Par formation j'entends déjà une présentation de TOUTES les multiples et diverses écoles de pédagogie, la connaissance de leurs principes, leurs mise en œuvre et les leurs critiques.

oh un Marc Antoine Mathieu <3

AdamMZ a écrit:
Par formation j'entends déjà une présentation de TOUTES les multiples et diverses écoles de pédagogie, la connaissance de leurs principes, leurs mise en œuvre et les leurs critiques.

Là, on est d'accord. Mais vu ce qu'on nous sert en formation initiale, on en est très loin ; c'est par là qu'il faudrait commencer, par une formation initiale digne de ce nom, avant de prétendre révolutionner la formation continue et les pratiques des collègues en poste. C'est sans doute la principale incohérence des thuriféraires de la réforme, à mon avis.

AdamMZ a écrit:

Par formation j'entends déjà une présentation de TOUTES les multiples et diverses écoles de pédagogie, la connaissance de leurs principes, leurs mise en œuvre et les leurs critiques.

J'ai hâte.
Les seules formations utiles que j'ai eues en 38 ans ce sont les formations disciplinaires: et le reste n'a été que vent.
Je suis prof de lettres, pas prof de sciences de l'éduc: qu'elles mettent au point la méthode universelle qui marche du tonnerre de dieu avec tout type d'élèves, et on en reparle à ce moment-là.
En attendant, je travaille.

On attend encore le lien... Et, suspens, y aura-t-il une partie sur la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication ?

AdamMZ a écrit:J'ai du mal à comprendre ?!?

Je ne comprend pas le terme "formatage". Ou alors au bon temps de la disquette 5'1/4 avec une bonne commande DOS

Par formation j'entends déjà une présentation de TOUTES les multiples et diverses écoles de pédagogie, la connaissance de leurs principes, leurs mise en œuvre et les leurs critiques.

Formatage vient du fait que la plupart des formations à la réforme présente un nombre restreint de pédagogies (notamment la pédagogie de projet) et que la plupart des formateurs ont jusqu'ici eu un peu de mal à accepter l'idée qu'on puisse leur opposer quelques critiques justement.
Plutôt qu'à des formations, on assiste le plus souvent à des points d'information, où toute discussion n'allant pas dans le même sens que les concepteurs de cette réforme (représentés par les formateurs ou les IPR) y semble malvenue voire proscrite.
Les affirmations présentées, notamment en ce qui concerne la pédagogie, relèvent donc au final de la profession de foi de leurs auteurs chargés de transmettre la bonne parole (sic). On est plus proche des méthodes d'une secte que de discussions formatives entre êtres pensants et doués de sens critique ergo "formatage".

C'est pourquoi j'ai hâte de lire ton point de vue qui semble plus nuancé puisque contenant une partie "critique", ainsi que de lire un exemple d'EPI impliquant les maths qui serait parvenu à intéresser une large partie de ton audience.

Oh oui moi aussi j'ai hâte de voir enfin l'EPI qui saura me convaincre du bien-fondé de cette réforme !!!

Spoiler:

Carnyx a écrit:La pédagogie de projet, cette "innovation" systématisée en 1918, n'a jamais démontré son efficacité mais on s'en fiche !

Pas moins que le cours dialogué uniforme

Iphigénie a écrit:j

e suis persuadé que nous sommes trop peu formés, en formation initiale et en formation continue.

J'aime bien l'emploi absolu de "nous  sommes trop peu formés": j'aimerais savoir à quoi au juste. Etre "formé" n'est pas une fin en soi: la fin, c'est le contenu.
Par ailleurs, cette expression revient extrêmement souvent dans la bouche des gens qui parlent de l'école aujourd'hui (former et réformer- peu importe qui, que, quoi...- les deux mamelles de l'école moderne): un peu comme si enseigner était tout d'un coup devenu un truc hyper complexe, qui demande des tas de ruses subtiles, d'organisation spéciale des tables et du matériel, bref un grand schmilbick: mais professer c'est d'abord "parler" avec un enfant. Et le vrai problème, c'est que ça demande du temps - et d'avoir quelque chose à lui dire.
Ras-le-bol du "pas assez formés".
Ou alors, le mot juste: les enseignants ne sont pas assez formatés.

En lisant ce passage, tu illustres bien le terrible manque de formation.

coqenstock a écrit:

Iphigénie a écrit:j

e suis persuadé que nous sommes trop peu formés, en formation initiale et en formation continue.

J'aime bien l'emploi absolu de "nous  sommes trop peu formés": j'aimerais savoir à quoi au juste. Etre "formé" n'est pas une fin en soi: la fin, c'est le contenu.
Par ailleurs, cette expression revient extrêmement souvent dans la bouche des gens qui parlent de l'école aujourd'hui (former et réformer- peu importe qui, que, quoi...- les deux mamelles de l'école moderne): un peu comme si enseigner était tout d'un coup devenu un truc hyper complexe, qui demande des tas de ruses subtiles, d'organisation spéciale des tables et du matériel, bref un grand schmilbick: mais professer c'est d'abord "parler" avec un enfant. Et le vrai problème, c'est que ça demande du temps - et d'avoir quelque chose à lui dire.
Ras-le-bol du "pas assez formés".
Ou alors, le mot juste: les enseignants ne sont pas assez formatés.

En lisant ce passage, tu illustres bien le terrible manque de formation.

Et toi de latin.

:l ol: :lol:

coqenstock a écrit:

Iphigénie a écrit:j

e suis persuadé que nous sommes trop peu formés, en formation initiale et en formation continue.

J'aime bien l'emploi absolu de "nous  sommes trop peu formés": j'aimerais savoir à quoi au juste. Etre "formé" n'est pas une fin en soi: la fin, c'est le contenu.
Par ailleurs, cette expression revient extrêmement souvent dans la bouche des gens qui parlent de l'école aujourd'hui (former et réformer- peu importe qui, que, quoi...- les deux mamelles de l'école moderne): un peu comme si enseigner était tout d'un coup devenu un truc hyper complexe, qui demande des tas de ruses subtiles, d'organisation spéciale des tables et du matériel, bref un grand schmilbick: mais professer c'est d'abord "parler" avec un enfant. Et le vrai problème, c'est que ça demande du temps - et d'avoir quelque chose à lui dire.
Ras-le-bol du "pas assez formés".
Ou alors, le mot juste: les enseignants ne sont pas assez formatés.

En lisant ce passage, tu illustres bien le terrible manque de formation.

???

AdamMZ a écrit:J'ai du mal à comprendre ?!?

Je ne comprend pas le terme "formatage". Ou alors au bon temps de la disquette 5'1/4 avec une bonne commande DOS

Par formation j'entends déjà une présentation de TOUTES les multiples et diverses écoles de pédagogie, la connaissance de leurs principes, leurs mise en œuvre et les leurs critiques.

Tu vas vite comprendre l'ambiance ici... Bon courage en ayant dit que tu étais formateur.
Certains refusant toute remise en question qualifient de "formatage" toute formation.
Tu verras aussi qu'ils ne veulent pas de format conférence, pas de format atelier, pas d'analyse de pratiques... On ne sait pas ce qu'ils veulent à part critiquer et démolir les formations, les formateurs et les IPR.

Raisons des effets 3 (Laf. 83, Sel. 117). Le monde juge bien des choses, car il est dans l’ignorance naturelle qui est le vrai siège de l’homme. Les sciences ont deux extrémités qui se touchent, la première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant, l’autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes qui ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir trouvent qu’ils ne savent rien et se rencontrent en cette même ignorance d’où ils étaient partis, mais c’est une ignorance savante qui se connaît. Ceux d’entre deux qui sont sortis de l’ignorance naturelle et n’ont pu arriver à l’autre, ont quelque teinture de cette science suffisante, et font les entendus. Ceux-là troublent le monde et jugent mal de tout. Le peuple et les habiles composent le train du monde ; ceux-là le méprisent et sont méprisés. Ils jugent mal de toutes choses, et le monde en juge bien.