- Luigi_BGrand Maître
Sur son blog "Mediapart", lancetre : "Une journée de formatage pour la réforme du collège".
Extrait :
Extrait :
On a vite compris que l'IPR appliquait la pratique de la pédagogie inversée ( ce sont les élèves, et non le prof, qui construisent le cours).
Du coup, certains se sont énervés: "vous nous l'imposez et vous n'êtes mêmes pas capables de nous la présenter, il faudrait que ce soit à nous de faire votre boulot!"
- Luigi_BGrand Maître
Je recommande également le très amusant témoignage de ZeSandman sur Neoprofs : https://www.neoprofs.org/t96437p900-reforme-comment-ca-se-passe-dans-vos-etablissements-reunions-actions-etc#3417962
Extrait :
Extrait :
Je conclus en constatant qu’il y a pour moi deux différences entre EPI et IDD : il y avait des heures fléchées pour les IDD alors que les EPI sont prélevés sur nos horaires disciplinaires, et qu’il n’y avait que quatre thématiques pour les IDD alors qu’il y en a le double pour les EPI, ce qui constitue presque une avancée.
Mais je demande quand même pourquoi ils sont devenus très rapidement optionnels et si une évaluation de leur mise en place et de leur efficacité avait été réalisée par le MEN.
Robot N°1 trouve le temps de me répondre que les EPI sont plus transdisciplinaires qu’interdisciplinaires ; je me permets de trouver dommage que le nom ne soit pas au final adapté à ce concept qui a l’air fascinant et fondamentalement différent.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- MéluEmpereur
Je vous raconte ce qui s'est passé aujourd'hui à la formation chez moi. Une cinquantaine de collègues (à la louche) sur une centaine attendue environ étaient présents.
Le principal qui nous recevait a présenté le déroulement de la demi-journée. Certains professeurs ont grogné en apprenant qu'il devraient se mettre en ateliers par collège pour préparer la mise en place de la réforme. Le CDE a demandé s'il y avait des remarques de la part des établissements. Une collègue de lettres a alors pris la parole pour lire le texte que nous avions préparé pour l'occasion.
Nous avions longtemps hésité à démissionner du conseil pédagogique mais nous voulions que notre mécontentement éclate au grand jour. Au bout de la première page, les collègues nous ont applaudis. Nous avons annoncé qu'il y aurait encore deux pages et deux lecteurs... Le principal a tenté de pinailler au milieu de la deuxième page mais nous l'avons contré (enfin, on lui a claqué son beignet serait plus vrai !) en lui rappelant que nous l'avions écouté et que nous voulions terminer. Nous avons été encore applaudis par deux fois.
Comme le CDE, l'IPR et l'IA ne semblaient pas/plus vouloir échanger, nous nous sommes levés (nous sommes tous venus, pour faire nombre) et sommes partis. Les collègues (nombreux) d'un autre établissement nous ont suivis. Nos oreilles ont dû siffler, mais ça valait le déplacement ! Il a dû en rester une petite trentaine grand max.
Le principal qui nous recevait a présenté le déroulement de la demi-journée. Certains professeurs ont grogné en apprenant qu'il devraient se mettre en ateliers par collège pour préparer la mise en place de la réforme. Le CDE a demandé s'il y avait des remarques de la part des établissements. Une collègue de lettres a alors pris la parole pour lire le texte que nous avions préparé pour l'occasion.
Nous avions longtemps hésité à démissionner du conseil pédagogique mais nous voulions que notre mécontentement éclate au grand jour. Au bout de la première page, les collègues nous ont applaudis. Nous avons annoncé qu'il y aurait encore deux pages et deux lecteurs... Le principal a tenté de pinailler au milieu de la deuxième page mais nous l'avons contré (enfin, on lui a claqué son beignet serait plus vrai !) en lui rappelant que nous l'avions écouté et que nous voulions terminer. Nous avons été encore applaudis par deux fois.
Comme le CDE, l'IPR et l'IA ne semblaient pas/plus vouloir échanger, nous nous sommes levés (nous sommes tous venus, pour faire nombre) et sommes partis. Les collègues (nombreux) d'un autre établissement nous ont suivis. Nos oreilles ont dû siffler, mais ça valait le déplacement ! Il a dû en rester une petite trentaine grand max.
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- ysabelDevin
Bravo !
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Luigi_BGrand Maître
Parfait !
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- LMVénérable
Pour ma part, j'ai boycotté avec 2-3 collègues aujourd'hui. A voir demain donc! Mais ce fut déjà houleux en redonnant l'ordre de mission.
- Luigi_BGrand Maître
Lu sur Twitter :
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- SospitaNiveau 2
Je poste donc ici un témoignage bien modeste par rapport à ceux des collègues. Chez nous, c'est plutôt tranquille (je compare à mon ancienne académie où ils suivent des formations tous azimuts à ce qu'on m'a raconté).
Il y a eu une réunion de bassin il y a une semaine avec des délégations pour chaque collège avec en gros un collègue par discipline. Je n'étais pas convoquée (en même temps le latin n'est plus une discipline). On m'a dit que des collèges (un sûr) avaient boycotté. Mes collègues étaient atterrés et n'ont pas compris grand chose : ils sont revenus avec « enseignement curriculaire » et « 5=8 ». Je vous laisse juges. De la désinformation aussi puisqu'apparemment les formateurs et IPR pédalent dans la semoule.
Chez nous c'est le bazar, on avait une journée banalisée pour une formation prévue de longue date sans aucun rapport avec la réforme : un truc dans le genre « pédagogie innovante » (des années 70 et c'est présenté comme tel). Journée accordée tout début septembre mais entre temps la DEGESCO a décidé que toutes les journées banalisées devaient porter sur la réforme : chaque collège doit en avoir une. Du coup volte-face au dernier moment et le thème est devenu (grosso modo) : faire de la pédagogie innovante grâce à la réforme. On a eu l'occasion de râler et de poser des questions sur les EPI et AP mais clairement les formateurs sont aussi à la ramasse que nous. Quand j'ai fait part de mon mécontentement (de ma dépression nerveuse en fait), il m'a été répondu : « Oui c'est vrai qu'il y a des choses à critiquer, on comprend votre désarroi mais ça ne doit pas empêcher d'innover pour le bien des élèves. » Je cite le formateur (c'est dingue quand on y pense) « De toute façon, si vous baissez les bras et que vous faites barrage, en haut ils s'en tapent et c'est les élèves qui vont en pâtir et vous aussi. » Culpabilisation quand tu nous tiens … mais bon ça a le mérite d'être clair.
Pour la dernière heure : travail de groupes. « Surtout vous sentez pas obligés de travailler sur les EPI ou AP, vous pouvez réfléchir à de la pédagogie innovante par disciplines. » Nous nous sommes surtout mis d'accord sur l'heure de la prochaine réunion syndicale pour discuter de tout ça.
Le CdE a demandé une journée banalisée clairement orientée sur la mise en place des EPI/AP/EC et ce après la DHG pour qu'on sache à quoi s'en tenir (celle que doivent avoir les collèges de l'Académie). On nous a dit que c'était mal parti (ben oui vous venez d'en voir une même si c'était pas vraiment ça à la base).
Doivent suivre des formations disciplinaires sur les nouveaux programmes avec des convocations qui tomberont fin janvier. J'attends de voir.
Il y a eu une réunion de bassin il y a une semaine avec des délégations pour chaque collège avec en gros un collègue par discipline. Je n'étais pas convoquée (en même temps le latin n'est plus une discipline). On m'a dit que des collèges (un sûr) avaient boycotté. Mes collègues étaient atterrés et n'ont pas compris grand chose : ils sont revenus avec « enseignement curriculaire » et « 5=8 ». Je vous laisse juges. De la désinformation aussi puisqu'apparemment les formateurs et IPR pédalent dans la semoule.
Chez nous c'est le bazar, on avait une journée banalisée pour une formation prévue de longue date sans aucun rapport avec la réforme : un truc dans le genre « pédagogie innovante » (des années 70 et c'est présenté comme tel). Journée accordée tout début septembre mais entre temps la DEGESCO a décidé que toutes les journées banalisées devaient porter sur la réforme : chaque collège doit en avoir une. Du coup volte-face au dernier moment et le thème est devenu (grosso modo) : faire de la pédagogie innovante grâce à la réforme. On a eu l'occasion de râler et de poser des questions sur les EPI et AP mais clairement les formateurs sont aussi à la ramasse que nous. Quand j'ai fait part de mon mécontentement (de ma dépression nerveuse en fait), il m'a été répondu : « Oui c'est vrai qu'il y a des choses à critiquer, on comprend votre désarroi mais ça ne doit pas empêcher d'innover pour le bien des élèves. » Je cite le formateur (c'est dingue quand on y pense) « De toute façon, si vous baissez les bras et que vous faites barrage, en haut ils s'en tapent et c'est les élèves qui vont en pâtir et vous aussi. » Culpabilisation quand tu nous tiens … mais bon ça a le mérite d'être clair.
Pour la dernière heure : travail de groupes. « Surtout vous sentez pas obligés de travailler sur les EPI ou AP, vous pouvez réfléchir à de la pédagogie innovante par disciplines. » Nous nous sommes surtout mis d'accord sur l'heure de la prochaine réunion syndicale pour discuter de tout ça.
Le CdE a demandé une journée banalisée clairement orientée sur la mise en place des EPI/AP/EC et ce après la DHG pour qu'on sache à quoi s'en tenir (celle que doivent avoir les collèges de l'Académie). On nous a dit que c'était mal parti (ben oui vous venez d'en voir une même si c'était pas vraiment ça à la base).
Doivent suivre des formations disciplinaires sur les nouveaux programmes avec des convocations qui tomberont fin janvier. J'attends de voir.
- TangledingGrand Maître
Petit témoignage en vous souhaitant de bonnes vacances :
Dans notre bahut, la principal qui est plutôt de bonne composition, quoique assez catastrophée par la réforme, a été sollicitée lundi dernier, le 14 décembre, dans la matinée, pour assurer une formation AP/EPI... le lendemain !
Bref j'ai l'impression qu'ils ont du mal à trouver des formateurs, pour traiter avec autant de mépris les bons petits soldats...
Sinon pareil, on nous demande en lettres deux enseignants pour chacune des deux journées de formation sur les nouveaux programmes, un mercredi à chaque fois...
Ils vont s'amuser vu l'état d'esprit de l'équipe de lettres sur le sujet...
Dans notre bahut, la principal qui est plutôt de bonne composition, quoique assez catastrophée par la réforme, a été sollicitée lundi dernier, le 14 décembre, dans la matinée, pour assurer une formation AP/EPI... le lendemain !
Bref j'ai l'impression qu'ils ont du mal à trouver des formateurs, pour traiter avec autant de mépris les bons petits soldats...
Sinon pareil, on nous demande en lettres deux enseignants pour chacune des deux journées de formation sur les nouveaux programmes, un mercredi à chaque fois...
Ils vont s'amuser vu l'état d'esprit de l'équipe de lettres sur le sujet...
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- HopeHabitué du forum
Ma toute première réunion réforme : comme je suis TZR, j'ai loupé la rencontre avec l'IG (courrier trouvé l'après-midi dans mon casier pour réunion le matin... Ben oui, je ne suis que 5h par semaine dans mon collège de rattachement, qui ne me transmet jamais rien par mail... Bref...).
Journée banalisée dans le collège même. Une premiere plénière avec une IA-IPR, puis un conseil d'enseignement, deuxième plénière et après-midi réservée aux "porteurs de projet". Je ne suis restée que le temps de la première plénière, et c'était déjà bien trop. En gros, saisissez-vous de la réforme : on ne vous cache pas qu'elle est compliquée et que la charge de boulot pour les profs est énorme, mais si ça plante, vous serez seuls responsables. Tout ça accompagné d'une stratégie de com consistant à répondre à toute question tordue en soulignant l'angoisse bien naturelle de la personne qui a posé la question, qui sera levée grâce aux formations généreusement octroyées par la Ministre. Sauf que ce que j'ai entendu de la part des collègues qui ont pris la parole, ce n'était pas de l'angoisse mais de la colère - et de la lassitude.
Ajoutons à ça que les élèves étaient systématiquement désignés sous le terme de "gamins" ("il faut donner du sens aux gamins" / "la réforme doit être pensée pour les gamins"), que les explications de la dame et son joli PowerPoint n'ont pas servi, interrompus à chaque fois par des questions plus ou moins amènes.
Cerise sur le gâteau : un peu excédée quand même, notre intervenante a fini, sourire mauvais aux lèvres, par répondre à la question récurrente sur les temps de concertation pas prévus dans le package réforme que de toute façon, les 18h tout seul dans sa classe c'était fini, qu'on n'avait qu'à lire les nouveaux décrets et que le temps d'auto-formation, c'était obligatoire et sur nos heures perso. Qu'ailleurs, prof c'était 35h et que l'exception française, fallait plus y compter.
Je suis partie avant la suite. Je refuse de faire le boulot à leur place et d'inventer des EPI à la c*. Je constate juste que ce que j'ai toujours pensé des nouveaux décrets s'avère exact ; que ce n'est plus seulement du mépris qu'on nous sert dans ces réunions mais une forme de haine ; que les prochaines années vont être difficiles. Mais je ne vois pas de porte de sortie, pas de reconversion à la fois possible et interessante. Donc il faudra gérer. On ne peut pas dire que ça illumine le début de mes vacances !
Journée banalisée dans le collège même. Une premiere plénière avec une IA-IPR, puis un conseil d'enseignement, deuxième plénière et après-midi réservée aux "porteurs de projet". Je ne suis restée que le temps de la première plénière, et c'était déjà bien trop. En gros, saisissez-vous de la réforme : on ne vous cache pas qu'elle est compliquée et que la charge de boulot pour les profs est énorme, mais si ça plante, vous serez seuls responsables. Tout ça accompagné d'une stratégie de com consistant à répondre à toute question tordue en soulignant l'angoisse bien naturelle de la personne qui a posé la question, qui sera levée grâce aux formations généreusement octroyées par la Ministre. Sauf que ce que j'ai entendu de la part des collègues qui ont pris la parole, ce n'était pas de l'angoisse mais de la colère - et de la lassitude.
Ajoutons à ça que les élèves étaient systématiquement désignés sous le terme de "gamins" ("il faut donner du sens aux gamins" / "la réforme doit être pensée pour les gamins"), que les explications de la dame et son joli PowerPoint n'ont pas servi, interrompus à chaque fois par des questions plus ou moins amènes.
Cerise sur le gâteau : un peu excédée quand même, notre intervenante a fini, sourire mauvais aux lèvres, par répondre à la question récurrente sur les temps de concertation pas prévus dans le package réforme que de toute façon, les 18h tout seul dans sa classe c'était fini, qu'on n'avait qu'à lire les nouveaux décrets et que le temps d'auto-formation, c'était obligatoire et sur nos heures perso. Qu'ailleurs, prof c'était 35h et que l'exception française, fallait plus y compter.
Je suis partie avant la suite. Je refuse de faire le boulot à leur place et d'inventer des EPI à la c*. Je constate juste que ce que j'ai toujours pensé des nouveaux décrets s'avère exact ; que ce n'est plus seulement du mépris qu'on nous sert dans ces réunions mais une forme de haine ; que les prochaines années vont être difficiles. Mais je ne vois pas de porte de sortie, pas de reconversion à la fois possible et interessante. Donc il faudra gérer. On ne peut pas dire que ça illumine le début de mes vacances !
_________________
Omnia mutantur nihil interit (Ovide)
- LefterisEsprit sacré
Eh ben ! Rien de surprenant...Hope a écrit:Ma toute première réunion réforme : comme je suis TZR, j'ai loupé la rencontre avec l'IG (courrier trouvé l'après-midi dans mon casier pour réunion le matin... Ben oui, je ne suis que 5h par semaine dans mon collège de rattachement, qui ne me transmet jamais rien par mail... Bref...).
Journée banalisée dans le collège même. Une premiere plénière avec une IA-IPR, puis un conseil d'enseignement, deuxième plénière et après-midi réservée aux "porteurs de projet". Je ne suis restée que le temps de la première plénière, et c'était déjà bien trop. En gros, saisissez-vous de la réforme : on ne vous cache pas qu'elle est compliquée et que la charge de boulot pour les profs est énorme, mais si ça plante, vous serez seuls responsables. Tout ça accompagné d'une stratégie de com consistant à répondre à toute question tordue en soulignant l'angoisse bien naturelle de la personne qui a posé la question, qui sera levée grâce aux formations généreusement octroyées par la Ministre. Sauf que ce que j'ai entendu de la part des collègues qui ont pris la parole, ce n'était pas de l'angoisse mais de la colère - et de la lassitude.
Ajoutons à ça que les élèves étaient systématiquement désignés sous le terme de "gamins" ("il faut donner du sens aux gamins" / "la réforme doit être pensée pour les gamins"), que les explications de la dame et son joli PowerPoint n'ont pas servi, interrompus à chaque fois par des questions plus ou moins amènes.
Cerise sur le gâteau : un peu excédée quand même, notre intervenante a fini, sourire mauvais aux lèvres, par répondre à la question récurrente sur les temps de concertation pas prévus dans le package réforme que de toute façon, les 18h tout seul dans sa classe c'était fini, qu'on n'avait qu'à lire les nouveaux décrets et que le temps d'auto-formation, c'était obligatoire et sur nos heures perso. Qu'ailleurs, prof c'était 35h et que l'exception française, fallait plus y compter.
Je suis partie avant la suite. Je refuse de faire le boulot à leur place et d'inventer des EPI à la c*. Je constate juste que ce que j'ai toujours pensé des nouveaux décrets s'avère exact ; que ce n'est plus seulement du mépris qu'on nous sert dans ces réunions mais une forme de haine ; que les prochaines années vont être difficiles. Mais je ne vois pas de porte de sortie, pas de reconversion à la fois possible et interessante. Donc il faudra gérer. On ne peut pas dire que ça illumine le début de mes vacances !
les éléments de langage managériaux sont bien là "saisissez-vous" , variante de "emparez-vous". "les angoisses sont légitimes' (ous entendu : elles n'ont pas de raisons d'être) ... Est-ce qu'on a aussi parlé des "mamans" des "gamins" ?
Quant à la haine, la guerre contre les enseignants, je l'ai déjà dit plusieurs fois sur d'autres fils, je crois qu'elle est bien réelle,que ce n'est pas imaginaire, quandn on recoupe certains échos et propos.
Un indice ne trompe pas : quand on a un dossier difficile (reclassement par exemple ) ou moins difficile (une erreur comptable) on se fait souvent parler très sèchement, voire avec mépris et impatience, quand on ne prend pas un cours de morale. Et ça, je l'ai constaté dans ma carrière administrative précédente (l'EN n'a pas le monopole du crétinisme). C'est le "syndrome du larbin" : quand un fonctionnaire d'exécution se permet de parler ainsi à un fonctionnaire, c'est qu'il est imprégné de l'ambiance, de l'air du temps, de ce qu'il entend.
Il n'y a plus d'autres solutions que d'unifier le mouvement dans les établissements, de refléter les prises de positions par des motions relayés par les syndicats (pas ceux que administration dirige, hein ), de refuser de se mettre en atelier et de créer les EPI, et éventuellement faire grève, les jours de formation ...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VanGogh59Expert spécialisé
Hope a écrit: les 18h tout seul dans sa classe c'était fini, qu'on n'avait qu'à lire les nouveaux décrets et que le temps d'auto-formation, c'était obligatoire et sur nos heures perso. Qu'ailleurs, prof c'était 35h et que l'exception française, fallait plus y compter.
Merde, je me fais avoir . Parce que entre les cours, la correction des copies, la préparation de la salle et de l'ordi, les photocopies, la préparation des cours, les réunions plus ou moins absconses qui se multiplient et mon boulot de PP, je dois facilement les dépasser ces 35 heures ! Je croyais que ça relevait de la légende les IPR qui concevaient que nous ne travaillions que 35 heures... J'espère que tu es tombée sur une espèce en voie de disparition
Sinon, l'ensemble du discours que tu évoques rejoint la thése de Brighelli publiée dans le point sur l'arrivée des adjudants et des petits chefs dans l'EN. Pour reprendre l'expression de ton IPR "la bienveillance pour les gamins, la malveillance pour ces fainéants de profs"
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- DaphnéDemi-dieu
VanGogh59 a écrit:Hope a écrit: les 18h tout seul dans sa classe c'était fini, qu'on n'avait qu'à lire les nouveaux décrets et que le temps d'auto-formation, c'était obligatoire et sur nos heures perso. Qu'ailleurs, prof c'était 35h et que l'exception française, fallait plus y compter.
Merde, je me fais avoir . Parce que entre les cours, la correction des copies, la préparation de la salle et de l'ordi, les photocopies, la préparation des cours, les réunions plus ou moins absconses qui se multiplient et mon boulot de PP, je dois facilement les dépasser ces 35 heures ! Je croyais que ça relevait de la légende les IPR qui concevaient que nous ne travaillions que 35 heures... J'espère que tu es tombée sur une espèce en voie de disparition
Sinon, l'ensemble du discours que tu évoques rejoint la thése de Brighelli publiée dans le point sur l'arrivée des adjudants et des petits chefs dans l'EN. Pour reprendre l'expression de ton IPR "la bienveillance pour les gamins, la malveillance pour ces fainéants de profs"
+1
35h c'est du domaine de la science fiction, quand on aligne tout avec les conseils de classe réunions qui s'empilent, etc....
- N119Niveau 2
Dans l'académie de Versailles, demande des IPR de faire un conseil d'enseignement la semaine de la rentrée ! A priori toutes les matières sont concernées ! Il semblerait qu'on nous demande de faire un point sur ce qui évolue dans nos matières ...
Pour les maths, il y aura en février, pendant une journée (parfois le vendredi, parfois le lundi) des réunions de bassins pour nous présenter l'aspect maths de la réforme (algo surement ...). J'attends mon ordre de mission officiel du rectorat ! D'après des collègues d'autres collèges, seuls deux profs doivent aller à cette formation de bassin et cela sur la base du volontariat !
Pour les maths, il y aura en février, pendant une journée (parfois le vendredi, parfois le lundi) des réunions de bassins pour nous présenter l'aspect maths de la réforme (algo surement ...). J'attends mon ordre de mission officiel du rectorat ! D'après des collègues d'autres collèges, seuls deux profs doivent aller à cette formation de bassin et cela sur la base du volontariat !
- Luigi_BGrand Maître
Les masques tombent.Hope a écrit:Cerise sur le gâteau : un peu excédée quand même, notre intervenante a fini, sourire mauvais aux lèvres, par répondre à la question récurrente sur les temps de concertation pas prévus dans le package réforme que de toute façon, les 18h tout seul dans sa classe c'était fini, qu'on n'avait qu'à lire les nouveaux décrets et que le temps d'auto-formation, c'était obligatoire et sur nos heures perso. Qu'ailleurs, prof c'était 35h et que l'exception française, fallait plus y compter.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ycombeMonarque
Pour rappel, lors de la mise en place de la réforme des mathématiques modernes il a bien fallu former les instituteurs. Pour leur laisser du temps pour ça on a supprimé une demi-journée d'école (le samedi-après-midi).
La différence d'approche est assez parlante je trouve.
La différence d'approche est assez parlante je trouve.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- HopeHabitué du forum
Je pense que l'idée, c'est 35h dans l'établissement, et peu importe le reste (conception des cours, corrections...).
Jouons les Mme Irma... Pas besoin de bureaux, de bibliothèques, puisque ces 35h recouvriraient :
- le temps de cours proprement dit (qui, si mes soupçons se confirment, augmentera de toute façon),
- le temps d'"aide aux élèves", qu'il s'agisse de petits groupes d'AP ou de tutorat.
- le temps de concertation obligatoire et inscrit à l'emploi du temps.
- les réunions diverses désormais inscrites dans nos missions (c'est à dire tout et n'importe quoi, au bon vouloir du chef)
- le temps de disponibilité sur place pour rencontrer les parents.
(- qui sait, pour faire un compte rond, des études dirigées ou quelque chose d'approchant ?)
Préparations, corrections devraient se faire chez soi - auto formation aussi puisque pas d'équipement informatique correct dans 9 établissements sur 10. De toute façon, les programmes se vident, on n'évalue plus, ou bien juste pour faire plaisir, et plus personne ne redouble ou ne loupe son bac.
J'aimerais bien me tromper mais j'ai la vague impression que d'ici quelques années, on aura bien avancé vers quelque chose comme ça...
Jouons les Mme Irma... Pas besoin de bureaux, de bibliothèques, puisque ces 35h recouvriraient :
- le temps de cours proprement dit (qui, si mes soupçons se confirment, augmentera de toute façon),
- le temps d'"aide aux élèves", qu'il s'agisse de petits groupes d'AP ou de tutorat.
- le temps de concertation obligatoire et inscrit à l'emploi du temps.
- les réunions diverses désormais inscrites dans nos missions (c'est à dire tout et n'importe quoi, au bon vouloir du chef)
- le temps de disponibilité sur place pour rencontrer les parents.
(- qui sait, pour faire un compte rond, des études dirigées ou quelque chose d'approchant ?)
Préparations, corrections devraient se faire chez soi - auto formation aussi puisque pas d'équipement informatique correct dans 9 établissements sur 10. De toute façon, les programmes se vident, on n'évalue plus, ou bien juste pour faire plaisir, et plus personne ne redouble ou ne loupe son bac.
J'aimerais bien me tromper mais j'ai la vague impression que d'ici quelques années, on aura bien avancé vers quelque chose comme ça...
_________________
Omnia mutantur nihil interit (Ovide)
- Night OwlNiveau 10
Hope a écrit:Je pense que l'idée, c'est 35h dans l'établissement, et peu importe le reste (conception des cours, corrections...).
(...)
- le temps de disponibilité sur place pour rencontrer les parents.
35h ne suffiront pas puisqu'il faut que les horaires soient 'compatibles avec la vie professionnelle des parents'.
- LefterisEsprit sacré
Je pense qu'il y a ce genre d'idées en germe, et je suis de plus en plus persuadé qu'on se dirige vers un double statut dans une avenir plus ou moins proche afin de favoriser ça.Hope a écrit:Je pense que l'idée, c'est 35h dans l'établissement, et peu importe le reste (conception des cours, corrections...).
Jouons les Mme Irma... Pas besoin de bureaux, de bibliothèques, puisque ces 35h recouvriraient :
- le temps de cours proprement dit (qui, si mes soupçons se confirment, augmentera de toute façon),
- le temps d'"aide aux élèves", qu'il s'agisse de petits groupes d'AP ou de tutorat.
- le temps de concertation obligatoire et inscrit à l'emploi du temps.
- les réunions diverses désormais inscrites dans nos missions (c'est à dire tout et n'importe quoi, au bon vouloir du chef)
- le temps de disponibilité sur place pour rencontrer les parents.
(- qui sait, pour faire un compte rond, des études dirigées ou quelque chose d'approchant ?)
Préparations, corrections devraient se faire chez soi - auto formation aussi puisque pas d'équipement informatique correct dans 9 établissements sur 10. De toute façon, les programmes se vident, on n'évalue plus, ou bien juste pour faire plaisir, et plus personne ne redouble ou ne loupe son bac.
J'aimerais bien me tromper mais j'ai la vague impression que d'ici quelques années, on aura bien avancé vers quelque chose comme ça...
La crise du recrutement va être utilisée très cyniquement. Ceux qui la nient ou font semblant de la déplorer selon les besoins s'en ainsi recruter des gens de très faible niveau disciplinaire, ayant obtenu un licence de seconde zone , ne trouvant rien d'autre, avec des concours "professionnalisants" (avant, les savoirs, c'était de l'amateurisme), ressemblant à des entretiens d'embauche. Les nouveaux capes en donnent une idée avec le coefficient ahurissant des épreuves de conformité pédagogole. Puis on les formatera en ESPE en tant que stagiaires.
Il sera assez facile de devenir enseignant, mais on en liquidera beaucoup en cours et en fin de stage, comme ça a commencé à se faire.
Comme il n'y a plus de programmes, tout ça pourra être régionalisé (paiement par les régions, elles même financées par les ressources locales), avec pourquoi pas une clause de flexibilité supprimant l'emploi à vie, ou assortie de l'obligation d'accepter n'importe quel poste, ou beaucoup plus loin selon les flux d'élèves, les décisions locales de fermeture ou d'ouverture de postes. Les lauréats auront, comme dans la FPT ou le privé, à se chercher un poste, avec entretien d'embauche, obligation d’adhérer au projet du chef, etc.
Tout ou partie de ces choses existent déjà, soit en France, soit dans les pays anglo-saxons. Là où ça sera très dur ce sera pour ceux qui sont entre-deux âges, entrés sous ancien statut, qu'on fera cohabiter, sur lesquels on exercera des pressions, comme à FT...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarnyxNeoprof expérimenté
Il faut se méfier des techniques utilisées par ces prétendus formateurs et évangélistes. Par exemple, la stratégie de mettre les gens en groupes, en "ateliers". Il y a quelques années nous avions identifié avec des collègues ces techniques où un consensus artificiel était obtenu qui, oh surprise !, approuvait la réforme ou les nouveaux programmes.
Ceux qui posaient des questions gênantes étaient ridiculisés ou catalogués comme hystériques ou bien les "facilitateurs" se mettaient à digresser pour noyer le poisson, etc.
Il y a par exemple un dévoiement de la méthode Delphi. Heureusement il y a des aussi des méthodes pour y résister.
Et ne jamais oublier : Powerpoint rend c** !
Ceux qui posaient des questions gênantes étaient ridiculisés ou catalogués comme hystériques ou bien les "facilitateurs" se mettaient à digresser pour noyer le poisson, etc.
Il y a par exemple un dévoiement de la méthode Delphi. Heureusement il y a des aussi des méthodes pour y résister.
Et ne jamais oublier : Powerpoint rend c** !
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- JuanlinoNiveau 5
J'ai subi une "formation" dernièrement. Un désastre!
Un exemple: "Vous constaterez Mesdames, Messieurs les professeurs de maths, que suite à la réforme du collège, la droite qui représente cette fonction, ne relèvera plus de la compétence "Représenter" mais de la compétence "Communiquer".
"Mais Madame la Formatrice, ça change quoi, et ça sert à quoi?"
"Ah, mais, moi si j'étais devant des élèves, je suis certaine que cela les aiderait considérablement de savoir que si ils ne comprennent pas, c'est parce qu’ils ne maîtrisent pas la compétence "Communiquer"! "
(sic)
Un exemple: "Vous constaterez Mesdames, Messieurs les professeurs de maths, que suite à la réforme du collège, la droite qui représente cette fonction, ne relèvera plus de la compétence "Représenter" mais de la compétence "Communiquer".
"Mais Madame la Formatrice, ça change quoi, et ça sert à quoi?"
"Ah, mais, moi si j'étais devant des élèves, je suis certaine que cela les aiderait considérablement de savoir que si ils ne comprennent pas, c'est parce qu’ils ne maîtrisent pas la compétence "Communiquer"! "
(sic)
- neo-fitNiveau 9
Ben voyons, et puis pourquoi pas "la droite qui communique cette fonction", pendant qu'on y est !Juanlino a écrit:J'ai subi une "formation" dernièrement. Un désastre!
Un exemple: "Vous constaterez Mesdames, Messieurs les professeurs de maths, que suite à la réforme du collège, la droite qui représente cette fonction, ne relèvera plus de la compétence "Représenter" mais de la compétence "Communiquer".
Juanlino a écrit:
"Ah, mais, moi si j'étais devant des élèves , je suis certaine que cela les aiderait considérablement de savoir que si ils ne comprennent pas, c'est parce qu’ils ne maîtrisent pas la compétence "Communiquer"! "
(sic)
Niveau crédibilité : tout est dit par le truc souligné en gras non ?
Tandis que ça ne les aide pas du tout de savoir qu'ils ne maîtrisent pas la compétence "représenter"
Rappel : en maths, y a de la place pour aller devant des élèves.
- henrietteMédiateur
Ce fil étant un pos-it pour recenser les formations et non pour en débattre, la discussion sur l'intérêt des formations et leur réception a été déplacée ici : https://www.neoprofs.org/t97782-considerations-sur-l-utilite-des-formations-ce-qu-on-en-attend-et-comment-on-les-percoit
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Luigi_BGrand Maître
Les affaires reprennent :
Formation Louviers : les collègues corrigent leurs copies, lisent des romans devant l'indigence de la formation #college2016
— SNES FSU Rouen (@SNESFSURouen) 4 Janvier 2016
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Dans le "Café" du 4/01/15 : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/01/04012016Article635874909977464592.aspx
La réforme du collège mal engagée
La réforme du collège est menée avec la même rapidité. Du terrain remonte bien du mécontentement. Même si les manifestations ont été modestes depuis la fin de l'année scolaire, on sait que les réunions de formation se passent plus souvent que d'habitude difficilement. C'est vrai dans des académies réputées contestatrices mais des échos d'académies perçues comme plus "faciles", comme Besançon par exemple, montrent que l'opposition à la réforme ne faiblit pas. Les rectorats travaillent d'arrache pied à réduire cette opposition notamment par des cartes des langues qui multiplieraient les bilangues de continuité en allemand. Elles étaient promises pour fin décembre et sont très attendues.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ylmExpert spécialisé
Les formés témoignent mais il y a aussi des collègues formateurs qui témoignent en direct live de la formation qu'ils dispensent:
Grâce à ce gentil collègue, j'ai rempli ma grille de bingo anti #college2016 en moins de 45 minutes. Yesssssss !
— MilaSaintAnne (@MilaSaintAnne) 4 Janvier 2016
- Témoignages sur la formation à la réforme du collège (recension)
- Discussions-digressions autour des retours sur les formations à la réforme du collège
- Témoignages sur les postes supprimés ou en CS dans nos établissements du fait de la réforme (recension)
- Formation collège PAF supprimée à Lille pour une formation interne, locale et obligatoire à la réforme du collège
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum