- JPhMMDemi-dieu
Dans un parcours à deux étapes, je ne trouve pas grotesque de signifier la réussite de la première étape. Ce n'est pas une question d'être d'accord. Je disais simplement que c'est une histoire de verre à moitié plein. Tu écris toi-même : "Un gars qui fait la moitié du boulot".Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Ah ? réussir une épreuve d'admissibilité d'un concours est donc un échec.Elyas a écrit:JPhMM a écrit:
C'est l'histoire du verre à moitié plein, cependant.
Je ne trouve pas. Enfin bref, tant mieux pour ceux qui le sont, ça donne des avantages financiers jusqu'à la hors classe. Mais c'est tout de même un statut qui clame l'échec.
Un gars qui fait la moitié du boulot, on ne lui dresse pas une couronne ou on ne lui donne pas une prime La logique de la bi-admissibilité est ridicule dans son aspect de promotion statutaire. On devrait plutôt utiliser l'argent de cette promotion pour donner plus de postes à l'agrégation. Enfin, j'ai bien compris qu'on ne s'entendra pas sur ce point. Ce n'est pas grave. Comme je le disais, tant mieux pour ceux qui le sont. En revanche, ceux qui s'en vantent ne se rendent pas compte de leur ridicule.
- jésusFidèle du forum
Osmie a écrit:Pamphylien a écrit:@ jésus : vous laissez entendre que vous n'avez pas eu le concours par manque de chance. Il existe une autre hypothèse qu'il faut ici envisager : il se peut que vous ne soyez pas assez bon dans votre matière, du moins pas aussi bon que certains autres...
Vous me faites penser à ces élèves qui suspectent la note obtenue plutôt que de s'interroger sur leur niveau.
Quel affreux manque de bienveillance pour un professeur en exercice !
Je mets en grande partie la responsabilité de mes échecs sur le plus faible nombre de poste aux concours l'année où j'ai préparé les concours dignement...et j'ai été admissible sans bosser ou presque ( faute d'emploi du temps dans un lycée difficile à temps plein) les années généreuses en poste...j'ai eu un concours de la FPT avec 6 % de taux de réussite...
- User5899Demi-dieu
Homme de peu de foi...jésus a écrit:Elyas a écrit:jésus a écrit:Et vous croyez que les contractuels ne sont pas dans la précarité? Cela permettrait de résorber le nombre des contractuels,voire de les supprimer.
Hélas, le travail ne suffit pas à avoir des concours avec des chances de 2 à 10% de l'avoir comme en philo durant pas mal d'années...ou autre concours de la FPT avec le même ratio.
Non, ça ne résoudrait pas le problème des contractuels. Cela étendrait les problèmes des contractuels à tous les enseignants. Ensuite, actuellement, certains contractuels ont des avantages que n'ont pas les titulaires, surtout en mathématiques. Cependant, le ministère est dans son tort en multipliant les contrats. Si un contractuel bosse depuis 10 ans pour l'EN, il faut le cdi-ser ou le titulariser. C'est là le scandale, pas dans les concours.
quels avantages en math, par exemple? Je suis curieux...
Et si ce système offraient de meilleurs conditions à tous les contractuels? Parce que sur le fond, à ma place, je ne vois pas comment ça pourrait être pire...
Le statut de contractuel est une aberration dans l'enseignement. Il faut donc tout faire pour le supprimer.
En même temps, il faut aussi que la loi soit respectée : un contractuel réembauché maintes fois doit être titularisé sans concours, exactement comme un CDD renouvelé n fois doit déboucher sur un CDI.
Mais il faut tout faire pour éviter une inflation de contractuels.
- jésusFidèle du forum
Elyas a écrit:jésus a écrit:Elyas a écrit:jésus a écrit:Et vous croyez que les contractuels ne sont pas dans la précarité? Cela permettrait de résorber le nombre des contractuels,voire de les supprimer.
Hélas, le travail ne suffit pas à avoir des concours avec des chances de 2 à 10% de l'avoir comme en philo durant pas mal d'années...ou autre concours de la FPT avec le même ratio.
Non, ça ne résoudrait pas le problème des contractuels. Cela étendrait les problèmes des contractuels à tous les enseignants. Ensuite, actuellement, certains contractuels ont des avantages que n'ont pas les titulaires, surtout en mathématiques. Cependant, le ministère est dans son tort en multipliant les contrats. Si un contractuel bosse depuis 10 ans pour l'EN, il faut le cdi-ser ou le titulariser. C'est là le scandale, pas dans les concours.
quels avantages en math, par exemple? Je suis curieux...
Et si ce système offraient de meilleurs conditions à tous les contractuels? Parce que sur le fond, à ma place, je ne vois pas comment ça pourrait être pire...
Il faut lire, j'ai déjà répondu. Pour t'aider, je vais le redire : la situation en mathématiques est si catastrophique dans certaines Académies que les contractuels peuvent négocier leur poste, ce que ne peuvent pas les titulaires. Un ami a d'abord été contractuel avant de passer le concours. Il choisissait ses postes. Depuis qu'il est TZR, il regrette cette possibilité.
c'est une exception, donc pas une règle.
- JPhMMDemi-dieu
Ce n'est pas lié aux mathématiques ni à l'académie, mais au contrat. Par définition, personne n'est obligé de signer un contrat. Ainsi, celui qui en a les ... peut se lancer dans une négociation, même dans n'importe quelle entreprise privée. Le tout est d'avoir des arguments et une intelligence de la négociation.Elyas a écrit:jésus a écrit:Elyas a écrit:jésus a écrit:Et vous croyez que les contractuels ne sont pas dans la précarité? Cela permettrait de résorber le nombre des contractuels,voire de les supprimer.
Hélas, le travail ne suffit pas à avoir des concours avec des chances de 2 à 10% de l'avoir comme en philo durant pas mal d'années...ou autre concours de la FPT avec le même ratio.
Non, ça ne résoudrait pas le problème des contractuels. Cela étendrait les problèmes des contractuels à tous les enseignants. Ensuite, actuellement, certains contractuels ont des avantages que n'ont pas les titulaires, surtout en mathématiques. Cependant, le ministère est dans son tort en multipliant les contrats. Si un contractuel bosse depuis 10 ans pour l'EN, il faut le cdi-ser ou le titulariser. C'est là le scandale, pas dans les concours.
quels avantages en math, par exemple? Je suis curieux...
Et si ce système offraient de meilleurs conditions à tous les contractuels? Parce que sur le fond, à ma place, je ne vois pas comment ça pourrait être pire...
Il faut lire, j'ai déjà répondu. Pour t'aider, je vais le redire : la situation en mathématiques est si catastrophique dans certaines Académies que les contractuels peuvent négocier leur poste, ce que ne peuvent pas les titulaires. Un ami a d'abord été contractuel avant de passer le concours. Il choisissait ses postes. Depuis qu'il est TZR, il regrette cette possibilité.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
jésus a écrit:Elyas a écrit:jésus a écrit:Elyas a écrit:
Non, ça ne résoudrait pas le problème des contractuels. Cela étendrait les problèmes des contractuels à tous les enseignants. Ensuite, actuellement, certains contractuels ont des avantages que n'ont pas les titulaires, surtout en mathématiques. Cependant, le ministère est dans son tort en multipliant les contrats. Si un contractuel bosse depuis 10 ans pour l'EN, il faut le cdi-ser ou le titulariser. C'est là le scandale, pas dans les concours.
quels avantages en math, par exemple? Je suis curieux...
Et si ce système offraient de meilleurs conditions à tous les contractuels? Parce que sur le fond, à ma place, je ne vois pas comment ça pourrait être pire...
Il faut lire, j'ai déjà répondu. Pour t'aider, je vais le redire : la situation en mathématiques est si catastrophique dans certaines Académies que les contractuels peuvent négocier leur poste, ce que ne peuvent pas les titulaires. Un ami a d'abord été contractuel avant de passer le concours. Il choisissait ses postes. Depuis qu'il est TZR, il regrette cette possibilité.
c'est une exception, donc pas une règle.
Je n'ai jamais dit que c'était une règle. Je crois avoir bien écrit "dans certaines Académies" et "dans certaines matières". J'ai aussi écrit que les contractuels en général étaient maltraités.
- User5899Demi-dieu
Bon, je vais aller tanger mes arguments :aaf:
- JPhMMDemi-dieu
:lol:Cripure a écrit:Bon, je vais aller tanger mes arguments :aaf:
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AscagneGrand sage
Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal. D'ailleurs, quand je pense à certaines connaissances, j'ai l'impression d'avoir été grandement favorisé par ma section, étant donné qu'à niveau disciplinaire similaire, il me semble plus accessible d'être admis en LC qu'en LM, par exemple.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
- JPhMMDemi-dieu
Il est bien connu que ceux qui n'ont pas réussi l'oral n'ont fait le travail qu'à moitié.Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
Mais je ne nie pas l'excellence. Je dis que c'est ridicule de créer un statut pour récompenser un double-échec. On peut être excellent et se dire qu'être récompensé pour un double-échec est tout de même ridicule. Ou alors on abandonne les concours pour créer des examens. Si on utilisait l'argent de la bi-admissibilité pour créer plus de postes d'agrégés, ce serait préférable. Mais nous ne serons pas d'accord. C'est comme si un candidat au CAPES admissible deux fois pouvaient être recrutés avec un statut intermédiaire entre le MA et le certifié.
- User5899Demi-dieu
Perds pas ton temps, l'ami : va préparer l'oralJPhMM a écrit:Il est bien connu que ceux qui n'ont pas réussi l'oral n'ont fait le travail qu'à moitié.Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
- jésusFidèle du forum
Pamphylien a écrit:@ jésus : vous laissez entendre que vous n'avez pas eu le concours par manque de chance. Il existe une autre hypothèse qu'il faut ici envisager : il se peut que vous ne soyez pas assez bon dans votre matière, du moins pas aussi bon que certains autres...
Vous me faites penser à ces élèves qui suspectent la note obtenue plutôt que de s'interroger sur leur niveau.
On passera le message à un certain nombre de normalien qui ne finissent pas l'année agrégé...ils apprécieront.
- User17706Bon génie
L'analogie fonctionnerait mieux si le CAPES n'existait pas. Mais effectivement, rien n'oblige à récompenser la bi-admissibilité: il n'y aurait pas d'injustice si elle n'existait pas.Elyas a écrit:Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
Mais je ne nie pas l'excellence. Je dis que c'est ridicule de créer un statut pour récompenser un double-échec. On peut être excellent et se dire qu'être récompensé pour un double-échec est tout de même ridicule. Ou alors on abandonne les concours pour créer des examens. Si on utilisait l'argent de la bi-admissibilité pour créer plus de postes d'agrégés, ce serait préférable. Mais nous ne serons pas d'accord. C'est comme si un candidat au CAPES admissible deux fois pouvaient être recrutés avec un statut intermédiaire entre le MA et le certifié.
- User17706Bon génie
Mais ceux-ci n'ont pas besoin qu'on leur passe le message: c'est très naturellement qu'ils se disent qu'ils n'ont pas été assez bons l'année en question.jésus a écrit:On passera le message à un certain nombre de normalien qui ne finissent pas l'année agrégé...ils apprécieront.Pamphylien a écrit:@ jésus : vous laissez entendre que vous n'avez pas eu le concours par manque de chance. Il existe une autre hypothèse qu'il faut ici envisager : il se peut que vous ne soyez pas assez bon dans votre matière, du moins pas aussi bon que certains autres...
Vous me faites penser à ces élèves qui suspectent la note obtenue plutôt que de s'interroger sur leur niveau.
- jésusFidèle du forum
Elyas a écrit:Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
Mais je ne nie pas l'excellence. Je dis que c'est ridicule de créer un statut pour récompenser un double-échec. On peut être excellent et se dire qu'être récompensé pour un double-échec est tout de même ridicule. Ou alors on abandonne les concours pour créer des examens. Si on utilisait l'argent de la bi-admissibilité pour créer plus de postes d'agrégés, ce serait préférable. Mais nous ne serons pas d'accord. C'est comme si un candidat au CAPES admissible deux fois pouvaient être recrutés avec un statut intermédiaire entre le MA et le certifié.
Blague à part, mon ancienne directrice de mémoire , en lui disant que j'avais été de nouveau à l'oral du capes, me demandait si on n'avait pas le concours au bout d'un certain nombre d'admissibilité... et je ne trouverais pas ridicule de donner une réussite dans certains cas de bi-admissibilité ou admission loupé de peu ( une liste d'attente? comme au CRPE?)
- JPhMMDemi-dieu
Oui je finis mon café avant de reprendre... en attaquant la leçon sur les déterminants.Cripure a écrit:Perds pas ton temps, l'ami : va préparer l'oralJPhMM a écrit:Il est bien connu que ceux qui n'ont pas réussi l'oral n'ont fait le travail qu'à moitié.Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
En effet. Et je ne vois pas l'injustice non plus à ce qu'elle existe.PauvreYorick a écrit:L'analogie fonctionnerait mieux si le CAPES n'existait pas. Mais effectivement, rien n'oblige à récompenser la bi-admissibilité: il n'y aurait pas d'injustice si elle n'existait pas.Elyas a écrit:Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
Mais je ne nie pas l'excellence. Je dis que c'est ridicule de créer un statut pour récompenser un double-échec. On peut être excellent et se dire qu'être récompensé pour un double-échec est tout de même ridicule. Ou alors on abandonne les concours pour créer des examens. Si on utilisait l'argent de la bi-admissibilité pour créer plus de postes d'agrégés, ce serait préférable. Mais nous ne serons pas d'accord. C'est comme si un candidat au CAPES admissible deux fois pouvaient être recrutés avec un statut intermédiaire entre le MA et le certifié.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- jésusFidèle du forum
PauvreYorick a écrit:Mais ceux-ci n'ont pas besoin qu'on leur passe le message: c'est très naturellement qu'ils se disent qu'ils n'ont pas été assez bons l'année en question.jésus a écrit:On passera le message à un certain nombre de normalien qui ne finissent pas l'année agrégé...ils apprécieront.Pamphylien a écrit:@ jésus : vous laissez entendre que vous n'avez pas eu le concours par manque de chance. Il existe une autre hypothèse qu'il faut ici envisager : il se peut que vous ne soyez pas assez bon dans votre matière, du moins pas aussi bon que certains autres...
Vous me faites penser à ces élèves qui suspectent la note obtenue plutôt que de s'interroger sur leur niveau.
Et qu'ils se disent qu'ils ne sont pas à l'ENS par effraction...et que quelque chose cloche...
- wanaxFidèle du forum
D'une, elle se f... de toi et tu ne t'en es pas rendu compte.jésus a écrit:
Blague à part, mon ancienne directrice de mémoire , en lui disant que j'avais été de nouveau à l'oral du capes, me demandait si on n'avait pas le concours au bout d'un certain nombre d'admissibilité... et je ne trouverais pas ridicule de donner une réussite dans certains cas de bi-admissibilité ou admission loupé de peu ( une liste d'attente? comme au CRPE?)
De deux, ça revient souvent au foot, ceux qui réclament que 3 corners puissent être comptés comme un but... :lol:
- BoubouleDoyen
jésus a écrit:PauvreYorick a écrit:Mais ceux-ci n'ont pas besoin qu'on leur passe le message: c'est très naturellement qu'ils se disent qu'ils n'ont pas été assez bons l'année en question.jésus a écrit:On passera le message à un certain nombre de normalien qui ne finissent pas l'année agrégé...ils apprécieront.Pamphylien a écrit:@ jésus : vous laissez entendre que vous n'avez pas eu le concours par manque de chance. Il existe une autre hypothèse qu'il faut ici envisager : il se peut que vous ne soyez pas assez bon dans votre matière, du moins pas aussi bon que certains autres...
Vous me faites penser à ces élèves qui suspectent la note obtenue plutôt que de s'interroger sur leur niveau.
Et qu'ils se disent qu'ils ne sont pas à l'ENS par effraction...et que quelque chose cloche...
Ben non, c'est un concours, on peut être bon mais moins bon que d'autres. On le repasse et on finit par l'avoir si on le veut vraiment.
- LefterisEsprit sacré
Tiens, quelques jours d'absence, et c'est reparti contre l'agreg. L'agrégation est le seul moyen d'avoir un statut supportable, dans un métier déconsidéré, de plus en plus dénaturé et sans intérêt, face à des "publics" de plus en plus durs.
C'est étrange comme certains ne voient le métier d'enseignant que comme un métier de souffrance, ou ou certifié devrait être le standard, un sous-catégorie A payé comme un catégorie B, méprisé...
C'est aussi le seul moyen de trouver des enseignants : il y a parfois plus de candidats à l’agrégation qu'au capes. Et dans les candidats au capes, il y a l'espoir d'avoir l'agreg, sinon ils passeraient leur chemin, il existe d'autres concours de la FP, hein... je ne suis pas le seul dans ce cas, loin de là. C'était ça ou le départ de toute manière.
Quant à la bi-admissibilité, elle est le signe que quelqu'un a beaucoup bossé, et dans sa matière, pas dans des trucs de mirliflore qui mèneront à enseigner des trucs sociétalo-citoyen-transversalo. Ceux qui se gaussent n'ont qu'à se lever le derche au lieu de jacasser. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Acta, non verba.
C'est étrange comme certains ne voient le métier d'enseignant que comme un métier de souffrance, ou ou certifié devrait être le standard, un sous-catégorie A payé comme un catégorie B, méprisé...
C'est aussi le seul moyen de trouver des enseignants : il y a parfois plus de candidats à l’agrégation qu'au capes. Et dans les candidats au capes, il y a l'espoir d'avoir l'agreg, sinon ils passeraient leur chemin, il existe d'autres concours de la FP, hein... je ne suis pas le seul dans ce cas, loin de là. C'était ça ou le départ de toute manière.
Quant à la bi-admissibilité, elle est le signe que quelqu'un a beaucoup bossé, et dans sa matière, pas dans des trucs de mirliflore qui mèneront à enseigner des trucs sociétalo-citoyen-transversalo. Ceux qui se gaussent n'ont qu'à se lever le derche au lieu de jacasser. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Acta, non verba.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User17706Bon génie
Tu n'as pas l'air d'en connaître beaucoup dans ce cas... Ces gens-là savent additionner deux et deux, autrement dit ils comprennent que le fait que la nature d'un concours implique que l'agrégation ne récompense pas plus leur valeur personnelle que le concours de l'ENS ne l'avait fait.jésus a écrit:Et qu'ils se disent qu'ils ne sont pas à l'ENS par effraction...et que quelque chose cloche...PauvreYorick a écrit:Mais ceux-ci n'ont pas besoin qu'on leur passe le message: c'est très naturellement qu'ils se disent qu'ils n'ont pas été assez bons l'année en question.jésus a écrit:On passera le message à un certain nombre de normalien qui ne finissent pas l'année agrégé...ils apprécieront.Pamphylien a écrit:@ jésus : vous laissez entendre que vous n'avez pas eu le concours par manque de chance. Il existe une autre hypothèse qu'il faut ici envisager : il se peut que vous ne soyez pas assez bon dans votre matière, du moins pas aussi bon que certains autres...
Vous me faites penser à ces élèves qui suspectent la note obtenue plutôt que de s'interroger sur leur niveau.
(Grillé par Bouboule.)
- AscagneGrand sage
Hein ? :lol: Je suis agrégé.Cripure a écrit:Perds pas ton temps, l'ami : va préparer l'oral
Oui. Il ne faudrait pas oublier non plus qu'il y a beaucoup de facteurs qui interagissent dans le cadre d'un concours.Ben non, c'est un concours, on peut être bon mais moins bon que d'autres. On le repasse et on finit par l'avoir si on le veut vraiment.
- JPhMMDemi-dieu
C'était pour moi.Ascagne a écrit:Hein ? :lol: Je suis agrégé.Cripure a écrit:Perds pas ton temps, l'ami : va préparer l'oral
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LaotziSage
Elyas a écrit:Ascagne a écrit:Bien écrit, Laotzi. Franchement, j'ai l'impression que certains envoient leurs messages trop rapidement, sans réfléchir à leur réception par certains lecteurs, y compris notamment les bons, voire très bons étudiants qui ont ou ont eu des difficultés avec l'agrégation et peuvent le vivre mal.Laotzi a écrit:Je ne vois pas trop ce que la biadmissibilité a d'hilarante. Elle certifie d'un très haut niveau disciplinaire au contraire et témoigne du fait que l'agrégation reste un concours très sélectif dans la plupart des disciplines et qu'échouer à l'oral n'est en rien déshonorant. Le président du jury de l'agreg d'histoire à l'époque où je l'ai passée, Jacques Verger, s'empressait, lors de la proclamation des résultats, de signifier que l'ensemble des candidats admissibles avait une maîtrise remarquable de leur discipline mais que le concours (5 % de réussite) restait extrêmement sélectif.
Mais je ne nie pas l'excellence. Je dis que c'est ridicule de créer un statut pour récompenser un double-échec. On peut être excellent et se dire qu'être récompensé pour un double-échec est tout de même ridicule. Ou alors on abandonne les concours pour créer des examens. Si on utilisait l'argent de la bi-admissibilité pour créer plus de postes d'agrégés, ce serait préférable. Mais nous ne serons pas d'accord. C'est comme si un candidat au CAPES admissible deux fois pouvaient être recrutés avec un statut intermédiaire entre le MA et le certifié.
Encore une fois, la bi-admissibilité permet simplement de reconnaître l'excellence disciplinaire du candidat (et pas un "double échec" mais une double réussite au contraire - il faut n'avoir jamais été admissible à l'agrégation pour ne pas comprendre à quel point l'admissibilité est déjà ressentie comme une très grande réussite) mais aussi du caractère encore très sélectif du concours qui fait qu'on peut rater l'oral deux fois et pour autant avoir une haute maîtrise de sa discipline (rappelons qu'un bi-admissible est forcément détenteur du CAPES pour prétendre à ce "statut"). Dans une époque où le taux de réussite au CAPES de maths est quasiment de 50 % (avec des postes non pourvus), de lettres au-dessus de 60 %, d'anglais au-dessus de 35 % et d'histoire-géographie à plus de 20 % (et donc avec deux fois plus de monde encore à l'oral en général - en maths et en lettres modernes à la session 2015 du CAPES externe, plus des 3/4 des présents ont été admissibles), la garantie n'est pas du tout la même.
(je précise, si besoin est, que je ne suis pas bi-admissible, mais j'aurais pu l'être puisque j'ai passé deux fois l'oral)
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