- AntoineDNiveau 1
Humeur suite à un coup de fil :
J'ai une amie en lettres classiques, très très modérée dans son expression et plutôt œcuménique (ni instructionniste ni pédagogiste pour faire simple), assez "vaillant petit soldat", qui revient d'une journée de formation : elle pense démissionner.
Elle me parle du DÉLIRE, DÉLIRE total (c'est elle qui met des majuscules dans son ton) de la mauvaise foi et du cynisme des IPR de lettres : inouï, stupéfiant ! suffocant !
Absence totale du sens de leur vraie responsabilité (responsabilité devant l'élève éternel et non devant le supérieur, contingent)
Cynisme et mauvaise foi absolus. Le monde à l'envers. Les primes promises ou versées ont déjà fait leur effet ?
Il y a vraiment matière à être scandalisé au plus au point par cette perte complète d'autonomie de ces fonctionnaires, rouages sans âme d'une machine dévoyée. Je ne sais plus quel écrivain disait que les plus grands crimes sont faits en papier de ministère, négligemment tamponnés...Il est vrai qu'on n'est pas encore dans une logique de sang versé mais...
Je n'ose imaginer en tout cas ce qui se dit dans la formation de ces soi-disant "inspecteurs" eux mêmes : les *faiseurs* d'inspecteurs, "ces quelques uns" du dernier triangle sommital de la pyramide du pouvoir, les apparatchiks de l'EN, de qui tombe(sur le peuple entier de l'enseignement) les instructions morbides mais aussi le climat général actuel.
Quelle honte ! Nos missi dominici , nos revizors (Gogol !) ne sont même pas au point sur les questions pointues sur la réforme, n'ont réponse à rien, et au fond se fichent visiblement comme de l'an quarante (tiens...) de ce qui va advenir du niveau de nos élèves.
En vrac :
"Un cahier de cochon"(sic) est une bonne chose (l'élève "bouillonne"(sic)) alors qu'un cahier bien tenu ou un classeur sont mauvais signe. Surtout plus de classeur !
Sinon, ces "braves" IPR proposent que les profs de LC fassent des EPI en 5eme mais n'ont pas du tout réalisé que cela supposerait que deux profs de LC aient toutes les cinquièmes du clg : n'importe quoi !
"Ben si c'est ça", elles n'ont qu'à faire du "coenseignement "(sic) avec un collègue d'une autre discipline (le fait que ce ne soit pas payé, que la dhg ne le permette nullement, etc, ne leur apparaît pas le moins du monde. Ils parlent avec le sourire. On est dans le foutage de gueule le plus total et surtout l'absence parfaite d'éthique.
Où est leur conscience ?
Le cours de toute façon "ne dépend pas du prof " (?????) Il faut laisser les élèves débattre "entre eux" (???????) Le prof doit se débarrasser complètement de "l'idée qu'il a un savoir à transmettre"(????????????)
Il ne faut surtout pas enseigner "trop de choses" c'est "indigeste" (???)
Le délire total ! On se croirait dans la cantatrice chauve ou dans du théâtre surréaliste. Ce qui était larvé il y a un an ou deux, qu'on sentait pointer dans les discours ou les débriefings d'après inspection, souvent bizarres, devient le discours dominant, la NORME.
C'est Ahurissant de penser que des conneries pareilles puissent être débitées sans rougir.
Il sera impossible de conserver ces "cadres" pour des raisons principalement éthiques. A supposer même qu'une autre réforme les fasse changer d'avis et tenir un discours différent. Cette attitude est inadmissible et indigne. Ce ne sont pas seulement les enseignants et les enseignements qu'on méprise ostensiblement, ce sont aussi les élèves.
Châtiment !
La "République" qu'on nous prépare devra désormais reposer sur le Vice et non la Vertu, chère à Montesquieu. Sur le lucre et le mensonge, sur le carriérisme et les reptations serviles, face aux petits et grands caporaux. Absence totale d'éthique professionnelle et d'idéalisme bienvenus.
PS.je ne mets jamais plus d'un point d'interrogation de suite d'habitude.
J'ai une amie en lettres classiques, très très modérée dans son expression et plutôt œcuménique (ni instructionniste ni pédagogiste pour faire simple), assez "vaillant petit soldat", qui revient d'une journée de formation : elle pense démissionner.
Elle me parle du DÉLIRE, DÉLIRE total (c'est elle qui met des majuscules dans son ton) de la mauvaise foi et du cynisme des IPR de lettres : inouï, stupéfiant ! suffocant !
Absence totale du sens de leur vraie responsabilité (responsabilité devant l'élève éternel et non devant le supérieur, contingent)
Cynisme et mauvaise foi absolus. Le monde à l'envers. Les primes promises ou versées ont déjà fait leur effet ?
Il y a vraiment matière à être scandalisé au plus au point par cette perte complète d'autonomie de ces fonctionnaires, rouages sans âme d'une machine dévoyée. Je ne sais plus quel écrivain disait que les plus grands crimes sont faits en papier de ministère, négligemment tamponnés...Il est vrai qu'on n'est pas encore dans une logique de sang versé mais...
Je n'ose imaginer en tout cas ce qui se dit dans la formation de ces soi-disant "inspecteurs" eux mêmes : les *faiseurs* d'inspecteurs, "ces quelques uns" du dernier triangle sommital de la pyramide du pouvoir, les apparatchiks de l'EN, de qui tombe(sur le peuple entier de l'enseignement) les instructions morbides mais aussi le climat général actuel.
Quelle honte ! Nos missi dominici , nos revizors (Gogol !) ne sont même pas au point sur les questions pointues sur la réforme, n'ont réponse à rien, et au fond se fichent visiblement comme de l'an quarante (tiens...) de ce qui va advenir du niveau de nos élèves.
En vrac :
"Un cahier de cochon"(sic) est une bonne chose (l'élève "bouillonne"(sic)) alors qu'un cahier bien tenu ou un classeur sont mauvais signe. Surtout plus de classeur !
Sinon, ces "braves" IPR proposent que les profs de LC fassent des EPI en 5eme mais n'ont pas du tout réalisé que cela supposerait que deux profs de LC aient toutes les cinquièmes du clg : n'importe quoi !
"Ben si c'est ça", elles n'ont qu'à faire du "coenseignement "(sic) avec un collègue d'une autre discipline (le fait que ce ne soit pas payé, que la dhg ne le permette nullement, etc, ne leur apparaît pas le moins du monde. Ils parlent avec le sourire. On est dans le foutage de gueule le plus total et surtout l'absence parfaite d'éthique.
Où est leur conscience ?
Le cours de toute façon "ne dépend pas du prof " (?????) Il faut laisser les élèves débattre "entre eux" (???????) Le prof doit se débarrasser complètement de "l'idée qu'il a un savoir à transmettre"(????????????)
Il ne faut surtout pas enseigner "trop de choses" c'est "indigeste" (???)
Le délire total ! On se croirait dans la cantatrice chauve ou dans du théâtre surréaliste. Ce qui était larvé il y a un an ou deux, qu'on sentait pointer dans les discours ou les débriefings d'après inspection, souvent bizarres, devient le discours dominant, la NORME.
C'est Ahurissant de penser que des conneries pareilles puissent être débitées sans rougir.
Il sera impossible de conserver ces "cadres" pour des raisons principalement éthiques. A supposer même qu'une autre réforme les fasse changer d'avis et tenir un discours différent. Cette attitude est inadmissible et indigne. Ce ne sont pas seulement les enseignants et les enseignements qu'on méprise ostensiblement, ce sont aussi les élèves.
Châtiment !
La "République" qu'on nous prépare devra désormais reposer sur le Vice et non la Vertu, chère à Montesquieu. Sur le lucre et le mensonge, sur le carriérisme et les reptations serviles, face aux petits et grands caporaux. Absence totale d'éthique professionnelle et d'idéalisme bienvenus.
PS.je ne mets jamais plus d'un point d'interrogation de suite d'habitude.
- William FosterExpert
Règle n° 1 : les chefs ont toujours raison.
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Le gros soucis dans cette histoire, c'est qu'il ne sert à rien d'avoir raison (ou tort d'ailleurs, ça m'arrive assez souvent...) devant ces gens puisqu'ils ne sont plus dans notre réalité.
Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Le gros soucis dans cette histoire, c'est qu'il ne sert à rien d'avoir raison (ou tort d'ailleurs, ça m'arrive assez souvent...) devant ces gens puisqu'ils ne sont plus dans notre réalité.
Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- e-WandererGrand sage
Merci pour ton coup de gueule, hélas si juste…
- trompettemarineMonarque
AntoineD a écrit:
Le cours de toute façon "ne dépend pas du prof " (?????) Il faut laisser les élèves débattre "entre eux" (???????) Le prof doit se débarrasser complètement de "l'idée qu'il a un savoir à transmettre"(????????????)
.
Oui, c'est bien ce discours qui transparaissait lors de me dernière inspection.
Cela me plonge dans un profond désespoir.
Pour survivre, faudra-t-il désobéir à sa hiérarchie, au moins pour le bien de l'intérêt général.
Lorsque j'ai eu à faire un cours de truc EE, rarement je me suis sentie si inutile.
Ces IPR-là (car, je ne pense pas qu'ils soient tous ainsi, quand même) ont-ils des enfants ?
Et s'ils avaient eu, en tant qu'élèves, les professeurs qu'ils nous demandent d'être ?
Cela veut dire quoi pour eux, "éthique et responsable".
Bon je vais éviter de trop lire ce fil, tant mon moral est déjà au plus bas.
- IphigénieProphète
Il y a chez eux comme chez nous toutes les postures: l'nnui c'est que ceux qui occupent les postes de "formation" sont bien souvent les plus serviles, les plus rapides à confondre le devoir de réserve avec l'obligation de faire du zèle, et ajoutons : pas toujours les plus cultivés ...
Chez nous on a la chance du discours inverse: transmettre, élever, exiger; un eleve ne peut savoir ce qu'il n'a pas appris.
Mais c'est vrai que dans l'éducation comme dans la gouvernance des grandes entreprises d'ailleurs, on a la culture de l'irresponsabilité; les bilans des décisions ne sont jamais faits,à un certain niveau, on change de poste et on fait carrière sans jamais payer le prix des erreurs : pire on les fait payer à ceux à qui on a imposé des décisions mortifères....
Chez nous on a la chance du discours inverse: transmettre, élever, exiger; un eleve ne peut savoir ce qu'il n'a pas appris.
Mais c'est vrai que dans l'éducation comme dans la gouvernance des grandes entreprises d'ailleurs, on a la culture de l'irresponsabilité; les bilans des décisions ne sont jamais faits,à un certain niveau, on change de poste et on fait carrière sans jamais payer le prix des erreurs : pire on les fait payer à ceux à qui on a imposé des décisions mortifères....
- Reine MargotDemi-dieu
Tiens, tiens, j'ai eu une expérience similiaire pas plus tard qu'hier (lire en accès restreint)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- blancheExpert
J'ai lu ce message sur Facebook et il me mine également.
- CeladonDemi-dieu
http://www.telerama.fr/idees/en-politique-comme-dans-les-entreprises-les-mediocres-ont-pris-le-pouvoir,135205.php
- LefterisEsprit sacré
Et la situation est verrouillée, sans issue. On ne peut pas entrer dans le système pour le changer, parce qu'on tombe à son tour dans l'obligation de se taire et de dire amen à tout. De plus c'est de la cooptation , il ne suffit pas de travailler pour réussir.
Si l'on applique les consignes, on va à l'échec, aussi sûrement que ceux qui montaient à l'assaut au milieu des barbelés, et en plus on est accusé de cet échec. Si l'on renâcle, on s'expose à des représailles.
A part ne pas entrer dans le métier ou se barrer, je ne vois vraiment pas que faire ... Il ne reste qu'à faire semblant.
Si l'on applique les consignes, on va à l'échec, aussi sûrement que ceux qui montaient à l'assaut au milieu des barbelés, et en plus on est accusé de cet échec. Si l'on renâcle, on s'expose à des représailles.
A part ne pas entrer dans le métier ou se barrer, je ne vois vraiment pas que faire ... Il ne reste qu'à faire semblant.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- monseigneurHabitué du forum
Surtout qu'on ne peut même pas virer ces hauts fonctionnaires aux élections ! Les gouvernements passent et eux restent...
Mais il ne faut pas désespérer, notre statut nous protège quand même pas mal, et rien ne nous oblige à obéir à des injonctions aberrantes sur notre façon de faire cours (liberté pédagogique). Le seul risque, c'est d'être mal noté et de ne pas faire une "bonne carrière". Mais les carrières sans l'EN...
Mais il ne faut pas désespérer, notre statut nous protège quand même pas mal, et rien ne nous oblige à obéir à des injonctions aberrantes sur notre façon de faire cours (liberté pédagogique). Le seul risque, c'est d'être mal noté et de ne pas faire une "bonne carrière". Mais les carrières sans l'EN...
- JPhMMDemi-dieu
La méritocratie est élitiste.Celadon a écrit:http://www.telerama.fr/idees/en-politique-comme-dans-les-entreprises-les-mediocres-ont-pris-le-pouvoir,135205.php
Vive la médiocratie.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
Sur l'histoire qu'il faut que le professeur se débarrasse de "l'idée qu'il a un savoir à transmettre", dans le discours institutionnel c'est quand même pour le moins très divers. A titre perso je n'ai jamais entendu un IPR faire une telle déclaration. En tant que formateur, visiteur de stagiaires et autres, personne ne m'a jamais demandé de tenir un tel discours. J'ai entendu des choses sur la nécessité de temps de travail personnel pour les élèves, du bienfait du travail en groupe, du besoin de moins guider les tâches... Ça d'accord, mais l’énoncé général d'une telle absurdité, jamais.
- User5899Demi-dieu
Les IPR n'ont jamais été nos chefs.William Foster a écrit:Règle n° 1 : les chefs ont toujours raison.
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Ils parlent, je travaille.
Accessoirement, horschartage.
Ca fait presque 30 ans. Leur seule réaction est de venir me voir le moins possible.
Pourquoi diable voulez-vous discuter avec un IPR ? Vous avez du temps à perdre ?William Foster a écrit:Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
- MazingerZNiveau 5
Cripure a écrit:Les IPR n'ont jamais été nos chefs.William Foster a écrit:Règle n° 1 : les chefs ont toujours raison.
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Ils parlent, je travaille.
Accessoirement, horschartage.
Ca fait presque 30 ans. Leur seule réaction est de venir me voir le moins possible.Pourquoi diable voulez-vous discuter avec un IPR ? Vous avez du temps à perdre ?William Foster a écrit:Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
Je crois Cripure, que vous sous-estimez le pouvoir de nuisance des IPR. Un IPR peut, par exemple, vous inscrire à des formations et vous rendre visite de conseil plusieurs fois par an. J'ai connu le cas de certains collègues qui se sont vus imposer un tuteur et je me demande qu'est-ce qu'il peut exister de plus humiliant que de se faire tutorer par un autre collègue...
- stanleymilgramNiveau 9
+1
Ils décident de nos carrières (avancement).
Certains se lâchent dans leurs rapports et sont notoirement humiliants à l'oral .
En 5 à 7 inspections par vie, on peut échapper à un tel danger mais quand ça arrive, les
conséquences humaines peuvent être considérables.
Ils décident de nos carrières (avancement).
Certains se lâchent dans leurs rapports et sont notoirement humiliants à l'oral .
En 5 à 7 inspections par vie, on peut échapper à un tel danger mais quand ça arrive, les
conséquences humaines peuvent être considérables.
- InvitéInvité
MazingerZ a écrit:Cripure a écrit:Les IPR n'ont jamais été nos chefs.William Foster a écrit:Règle n° 1 : les chefs ont toujours raison.
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Ils parlent, je travaille.
Accessoirement, horschartage.
Ca fait presque 30 ans. Leur seule réaction est de venir me voir le moins possible.Pourquoi diable voulez-vous discuter avec un IPR ? Vous avez du temps à perdre ?William Foster a écrit:Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
Je crois Cripure, que vous sous-estimez le pouvoir de nuisance des IPR. Un IPR peut, par exemple, vous inscrire à des formations et vous rendre visite de conseil plusieurs fois par an. J'ai connu le cas de certains collègues qui se sont vus imposer un tuteur et je me demande qu'est-ce qu'il peut exister de plus humiliant que de se faire tutorer par un autre collègue...
Dans mon académie ça s'appelle un dispositif institutionnel d'accompagnement spécifique (DIAS). C'est rare et ça concerne des collègues qui ont perdu pied devant les élèves. Un collègue qui tient à peu près ses élèves et qui enseigne dans le contenu des programmes ne peut pas être concerné par ça. Même s'il n'est pas dans la ligne pédagogique du moment. Franchement la plupart du temps dans le privé les collègues dans ce cas auraient été virés pour insuffisance professionnelle... C'est plutôt une perche tendue qu'une sanction.
- ysabelDevin
MazingerZ a écrit:Cripure a écrit:Les IPR n'ont jamais été nos chefs.William Foster a écrit:Règle n° 1 : les chefs ont toujours raison.
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Ils parlent, je travaille.
Accessoirement, horschartage.
Ca fait presque 30 ans. Leur seule réaction est de venir me voir le moins possible.Pourquoi diable voulez-vous discuter avec un IPR ? Vous avez du temps à perdre ?William Foster a écrit:Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
Je crois Cripure, que vous sous-estimez le pouvoir de nuisance des IPR. Un IPR peut, par exemple, vous inscrire à des formations et vous rendre visite de conseil plusieurs fois par an. J'ai connu le cas de certains collègues qui se sont vus imposer un tuteur et je me demande qu'est-ce qu'il peut exister de plus humiliant que de se faire tutorer par un autre collègue...
Je ne crois pas et pourtant je peux te dire que mon IPR (en retraite maintenant) ne pouvait pas me voir en peinture - elle ne me saluait même pas et la dernière fois qu'elle est venue, des élèves sont venus me voir ensuite pour me dire : "madame, la vieille dame, elle vous déteste, si vous aviez vu comme elle vous regardait".
Bref, descendue dans l'entretien et dans le rapport (mais rien à battre dans l'absolu) elle n'a pas pu aller plus loin puisque je respectais le programme et que les résultats de mes élèves étaient tout à fait conformes aux attendus...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RabelaisVénérable
Je t'ai déjà dit que je t'aimais, Ysabel? Non? Bah c'est fait. Tu as sauvé mon we.ysabel a écrit:MazingerZ a écrit:Cripure a écrit:Les IPR n'ont jamais été nos chefs.William Foster a écrit:Règle n° 1 : les chefs ont toujours raison.
Règle n° 2 : si les chefs ont tort, appliquer la règle n° 1. :lol:
Ils parlent, je travaille.
Accessoirement, horschartage.
Ca fait presque 30 ans. Leur seule réaction est de venir me voir le moins possible.Pourquoi diable voulez-vous discuter avec un IPR ? Vous avez du temps à perdre ?William Foster a écrit:Diogène s'entraînait à mendier devant des statues pour s'habituer à être ignoré... Peut-être devrions-nous en faire autant avant d'aller "discuter" avec nos inspecteurs
Je crois Cripure, que vous sous-estimez le pouvoir de nuisance des IPR. Un IPR peut, par exemple, vous inscrire à des formations et vous rendre visite de conseil plusieurs fois par an. J'ai connu le cas de certains collègues qui se sont vus imposer un tuteur et je me demande qu'est-ce qu'il peut exister de plus humiliant que de se faire tutorer par un autre collègue...
Je ne crois pas et pourtant je peux te dire que mon IPR (en retraite maintenant) ne pouvait pas me voir en peinture - elle ne me saluait même pas et la dernière fois qu'elle est venue, des élèves sont venus me voir ensuite pour me dire : "madame, la vieille dame, elle vous déteste, si vous aviez vu comme elle vous regardait".
Bref, descendue dans l'entretien et dans le rapport (mais rien à battre dans l'absolu) elle n'a pas pu aller plus loin puisque je respectais le programme et que les résultats de mes élèves étaient tout à fait conformes aux attendus...
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Un IPR ou un ced peut écrire des mensonges sur un prof en toute impunité et en tant que syndicaliste on voit de ces trucs qui seraient considérés comme de la diffamation dans la vie courante !ysabel a écrit:Je ne crois pas et pourtant je peux te dire que mon IPR (en retraite maintenant) ne pouvait pas me voir en peinture - elle ne me saluait même pas et la dernière fois qu'elle est venue, des élèves sont venus me voir ensuite pour me dire : "madame, la vieille dame, elle vous déteste, si vous aviez vu comme elle vous regardait".
Bref, descendue dans l'entretien et dans le rapport (mais rien à battre dans l'absolu) elle n'a pas pu aller plus loin puisque je respectais le programme et que les résultats de mes élèves étaient tout à fait conformes aux attendus...
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- RabelaisVénérable
Mais chut euh!Carnyx a écrit:Un IPR ou un ced peut écrire des mensonges sur un prof en toute impunité et en tant que syndicaliste on voit de ces trucs qui seraient considérés comme de la diffamation dans la vie courante !ysabel a écrit:Je ne crois pas et pourtant je peux te dire que mon IPR (en retraite maintenant) ne pouvait pas me voir en peinture - elle ne me saluait même pas et la dernière fois qu'elle est venue, des élèves sont venus me voir ensuite pour me dire : "madame, la vieille dame, elle vous déteste, si vous aviez vu comme elle vous regardait".
Bref, descendue dans l'entretien et dans le rapport (mais rien à battre dans l'absolu) elle n'a pas pu aller plus loin puisque je respectais le programme et que les résultats de mes élèves étaient tout à fait conformes aux attendus...
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- monseigneurHabitué du forum
ysabel a écrit:
Je ne crois pas et pourtant je peux te dire que mon IPR (en retraite maintenant) ne pouvait pas me voir en peinture - elle ne me saluait même pas et la dernière fois qu'elle est venue, des élèves sont venus me voir ensuite pour me dire : "madame, la vieille dame, elle vous déteste, si vous aviez vu comme elle vous regardait".
Bref, descendue dans l'entretien et dans le rapport (mais rien à battre dans l'absolu) elle n'a pas pu aller plus loin puisque je respectais le programme et que les résultats de mes élèves étaient tout à fait conformes aux attendus...
Entièrement d'accord avec ça ! Il ne faut pas se laisser impressionner par une inspection. Ce qui nous sert de boussole c'est notre travail au quotidien avec les élèves, et non la visite d'un quelconque bureaucrate... Moi aussi je me suis fait descendre dans un rapport, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre...
- acsyleNiveau 10
AntoineD a écrit:
Le cours de toute façon "ne dépend pas du prof " (?????) Il faut laisser les élèves débattre "entre eux" (???????) Le prof doit se débarrasser complètement de "l'idée qu'il a un savoir à transmettre"(????????????)
Il ne faut surtout pas enseigner "trop de choses" c'est "indigeste" (???)
J'ai du mal à le croire. A ce niveau là ça défie toutes les lois de la réalité.
Si c'est vrai alors je suis totalement en PLS.
- stanleymilgramNiveau 9
Le cours dépend si peu du prof que ce dernier va disparaître (Mooc? YouTube?) ...
Déjà, il ne transmet plus : il anime ...
Déjà, il ne transmet plus : il anime ...
- William FosterExpert
Cripure a écrit:
Pourquoi diable voulez-vous discuter avec un IPR ? Vous avez du temps à perdre ?
C'est pour ça que j'avais mis "discuter" entre guillemets
Les collègues qui ont refusé de participer à des formations stupides se sont vu reprocher leur refus de dialoguer. Les formateurs annoncent çà et là qu'en fait de formation, c'est de l'information (notons le préfixe in-). L'entretien qui suit une inspection est nommé "discussion" avec l'IPR alors que c'est le seul à causer.
Bref, le sens même des mots qui sont employés pour décrire les relations humaines est dévoyé... Yaka voir le sourire de Gattaz quand il parle du dialogue social progressiste qu'il y a sous ce gouvernement.
Donc non, je ne veux pas discuter avec un IPR. Et quand bien même le voudrais-je, j'en tirerais au mieux du fiel. :|
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- InvitéInvité
William Foster a écrit:
(...)
Donc non, je ne veux pas discuter avec un IPR. Et quand bien même le voudrais-je, j'en tirerais au mieux du fiel. :|
N'est-ce pas une déclaration un peu excessive ?
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