- InvitéInvité
Cripure a écrit:Merci de nous donner la preuve que la chronologie est massacrée par une approche thématique, au passageTamerlan a écrit:Cripure a écrit:Ouais, ben l'histoire de France ne se limite pas à la Shoah.Elyas a écrit:Soyons clairs, en histoire, c'est le règne tout puissant du XXe siècle. Le XIXe siècle, tout comme le XVIIe siècle, les 7e-8e-9e siècles sans parler de l'Antiquité sont au oubliettes ou faits en vitesse d'ordre astronomique.
Cripure, le génocide juif, ce n'est que quelques heures en première dans un bloc monstrueux.
"Thème 2 - La guerre au XXème siècle (16-17 heures)
Questions Mise en oeuvre
Guerres mondiales et espoirs de
paix
- La Première Guerre mondiale : l'expérience combattante dans une guerre totale
- La Seconde Guerre mondiale : guerre d'anéantissement et génocide des Juifs et des
Tziganes
- Les espoirs d'un ordre mondial au lendemain des conflits : la SDN et l'ONU
De la guerre froide à de
nouvelles conflictualités
- La guerre froide, conflit idéologique, conflit de puissances : un lieu (Berlin 1945-1989), une
crise (Cuba 1962), un conflit armé (la guerre du Vietnam)
- De nouvelles conflictualités depuis la fin de la guerre froide : un conflit armé (la guerre du
Golfe 1990-1991) ; un lieu (Sarajevo 1992-1995) ; un acte terroriste (le 11 septembre 2001)"
C'est ce dont nous parlions là:
https://www.neoprofs.org/t98527p20-republique-vertu-inspecteurs-chatiment#3484261
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Ca tombe bien, puisqu'un IPR, fût-il une femme, n'a rien à ordonner.Tamerlan a écrit:Zakalwe a écrit:
Par contre, pour ce qui est de la liberté de remettre dans l'ordre le programme de première, notre inspectrice à l'époque avait lourdement insisté sur le fait que ce serait quasiment une faute professionnelle de faire cette remise en ordre contraire à l'Esprit Sacré des programmes. Bon, pas pour ça qu'on est obligé de l'écouter (et elle dira l'inverse avec autant de conviction quand on le lui demandera, je suppose... ).
Je rappelle que cette liberté est inscrite dans le programme en toutes lettres. Cela s'impose donc à l'inspectrice.
Non, mais il peut rendre compte au recteur qu'on ne traite pas le programme...
- ZakalweNiveau 9
Cripure a écrit:Ca tombe bien, puisqu'un IPR, fût-il une femme, n'a rien à ordonner.Tamerlan a écrit:Zakalwe a écrit:
Par contre, pour ce qui est de la liberté de remettre dans l'ordre le programme de première, notre inspectrice à l'époque avait lourdement insisté sur le fait que ce serait quasiment une faute professionnelle de faire cette remise en ordre contraire à l'Esprit Sacré des programmes. Bon, pas pour ça qu'on est obligé de l'écouter (et elle dira l'inverse avec autant de conviction quand on le lui demandera, je suppose... ).
Je rappelle que cette liberté est inscrite dans le programme en toutes lettres. Cela s'impose donc à l'inspectrice.
Je n'ai pas dit le contraire... Cela ne l'empêche cependant pas d'essayer...
_________________
INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
- User5899Demi-dieu
Oh la la, zai trètrè peur, houlalalalaTamerlan a écrit:Cripure a écrit:Ca tombe bien, puisqu'un IPR, fût-il une femme, n'a rien à ordonner.Tamerlan a écrit:Zakalwe a écrit:
Par contre, pour ce qui est de la liberté de remettre dans l'ordre le programme de première, notre inspectrice à l'époque avait lourdement insisté sur le fait que ce serait quasiment une faute professionnelle de faire cette remise en ordre contraire à l'Esprit Sacré des programmes. Bon, pas pour ça qu'on est obligé de l'écouter (et elle dira l'inverse avec autant de conviction quand on le lui demandera, je suppose... ).
Je rappelle que cette liberté est inscrite dans le programme en toutes lettres. Cela s'impose donc à l'inspectrice.
Non, mais il peut rendre compte au recteur qu'on ne traite pas le programme...
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Oh la la, zai trètrè peur, houlalalalaTamerlan a écrit:Cripure a écrit:Ca tombe bien, puisqu'un IPR, fût-il une femme, n'a rien à ordonner.Tamerlan a écrit:
Je rappelle que cette liberté est inscrite dans le programme en toutes lettres. Cela s'impose donc à l'inspectrice.
Non, mais il peut rendre compte au recteur qu'on ne traite pas le programme...
Tiens je vous imaginais plus soucieux de la légalité. Par ailleurs il est quand même difficile de nier qu'un collègue fonctionnant souvent en dehors des programmes est susceptible de rencontrer des petits soucis non?
- HonchampDoyen
1. Je pense qu'il faut être dans les clous : et donc traiter le programme : faire ce qui est demandé au BO.
2. Ensuite, au nom de la liberté pédagogique, on peut aménager ce qui est demandé au BO :
- "Un programme, ça se gère". Dixit une IPR : il faut le finir, et à certains moments faire des choix (Ex: traiter vite quelque chose).
- On peut le gérer comme un caoutchouc à bocal de conserve : façon rétracté: le BO.
Façon distendu : plus que le BO.
Ex : je continue à traiter les régimes politiques au XIXème (en 4ème). Mais pas en exhaustif comme quand j'étais élève, plutôt en choisissant pour chacun un angle d'attaque. + 1830, 1848, 1870 + Frise chrono. Je traite La Commune ("le plus grand massacre de l'histoire de France", comme disait un de mes profs de fac).
Evidemment, j'en laisse.
Mais je pense qu'il est hasardeux de dire "M...e au programme" et "M...e à l'IPR".
Par ailleurs, je préfère encore être évaluée par un IPR que par le chef d'établissement.
(Ici, 4 en 12 ans, dont les 2 du début .... Qu'est qu'un chef d'établissement peut bien connaître à la didactique de l'hist-géo ? Quelle discussion peut-on avoir avec lui ? ).
Parce que si on dénie le droit à l'IPR, à qui le donne-t-on ?
2. Ensuite, au nom de la liberté pédagogique, on peut aménager ce qui est demandé au BO :
- "Un programme, ça se gère". Dixit une IPR : il faut le finir, et à certains moments faire des choix (Ex: traiter vite quelque chose).
- On peut le gérer comme un caoutchouc à bocal de conserve : façon rétracté: le BO.
Façon distendu : plus que le BO.
Ex : je continue à traiter les régimes politiques au XIXème (en 4ème). Mais pas en exhaustif comme quand j'étais élève, plutôt en choisissant pour chacun un angle d'attaque. + 1830, 1848, 1870 + Frise chrono. Je traite La Commune ("le plus grand massacre de l'histoire de France", comme disait un de mes profs de fac).
Evidemment, j'en laisse.
Mais je pense qu'il est hasardeux de dire "M...e au programme" et "M...e à l'IPR".
Par ailleurs, je préfère encore être évaluée par un IPR que par le chef d'établissement.
(Ici, 4 en 12 ans, dont les 2 du début .... Qu'est qu'un chef d'établissement peut bien connaître à la didactique de l'hist-géo ? Quelle discussion peut-on avoir avec lui ? ).
Parce que si on dénie le droit à l'IPR, à qui le donne-t-on ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- RendashBon génie
Honchamp a écrit:
Mais je pense qu'il est hasardeux de dire "M...e au programme" et "M...e à l'IPR".
Par ailleurs, je préfère encore être évaluée par un IPR que par le chef d'établissement.
(Ici, 4 en 12 ans, dont les 2 du début .... Qu'est qu'un chef d'établissement peut bien connaître à la didactique de l'hist-géo ? Quelle discussion peut-on avoir avec lui ? ).
Parce que si on dénie le droit à l'IPR, à qui le donne-t-on ?
+1.
A une nuance près : si l'IPR est solide d'un point de vue disciplinaire (et pour ce que j'en sais, c'est le cas globalement en histoire-géo), qu'il juge aussi les résultats, et qu'il donne des conseils pédadogique plutôt que de vouloir imposer un dogme, alors il est légitime.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Pourquoi, depuis presque 28 ans que j'enseigne, n'ai-je jamais rencontré un seul élève capable de situer, même très très superficiellement, les différents régimes politiques du XIXe siècle, voire, simplement, de distinguer Napoléon Ier de Napoléon III lorsque le "numéro" est absent et qu'ils n'ont que la date pour situer l'empereur ? Pour des gens gonflés de chronologie, c'est tout de même étrange...Elyas a écrit:Contrairement à ce que disent les médias, la chronologie est respectée au collège et dans une bonne partie des programmes du lycée en HG.
Lire des collègues dire le contraire devient lassant et pourrit réellement le boulot des collègues d'HG comme à chaque changement de programme.
C'est vrai que ce n'est pas nouveau.
J'ai eu mon bac en 1989 et le XIXe siècle après Napoléon Ier fut un grand trou noir jusqu'à la IIIe République car placé en fin d'année de la seconde...
Bref, à la fac j'ai pris les choses en main par moi-même.
De toute manière, je fais toujours un point d'histoire dans tous mes chapitres pour que les élèves puissent contextualiser les textes.
Ce que je remarque, c'est qu'aujourd'hui même Louis XIV est - presque - un inconnu alors qu'il y a qq années les élèves le connaissaient.
Bref, le niveau monde dans toutes les matières !
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Je suis très soucieux de la légalité, et au-dessus des programmes (qui ne doivent pas indiquer de démarches), il y a la liberté pédagogique. Elle seule est dans la loi, elle seule s'impose à tout, à tous et partout, tout le temps. Un IPR ne fait pas la loi. Un programme non plus.Tamerlan a écrit:Cripure a écrit:Oh la la, zai trètrè peur, houlalalalaTamerlan a écrit:Cripure a écrit:
Ca tombe bien, puisqu'un IPR, fût-il une femme, n'a rien à ordonner.
Non, mais il peut rendre compte au recteur qu'on ne traite pas le programme...
Tiens je vous imaginais plus soucieux de la légalité. Par ailleurs il est quand même difficile de nier qu'un collègue fonctionnant souvent en dehors des programmes est susceptible de rencontrer des petits soucis non?
Pour le reste, chaque IPR ayant ses dadas, les "petits soucis" sont inévitables, y compris quand on suit comme le plus fidèle des toutous. Le seul moyen de fonctionner est d'ignorer cette infantilisation.
Je ne connais personne ayant eu comme "petits soucis" autre chose que des augmentations de note plus mesurées.
- User5899Demi-dieu
Je ne dénie rien à l'IPR, je le laisse à sa place : il inspecte. C'est-à-dire qu'il vient voir et doit donner des conseils d'expert. Je lui refuse le rôle de prescripteur, ce qu'il n'est en rien.Honchamp a écrit:1. Je pense qu'il faut être dans les clous : et donc traiter le programme : faire ce qui est demandé au BO.
2. Ensuite, au nom de la liberté pédagogique, on peut aménager ce qui est demandé au BO :
- "Un programme, ça se gère". Dixit une IPR : il faut le finir, et à certains moments faire des choix (Ex: traiter vite quelque chose).
- On peut le gérer comme un caoutchouc à bocal de conserve : façon rétracté: le BO.
Façon distendu : plus que le BO.
Ex : je continue à traiter les régimes politiques au XIXème (en 4ème). Mais pas en exhaustif comme quand j'étais élève, plutôt en choisissant pour chacun un angle d'attaque. + 1830, 1848, 1870 + Frise chrono. Je traite La Commune ("le plus grand massacre de l'histoire de France", comme disait un de mes profs de fac).
Evidemment, j'en laisse.
Mais je pense qu'il est hasardeux de dire "M...e au programme" et "M...e à l'IPR".
Par ailleurs, je préfère encore être évaluée par un IPR que par le chef d'établissement.
(Ici, 4 en 12 ans, dont les 2 du début .... Qu'est qu'un chef d'établissement peut bien connaître à la didactique de l'hist-géo ? Quelle discussion peut-on avoir avec lui ? ).
Parce que si on dénie le droit à l'IPR, à qui le donne-t-on ?
- HonchampDoyen
ysabel a écrit:
De toute manière, je fais toujours un point d'histoire dans tous mes chapitres pour que les élèves puissent contextualiser les textes.
Ce que je remarque, c'est qu'aujourd'hui même Louis XIV est - presque - un inconnu alors qu'il y a qq années les élèves le connaissaient.
Bref, le niveau monde dans toutes les matières !
Tu as raison.
De faire un point d'histoire par toi-même pour tes élèves. J'ai au moins une collègue qui le fait.
Et sur Louis XIV.
Fin de 5ème, au triple galop. On se concentre sur l'attendu du repère de DNB : "Louis XIV, Versailles".
On case monarchie absolue et construction du château (un bout de "c'est pas sorcier" pris sur le site TV, et roule cocotte.)
Il n'y a plus de société de cour. Sauf prof passionné ou qui a su gérer son temps parfaitement.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- HonchampDoyen
Cripure a écrit:Je ne dénie rien à l'IPR, je le laisse à sa place : il inspecte. C'est-à-dire qu'il vient voir et doit donner des conseils d'expert. Je lui refuse le rôle de prescripteur, ce qu'il n'est en rien.Honchamp a écrit:1. Je pense qu'il faut être dans les clous : et donc traiter le programme : faire ce qui est demandé au BO.
2. Ensuite, au nom de la liberté pédagogique, on peut aménager ce qui est demandé au BO :
- "Un programme, ça se gère". Dixit une IPR : il faut le finir, et à certains moments faire des choix (Ex: traiter vite quelque chose).
- On peut le gérer comme un caoutchouc à bocal de conserve : façon rétracté: le BO.
Façon distendu : plus que le BO.
Ex : je continue à traiter les régimes politiques au XIXème (en 4ème). Mais pas en exhaustif comme quand j'étais élève, plutôt en choisissant pour chacun un angle d'attaque. + 1830, 1848, 1870 + Frise chrono. Je traite La Commune ("le plus grand massacre de l'histoire de France", comme disait un de mes profs de fac).
Evidemment, j'en laisse.
Mais je pense qu'il est hasardeux de dire "M...e au programme" et "M...e à l'IPR".
Par ailleurs, je préfère encore être évaluée par un IPR que par le chef d'établissement.
(Ici, 4 en 12 ans, dont les 2 du début .... Qu'est qu'un chef d'établissement peut bien connaître à la didactique de l'hist-géo ? Quelle discussion peut-on avoir avec lui ? ).
Parce que si on dénie le droit à l'IPR, à qui le donne-t-on ?
Ah oui, là on est d'accord.
Effectivement, sur le rôle de prescripteur...
D'autant plus que pour en avoir vu passer une dizaine dans mon académie, selon le moment et selon les personnes, l'ordonnance n'est pas la même !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ysabelDevin
Honchamp a écrit:ysabel a écrit:
De toute manière, je fais toujours un point d'histoire dans tous mes chapitres pour que les élèves puissent contextualiser les textes.
Ce que je remarque, c'est qu'aujourd'hui même Louis XIV est - presque - un inconnu alors qu'il y a qq années les élèves le connaissaient.
Bref, le niveau monde dans toutes les matières !
Tu as raison.
De faire un point d'histoire par toi-même pour tes élèves. J'ai au moins une collègue qui le fait.
Et sur Louis XIV.
Fin de 5ème, au triple galop. On se concentre sur l'attendu du repère de DNB : "Louis XIV, Versailles".
On case monarchie absolue et construction du château (un bout de "c'est pas sorcier" pris sur le site TV, et roule cocotte.)
Il n'y a plus de société de cour. Sauf prof passionné ou qui a su gérer son temps parfaitement.
Et puis je vois avec le collègue d'HG. Par exemple, je vais étudier L'Equipage de Kessel avec mes ST2S et mon collègue a fait un point approfondie sur l'aviation durant la GMI en leur précisant bien qu'elles en auront besoin en fin d'année avec moi. Comme je lui ai dit que j'avais étudié La Boétie (et le discours de Martin Luther King) s'il voulait s'en servir en EMC.
Bon, ce collègue est aussi un vil réactionnaire, comme moi... :lol:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- BrindIfFidèle du forum
Mon fils est en train d'apprendre la chronologie des différents régimes politiques au XIXe siècle ... en CM2
- User5899Demi-dieu
'xactementHonchamp a écrit:Ah oui, là on est d'accord.
Effectivement, sur le rôle de prescripteur...
D'autant plus que pour en avoir vu passer une dizaine dans mon académie, selon le moment et selon les personnes, l'ordonnance n'est pas la même !
:lol:BrindIf a écrit:Mon fils est en train d'apprendre la chronologie des différents régimes politiques au XIXe siècle ... en CM2
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Je suis très soucieux de la légalité, et au-dessus des programmes (qui ne doivent pas indiquer de démarches), il y a la liberté pédagogique. Elle seule est dans la loi, elle seule s'impose à tout, à tous et partout, tout le temps. Un IPR ne fait pas la loi. Un programme non plus.Tamerlan a écrit:Cripure a écrit:Oh la la, zai trètrè peur, houlalalalaTamerlan a écrit:
Non, mais il peut rendre compte au recteur qu'on ne traite pas le programme...
Tiens je vous imaginais plus soucieux de la légalité. Par ailleurs il est quand même difficile de nier qu'un collègue fonctionnant souvent en dehors des programmes est susceptible de rencontrer des petits soucis non?
Pour le reste, chaque IPR ayant ses dadas, les "petits soucis" sont inévitables, y compris quand on suit comme le plus fidèle des toutous. Le seul moyen de fonctionner est d'ignorer cette infantilisation.
Je ne connais personne ayant eu comme "petits soucis" autre chose que des augmentations de note plus mesurées.
Là je manque un peu de temps pour discuter mais il me semble que :
Code de l'éducation, partie législative :
Article L912-1-1
Créé par Loi n°2005-380 du 23 avril 2005 - art. 48 JORF 24 avril 2005
La liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres des corps d'inspection.
Le conseil pédagogique prévu à l'article L. 421-5 ne peut porter atteinte à cette liberté.
- RogerMartinBon génie
Tamerlan a écrit:Quand on fait la Révolution et l'Empire je leur file régulièrement des extraits des Châtiments
Tu es un dangereux transdisciplinaire
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- RabelaisVénérable
Ah, la fameuse chronologie du XIXE, indispensable pour nous.ysabel a écrit:Cripure a écrit:Pourquoi, depuis presque 28 ans que j'enseigne, n'ai-je jamais rencontré un seul élève capable de situer, même très très superficiellement, les différents régimes politiques du XIXe siècle, voire, simplement, de distinguer Napoléon Ier de Napoléon III lorsque le "numéro" est absent et qu'ils n'ont que la date pour situer l'empereur ? Pour des gens gonflés de chronologie, c'est tout de même étrange...Elyas a écrit:Contrairement à ce que disent les médias, la chronologie est respectée au collège et dans une bonne partie des programmes du lycée en HG.
Lire des collègues dire le contraire devient lassant et pourrit réellement le boulot des collègues d'HG comme à chaque changement de programme.
C'est vrai que ce n'est pas nouveau.
J'ai eu mon bac en 1989 et le XIXe siècle après Napoléon Ier fut un grand trou noir jusqu'à la IIIe République car placé en fin d'année de la seconde...
Bref, à la fac j'ai pris les choses en main par moi-même.
De toute manière, je fais toujours un point d'histoire dans tous mes chapitres pour que les élèves puissent contextualiser les textes.
Ce que je remarque, c'est qu'aujourd'hui même Louis XIV est - presque - un inconnu alors qu'il y a qq années les élèves le connaissaient.
Bref, le niveau monde dans toutes les matières !
Faite, évaluée, non apprise, réévaluée et ceci jusqu'à ce que mort s'ensuive ou qu'elle soit enfin apprise.
Tiens, je leur colle à nouveau mardi , comme ça ça leur fera un jour fixe.:twisted:
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Ben oui, voilà
Aucune contradiction.
Bon, je renonce et je me retire (non sans une certaine noblesse) sous ma tente !
- InvitéInvité
RogerMartin a écrit:Tamerlan a écrit:Quand on fait la Révolution et l'Empire je leur file régulièrement des extraits des Châtiments
Tu es un dangereux transdisciplinaire
Ah oui, vivement les EPI au lycée !
- pamplemousses4Expert
Tamerlan a écrit:RogerMartin a écrit:Tamerlan a écrit:Quand on fait la Révolution et l'Empire je leur file régulièrement des extraits des Châtiments
Tu es un dangereux transdisciplinaire
Ah oui, vivement les EPI au lycée !
- InvitéInvité
pamplemousses4 a écrit:Tamerlan a écrit:RogerMartin a écrit:Tamerlan a écrit:Quand on fait la Révolution et l'Empire je leur file régulièrement des extraits des Châtiments
Tu es un dangereux transdisciplinaire
Ah oui, vivement les EPI au lycée !
Pamplemousse c'est la première fois que tu me fouettes !
- pamplemousses4Expert
Effet bœuf, t'as vu ça ?!
:diable: :lol:
:diable: :lol:
- InvitéInvité
pamplemousses4 a écrit:Effet bœuf, t'as vu ça ?!
:diable: :lol:
C'est vrai qu'il y a châtiment dans le titre du topic !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
S'il ne revient pas à l'inspecteur de prescrire, s'il ne saurait toucher à notre liberté pédagogique, sur quoi repose son évaluation ? Que représentent les points gagnés ou perdus ? L'efficacité d'une pédagogie expertement appréciée en assistant à 55 minutes de cours ?
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