- EmeraldiaÉrudit
Bien évidemment... Je ne disais pas de ne faire que cela, je parlais juste de la lecture cursive, de la lecture plaisir pour donner envie de lire à des élèves qui ne lisent jamais.Presse-purée a écrit:V.Marchais a écrit:En cursive, personne ne dit le contraire, Esmé.
D'ailleurs, c'est exactement ce que disent les programmes actuels.
Dès lors, on se demande ce que signifie la phrase "la littérature de jeunesse doit entrer dans nos considérations", comme si ce n'était pas déjà le cas. N'est-ce pas une façon insidieuse de dire sans dire qu'il faudrait recommencer à l'étudier en classe, comme cela s'est fait dans les années 90-2000 ? Si c'est ce qu'il faut comprendre, comme je le crains, par ce distinguo opéré l'air de rien, c'est une régression terrible et socialement discriminante.
+1
Et puis, allons plus loin: si on ne fait lire que de la littérature jeunesse, à quoi bon former des profs à la littérature? De belles économies de postes dans le supérieur: à la poubelle tous ces cons spécialistes de Zola, de Théophile de Viau, ces auteurs morts donc inutiles!
Ensuite, je sais qu'il y a eu par le passé des dérives et je ne trouve pas normal non plus de construire ses séquences sur la littérature jeunesse.
Je postais cela aussi parce que, à contrario, des collègues refusent de donner le moindre livre jeunesse en cursive. Je trouve cela fort dommage.
- V.MarchaisEmpereur
Ce qui m'inquiète, c'est qu'on a de la part de certaines inspections un discours qui semble délibérément ambigu. Alors que si on veut éviter toute ambiguïté, c'est tout de même facile de dire : "La littérature jeunesse est à réserver à la lecture cursive."
- lottaFidèle du forum
Aujourd'hui, formation toute la journée sur les nouveaux programmes dans mon académie.
D'abord, je vous livre un best of des meilleures phrases, afin de dépeindre un peu l'ambiance :
"Un nouveau paradigme : l'élève, le temps de l'élève"
"Poses méta ou poses réfléxives que l'élève porte sur son savoir"
"Les questions que posent les professeurs sont des mises à la question pour l'élève"
"Faire système, c'est faire sens"
"Le laboratoire expérimental du corps qui s'appelle la proposition subordonnée relative"
"L'élève est une force qui va"
"Nous sommes professeurs, concepteurs, inventeurs".
Sinon, en gros, les mêmes banalités qu'ailleurs :
-Il faut axer son enseignement sur "les pratiques langagière orales"
-L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur (mais bien sûr...)
-Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui (bref, on renonce à la transmission)
-La grammaire est au service de l'écriture et de l'oral. On n'a pas compris, malgré nos nombreuses questions, si on pouvait faire une progression de langue décrochée. En tous cas, il faut partir de la pratique des élèves. Je ne vois pas trop ce que cela peut donner concrètement.
-Les inspecteurs ont parlé de groupe nominal/ groupe verbal. Il faut utiliser les expressions "complément de verbe", "complément de phrase". Cependant, la terminologie n'intervient qu'après la compréhension de la notion par l'élève.
-Il faut repenser les rythmes de travail au sein du cours : plus de pratique de l'élève.
-la lecture analytique n'est plus le coeur de la séance de littérature (Là, je n'ai pas trop compris ce qu'ils attendaient de nous). On a trop tendance à tronçonner les textes quand on les étudie en classe. Les questionnement sont aussi bien littéraires que personnels. Ils doivent amener l'élève à réfléchir sur de grandes questions.
-Le professeur reste le garant de la culture commune. Il a une grande responsabilité dans le choix des textes étudiés.
-Ils n'ont pas pu répondre à notre question sur l'épreuve du brevet : le Français et l'Histoire-géo seront-ils fusionnés ?
D'abord, je vous livre un best of des meilleures phrases, afin de dépeindre un peu l'ambiance :
"Un nouveau paradigme : l'élève, le temps de l'élève"
"Poses méta ou poses réfléxives que l'élève porte sur son savoir"
"Les questions que posent les professeurs sont des mises à la question pour l'élève"
"Faire système, c'est faire sens"
"Le laboratoire expérimental du corps qui s'appelle la proposition subordonnée relative"
"L'élève est une force qui va"
"Nous sommes professeurs, concepteurs, inventeurs".
Sinon, en gros, les mêmes banalités qu'ailleurs :
-Il faut axer son enseignement sur "les pratiques langagière orales"
-L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur (mais bien sûr...)
-Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui (bref, on renonce à la transmission)
-La grammaire est au service de l'écriture et de l'oral. On n'a pas compris, malgré nos nombreuses questions, si on pouvait faire une progression de langue décrochée. En tous cas, il faut partir de la pratique des élèves. Je ne vois pas trop ce que cela peut donner concrètement.
-Les inspecteurs ont parlé de groupe nominal/ groupe verbal. Il faut utiliser les expressions "complément de verbe", "complément de phrase". Cependant, la terminologie n'intervient qu'après la compréhension de la notion par l'élève.
-Il faut repenser les rythmes de travail au sein du cours : plus de pratique de l'élève.
-la lecture analytique n'est plus le coeur de la séance de littérature (Là, je n'ai pas trop compris ce qu'ils attendaient de nous). On a trop tendance à tronçonner les textes quand on les étudie en classe. Les questionnement sont aussi bien littéraires que personnels. Ils doivent amener l'élève à réfléchir sur de grandes questions.
-Le professeur reste le garant de la culture commune. Il a une grande responsabilité dans le choix des textes étudiés.
-Ils n'ont pas pu répondre à notre question sur l'épreuve du brevet : le Français et l'Histoire-géo seront-ils fusionnés ?
- HermionyGuide spirituel
lotta a écrit:
-La grammaire est au service de l'écriture et de l'oral. On n'a pas compris, malgré nos nombreuses questions, si on pouvait faire une progression de langue décrochée. En tous cas, il faut partir de la pratique des élèves. Je ne vois pas trop ce que cela peut donner concrètement.
-la lecture analytique n'est plus le coeur de la séance de littérature (Là, je n'ai pas trop compris ce qu'ils attendaient de nous). On a trop tendance à tronçonner les textes quand on les étudie en classe. Les questionnement sont aussi bien littéraires que personnels. Ils doivent amener l'élève à réfléchir sur de grandes questions.
Pour ce qui est en gras, cela revient tout simplement à partir des copies des élèves pour étudier le point de grammaire qui a posé problème à la majorité, même si cela te fait faire le subjonctif avec l'accord de l'adjectif...
Pour le dernier tiret, les IPR pensent encore que nous ne faisons que des questionnaires à I.1a a' b b' portant uniquement sur des points de détails ? J ne tronçonne rien du tout parce que je lis le texte en entier avant de l'expliquer et que j'axe sur la compréhension globale avant tout. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- henrietteMédiateur
En lisant tes 4 premières citations, je me disais : mais quelle bande de sombres cuistres !
Mais à partir de la 5e, la question a plutôt été : mais à quoi carburent-ils ???
Mais à partir de la 5e, la question a plutôt été : mais à quoi carburent-ils ???
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lottaFidèle du forum
Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves. On a bien rigolé, là.
- lottaFidèle du forum
Henriette, c'est exactement ce qu'on se disait.
- HermionyGuide spirituel
lotta a écrit:Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves. On a bien rigolé, là.
Oui, on peut, une fois de temps en temps ne pas évaluer la lecture d'un livre...à partir du moment où l'on est conscient qu'un tiers de la classe (au mieux) ne le lira pas et que cela ne pose pas de problème. De toute façon, les questionnaires de lecture, c'est le mal absolu depuis plusieurs années. Je ne dis pas qu'il ne faut pas varier, je le fais, mais de là à interdire quelque chose qui permet de vérifier une lecture sérieuse ET la capacité à rédiger des phrases (choses non négligeable), il y a un pas - franchi, manifestement...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- MUTISExpert
Merci lotta,
c'est du lourd...
"Les questions que posent les professeurs sont des mises à la question pour l'élève" ... Socrate était un grand inquisiteur et un tortionnaire, et des générations de profs aussi ! :mdr3: .... Enfin, les meilleurs, ceux qui savaient et qui savent interroger pour susciter l'intérêt et les interrogations les plus profondes.
"Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui " ! Bon là je vais rester poli.
"L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur" (mais bien sûr...)...
J'aimerais bien voir une séance de ce type donnée par ces donneurs de leçons magistraux... Il faudra leur conseiller la lecture de Patrick Laudet dont j'ai cité quelques réflexions plus haut...
"Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves" . On a bien rigolé, là." Là, on est en plein délire...
c'est du lourd...
"Les questions que posent les professeurs sont des mises à la question pour l'élève" ... Socrate était un grand inquisiteur et un tortionnaire, et des générations de profs aussi ! :mdr3: .... Enfin, les meilleurs, ceux qui savaient et qui savent interroger pour susciter l'intérêt et les interrogations les plus profondes.
"Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui " ! Bon là je vais rester poli.
"L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur" (mais bien sûr...)...
J'aimerais bien voir une séance de ce type donnée par ces donneurs de leçons magistraux... Il faudra leur conseiller la lecture de Patrick Laudet dont j'ai cité quelques réflexions plus haut...
"Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves" . On a bien rigolé, là." Là, on est en plein délire...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- IlseÉrudit
MUTIS a écrit:Merci lotta,
c'est du lourd...
"Les questions que posent les professeurs sont des mises à la question pour l'élève" ... Socrate était un grand inquisiteur et un tortionnaire, et des générations de profs aussi ! :mdr3: .... Enfin, les meilleurs, ceux qui savaient et qui savent interroger pour susciter l'intérêt et les interrogations les plus profondes.
"Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui " ! Bon là je vais rester poli.
"L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur" (mais bien sûr...)...
J'aimerais bien voir une séance de ce type donnée par ces donneurs de leçons magistraux... Il faudra leur conseiller la lecture de Patrick Laudet dont j'ai cité quelques réflexions plus haut...
"Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves" . On a bien rigolé, là." Là, on est en plein délire...
Chiche ? On leur propose de prendre une classe et de le faire "en vrai" ?
- lottaFidèle du forum
Quand j'ai passé une journée comme celle-ci, je peux vous dire que je suis presque contente de revoir mes vrais élèves, en chair et en os, pour faire vraiment mon métier.
- MUTISExpert
En tout cas ,j'espère que mon fils aura un vrai prof de français qui lui apprendra à réfléchir et lui transmettra des connaissances solides et structurées.... et non un animateur venu pour l'écouter.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
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"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- OsmieSage
henriette a écrit:En lisant tes 4 premières citations, je me disais : mais quelle bande de sombres cuistres !
Mais à partir de la 5e, la question a plutôt été : mais à quoi carburent-ils ???
:shock:
Comme toi, cette phrase me laisse perplexe :
"Le laboratoire expérimental du corps qui s'appelle la proposition subordonnée relative."
Gné ?
La FCPE m'a fait comprendre aujourd’hui que je ne savais pas enseigner ; l'IPR de Lotta m'a fait comprendre aujourd'hui que j'avais dû rater quelque chose en grammaire.
C'est du lourd, Lotta ; quelle belle journée tu as dû passer.
- OsmieSage
lotta a écrit:Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves. On a bien rigolé, là.
Le laboratoire expérimental du corps qui s'appelle le désir...de lecture.
Joie, ça marche avec tout !
- IlseÉrudit
Et vous croyez qu'ils feront aussi comme ça dans les collèges des beaux quartiers parisiens, ou c'est juste pour nous...
- MUTISExpert
Rassure-moi lotta les profs ont rigolé ou protesté non ?
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- lottaFidèle du forum
Oui, Osmie, on devrait faire un générateur de phrases en novlangue d'IPR.
Mutis, moi j'ai bien rigolé avec ma collègue. Les autres ne bronchaient pas.
J'ai appris ensuite qu'une des deux IPR avaient terrorisé certains collègues présents lorsqu'elle les aveit inspectés en leur disant des choses comme "Vous m'avez agressé à la kalachnikov avec votre cours de grammaire" ou bien "Ce que vous faites en enseignant Le Cid est une agression pour les élèves".
Mutis, moi j'ai bien rigolé avec ma collègue. Les autres ne bronchaient pas.
J'ai appris ensuite qu'une des deux IPR avaient terrorisé certains collègues présents lorsqu'elle les aveit inspectés en leur disant des choses comme "Vous m'avez agressé à la kalachnikov avec votre cours de grammaire" ou bien "Ce que vous faites en enseignant Le Cid est une agression pour les élèves".
- OsmieSage
lotta a écrit:Quand j'ai passé une journée comme celle-ci, je peux vous dire que je suis presque contente de revoir mes vrais élèves, en chair et en os, pour faire vraiment mon métier.
La salle de cours avec des élèves en chair et en os, un laboratoire expérimental du corps ?
- OsmieSage
MUTIS a écrit:En tout cas ,j'espère que mon fils aura un vrai prof de français qui lui apprendra à réfléchir et lui transmettra des connaissances solides et structurées.... et non un animateur venu pour l'écouter.
Quel mauvais père tu fais ; on devrait soustraire ce malheureux enfant à ton éducation, que l'on devine néfaste !
- lottaFidèle du forum
Mutis, sache que selon un des IPR, les parents ne sont pas les utilisateurs de l'EN, ils n'ont donc pas leur mot à dire.
- OsmieSage
lotta a écrit:Oui, Osmie, on devrait faire un générateur de phrases en novlangue d'IPR.
Mutis, moi j'ai bien rigolé avec ma collègue. Les autres ne bronchaient pas.
J'ai appris ensuite qu'une des deux IPR avaient terrorisé certains collègues présents lorsqu'elle les aveit inspectés en leur disant des choses comme "Vous m'avez agressé à la kalachnikov avec votre cours de grammaire" ou bien "Ce que vous faites en enseignant Le Cid est une agression pour les élèves".
Certains IPR perdent l'esprit, et s'aplatir devant eux ne va pas les aider à retrouver le Nord.
Pendant une réunion école-collège, j'ai entendu un IEN (qui interdit l'usage du dictionnaire car celui-ci bride l'imagination des enfants) dire à un PE que ses cours lui faisaient penser à l'URSS et à Staline : silence, attention, travail, obéissance des élèves. Il a donc conclu que la PE était Staline, et ce n'était pas flatteur. Je vous passe les détails sur la bronca qui a suivi, mais elle venait des professeurs du secondaire (enfin, deux), pas des PE tyrannisés par cet IEN. Ces gens peuvent vraiment faire du tort à l'instruction.
- OsmieSage
lotta a écrit:Mutis, sache que selon un des IPR, les parents ne sont pas les utilisateurs de l'EN, ils n'ont donc pas leur mot à dire.
Les "utilisateurs", de mieux en mieux ; pas moyen pour un IPR de dire "usagers" ? Et pourquoi pas consommateurs, tant que nous y sommes ?
Certains IPR perdent le sens commun.
- Hermione0908Modérateur
Ilse a écrit:MUTIS a écrit:Merci lotta,
c'est du lourd...
"Les questions que posent les professeurs sont des mises à la question pour l'élève" ... Socrate était un grand inquisiteur et un tortionnaire, et des générations de profs aussi ! :mdr3: .... Enfin, les meilleurs, ceux qui savaient et qui savent interroger pour susciter l'intérêt et les interrogations les plus profondes.
"Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui " ! Bon là je vais rester poli.
"L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur" (mais bien sûr...)...
J'aimerais bien voir une séance de ce type donnée par ces donneurs de leçons magistraux... Il faudra leur conseiller la lecture de Patrick Laudet dont j'ai cité quelques réflexions plus haut...
"Ah oui, et j'ajouterais : Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves" . On a bien rigolé, là." Là, on est en plein délire...
Chiche ? On leur propose de prendre une classe et de le faire "en vrai" ?
Mais tellement ! Quand est-ce qu'ils viennent nous montrer en vrai ce que c'est ? On est tous super gentils, on veut bien leur prêter une de nos classes pour ce faire, et même pas les pires, c'est dire si on est gentils.
Parce que c'est bien joli ce genre d'injonctions, qu'on nous recolle joyeusement dans la tronche en inspection (parce qu'on ne l'a pas fait), mais même avec mes choupitrognons, on ne tient pas toute l'année comme ça...
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- OsmieSage
+1. J'aimerais bien les voir faire cours sur la relative/laboratoire du corps dans le collège où le stagiaire qui s'est suicidé travaillait.
- AnaroreNiveau 9
Merci pour ton compte-rendu Lotta, je vois que ton formateur planait complet !
A pas tout compris là.... mais question expérimental je conseille Zola :lol:
En fait on se demande pourquoi on vient non ? Laisser les élèves s'exprimer tout seul et trouver tout le sens d'un texte est tellement à la portée d'un enfant de 12ans que je pense que je vais arrêter de me fatiguer à leur apprendre, et prendre plutôt des notes !
En tout cas, il faut que je me mette à la page : vous croyez qu'une vierge de fer les impressionnerait assez pour coller au thème de la question torture ?
En même temps je viens de subir une formation ou "tout est psychologie" et ou le pauvre élève qui ne sait pas, ne peut pas travailler, n'y peut rien : soyons éducateur et pas prof (véridique...). C'est là qu'on a demandé pourquoi on s'était fait suer à passer un Capes. Bizarrement on n'a pas eu de réponse !
Je suis proprement horrifiée par tout ça...
Les questionnaires de lecture sont interdits ? Mais c'est quoi ces con****es ? En quoi un questionnaire empêche le plaisir de lecture ?lotta a écrit: Les questionnaires de lecture sont interdits. Il faut laisser le désir de lire venir aux élèves. On a bien rigolé, là.
lotta a écrit:
"Le laboratoire expérimental du corps qui s'appelle la proposition subordonnée relative"
A pas tout compris là.... mais question expérimental je conseille Zola :lol:
lotta a écrit:
-L'intervention de l'élève doit constituer la base du cours. Il ne faut pas l'interroger, mais le laisser réagir. Les élèves peuvent d'ailleurs débattre du texte sans intervention du professeur
-Le professeur ne doit pas faire face à l'élève, mais être à côté de lui
En fait on se demande pourquoi on vient non ? Laisser les élèves s'exprimer tout seul et trouver tout le sens d'un texte est tellement à la portée d'un enfant de 12ans que je pense que je vais arrêter de me fatiguer à leur apprendre, et prendre plutôt des notes !
En tout cas, il faut que je me mette à la page : vous croyez qu'une vierge de fer les impressionnerait assez pour coller au thème de la question torture ?
En même temps je viens de subir une formation ou "tout est psychologie" et ou le pauvre élève qui ne sait pas, ne peut pas travailler, n'y peut rien : soyons éducateur et pas prof (véridique...). C'est là qu'on a demandé pourquoi on s'était fait suer à passer un Capes. Bizarrement on n'a pas eu de réponse !
Je suis proprement horrifiée par tout ça...
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"En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde." - Le Cercle des Poètes Disparus
"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui se veut confirmer, un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, une communion ayant un goût de fleur, une façon d'un peu se respirer le coeur, et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!" - Cyrano de Bergerac
- IlseÉrudit
Même avec mes élèves plutôt sympas, ils ne tiendraient pas !
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