- mathou_bbNiveau 2
Bonjour à tous,
Je remonte le sujet, je suis confronté à une situation qui ne met jamais arrivée, mais qui me remonte pas mal !
2 élèves, très sympathiques en soit, mais qui en font le minimum en cours pour s'en sortir très bien, d'une part parce qu'ils ont des capacités certaines et d'autre part, le niveau de la classe (et de l'établissement en général) assez faible. Leurs appréciations fait donc mention du fait qu'ils pourraient fournir davantage de travail.
En outre, leur démarche cavalière de venir m'interpeller dans la cour alors que je vais chercher une autre classe, en me disant "on a un entretien" (juste cette phrase, je comprenais rien, jusqu'au moment où je compris qu'ils assumaient pas le fait de vouloir me parler de cette appréciation), limite à ce que je laisse mon cours et mes élèves pour en discuter avec eux... sans se soucier de ce que j'avais à faire... bref
RDV avec CPE et les élèves à la récrée qui me glisse que les parents sont bien relous au passage... En plus, rdv directement avec le CPE alors même que ces élèves auraient très bien pu venir me voir pour en discuter avant, j'apprécie d'autant moins la démarche. Pire, conseil le mardi soir, un élève est délégué donc savait très bien les choses, je ne me suis même pas opposé à leur récompense du trimestre, contrairement au T1; et ces élèves ont séché le cours de jeudi matin... une occasion de pouvoir discuter de la situation.
Ces élèves qui font passer cela sous le fait de "vouloir comprendre" leur appréciation, veulent en réalité obtenir un changement de celle-ci. Pire encore, ils argumentent en me disent que untel, qui en ferait encore moins qu'eux en cours, aurait eu une meilleure appréciation. Alors que c'est faux.
Je me retrouve à justifier mes appréciations (ce que j'ai une sainte horreur de faire) auprès des élèves et devant le CPE... Ils ne reconnaissent absolument pas leurs torts, se font passer pour des élèves modèles, alors que j'ai ramé toute l'année pour qu'ils se mettent en activité... le cliché des "élèves-clients", l'impression que tout leur est dû, sans efforts, et l'impression de ne plus faire mon travail...
J'ai concédé à modifier à la marge leurs appréciations (surtout la tournure de phrase car le fond restera le même). Sauf que le conseil de classe est passé, le chef a entériné ces appréciations, les bulletins sont partis à l'impression. Finalement, je ne peux pas changer (ça m'arrange un peu finalement, j'avais pas trop envie, mais est cédé sous la pression des parents... je m'en veux pour cela.. mais je ne voyais pas d'issue, trop peu d'expérience encore derrière moi pour affronter cette situation... :(
J'imagine que ces contestations sont loin d’être un cas isolé malheureusement, comment gérer vous le fait de devoir vous justifier auprès d'élèves, qui ne sont pas dans une posture de compréhension vis à vis de la note/appréciation mais clairement dans une démarche de négociation ?
J'ai un peu peur d'avoir les parents sur le dos dans quelques jours...
Je remonte le sujet, je suis confronté à une situation qui ne met jamais arrivée, mais qui me remonte pas mal !
2 élèves, très sympathiques en soit, mais qui en font le minimum en cours pour s'en sortir très bien, d'une part parce qu'ils ont des capacités certaines et d'autre part, le niveau de la classe (et de l'établissement en général) assez faible. Leurs appréciations fait donc mention du fait qu'ils pourraient fournir davantage de travail.
En outre, leur démarche cavalière de venir m'interpeller dans la cour alors que je vais chercher une autre classe, en me disant "on a un entretien" (juste cette phrase, je comprenais rien, jusqu'au moment où je compris qu'ils assumaient pas le fait de vouloir me parler de cette appréciation), limite à ce que je laisse mon cours et mes élèves pour en discuter avec eux... sans se soucier de ce que j'avais à faire... bref
RDV avec CPE et les élèves à la récrée qui me glisse que les parents sont bien relous au passage... En plus, rdv directement avec le CPE alors même que ces élèves auraient très bien pu venir me voir pour en discuter avant, j'apprécie d'autant moins la démarche. Pire, conseil le mardi soir, un élève est délégué donc savait très bien les choses, je ne me suis même pas opposé à leur récompense du trimestre, contrairement au T1; et ces élèves ont séché le cours de jeudi matin... une occasion de pouvoir discuter de la situation.
Ces élèves qui font passer cela sous le fait de "vouloir comprendre" leur appréciation, veulent en réalité obtenir un changement de celle-ci. Pire encore, ils argumentent en me disent que untel, qui en ferait encore moins qu'eux en cours, aurait eu une meilleure appréciation. Alors que c'est faux.
Je me retrouve à justifier mes appréciations (ce que j'ai une sainte horreur de faire) auprès des élèves et devant le CPE... Ils ne reconnaissent absolument pas leurs torts, se font passer pour des élèves modèles, alors que j'ai ramé toute l'année pour qu'ils se mettent en activité... le cliché des "élèves-clients", l'impression que tout leur est dû, sans efforts, et l'impression de ne plus faire mon travail...
J'ai concédé à modifier à la marge leurs appréciations (surtout la tournure de phrase car le fond restera le même). Sauf que le conseil de classe est passé, le chef a entériné ces appréciations, les bulletins sont partis à l'impression. Finalement, je ne peux pas changer (ça m'arrange un peu finalement, j'avais pas trop envie, mais est cédé sous la pression des parents... je m'en veux pour cela.. mais je ne voyais pas d'issue, trop peu d'expérience encore derrière moi pour affronter cette situation... :(
J'imagine que ces contestations sont loin d’être un cas isolé malheureusement, comment gérer vous le fait de devoir vous justifier auprès d'élèves, qui ne sont pas dans une posture de compréhension vis à vis de la note/appréciation mais clairement dans une démarche de négociation ?
J'ai un peu peur d'avoir les parents sur le dos dans quelques jours...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Il n'y a pas à se justifier, ni à négocier. Vous êtes le professionnel, vous savez ce que vous voyez en classe, vos appréciations sont le résultat légitime de ce que ces élèves font ou ne font pas dans vos cours.
Les parents ne veulent pas comprendre ? Grand bien leur fasse. Ce n'est pas votre affaire.
Les parents ne veulent pas comprendre ? Grand bien leur fasse. Ce n'est pas votre affaire.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Ajonc35Sage
Pas de justification. Des explications demandées courtoisement peut- être!
Les enseignants ne sont ni incompétents, ni malhonnêtes. Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont en face et essaient d'être le plus justes possible, dans leur grande majorité.
Bon j'en ai vu aussi des appréciations bizarres dans ma carrière et il existe des uluberlus aussi du côté enseignants et encore plus dans ma fin de carrière.
Les enseignants ne sont ni incompétents, ni malhonnêtes. Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont en face et essaient d'être le plus justes possible, dans leur grande majorité.
Bon j'en ai vu aussi des appréciations bizarres dans ma carrière et il existe des uluberlus aussi du côté enseignants et encore plus dans ma fin de carrière.
- DanskaProphète
Pas de justification non plus, encore moins auprès des parents. On sait tous très bien que les élèves peuvent être très différents en cours et dans leur famille, et les parents ne sont pas dans la classe pour voir ce qui s'y passe. Dans le cas d'une appréciation délirante, insultante ou vraiment problématique une intervention des parents peut être légitime, mais pas pour une appréciation qui souligne un manque de travail.
En revanche on peut expliquer aux élèves s'ils ne comprennent pas une appréciation - mais je dis bien expliquer, pas se justifier ni s'excuser, et sans y passer des heures non plus. Ils ne veulent pas comprendre, pas se remettre en cause ? Ben tant pis, ils s'en remettront, une appréciation qu'ils n'apprécient pas ne changera pas leur vie.
En revanche on peut expliquer aux élèves s'ils ne comprennent pas une appréciation - mais je dis bien expliquer, pas se justifier ni s'excuser, et sans y passer des heures non plus. Ils ne veulent pas comprendre, pas se remettre en cause ? Ben tant pis, ils s'en remettront, une appréciation qu'ils n'apprécient pas ne changera pas leur vie.
- Reine MargotDemi-dieu
Expliquer, oui, se justifier, non. Et j'imagine que tu n'es pas le/la seul(e) à constater le manque de travail, d'autres profs de la classe doivent le voir aussi...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lilith888Grand sage
Par contre, désolée, mais l'orthographe dans ton message pique pas mal les yeux !
- MitcindyNiveau 10
mathou_bb a écrit:Bonjour à tous,
Je remonte le sujet, je suis confronté à une situation qui ne met jamais arrivée, mais qui me remonte pas mal !
2 élèves, très sympathiques en soit, mais qui en font le minimum en cours pour s'en sortir très bien, d'une part parce qu'ils ont des capacités certaines et d'autre part, le niveau de la classe (et de l'établissement en général) assez faible. Leurs appréciations fait donc mention du fait qu'ils pourraient fournir davantage de travail.
En outre, leur démarche cavalière de venir m'interpeller dans la cour alors que je vais chercher une autre classe, en me disant "on a un entretien" (juste cette phrase, je comprenais rien, jusqu'au moment où je compris qu'ils assumaient pas le fait de vouloir me parler de cette appréciation), limite à ce que je laisse mon cours et mes élèves pour en discuter avec eux... sans se soucier de ce que j'avais à faire... bref
RDV avec CPE et les élèves à la récrée qui me glisse que les parents sont bien relous au passage... En plus, rdv directement avec le CPE alors même que ces élèves auraient très bien pu venir me voir pour en discuter avant, j'apprécie d'autant moins la démarche. Pire, conseil le mardi soir, un élève est délégué donc savait très bien les choses, je ne me suis même pas opposé à leur récompense du trimestre, contrairement au T1; et ces élèves ont séché le cours de jeudi matin... une occasion de pouvoir discuter de la situation.
Ces élèves qui font passer cela sous le fait de "vouloir comprendre" leur appréciation, veulent en réalité obtenir un changement de celle-ci. Pire encore, ils argumentent en me disent que untel, qui en ferait encore moins qu'eux en cours, aurait eu une meilleure appréciation. Alors que c'est faux.
Je me retrouve à justifier mes appréciations (ce que j'ai une sainte horreur de faire) auprès des élèves et devant le CPE... Ils ne reconnaissent absolument pas leurs torts, se font passer pour des élèves modèles, alors que j'ai ramé toute l'année pour qu'ils se mettent en activité... le cliché des "élèves-clients", l'impression que tout leur est dû, sans efforts, et l'impression de ne plus faire mon travail...
J'ai concédé à modifier à la marge leurs appréciations (surtout la tournure de phrase car le fond restera le même). Sauf que le conseil de classe est passé, le chef a entériné ces appréciations, les bulletins sont partis à l'impression. Finalement, je ne peux pas changer (ça m'arrange un peu finalement, j'avais pas trop envie, mais est cédé sous la pression des parents... je m'en veux pour cela.. mais je ne voyais pas d'issue, trop peu d'expérience encore derrière moi pour affronter cette situation...
J'imagine que ces contestations sont loin d’être un cas isolé malheureusement, comment gérer vous le fait de devoir vous justifier auprès d'élèves, qui ne sont pas dans une posture de compréhension vis à vis de la note/appréciation mais clairement dans une démarche de négociation ?
J'ai un peu peur d'avoir les parents sur le dos dans quelques jours...
Je refuse toute négociation en matière de notes et d'appréciations, sauf si j'ai fait une erreur (ce qu peut arriver).
Je préviens mes élèves qu'ils ont intérêts à être bien sûrs d'eux car je peux également m'être trompée en leur faveur... et là, je baisserai la note.
A la moindre insolence (même au niveau du ton), je baisse la note de participation (ils sont prévenus dès le début).
Je n'ai plus jamais eu de contestation.
- Lisak40Expert spécialisé
Je ne me justifie jamais : j'explique les notes aux élève s'ils me le demandent ou les appréciations (mais généralement ils s'en fichent, ils veulent juste qu'on change leur note parce qu'ils ont "beaucoup travaillé"), mais ça s'arrête là. Et si les parents contestent, ben qu'ils contestent, ça me fait une belle jambe ! Je précise que je suis dans le pro où on a des élèves très râleurs / revendicatifs pour qui tout doit être l'objet d'une bonne note (je suis venu en cours / j'ai travaillé 5 minutes / j'ai mes affaires / je ne suis pas arrivé en retard / j'ai participé (mal) / j'ai écrit 2 lignes (mal alors qu'il faut en faire 10) / je n'ai pas tapé machin / j'ai fait le 10e de mes devoirs / je n'ai pas insulté machin aujourd'hui / j'ai rendu mon devoir qu'avec 5 jours de retard, etc --> j'ai droit à une récompense) et c'est très casse-pieds. En revanche les parents ne sont généralement pas relous : ils sont souvent hyper gentils, mais sont aussi clairement largués et (trop) souvent tu sens qu'ils ont totalement lâché l'affaire, et donc du coup ils ne nous font que très rarement ch*er si leurs gamins ont des notes et un bulletin catastrophiques (au contraire parfois on aimerait un peu plus d'implication de leur part...) ! Ceci dit je ne doute pas que ça va finir par arriver aussi dans le pro les parents "monchérimoncoeurestungénieignoréettouslesprofssontdegrosméchants", et j'avoue que je ne saurai pas comment y faire face (en vrai ca a déjà commencé) ; à part camper sur mes positions, je ne vois pas quoi faire...
- zigmag17Guide spirituel
Lisak40 a écrit:Je ne me justifie jamais : j'explique les notes aux élève s'ils me le demandent ou les appréciations (mais généralement ils s'en fichent, ils veulent juste qu'on change leur note parce qu'ils ont "beaucoup travaillé"), mais ça s'arrête là. Et si les parents contestent, ben qu'ils contestent, ça me fait une belle jambe ! Je précise que je suis dans le pro où on a des élèves très râleurs / revendicatifs qui (je suis venu en cours / j'ai travaillé 5 minutes / j'ai mes affaires / je ne suis pas arrivé en retard / j'ai participé (mal) / j'ai écrit 2 lignes (mal alors qu'il faut en faire 10) / je n'ai pas tapé machin / j'ai fait le 10e de mes devoirs / je n'ai pas insulté machin aujourd'hui, j'ai rendu mon devoir qu'avec 5 jours de retard, etc --> j'ai droit à une récompense) et c'est très casse-pieds. En revanche les parents sont généralement pas relous : ils sont souvent hyper gentils, mais sont aussi clairement largués et (trop) souvent tu sens qu'ils ont lâché l'affaire, et donc du coup ils ne nous font que très rarement ch*er si leurs gamins ont des notes et un bulletin catastrophiques (au contraire parfois on aimerait un peu plus d'implication...) ! Ceci dit je ne doute pas que ça va finir par arriver aussi dans le pro les parents "monchérimoncoeurestungénieignoréettouslesprofssontdegrosméchants", et j'avoue que je ne saurai pas comment y faire face (en vrai ca a déjà commencé) ; à part camper sur mes positions, je ne vois pas quoi faire...
Pour les revendications et les faux arguments avancés par les élèves pour que l'on remonte les notes, c'est tellement ça que je m'y retrouve totalement!!
Par contre les revendications des parents commencent à affleurer, à peine un frémissement mais bien perceptible dans certaines sections dites "de prestige" (oui). On le sent passer de temps en temps. Mais rien de comparable évidemment avec la pression Parcoursup dans les LGT, vraiment pas.
- OudemiaBon génie
Mitcindy a écrit:
Je préviens mes élèves qu'ils ont intérêt à être bien sûrs d'eux car je peux également m'être trompée en leur faveur... et là, je baisserai la note.
A la moindre insolence (même au niveau du ton), je baisse la note de participation (ils sont prévenus dès le début).
Je n'ai plus jamais eu de contestation.
Je faisais ça aussi !
- LurkerNiveau 3
Je suis désolé mais une partie de ce que je lis m’hérisse tellement le poils que je me suis inscrit après fort longtemps à trainer sur ce forum. Je comprends le besoin de défouloir mais tout de même.
Même s’il est bien connu qu’on ne supporte que ses enfants, l’ironie sur l’aveuglement des parents persuadés, évidement à tort, du génie de « moncherimocoeur » (jolie trouvaille, on pourrait pas faire plus méprisant »), est je trouve particulièrement pénible.
Oui tous les parents sont de fervents supporteurs de leur progéniture. Il en va de même des enseignants (d’ailleurs quand un forumiste parle de son rejeton, il est toujours génial, va comprendre Charles).
Oui les gens sont cons en générale et les parents d’éleves en particuliers, quant aux jeunes depuis Caton on sait bien qu’ils ne valent pas leurs ainés.
Ce n’est pas nouveau. Alors oui, le manque de moyen et parcoursup amène tout le monde, élèves, parents, enseignants à ébullition. Ce n’est pas une raison d’être si méprisant sur forum publique. Ca défoule certes mais ça nuit à l’image des enseignants.
Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
Par ailleurs la perfection n’étant pas de ce monde, les erreurs existent, même les erreurs de corrections. En tout cas moi, j’en fais. En soit, Il est légitime qu’un élève pose des questions sur une correction, après tout une correction est utile si elle est comprise. Il n’a pas a être découragé voir pénalisé s’il pose la question de manière *polie* et pas trop pénible (et que ce n’est pas à chaque fois, bref dans des conditions normales de température et de pression).
Apres que l’on ne tolère pas le manque de politesse ni des élèves ni des adultes, cela me parait fort normal. Comment gérer les parents d’élèves souvent anxieux et parfois agressifs, comment lutter contre l’incivilité en générale et à l’école en particulier sont bien sur des questions pertinentes, je ne me permettais pas de douter de la difficulté d’y faire face.
Mais ce n’est pas une raison pour être méprisant à ce point (au point de faire s’inscrire un lurker et lui faire écrire un message trop long à contrecourant complet du forum).
L.
PS
Pour finir, en tant qu’ancien élève, plus de 30 ans après, j’ai encore un mépris tout particulier, pour la petite minorité de mes enseignants d’alors qui essayaient de respecter à coup de « note de participation » n’étant en faite qu’une note de gueule servant d’épée de Damoclès, et à l’occasion de vengeance mesquine, particulièrement dans des classes ou les notes comptaient déjà comme la terminale. Ca les a peut être aidé à ne pas être (trop) chahuté mais pas à éviter le mépris de leurs élèves.
Evidement c’était les enseignants des années 80 et je suis certain que cela n’existe plus aujourd’hui et certainement pas chez les forumistes.
Même s’il est bien connu qu’on ne supporte que ses enfants, l’ironie sur l’aveuglement des parents persuadés, évidement à tort, du génie de « moncherimocoeur » (jolie trouvaille, on pourrait pas faire plus méprisant »), est je trouve particulièrement pénible.
Oui tous les parents sont de fervents supporteurs de leur progéniture. Il en va de même des enseignants (d’ailleurs quand un forumiste parle de son rejeton, il est toujours génial, va comprendre Charles).
Oui les gens sont cons en générale et les parents d’éleves en particuliers, quant aux jeunes depuis Caton on sait bien qu’ils ne valent pas leurs ainés.
Ce n’est pas nouveau. Alors oui, le manque de moyen et parcoursup amène tout le monde, élèves, parents, enseignants à ébullition. Ce n’est pas une raison d’être si méprisant sur forum publique. Ca défoule certes mais ça nuit à l’image des enseignants.
Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
Par ailleurs la perfection n’étant pas de ce monde, les erreurs existent, même les erreurs de corrections. En tout cas moi, j’en fais. En soit, Il est légitime qu’un élève pose des questions sur une correction, après tout une correction est utile si elle est comprise. Il n’a pas a être découragé voir pénalisé s’il pose la question de manière *polie* et pas trop pénible (et que ce n’est pas à chaque fois, bref dans des conditions normales de température et de pression).
Apres que l’on ne tolère pas le manque de politesse ni des élèves ni des adultes, cela me parait fort normal. Comment gérer les parents d’élèves souvent anxieux et parfois agressifs, comment lutter contre l’incivilité en générale et à l’école en particulier sont bien sur des questions pertinentes, je ne me permettais pas de douter de la difficulté d’y faire face.
Mais ce n’est pas une raison pour être méprisant à ce point (au point de faire s’inscrire un lurker et lui faire écrire un message trop long à contrecourant complet du forum).
L.
PS
Pour finir, en tant qu’ancien élève, plus de 30 ans après, j’ai encore un mépris tout particulier, pour la petite minorité de mes enseignants d’alors qui essayaient de respecter à coup de « note de participation » n’étant en faite qu’une note de gueule servant d’épée de Damoclès, et à l’occasion de vengeance mesquine, particulièrement dans des classes ou les notes comptaient déjà comme la terminale. Ca les a peut être aidé à ne pas être (trop) chahuté mais pas à éviter le mépris de leurs élèves.
Evidement c’était les enseignants des années 80 et je suis certain que cela n’existe plus aujourd’hui et certainement pas chez les forumistes.
- Ajonc35Sage
Élève, je l'ai été. Prof, je l'ai été. Parent d'élève je l'ai été. Retraitée de l'enseignement, je le suis. Grand-maman d'élève, je le suis aussi.Lurker a écrit:Je suis désolé mais une partie de ce que je lis m’hérisse tellement le poils que je me suis inscrit après fort longtemps à trainer sur ce forum. Je comprends le besoin de défouloir mais tout de même.
Même s’il est bien connu qu’on ne supporte que ses enfants, l’ironie sur l’aveuglement des parents persuadés, évidement à tort, du génie de « moncherimocoeur » (jolie trouvaille, on pourrait pas faire plus méprisant »), est je trouve particulièrement pénible.
Oui tous les parents sont de fervents supporteurs de leur progéniture. Il en va de même des enseignants (d’ailleurs quand un forumiste parle de son rejeton, il est toujours génial, va comprendre Charles).
Oui les gens sont cons en générale et les parents d’éleves en particuliers, quant aux jeunes depuis Caton on sait bien qu’ils ne valent pas leurs ainés.
Ce n’est pas nouveau. Alors oui, le manque de moyen et parcoursup amène tout le monde, élèves, parents, enseignants à ébullition. Ce n’est pas une raison d’être si méprisant sur forum publique. Ca défoule certes mais ça nuit à l’image des enseignants.
Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
Par ailleurs la perfection n’étant pas de ce monde, les erreurs existent, même les erreurs de corrections. En tout cas moi, j’en fais. En soit, Il est légitime qu’un élève pose des questions sur une correction, après tout une correction est utile si elle est comprise. Il n’a pas a être découragé voir pénalisé s’il pose la question de manière *polie* et pas trop pénible (et que ce n’est pas à chaque fois, bref dans des conditions normales de température et de pression).
Apres que l’on ne tolère pas le manque de politesse ni des élèves ni des adultes, cela me parait fort normal. Comment gérer les parents d’élèves souvent anxieux et parfois agressifs, comment lutter contre l’incivilité en générale et à l’école en particulier sont bien sur des questions pertinentes, je ne me permettais pas de douter de la difficulté d’y faire face.
Mais ce n’est pas une raison pour être méprisant à ce point (au point de faire s’inscrire un lurker et lui faire écrire un message trop long à contrecourant complet du forum).
L.
PS
Pour finir, en tant qu’ancien élève, plus de 30 ans après, j’ai encore un mépris tout particulier, pour la petite minorité de mes enseignants d’alors qui essayaient de respecter à coup de « note de participation » n’étant en faite qu’une note de gueule servant d’épée de Damoclès, et à l’occasion de vengeance mesquine, particulièrement dans des classes ou les notes comptaient déjà comme la terminale. Ca les a peut être aidé à ne pas être (trop) chahuté mais pas à éviter le mépris de leurs élèves.
Evidement c’était les enseignants des années 80 et je suis certain que cela n’existe plus aujourd’hui et certainement pas chez les forumistes.
Je ne me retrouve absolument pas dans ce que tu écris sauf à la marge.
Membre de neo depuis 5 ans, ce forum est concentre les coups de gueule, les génies, les maladresses, les bêtises etc. des uns et des autres. Il y a parfois de la moquerie, mais pas de mépris sauf pour ceux qui décident et surtout ceux qui décident sans consulter la base et pire en faisant semblant de la consulter. 40 ans de métier et parmi les plus fragiles. Pas dans le supérieur.
- valleExpert spécialisé
Surtout que bon, précisément dans le fil tous les participants ont pris soin d'expliciter ce qui est évident : qu'on peut faire des erreurs et que toute remarque bien formulée et raisonnable en ce sens-là est entendue (après, au moins 70 % des remarques bien formulées et raisonnables s'avèrent des erreurs de l'élève, et non du professeur).
Le message de @Lurker, qui dit être "à contrecourant complet", dit la même chose que tous les participants : qu'il ne convient pas d'entendre les objections impolies, pénibles ou abusives.
Le message de @Lurker, qui dit être "à contrecourant complet", dit la même chose que tous les participants : qu'il ne convient pas d'entendre les objections impolies, pénibles ou abusives.
- DanskaProphète
Non mais moi je trouve ça très bien, sa démarche. Surtout ce passage :
C'est comme moi, quoi : comme j'ai toujours travaillé au lycée je me sens compétente et je prends du temps pour expliquer aux PE comment ils doivent gérer les parents contestataires, normal.
... non, ça ne fonctionne pas ce raisonnement ? Mince alors !
Lurker a écrit:Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
C'est comme moi, quoi : comme j'ai toujours travaillé au lycée je me sens compétente et je prends du temps pour expliquer aux PE comment ils doivent gérer les parents contestataires, normal.
... non, ça ne fonctionne pas ce raisonnement ? Mince alors !
- BalthamosDoyen
Lurker a écrit:Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
Effectivement, tout est dit.
En tout cas la dernière intervention nous rappelle que ce forum est privé et que n'importe qui peut lire de travers certaines interventions, en les interprétant comme il veut l'entendre.
_________________
- Spoiler:
- DanskaProphète
Balthamos a écrit:Lurker a écrit:Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
Effectivement, tout est dit.
En tout cas la dernière intervention nous rappelle que ce forum est privé et que n'importe qui peut lire de travers certaines interventions, en les interprétant comme il veut l'entendre.
Pas suffisamment du coup
- CatalunyaExpert spécialisé
Qu'un enseignant du supérieur ait de telles lacunes grammaticales et lexicales laisse songeur...
- MitcindyNiveau 10
Lurker a écrit:
PS
Pour finir, en tant qu’ancien élève, plus de 30 ans après, j’ai encore un mépris tout particulier, pour la petite minorité de mes enseignants d’alors qui essayaient de respecter à coup de « note de participation » n’étant en faite qu’une note de gueule servant d’épée de Damoclès, et à l’occasion de vengeance mesquine, particulièrement dans des classes ou les notes comptaient déjà comme la terminale. Ca les a peut être aidé à ne pas être (trop) chahuté mais pas à éviter le mépris de leurs élèves.
Evidement c’était les enseignants des années 80 et je suis certain que cela n’existe plus aujourd’hui et certainement pas chez les forumistes.
Je donne des notes de participation et trouve que c'est une excellente technique pour avoir une classe vivante et disciplinée.
Ils ont un barème en début d'année et savent à quoi s'attendre.
Oui, chez moi, les élèves lèvent le doigt et ne sont pas passifs. Les plus passifs au départ ne le restent jamais. Je mets des notes de participation et j'interroge très régulièrement les élèves (au tableau ou de leur place).
Je n'ai jamais été méprisée par mes élèves, en tous les cas, aucun ne me l'a jamais montré. S'ils me méprisent en leur for intérieur, j'avoue que cela me fait une belle jambe ! Beaucoup sont obligés de sortir de leur timidité et en sont bien contents au final. J'étais timide élève, je sais donc ce que je fais.
- Philomène87Grand sage
Je n'ai pas le souvenir d'avoir méprisé les professeurs qui mettaient des notes de participation (surtout en langues...), par contre j'en avais un qui faisait de sacrées fautes au tableau et c'est vrai qu'on avait du mal à lui faire confiance pour tout le reste.
- CasparProphète
Catalunya a écrit:Qu'un enseignant du supérieur ait de telles lacunes grammaticales et lexicales laisse songeur...
C'est effectivement bien étrange.
Sinon je dis toujours aux élèves que toute demande formulée poliment et en y mettant les formes sera étudiée avec la plus grande bienveillance.
- Lisak40Expert spécialisé
Danska a écrit:Non mais moi je trouve ça très bien, sa démarche. Surtout ce passage :Lurker a écrit:Certes la critique est facile quand comme moi on enseigne dans le supérieur où je ne suis pas confronter aux parent d’élèves.
C'est comme moi, quoi : comme j'ai toujours travaillé au lycée je me sens compétente et je prends du temps pour expliquer aux PE comment ils doivent gérer les parents contestataires, normal.
... non, ça ne fonctionne pas ce raisonnement ? Mince alors !
+100
- Melyne5Fidèle du forum
Et en plus certains enseignants forumistes font de la discrimination à l’orthographe ! Une bonne dizaine de fautes quand-même !Catalunya a écrit:Qu'un enseignant du supérieur ait de telles lacunes grammaticales et lexicales laisse songeur...
- CasparProphète
Lisak40 a écrit:Cé paskon é des méchans frustrais !!
Surtout dans le publique, un peu moins dans le priver.
- mamieprofExpert spécialisé
Caspar a écrit:Lisak40 a écrit:Cé paskon é des méchans frustrais !!
Surtout dans le publique, un peu moins dans le priver.
- Professeurs malades : des parents de plus en plus agressifs et contestataires
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