- the educatorFidèle du forum
Je ne veux pas me dédouaner des connotations, je veux réciser qu'il s'agit bien de connotations, parce que vu les réactions que j'ai eu, ça ne semblait pas clair.JCP a écrit:Le mot "otage" n'est pas anodin puisque vous ne l'avez pas "choisi par hasard". Dont acte. Vous ne sauriez dés lors vous dédouaner de ses connotations.
D'accord, n'y croyais pas. Ces élèves là n'existent pas, et je suis un mythomane.JCP a écrit:Désolé d'ironiser, mais votre texte n'est pas crédible. humhum
En fait, je ne l'ai jamais pensé comme ça à l'époque, le problème ce n'était pas de me conformer aux règles, mais bien de rester en bonne santé mentale lorsque je le faisais. Par exemple, je n'imaginais pas a l’époque qu'on puisse grandir déscolarisé. Je me suis vraiment plié aux règles de l'école, mais ce faisant, je me suis vraiment trouvé dans des situations d'ennui mortel. On me dit que ce n'est pas possible pour peu qu'on soit curieux, je confirme que ça l'est: te retrouver à te poser des questions sans qu'on puisse te fournir de réponse (et c'est normal qu'on ne puisse pas te les fournir en classe), c'est hyper frustrant.Dandelion a écrit:Je crois que c'est un des travers de l'époque: on pense qu'on exprime sa liberté en refusant de se conformer à certaines règles, alors que leur acceptation nous libérerait.
C'est toi qui me prête cette fierté et cette prétention, parce que ce n'est pas le cas du tout, encore moins avec le recul. La réponse à tes question est simple, je voulais avoir les mêmes vacances que ma femme et un salaire correct, sans trop me fouler, au bout de ma trajectoire universitaire et professionnelle pour le moins hesitante (j'irais pas jusqu'a dire chaotique).frdm a écrit:Un surdoué (avoir été un bon élève glandeur, c'est ta marque de fabrique et, semble-t-il, une fierté pour toi) de ton calibre aurait certainement pu s'épanouir loin de ce système qui t'étouffait. Peut-être vas-tu me répondre que c'est pour changer l'école de l'intérieur ?
Mais par ailleurs, tu sembles oublier deux choses: que passer derrière le bureau (du cpe) est très différent de la passivité d'élève, et que le fait que l'école ne m'ait pas convenue ne veut pas dire que c'est le cas pour tous.
où as tu appris à parler? était ce inné chez toi? Pour les disciplines scolaires, c'est difficile de faire la part des choses, parce que j'ai bien passé 15 années à l'école, et il en reste évidemment quelque chose, mais il y a d'autres domaines qui n'étaient pas enseignés à l'école et pour lesquels j'ai appris des livres, des autres, de ma propre reflexion, de la pratique (je sépare la répétition du travail, parce que parfois la répétition ne demande aucun effort). En quoi est ce un problème?JCP a écrit:Question : comment devient-on et reste-t-on bon élève tout en ne faisant rien ? La qualité de bon élève procède-t-elle de l'inné chez vous, ou y a-t-il une part d'acquis ? Auquel cas, où avez-vous acquis savoirs et savoir-faire ?
ça en revanche j'en suis sur, l'école n'a définitivement pas le monopole de l'apprentissage et de la transmission. en tout cas ne devrait pas l'avoir, mais c'est vrai qu'on a détruit l'éducation populaire, le tissu associatif, le lien social, et que pour beaucoup d'adultes, le fait d'apprendre se passe à l'école (ce qui en dit long sur la vie intellectuelle de beaucoup d'adultes).
Quant à votre "j'aime apprendre", il semble d'après ce que vous écriviez plus haut que c'est en dehors de l'école...
Pour votre "j'aime transmettre", il est d'autant plus surprenant que vos professeurs vous ennuyaient...
- the educatorFidèle du forum
Je ne suis pas du tout d'accord la dessus. enfin il faudrait détailler. Je pense que la concentration s’acquiert en effet, mais pas forcément à grand renfort de discipline. En revanche je crois que beaucoup d'enfants sont spontanément intéressés par le savoir, et que ce lien doit justement être maintenu.reine margot a écrit:Par ailleurs je pense que les élèves ne se concentrent pas de façon innée non plus et ne sont pas forcément spontanément intéressés par le savoir: même Rousseau dans les Confessions raconte les difficultés qu'il a eues avec les 2 enfants de M de Mably qui étaient assez dispersés.
Sur le reste, plutôt d'accord, si ce n'est que je pense que faire 15 ans l’expérience pour comprendre que la classe est utile aux autres (à certains d'entre eux) est un peu long et contre productif.
- Luigi_BGrand Maître
Finalement l'école n'est une prison que pour les élèves : pour les professeurs, c'est une sinécure.La réponse à tes question est simple, je voulais avoir les mêmes vacances que ma femme et un salaire correct, sans trop me fouler, au bout de ma trajectoire universitaire et professionnelle pour le moins hesitante (j'irais pas jusqu'a dire chaotique).
Bizarrement, cette élève s'est tellement sentie "prise en otage" par le lycée qu'elle veut y rester pendant les vacances d'été.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Invité ElExpert spécialisé
the educator a écrit:C'est toi qui me prête cette fierté et cette prétention, parce que ce n'est pas le cas du tout, encore moins avec le recul. La réponse à tes question est simple, je voulais avoir les mêmes vacances que ma femme et un salaire correct, sans trop me fouler, au bout de ma trajectoire universitaire et professionnelle pour le moins hesitante (j'irais pas jusqu'a dire chaotique).frdm a écrit:Un surdoué (avoir été un bon élève glandeur, c'est ta marque de fabrique et, semble-t-il, une fierté pour toi) de ton calibre aurait certainement pu s'épanouir loin de ce système qui t'étouffait. Peut-être vas-tu me répondre que c'est pour changer l'école de l'intérieur ?
Décidément, the educator est un surdoué. Quelle lucidité sur le métier.
On ne doit pas faire le même, c'est pour cela qu'on ne se comprend pas.
- AnaxagoreGuide spirituel
Après les "bœufs dociles prêts à suer" on a la "la passivité de l'élève". Ils suent par passivité à n'en pas douter.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Marguerite VNiveau 6
J'allais poster que je trouvais tout le monde un peu sévère avec the educator, jusqu'à ce que je lise ça : "un salaire correct sans trop me fouler". Horreur, malheur... Si les profs eux-mêmes voient ainsi le boulot, comment espérer un regard bienveillant de la part des parents, de la société, de nos gouvernants... ?
Par ailleurs je m'interroge : faut-il nécessairement avoir aimé l'école et avoir été un élève modèle dans nos jeunes années pour avoir le "droit" de devenir prof ? Je suis dubitative... Je n'aimais pas non plus l'école et, adolescence oblige, j'ai vécu mes années de lycée comme des années de prison. J'aimais simplement le français, c'est la raison pour laquelle je suis allée en fac de lettres. En grandissant, je me suis ouverte et je suis devenue prof... parce que je ne me voyais pas faire autre chose que de travailler en lien avec cette discipline devenue passion. Je ne me suis jamais sentie l'âme d'une "réformiste de l'intérieur" mais j'aime énormément ce travail, après avoir longtemps détesté l'école. Le fait d'avoir croisé sur mon chemin de collégienne, puis de lycéenne, deux ou trois excellents professeurs y est sans doute pour quelque-chose.
Par ailleurs je m'interroge : faut-il nécessairement avoir aimé l'école et avoir été un élève modèle dans nos jeunes années pour avoir le "droit" de devenir prof ? Je suis dubitative... Je n'aimais pas non plus l'école et, adolescence oblige, j'ai vécu mes années de lycée comme des années de prison. J'aimais simplement le français, c'est la raison pour laquelle je suis allée en fac de lettres. En grandissant, je me suis ouverte et je suis devenue prof... parce que je ne me voyais pas faire autre chose que de travailler en lien avec cette discipline devenue passion. Je ne me suis jamais sentie l'âme d'une "réformiste de l'intérieur" mais j'aime énormément ce travail, après avoir longtemps détesté l'école. Le fait d'avoir croisé sur mon chemin de collégienne, puis de lycéenne, deux ou trois excellents professeurs y est sans doute pour quelque-chose.
- frdmNiveau 10
the educator a écrit:
C'est toi qui me prêtes cette fierté et cette prétention, parce que ce n'est pas le cas du tout, encore moins avec le recul. La réponse à tes questions est simple, je voulais avoir les mêmes vacances que ma femme et un salaire correct, sans trop me fouler, au bout de ma trajectoire universitaire et professionnelle pour le moins hésitante (j'irais pas jusqu'à dire chaotique).
Mais par ailleurs, tu sembles oublier deux choses: que passer derrière le bureau (du cpe) est très différent de la passivité d'élève, et que le fait que l'école ne m'ait pas convenu ne veut pas dire que c'est le cas pour tous.
Quelle noble idée de ton métier. As-tu pensé une seconde à la réaction de tes collègues cpe qui te lisent ?
Et toujours cette fixette sur les élèves qui seraient, à cause de cette école qui te nourrit correctement mais que tu sembles mépriser, transformés en boeufs passifs et suants (condensé de tes appréciations précédentes).
- ysabelDevin
Je tiens à préciser une chose : on ne châtre pas les élèves. La comparaison avec les bœufs ne tient donc pas...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- frdmNiveau 10
ysabel a écrit:Je tiens à préciser une chose : on ne châtre pas les élèves. La comparaison avec les bœufs ne tient donc pas...
Tu as raison, il aurait été préférable de les qualifier de mulets passifs et suants, en général stériles, mais pas châtrés.
- AnaxagoreGuide spirituel
De toute façon la question n'est pas celle de the educator ou d'autres intervenants à qui on répond parfois de manière un peu caustique. La question est qu'un grand nombre de professeurs, d'élèves et de parents en ont marre du calice que l'on voudrait leur faire boire jusqu'à la lie et marre d'entendre toujours les même poncifs stériles habillés des oripeaux de la bienveillance et du progrès.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- ylmExpert spécialisé
J'ai toujours eu l'impression à vous lire que vous n'aimiez pas les enseignants, visiblement vous n'aimiez pas l'école, et vous faites votre travail de CPE "sans trop vous fouler": mais qu'est-ce que vous faites dans l'éducation?the educator a écrit:La réponse à tes question est simple, je voulais avoir les mêmes vacances que ma femme et un salaire correct, sans trop me fouler
- the educatorFidèle du forum
on retombe dans l'éloge du laborieux: je suis payé pour faire mon boulot, peu importe la manière dont j'y parviens! Je ne suis pas rémunéré au litre de sueur, mais pour des missions. Et ce que la société en pense, je m'en fiche, de toute manière elle continue de me confier ses enfants (et moi aussi!). Je précise quand même que je ne suis pas prof, que je ne peux pas comparer mon quotidien au votre, que je ne m'ennuie pas au boulot, et que je pense le faire a peu près correctement. Que certains collègues cpe peinent, soit, mais bon, je ne vais pas me mettre à subir le boulot par solidarité, si?marguerite V a écrit: "un salaire correct sans trop me fouler". Horreur, malheur... Si les profs eux-mêmes voient ainsi le boulot, comment espérer un regard bienveillant de la part des parents, de la société, de nos gouvernants... ?
La seule chose pénible, c'est de faire face à la misère, et parfois de devoir porter sur les épaules les conséquences de cette misère. Je ne sais d'ailleurs pas jusqu'ou je supporterais cette impuissance (qui n'est pas specifique a l'ecole).
ça je suis d'accord, mais inversement, je crois qu'il faut aussi prendre garde à ne pas démolir tout témoignage ou toute initiative dès lors qu'elle utilise la technique ou qu'elle souhaite se projeter. avoir une lecture critique c'est une chose, preferer une posture reactionnaire, c'en est une autre.anaxagore a écrit:De toute façon la question n'est pas celle de the educator ou d'autres intervenants à qui on répond parfois de manière un peu caustique. La question est qu'un grand nombre de professeurs, d'élèves et de parents en ont marre du calice que l'on voudrait leur faire boire jusqu'à la lie et marre d'entendre toujours les même poncifs stériles habillés des oripeaux de la bienveillance et du progrès.
- the educatorFidèle du forum
Ou qu'au nom de certains repères, on balaie toute expérience "déviante", qui devient impossible ou insupportable.
- RendashBon génie
the educator a écrit: je ne m'ennuie pas au boulot, et [...] je pense le faire a peu près correctement.
C'est le principal
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OrlandaFidèle du forum
J'ai toujours trouvé formidable la manière dont certains se croient plus égaux que d'autres.
Mon terrible ennui, le mien, à moi, ces tâcherons de profs, qui ne m'ont pas compris, moi, ma sensibilité, mon génie obscur, mes capacités sous-exploitées. Et pourquoi dois-JE aller à l'école? - et non "doit-on", on notera, ce qui changerait tout-.
Ce sont ces plaintes-là qui m'ennuient, moi.
Mon terrible ennui, le mien, à moi, ces tâcherons de profs, qui ne m'ont pas compris, moi, ma sensibilité, mon génie obscur, mes capacités sous-exploitées. Et pourquoi dois-JE aller à l'école? - et non "doit-on", on notera, ce qui changerait tout-.
Ce sont ces plaintes-là qui m'ennuient, moi.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- sebisebNiveau 9
En effet ! Personnellement, jusqu'au lycée je me suis ennuyé à l'école. Et encore, je pense que c'est parce que le lycée permettait plus de libertés (obligation d'assiduité aux cours uniquement) que cela m'a paru moins ennuyeux. Je n'en veut pas à mes profs, certains étaient vraiment sympas et intéressants, mais bon ...Marguerite V a écrit:
Par ailleurs je m'interroge : faut-il nécessairement avoir aimé l'école et avoir été un élève modèle dans nos jeunes années pour avoir le "droit" de devenir prof ?
Je suis devenu prof' parce que certaines matières ont commencé à vraiment me passionner dans mes études supérieures, je voulais prolonger le plaisir de les explorer ... j'ai rapidement été déçu, car l'enseignement limite très rapidement les possibilités d'explorer des connaissances d'un domaine que l'on enseigne à un niveau nettement moindre que celui pour lequel on a été formé.
Si j'ai gardé un intérêt à enseigner c'est que ce cela me permet d'explorer/expérimenter un autre champ : la pédagogie !
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- CarnyxNeoprof expérimenté
Oui, libérons les "jeunes" ! À 13 ans, qu'ils se cassent pour aller exprimer leur créativité et leur génie méconnus !Orlanda a écrit:J'ai toujours trouvé formidable la manière dont certains se croient plus égaux que d'autres.
Mon terrible ennui, le mien, à moi, ces tâcherons de profs, qui ne m'ont pas compris, moi, ma sensibilité, mon génie obscur, mes capacités sous-exploitées. Et pourquoi dois-JE aller à l'école? - et non "doit-on", on notera, ce qui changerait tout-.
Ce sont ces plaintes-là qui m'ennuient, moi.
Il ne resterait que les "trop scolaires". Ne surtout pas remarquer qu'adolescence rime avec démence.
En tout cas on a une nouvelle définition pour mots croisés rebelles :
Prison pour djeunz en 5 lettres ? ÉCOLE.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- DesolationRowEmpereur
sebiseb a écrit:En effet ! Personnellement, jusqu'au lycée je me suis ennuyé à l'école. Et encore, je pense que c'est parce que le lycée permettait plus de libertés (obligation d'assiduité aux cours uniquement) que cela m'a paru moins ennuyeux. Je n'en veut pas à mes profs, certains étaient vraiment sympas et intéressants, mais bon ...Marguerite V a écrit:
Par ailleurs je m'interroge : faut-il nécessairement avoir aimé l'école et avoir été un élève modèle dans nos jeunes années pour avoir le "droit" de devenir prof ?
Je suis devenu prof' parce que certaines matières ont commencé à vraiment me passionner dans mes études supérieures, je voulais prolonger le plaisir de les explorer ... j'ai rapidement été déçu, car l'enseignement limite très rapidement les possibilités d'explorer des connaissances d'un domaine que l'on enseigne à un niveau nettement moindre que celui pour lequel on a été formé.
Si j'ai gardé un intérêt à enseigner c'est que ce cela me permet d'explorer/expérimenter un autre champ : la pédagogie !
Très honnêtement, j'aurais de la peine à exprimer à quel point ce genre de phrases m'effraie.
- ysabelDevin
frdm a écrit:ysabel a écrit:Je tiens à préciser une chose : on ne châtre pas les élèves. La comparaison avec les bœufs ne tient donc pas...
Tu as raison, il aurait été préférable de les qualifier de mulets passifs et suants, en général stériles, mais pas châtrés.
Si, si... on les châtre aussi car eux ne savent pas qu'ils sont stériles et la testostérone les rend agressifs.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- sebisebNiveau 9
Le contraire m'aurait étonnéDesolationRow a écrit:Très honnêtement, j'aurais de la peine à exprimer à quel point ce genre de phrases m'effraie.sebiseb a écrit:
Si j'ai gardé un intérêt à enseigner c'est que ce cela me permet d'explorer/expérimenter un autre champ : la pédagogie !
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- the educatorFidèle du forum
Que veux tu, nous vivons dans un monde d'individualisme :lol:J'ai toujours trouvé formidable la manière dont certains se croient plus égaux que d'autres.
- DesolationRowEmpereur
sebiseb a écrit:Le contraire m'aurait étonnéDesolationRow a écrit:Très honnêtement, j'aurais de la peine à exprimer à quel point ce genre de phrases m'effraie.sebiseb a écrit:
Si j'ai gardé un intérêt à enseigner c'est que ce cela me permet d'explorer/expérimenter un autre champ : la pédagogie !
Dans ce cas, le monde est en ordre.
- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:Je ne suis pas du tout d'accord la dessus. enfin il faudrait détailler. Je pense que la concentration s’acquiert en effet, mais pas forcément à grand renfort de discipline. En revanche je crois que beaucoup d'enfants sont spontanément intéressés par le savoir, et que ce lien doit justement être maintenu.reine margot a écrit:Par ailleurs je pense que les élèves ne se concentrent pas de façon innée non plus et ne sont pas forcément spontanément intéressés par le savoir: même Rousseau dans les Confessions raconte les difficultés qu'il a eues avec les 2 enfants de M de Mably qui étaient assez dispersés.
Sur le reste, plutôt d'accord, si ce n'est que je pense que faire 15 ans l’expérience pour comprendre que la classe est utile aux autres (à certains d'entre eux) est un peu long et contre productif.
Des enfants spontanément intéressés par le savoir ça existe oui, mais souvent ils papillonnent entre divers sujets et finalement n'approfondissent pas vraiment et n'apprennent pas seuls à prendre le temps de ne pas tomber dans le zapping permanent. Ben oui 15 ans c'est long mais la maturité c'est long (j'ai mis du temps à ne pas tout le temps demander si on écrivait en rouge).
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- thrasybuleDevin
C'est triste je trouve, ces "gosses" "pris en otage" par un système "liberticide", qui les gavent de "savoirs" "élitistes", qui tuent en eux ces Mozart que l'on assassine dans un "dressage" qui les détruit. C'est dur de voir une jeune fille, brillante, porteuse d'idées nouvelles, pleine d'une énergie rimbaldienne, se heurter à l'horreur de la dictature scolaire.
Cela parait tellement inhibant, qu'elle ne dit rien de "nouveau" ("au fond de l'inconnu....") dans ses messages. Pourtant je crois en sa croyance poético-révolutionnaire.
Cela parait tellement inhibant, qu'elle ne dit rien de "nouveau" ("au fond de l'inconnu....") dans ses messages. Pourtant je crois en sa croyance poético-révolutionnaire.
- RogerMartinBon génie
sebiseb a écrit:Si j'ai gardé un intérêt à enseigner c'est que ce cela me permet d'explorer/expérimenter un autre champ : la pédagogie !
Super! Trop cool! J'überkiffe! Vos élèves sont les plus chanceux du monde!
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
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- [5e] Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ?
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