- User5899Demi-dieu
Le français Guerre des Gaules ne traduit pas le latin, mais alors du tout. Et l'anglais encore moins. Les traducteurs, sous prétexte d'interprétation, se permettent ce qu'on refuse au moindre étudiant, à savoir une traduction. Mais c'est un phénomène bien connu. Qu'on peut souligner, me semble-t-il. Lister d'autres erreurs célèbres ne change rien au fait.archeboc a écrit:Cripure a écrit:Je rappelle que ma question ne remet nullement en cause le titre anglais
Je comprends très bien qu'on ait choisi un graphisme en partant du titre qui a été choisi.
Et franchement, je trouve très très distrayantes les différentes contorsions des spécialistes pour justifier un contresens en français aussi magistral qu'indiscutable :lol!:
Ou comment les gosses déteignent sur nous.
Bon, on ne va pas se fâcher, hein... Restons-en là. Je vais aller revoir Des tripes franchement beurk, ça va me distraire
Pour ma part, je ne répondais pas à votre question mais à celle d'Oudemia.
Par ailleurs, je n'apprends pas à un grand érudit comme vous que cette divergence singulier / pluriel n'est pas une invention de notre temps : la guerre des Gaules (singulier, comme en latin) se traduit en anglais par : gallic wars (pluriel). Même chose avec la guerre des deux roses.
Enfin, quant au contre-sens, selon le découpage qu'on adopte, on peut voir dans la saga plusieurs guerres ou bien une seule.
- AudreyOracle
Cripure a écrit:C'est tout le problème du surdoué de 12,5 ans qu'on nous a envoyé en seconde avec 19,5 de moyenne générale. Monsieur est addict aux jeux vidéos, dort 4h par nuit, est couvé par maman, qui a laissé papa ficher le camp à 500km (mais papa écrit au lycée pour dire que la mère détruit leur enfant). Bilan des courses : fin septembre, toutes les notes au-dessus de 17, fin du trimestre (conseil 2/12) : 11 de moyenne générale (non affichée, non prise en compte), beaucoup de notes en-dessous de 9. Depuis, aucune note au-dessus de 5. Il dort en cours, ne prend aucune note, est puni pour les 6 mercredi de janvier jusqu'aux vacances d'hiver. Et la mère m'écrit pour se plaindre qu'on ne s'en occupe pas (je l'ai reçue 4 fois, le collègue de maths, 4 fois, elle vu 4 fois le CPE et 3 fois le PA). On ne la reçoit plus avant mars (ordre du proviseur). Parents : danger !!Rabelais a écrit:Je n'ai pas de mots...mais je crois que tu as nauguré ce que nous allons tous vivre dans les prochaines années ( on dirait un discours de l'éspé).Audrey a écrit:Ce soir réunion parents-profs 3e.
Rencontre avec les parents d'un élève de 13 ans, très intelligent, brillant même, que j'ai comme élève depuis 3 ans et que je connais donc bien. Cette année, il a lâché la rampe, ne fout plus rien depuis septembre, a régressé, au point d'avoir oublié les premières déclinaisons, et surtout, surtout, se comporte de façon absolument incorrecte en classe, vautré sur sa table, parle par borborygmes, à un volume sonore de maximum 20 décibels, faisant des jeux de mots débiles, des commentaires hors de propos en permanence qui bien évidemment amusent la galerie de ses deux camarades assis devant lui. Monsieur me dit à peine bonjour quand il rentre en classe, et ne me regarde que très rarement dans les yeux.
J'accueille les parents d'un grand bonjour, souriante, leur disant que je suis contente de les voir, parce que j'ai vraiment beaucoup d'inquiétudes à propos de leur fils, ne le reconnaissant pas cette année.
Et là, longue descente dans la merdasse.
Ils ont la version de leur fils, et veulent maintenant entendre la mienne. Je suis estomaquée. Comme s'il était nécessaire de comparer les versions pour savoir qu'il y a un problème, pour accorder du crédit au constat que j'ai formulé sur le bulletin...
Mais comprenez bien, comme je le dis, je ne reconnais plus l'élève des années passées, il faudrait donc peut-être que j'entende que leur fils a un problème, que quelque chose ne va pas, à moins que je me moque de ce que ressentent les élèves dans mes cours?
Leur fils est intelligent, il sait parfaitement analyser le cours des professeurs, et forcément, ça doit en embêter quelques-uns...il saisit des choses dans le comportement des adultes que les autres de son âge ne perçoivent pas, il comprend parfaitement ce qui se passe. Et moi, visiblement, j'ai un contentieux avec lui.
Ben oui, dans une relation, on est deux! Si lui a une part de responsabilité, si effectivement son comportement est incorrect, il faut bien que je comprenne que je dois faire un pas vers lui moi aussi et que je reconnaisse que j'ai des torts, pour enfin arriver à remotiver leur enfant, qui s'ennuie en cours de latin et veut arrêter. Alors que serais-je prête à faire, que serais-je prête à changer?
Pourquoi mettre un terme à l'entretien? Mais décidément, c'est vraiment difficile de parler avec moi!
Comment ça, leur fils a des cernes? Ben non, il n'est pas fatigué, tout va bien...
Ça ne m'arrive jamais de me remettre en cause, quand même? C'est le rôle d'un professeur de se poser des questions quand quelque chose ne fonctionne pas et n'intéresse pas les élèves...Ils savent bien comment ça fonctionne, ils ont déjà eu deux enfants qui sont passés par le collège...
En fait, il faudrait qu'il arrête le latin tout de suite. Ce n'est pas une bonne chose de continuer à vivre ça, à se sentir constamment ciblé par mes remarques. Il faut régler ce contentieux entre nous.
Mais pourquoi je réagis comme ça? C'est quand même normal de discuter de ce qui ne va pas, de ce qu'il faut changer...
J'ai immédiatement informé la PP de cet élève de ce que ses parents venaient de me dire, et j'ai foncé dans le bureau de la Principale.
Marre.
- Spoiler:
Mais peut-être qu'une déscolarisation...
Ben voilà...tout pareil! Le gamin est de toute évidence précoce, bien que non testé, et il adooore les jeux vidéos... il fait aussi du sport, et de la musique...je me demande quand il dort. Mais bon, tout ça, bien sûr, je ne le dis, ne le pense, ne me le demande pas vraiment, parce que si je faisais tout ça, je me soucierais de lui, hein, et je ferais mon boulot correctement, alors qu'on le sait bien, je ne me remets pas en cause professionnellement et j'ia un contentieux avec lui, hein!
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas si tu m'engueules ou si je lis mal, mais je te confirme que je ne suis pas infirmière et que les précoces en retard, pour moi, c'est des normaux.Audrey a écrit:Cripure a écrit:C'est tout le problème du surdoué de 12,5 ans qu'on nous a envoyé en seconde avec 19,5 de moyenne générale. Monsieur est addict aux jeux vidéos, dort 4h par nuit, est couvé par maman, qui a laissé papa ficher le camp à 500km (mais papa écrit au lycée pour dire que la mère détruit leur enfant). Bilan des courses : fin septembre, toutes les notes au-dessus de 17, fin du trimestre (conseil 2/12) : 11 de moyenne générale (non affichée, non prise en compte), beaucoup de notes en-dessous de 9. Depuis, aucune note au-dessus de 5. Il dort en cours, ne prend aucune note, est puni pour les 6 mercredi de janvier jusqu'aux vacances d'hiver. Et la mère m'écrit pour se plaindre qu'on ne s'en occupe pas (je l'ai reçue 4 fois, le collègue de maths, 4 fois, elle vu 4 fois le CPE et 3 fois le PA). On ne la reçoit plus avant mars (ordre du proviseur). Parents : danger !!Rabelais a écrit:Je n'ai pas de mots...mais je crois que tu as nauguré ce que nous allons tous vivre dans les prochaines années ( on dirait un discours de l'éspé).Audrey a écrit:Ce soir réunion parents-profs 3e.
Rencontre avec les parents d'un élève de 13 ans, très intelligent, brillant même, que j'ai comme élève depuis 3 ans et que je connais donc bien. Cette année, il a lâché la rampe, ne fout plus rien depuis septembre, a régressé, au point d'avoir oublié les premières déclinaisons, et surtout, surtout, se comporte de façon absolument incorrecte en classe, vautré sur sa table, parle par borborygmes, à un volume sonore de maximum 20 décibels, faisant des jeux de mots débiles, des commentaires hors de propos en permanence qui bien évidemment amusent la galerie de ses deux camarades assis devant lui. Monsieur me dit à peine bonjour quand il rentre en classe, et ne me regarde que très rarement dans les yeux.
J'accueille les parents d'un grand bonjour, souriante, leur disant que je suis contente de les voir, parce que j'ai vraiment beaucoup d'inquiétudes à propos de leur fils, ne le reconnaissant pas cette année.
Et là, longue descente dans la merdasse.
Ils ont la version de leur fils, et veulent maintenant entendre la mienne. Je suis estomaquée. Comme s'il était nécessaire de comparer les versions pour savoir qu'il y a un problème, pour accorder du crédit au constat que j'ai formulé sur le bulletin...
Mais comprenez bien, comme je le dis, je ne reconnais plus l'élève des années passées, il faudrait donc peut-être que j'entende que leur fils a un problème, que quelque chose ne va pas, à moins que je me moque de ce que ressentent les élèves dans mes cours?
Leur fils est intelligent, il sait parfaitement analyser le cours des professeurs, et forcément, ça doit en embêter quelques-uns...il saisit des choses dans le comportement des adultes que les autres de son âge ne perçoivent pas, il comprend parfaitement ce qui se passe. Et moi, visiblement, j'ai un contentieux avec lui.
Ben oui, dans une relation, on est deux! Si lui a une part de responsabilité, si effectivement son comportement est incorrect, il faut bien que je comprenne que je dois faire un pas vers lui moi aussi et que je reconnaisse que j'ai des torts, pour enfin arriver à remotiver leur enfant, qui s'ennuie en cours de latin et veut arrêter. Alors que serais-je prête à faire, que serais-je prête à changer?
Pourquoi mettre un terme à l'entretien? Mais décidément, c'est vraiment difficile de parler avec moi!
Comment ça, leur fils a des cernes? Ben non, il n'est pas fatigué, tout va bien...
Ça ne m'arrive jamais de me remettre en cause, quand même? C'est le rôle d'un professeur de se poser des questions quand quelque chose ne fonctionne pas et n'intéresse pas les élèves...Ils savent bien comment ça fonctionne, ils ont déjà eu deux enfants qui sont passés par le collège...
En fait, il faudrait qu'il arrête le latin tout de suite. Ce n'est pas une bonne chose de continuer à vivre ça, à se sentir constamment ciblé par mes remarques. Il faut régler ce contentieux entre nous.
Mais pourquoi je réagis comme ça? C'est quand même normal de discuter de ce qui ne va pas, de ce qu'il faut changer...
J'ai immédiatement informé la PP de cet élève de ce que ses parents venaient de me dire, et j'ai foncé dans le bureau de la Principale.
Marre.
- Spoiler:
Mais peut-être qu'une déscolarisation...
Ben voilà... le gamin est de toute évidence précoce, bien que non testé, et il adooore les jeux vidéos... il fait aussi du sport, et de la musique...je me demande quand il dort. Mais bon, tout ça, bien sûr, je ne le dis, ne le pense, ne me le demande pas vraiment, parce que si je faisais tout ça, je me soucierais de lui, hein, et je ferais mon boulot correctement, alors qu'on le sait bien, je ne me remets pas en cause professionnellement et j'ia un contentieux avec lui, hein!
- AudreyOracle
Cripure a écrit:Je ne sais pas si tu m'engueules ou si je lis mal, mais je te confirme que je ne suis pas infirmière et que les précoces en retard, pour moi, c'est des normaux.Audrey a écrit:Cripure a écrit:C'est tout le problème du surdoué de 12,5 ans qu'on nous a envoyé en seconde avec 19,5 de moyenne générale. Monsieur est addict aux jeux vidéos, dort 4h par nuit, est couvé par maman, qui a laissé papa ficher le camp à 500km (mais papa écrit au lycée pour dire que la mère détruit leur enfant). Bilan des courses : fin septembre, toutes les notes au-dessus de 17, fin du trimestre (conseil 2/12) : 11 de moyenne générale (non affichée, non prise en compte), beaucoup de notes en-dessous de 9. Depuis, aucune note au-dessus de 5. Il dort en cours, ne prend aucune note, est puni pour les 6 mercredi de janvier jusqu'aux vacances d'hiver. Et la mère m'écrit pour se plaindre qu'on ne s'en occupe pas (je l'ai reçue 4 fois, le collègue de maths, 4 fois, elle vu 4 fois le CPE et 3 fois le PA). On ne la reçoit plus avant mars (ordre du proviseur). Parents : danger !!Rabelais a écrit:
Je n'ai pas de mots...mais je crois que tu as nauguré ce que nous allons tous vivre dans les prochaines années ( on dirait un discours de l'éspé).
- Spoiler:
Mais peut-être qu'une déscolarisation...
Ben voilà...tout pareil! Le gamin est de toute évidence précoce, bien que non testé, et il adooore les jeux vidéos... il fait aussi du sport, et de la musique...je me demande quand il dort. Mais bon, tout ça, bien sûr, je ne le dis, ne le pense, ne me le demande pas vraiment, parce que si je faisais tout ça, je me soucierais de lui, hein, et je ferais mon boulot correctement, alors qu'on le sait bien, je ne me remets pas en cause professionnellement et j'ia un contentieux avec lui, hein!
Ah non non, je ne t'engueule pas! ;-)
Je confirme le rapprochement que tu fais entre ton élève et le mien, et je monologue fictivement avec moi même sur un mode ironique pour dire qu'en fait, je me soucie de ce gosse... :lol:
- MéluEmpereur
Les parents peuvent être de sacrés emmerdeurs !
Une mère d'élève m'a accusée de faire du zèle et du prosélytisme religieux pour faire partager mes convictions :lol!: en faisant étudier la Bible (les textes du manuel l'ont "outrée") et autres textes fondateurs (je dois croire en Gilgamesh sans doute !). Je lui ai imprimé les programmes, mais ça me soûle. Sa gamine n'était même pas scolarisée avant et elle croit savoir ce qu'il faut faire à l'école ? Elle demande à ce que sa fifille ne fasse pas le contrôle est n’ait pas de zéro. Comme quoi, l’athéisme à tendance bouddhiste, ça empêche pas d'être con... J'ai répondu non, que j'appliquais les programmes. La fille, un pot de fleur assez gentil, a fait son contrôle. Un zéro compte double, ça fait réfléchir...
Une mère d'élève m'a accusée de faire du zèle et du prosélytisme religieux pour faire partager mes convictions :lol!: en faisant étudier la Bible (les textes du manuel l'ont "outrée") et autres textes fondateurs (je dois croire en Gilgamesh sans doute !). Je lui ai imprimé les programmes, mais ça me soûle. Sa gamine n'était même pas scolarisée avant et elle croit savoir ce qu'il faut faire à l'école ? Elle demande à ce que sa fifille ne fasse pas le contrôle est n’ait pas de zéro. Comme quoi, l’athéisme à tendance bouddhiste, ça empêche pas d'être con... J'ai répondu non, que j'appliquais les programmes. La fille, un pot de fleur assez gentil, a fait son contrôle. Un zéro compte double, ça fait réfléchir...
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- InvitéeC9Niveau 8
Au pire, la prochaine fois, laisse-la se ridiculiser en lui proposant de te dénoncer à l'Inspection académique...
- tiptop77Prophète
Mélu a écrit:Les parents peuvent être de sacrés emmerdeurs !
Une mère d'élève m'a accusée de faire du zèle et du prosélytisme religieux pour faire partager mes convictions :lol!: en faisant étudier la Bible (les textes du manuel l'ont "outrée") et autres textes fondateurs (je dois croire en Gilgamesh sans doute !). Je lui ai imprimé les programmes, mais ça me soûle. Sa gamine n'était même pas scolarisée avant et elle croit savoir ce qu'il faut faire à l'école ? Elle demande à ce que sa fifille ne fasse pas le contrôle est n’ait pas de zéro. Comme quoi, l’athéisme à tendance bouddhiste, ça empêche pas d'être con... J'ai répondu non, que j'appliquais les programmes. La fille, un pot de fleur assez gentil, a fait son contrôle. Un zéro compte double, ça fait réfléchir...
:lol:
- mafalda16Modérateur
tiptop77 a écrit:Mélu a écrit:Les parents peuvent être de sacrés emmerdeurs !
Une mère d'élève m'a accusée de faire du zèle et du prosélytisme religieux pour faire partager mes convictions :lol!: en faisant étudier la Bible (les textes du manuel l'ont "outrée") et autres textes fondateurs (je dois croire en Gilgamesh sans doute !). Je lui ai imprimé les programmes, mais ça me soûle. Sa gamine n'était même pas scolarisée avant et elle croit savoir ce qu'il faut faire à l'école ? Elle demande à ce que sa fifille ne fasse pas le contrôle est n’ait pas de zéro. Comme quoi, l’athéisme à tendance bouddhiste, ça empêche pas d'être con... J'ai répondu non, que j'appliquais les programmes. La fille, un pot de fleur assez gentil, a fait son contrôle. Un zéro compte double, ça fait réfléchir...
:lol:
Oui, c'est pour les différencier des plantes carnivores
- GilbertineNeoprof expérimenté
tiptop77 a écrit: :lol:
Tiptop, cela fait déjà longtemps que tu ne nous as pas donné de nouvelles des projets fantastiques de ta collègue d'arts plastiques. J'imagine que Noël doit décupler sa créativité.
- AsarteLilithBon génie
Mélu a écrit:Les parents peuvent être de sacrés emmerdeurs !
Une mère d'élève m'a accusée de faire du zèle et du prosélytisme religieux pour faire partager mes convictions :lol!: en faisant étudier la Bible (les textes du manuel l'ont "outrée") et autres textes fondateurs (je dois croire en Gilgamesh sans doute !). Je lui ai imprimé les programmes, mais ça me soûle. Sa gamine n'était même pas scolarisée avant et elle croit savoir ce qu'il faut faire à l'école ? Elle demande à ce que sa fifille ne fasse pas le contrôle est n’ait pas de zéro. Comme quoi, l’athéisme à tendance bouddhiste, ça empêche pas d'être con... J'ai répondu non, que j'appliquais les programmes. La fille, un pot de fleur assez gentil, a fait son contrôle. Un zéro compte double, ça fait réfléchir...
Et en prime, c'est interdit par la loi de refuser d'étudier une matière ou un morceau du programme pour convictions religieuses. Je lui aurai collé la loi/le passage du RI sous le nez en prime. J'ai averti au moins 5 fois en classe à l'oral les gamins que non, je n'étudiais pas ça pour religion personnelle, par écrit, les parents ont signé un papier (qu'ils sont censés (et sensés) avoir lu) avec ça et j'ai encore répondu en début de semaine à une gamine qui me demandait pourquoi bible et pas coran. Et encore dû expliquer que la croyance relevait du perso, que nous c'était l'histoire du texte et le côté littéraire et culturel. "Et c'est vrai, ce que le texte dit" ? (récit de la création du monde) Ben, vous êtes libres de croire ou de ne pas croire. y'a une théorie scientifique et à côté, plusieurs mythes autour de la création.
mais ça fatigue à force... et je sens que je vais finir par avoir un mot de parent aussi...malgré toutes mes précautions, malgré l'absence de problème l'année dernière... j'ai dû trop prendre de précautions et mettre la puce à l'oreille de quelques gamins..
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- archebocEsprit éclairé
Cripure a écrit:Le français Guerre des Gaules ne traduit pas le latin, mais alors du tout. Et l'anglais encore moins. Les traducteurs, sous prétexte d'interprétation, se permettent ce qu'on refuse au moindre étudiant, à savoir une traduction. Mais c'est un phénomène bien connu. Qu'on peut souligner, me semble-t-il. Lister d'autres erreurs célèbres ne change rien au fait.
Les traducteurs ont traduit il y a quelques siècles, à une époque de pionniers auxquels nous devons beaucoup. Ils sont les géants sur les épaules de qui, nains, nous sommes juchés. Evitons de leur taper sur la tête.
Depuis, les termes "Guerre des Gaules", "Bellum Gallicum" et "Gallic Wars" semblent faire partie du patrimoine commun. Quant à l'étudiant d'aujourd'hui, confronté au terme "Guerre des Gaules" dans un texte français, par quoi devrait-il les traduire en latin, et par quoi en anglais, pour que le résultat agrée, Cripure, votre sourcilleuse censure ?
- CasparProphète
Cripure a écrit:Caspar Goodwood a écrit:leyade a écrit:En fait, ça donnerait "Les guerres de l'étoile", j'ai bon?
Je dirais que non puisque "star" est intégré à un mot composé, devient une sorte d'adjectif et perd donc son s, pour moi il s'agit bien des étoiles au pluriels. Guerres dans les étoiles?
La mauvaise foi de Kevinou refusant qu'on ne lui ait pas donné le point
Merci de ne pas m'appeler Kevinou, je ne trouve pas ça drôle, mais je suis ravi de vous distraire avec mes contorsions d'angliciste visiblement abêti par ma longue fréquentation des élèves. Sur autre fil on m'a traité de "suffisant qui veut faire croire qu'il maîtrise l'anglais", donc je vais m'abstenir d'intervenir sur les sujets concernant la langue anglaise, ça ne me réussit visiblement pas.
- MéluEmpereur
Je crois qu'en italien on a traduit par "guerres stellaires".
Sinon, pour ma mère d'élève relou, je ne veux pas donner davantage d'écho à son mot, vu que c'est bien la première fois que ça arrive dans mon collège tranquillou avec des parents souvent sympas. Mais elle n'a pas intérêt à me chercher...
Sinon, pour ma mère d'élève relou, je ne veux pas donner davantage d'écho à son mot, vu que c'est bien la première fois que ça arrive dans mon collège tranquillou avec des parents souvent sympas. Mais elle n'a pas intérêt à me chercher...
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- tiptop77Prophète
Gilbertine a écrit:tiptop77 a écrit: :lol:
Tiptop, cela fait déjà longtemps que tu ne nous as pas donné de nouvelles des projets fantastiques de ta collègue d'arts plastiques. J'imagine que Noël doit décupler sa créativité.
En ce moment, elle se consacre à la réforme. Elle est formatrice de formateurs et en janvier elle sera formatrice de profs. Elle a vu que nous sommes revenus remontés des journées formations alors elle nous demande de lui transmettre les questions qu'on a posées à l'ipr et aux profs formateurs pour travailler dessus pendant les vacances. Euh... euh... euh... tu te dé*erdes, chérie!
En outre, elle veut nous proposer de travailler sur " le sens de la réforme" avec la cde Si jamais ça se fait, ça va être comique
Au moins, quand elle fait sculpter des patates ou dessiner les gens sur des bâtonnets, ça ne prend pas la tête!
_________________
May the force be with us!
- GilbertineNeoprof expérimenté
tiptop77 a écrit:Gilbertine a écrit:tiptop77 a écrit: :lol:
Tiptop, cela fait déjà longtemps que tu ne nous as pas donné de nouvelles des projets fantastiques de ta collègue d'arts plastiques. J'imagine que Noël doit décupler sa créativité.
En ce moment, elle se consacre à la réforme. Elle est formatrice de formateurs et en janvier elle sera formatrice de profs. Elle a vu que nous sommes revenus remontés des journées formations alors elle nous demande de lui transmettre les questions qu'on a posées à l'ipr et aux profs formateurs pour travailler dessus pendant les vacances. Euh... euh... euh... tu te dé*erdes, chérie!
En outre, elle veut nous proposer de travailler sur " le sens de la réforme" avec la cde Si jamais ça se fait, ça va être comique
Au moins, quand elle fait sculpter des patates ou dessiner les gens sur des bâtonnets, ça ne prend pas la tête!
Ah, c'est elle ! Elle cumule ! Je croyais qu'elle se consacrerait à d'innocentes réalisations (boules de noël en bouchon, ou guirlandes en papier toilette). Elle est passée du côté obscur, elle constitue un atout de taille pour l'Etoile de la mort
- DalvaVénérable
Audrey a écrit:Ce soir réunion parents-profs 3e.
Rencontre avec les parents d'un élève de 13 ans, très intelligent, brillant même, que j'ai comme élève depuis 3 ans et que je connais donc bien. Cette année, il a lâché la rampe, ne fout plus rien depuis septembre, a régressé, au point d'avoir oublié les premières déclinaisons, et surtout, surtout, se comporte de façon absolument incorrecte en classe, vautré sur sa table, parle par borborygmes, à un volume sonore de maximum 20 décibels, faisant des jeux de mots débiles, des commentaires hors de propos en permanence qui bien évidemment amusent la galerie de ses deux camarades assis devant lui. Monsieur me dit à peine bonjour quand il rentre en classe, et ne me regarde que très rarement dans les yeux.
J'accueille les parents d'un grand bonjour, souriante, leur disant que je suis contente de les voir, parce que j'ai vraiment beaucoup d'inquiétudes à propos de leur fils, ne le reconnaissant pas cette année.
Et là, longue descente dans la merdasse.
Ils ont la version de leur fils, et veulent maintenant entendre la mienne. Je suis estomaquée. Comme s'il était nécessaire de comparer les versions pour savoir qu'il y a un problème, pour accorder du crédit au constat que j'ai formulé sur le bulletin...
Mais comprenez bien, comme je le dis, je ne reconnais plus l'élève des années passées, il faudrait donc peut-être que j'entende que leur fils a un problème, que quelque chose ne va pas, à moins que je me moque de ce que ressentent les élèves dans mes cours?
Leur fils est intelligent, il sait parfaitement analyser le cours des professeurs, et forcément, ça doit en embêter quelques-uns...il saisit des choses dans le comportement des adultes que les autres de son âge ne perçoivent pas, il comprend parfaitement ce qui se passe. Et moi, visiblement, j'ai un contentieux avec lui.
Ben oui, dans une relation, on est deux! Si lui a une part de responsabilité, si effectivement son comportement est incorrect, il faut bien que je comprenne que je dois faire un pas vers lui moi aussi et que je reconnaisse que j'ai des torts, pour enfin arriver à remotiver leur enfant, qui s'ennuie en cours de latin et veut arrêter. Alors que serais-je prête à faire, que serais-je prête à changer?
Pourquoi mettre un terme à l'entretien? Mais décidément, c'est vraiment difficile de parler avec moi!
Comment ça, leur fils a des cernes? Ben non, il n'est pas fatigué, tout va bien...
Ça ne m'arrive jamais de me remettre en cause, quand même? C'est le rôle d'un professeur de se poser des questions quand quelque chose ne fonctionne pas et n'intéresse pas les élèves...Ils savent bien comment ça fonctionne, ils ont déjà eu deux enfants qui sont passés par le collège...
En fait, il faudrait qu'il arrête le latin tout de suite. Ce n'est pas une bonne chose de continuer à vivre ça, à se sentir constamment ciblé par mes remarques. Il faut régler ce contentieux entre nous.
Mais pourquoi je réagis comme ça? C'est quand même normal de discuter de ce qui ne va pas, de ce qu'il faut changer...
J'ai immédiatement informé la PP de cet élève de ce que ses parents venaient de me dire, et j'ai foncé dans le bureau de la Principale.
Marre.
Oh la la Audrey !
Qu'a dit la Principale ?
Je te dirais bien de refuser cet élève de tes cours tant que ses parents ne t'auront pas présenté leurs excuses, mais m'est avis que ce ne sera pas accepté par la direction...
En revanche, on pourrait leur répondre, à ces parents, qu'effectivement leur fils est brillant, qu'il perçoit donc fort bien, comme ils le disent, des tas de choses dans le comportement des adultes et que, manifestement, il a très bien compris ce qu'eux-mêmes pensent des profs en général et du latin en particulier. Il ne faut donc pas s'étonner de son comportement en classe.
Et comment ça, ils ne veulent pas se remettre en cause ?
Qui l'élève, ce gamin ? Toi ou eux ?
Punaise, rien qu'à te lire, ça me met en colère aussi.
- ysabelDevin
La VS a placé l'heure de colle de la collègue d'anglais pour un de nos élèves sur mon heure d'AP... J'ai laissé le gamin y aller, mais vendredi ils vont m'entendre gueuler à la VS !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AudreyOracle
Dalva a écrit:Audrey a écrit:Ce soir réunion parents-profs 3e.
Rencontre avec les parents d'un élève de 13 ans, très intelligent, brillant même, que j'ai comme élève depuis 3 ans et que je connais donc bien. Cette année, il a lâché la rampe, ne fout plus rien depuis septembre, a régressé, au point d'avoir oublié les premières déclinaisons, et surtout, surtout, se comporte de façon absolument incorrecte en classe, vautré sur sa table, parle par borborygmes, à un volume sonore de maximum 20 décibels, faisant des jeux de mots débiles, des commentaires hors de propos en permanence qui bien évidemment amusent la galerie de ses deux camarades assis devant lui. Monsieur me dit à peine bonjour quand il rentre en classe, et ne me regarde que très rarement dans les yeux.
J'accueille les parents d'un grand bonjour, souriante, leur disant que je suis contente de les voir, parce que j'ai vraiment beaucoup d'inquiétudes à propos de leur fils, ne le reconnaissant pas cette année.
Et là, longue descente dans la merdasse.
Ils ont la version de leur fils, et veulent maintenant entendre la mienne. Je suis estomaquée. Comme s'il était nécessaire de comparer les versions pour savoir qu'il y a un problème, pour accorder du crédit au constat que j'ai formulé sur le bulletin...
Mais comprenez bien, comme je le dis, je ne reconnais plus l'élève des années passées, il faudrait donc peut-être que j'entende que leur fils a un problème, que quelque chose ne va pas, à moins que je me moque de ce que ressentent les élèves dans mes cours?
Leur fils est intelligent, il sait parfaitement analyser le cours des professeurs, et forcément, ça doit en embêter quelques-uns...il saisit des choses dans le comportement des adultes que les autres de son âge ne perçoivent pas, il comprend parfaitement ce qui se passe. Et moi, visiblement, j'ai un contentieux avec lui.
Ben oui, dans une relation, on est deux! Si lui a une part de responsabilité, si effectivement son comportement est incorrect, il faut bien que je comprenne que je dois faire un pas vers lui moi aussi et que je reconnaisse que j'ai des torts, pour enfin arriver à remotiver leur enfant, qui s'ennuie en cours de latin et veut arrêter. Alors que serais-je prête à faire, que serais-je prête à changer?
Pourquoi mettre un terme à l'entretien? Mais décidément, c'est vraiment difficile de parler avec moi!
Comment ça, leur fils a des cernes? Ben non, il n'est pas fatigué, tout va bien...
Ça ne m'arrive jamais de me remettre en cause, quand même? C'est le rôle d'un professeur de se poser des questions quand quelque chose ne fonctionne pas et n'intéresse pas les élèves...Ils savent bien comment ça fonctionne, ils ont déjà eu deux enfants qui sont passés par le collège...
En fait, il faudrait qu'il arrête le latin tout de suite. Ce n'est pas une bonne chose de continuer à vivre ça, à se sentir constamment ciblé par mes remarques. Il faut régler ce contentieux entre nous.
Mais pourquoi je réagis comme ça? C'est quand même normal de discuter de ce qui ne va pas, de ce qu'il faut changer...
J'ai immédiatement informé la PP de cet élève de ce que ses parents venaient de me dire, et j'ai foncé dans le bureau de la Principale.
Marre.
Oh la la Audrey !
Qu'a dit la Principale ?
Je te dirais bien de refuser cet élève de tes cours tant que ses parents ne t'auront pas présenté leurs excuses, mais m'est avis que ce ne sera pas accepté par la direction...
En revanche, on pourrait leur répondre, à ces parents, qu'effectivement leur fils est brillant, qu'il perçoit donc fort bien, comme ils le disent, des tas de choses dans le comportement des adultes et que, manifestement, il a très bien compris ce qu'eux-mêmes pensent des profs en général et du latin en particulier. Il ne faut donc pas s'étonner de son comportement en classe.
Et comment ça, ils ne veulent pas se remettre en cause ?
Qui l'élève, ce gamin ? Toi ou eux ?
Punaise, rien qu'à te lire, ça me met en colère aussi.
Merci Dalva... mais vois-tu, refuser l'élève en cours, c'est tout ce qu'il espère! Je ne lui ferai pas ce plaisir!
La chef a dit qu'elle était désolée que j'aie subi ça, et qu'elle leur confirmerait que le chérubin ne pouvait pas arrêter le latin en cours d'année s'ils venaient la solliciter. Elle aussi est inquiète pour le gosse, la mère du gamin l'a appelée lundi pour lui annoncer qu'il ne participerait finalement pas au voyage en Allemagne, sans aucune explication, et c'est incompréhensible. Elle va le surveiller de près et briefer l'infirmière...
Mais elle n'a pas dit qu'elle leur téléphonerait pour me soutenir...
Ma copine d'HG, qui l'a eu l'année dernière et l'a encore cette année, trouve elle aussi que son attitude est inquiétante, mais les parents ne veulent rien voir...tant pis pour eux.
- DalvaVénérable
Tant pis pour lui, surtout.
Les détails que tu ajoutes après coup me paraissent être de mauvais signes...
J'espère que la principale prendra vraiment la mesure de la chose et reparlera aux parents (ou l'infirmière ? J'ai remarqué que quand c'est l'infirmière qui appelle les parents pour dire en substance : "J'ai vu votre fils, je suis inquiète, ceci et cela montrent qu'il ne va pas bien.", ça fait comme un électrochoc.)
Les détails que tu ajoutes après coup me paraissent être de mauvais signes...
J'espère que la principale prendra vraiment la mesure de la chose et reparlera aux parents (ou l'infirmière ? J'ai remarqué que quand c'est l'infirmière qui appelle les parents pour dire en substance : "J'ai vu votre fils, je suis inquiète, ceci et cela montrent qu'il ne va pas bien.", ça fait comme un électrochoc.)
- AudreyOracle
Dalva a écrit:Ouf !
Euh... j'ai pas dit que le souci était réglé, simplement que je ne voyais pas quoi faire de plus...
- piescoModérateur
mafalda16 a écrit:
Puisqu'on en est a réfléchir a cette question, j'avoue ne pas avoir bien compris la traduction espagnole "Guerra de las galaxias".
LA guerra de las galaxias
Galaxia = conjunto de estrellas. http://dle.rae.es/?id=IiyCVTs
Je le trouve bien chouette, ce titre. La guerra de las estrellas peut fait penser à des personnes en espagnol. Avec galaxias on évite toute ambigüité. Et pis la sonorité est bien plus belle, à mon humble avis.
Norman Bates a écrit:
S'il fallait tout traduire correctement... pas sûr que j'irais voir Jacques Lien contre le docteur Non.
:lol:
Caspar Goodwood a écrit: Sur autre fil on m'a traité de "suffisant qui veut faire croire qu'il maîtrise l'anglais", donc je vais m'abstenir d'intervenir sur les sujets concernant la langue anglaise, ça ne me réussit visiblement pas.
:shock:
Audrey a écrit:Ce soir réunion parents-profs 3e.
Rencontre avec les parents d'un élève de 13 ans, très intelligent, brillant même, que j'ai comme élève depuis 3 ans et que je connais donc bien. Cette année, il a lâché la rampe, ne fout plus rien depuis septembre, a régressé, au point d'avoir oublié les premières déclinaisons, et surtout, surtout, se comporte de façon absolument incorrecte en classe, vautré sur sa table, parle par borborygmes, à un volume sonore de maximum 20 décibels, faisant des jeux de mots débiles, des commentaires hors de propos en permanence qui bien évidemment amusent la galerie de ses deux camarades assis devant lui. Monsieur me dit à peine bonjour quand il rentre en classe, et ne me regarde que très rarement dans les yeux.
J'accueille les parents d'un grand bonjour, souriante, leur disant que je suis contente de les voir, parce que j'ai vraiment beaucoup d'inquiétudes à propos de leur fils, ne le reconnaissant pas cette année.
Et là, longue descente dans la merdasse.
Ils ont la version de leur fils, et veulent maintenant entendre la mienne. Je suis estomaquée. Comme s'il était nécessaire de comparer les versions pour savoir qu'il y a un problème, pour accorder du crédit au constat que j'ai formulé sur le bulletin...
Mais comprenez bien, comme je le dis, je ne reconnais plus l'élève des années passées, il faudrait donc peut-être que j'entende que leur fils a un problème, que quelque chose ne va pas, à moins que je me moque de ce que ressentent les élèves dans mes cours?
Leur fils est intelligent, il sait parfaitement analyser le cours des professeurs, et forcément, ça doit en embêter quelques-uns...il saisit des choses dans le comportement des adultes que les autres de son âge ne perçoivent pas, il comprend parfaitement ce qui se passe. Et moi, visiblement, j'ai un contentieux avec lui.
Ben oui, dans une relation, on est deux! Si lui a une part de responsabilité, si effectivement son comportement est incorrect, il faut bien que je comprenne que je dois faire un pas vers lui moi aussi et que je reconnaisse que j'ai des torts, pour enfin arriver à remotiver leur enfant, qui s'ennuie en cours de latin et veut arrêter. Alors que serais-je prête à faire, que serais-je prête à changer?
Pourquoi mettre un terme à l'entretien? Mais décidément, c'est vraiment difficile de parler avec moi!
Comment ça, leur fils a des cernes? Ben non, il n'est pas fatigué, tout va bien...
Ça ne m'arrive jamais de me remettre en cause, quand même? C'est le rôle d'un professeur de se poser des questions quand quelque chose ne fonctionne pas et n'intéresse pas les élèves...Ils savent bien comment ça fonctionne, ils ont déjà eu deux enfants qui sont passés par le collège...
En fait, il faudrait qu'il arrête le latin tout de suite. Ce n'est pas une bonne chose de continuer à vivre ça, à se sentir constamment ciblé par mes remarques. Il faut régler ce contentieux entre nous.
Mais pourquoi je réagis comme ça? C'est quand même normal de discuter de ce qui ne va pas, de ce qu'il faut changer...
J'ai immédiatement informé la PP de cet élève de ce que ses parents venaient de me dire, et j'ai foncé dans le bureau de la Principale.
Marre.
Mazette!
- DalvaVénérable
Non, Audrey, je voulais dire : "Ouf, encore heureux que ce n'est pas à toi de résoudre le problème toute seule !"
- AudreyOracle
Dalva a écrit:Non, Audrey, je voulais dire : "Ouf, encore heureux que ce n'est pas à toi de résoudre le problème toute seule !"
Ok, je comprends mieux... ;-)
- User5899Demi-dieu
Oh, osera-t-on encore traduire, maintenant que les respect des âneries d'hier est placé sous un haut patronage moral devant lequel il faut s'incliner ? Horresco scripturus... Je vous ferai observer que Bellum gallicum ou de bello gallico sont les termes latins et qu'il n'est pas question de les changer. Les Français ont ajouté un pluriel à "Gaule", les Anglais, à "guerres". Il est évident qu'on peut toujours trouver une justification à une invention. On peut regretter que le latin n'ait pas simplement été traduit. "La guerre de Gaule", "La guerre en Gaule" irait très bien sans ajouter de pluriels que César aurait pu employer, mais qu'il n'a pas employés. Même "La guerre pour la Gaule" ne me semblerait pas mal venu.archeboc a écrit:Cripure a écrit:Le français Guerre des Gaules ne traduit pas le latin, mais alors du tout. Et l'anglais encore moins. Les traducteurs, sous prétexte d'interprétation, se permettent ce qu'on refuse au moindre étudiant, à savoir une traduction. Mais c'est un phénomène bien connu. Qu'on peut souligner, me semble-t-il. Lister d'autres erreurs célèbres ne change rien au fait.
Les traducteurs ont traduit il y a quelques siècles, à une époque de pionniers auxquels nous devons beaucoup. Ils sont les géants sur les épaules de qui, nains, nous sommes juchés. Evitons de leur taper sur la tête.
Depuis, les termes "Guerre des Gaules", "Bellum Gallicum" et "Gallic Wars" semblent faire partie du patrimoine commun. Quant à l'étudiant d'aujourd'hui, confronté au terme "Guerre des Gaules" dans un texte français, par quoi devrait-il les traduire en latin, et par quoi en anglais, pour que le résultat agrée, Cripure, votre sourcilleuse censure ?
Et sinon, ma "sourcilleuse censure" vous zorcharte avec une cordialité peu retenue.
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