- Invité ElExpert spécialisé
- RogerMartinBon génie
DesolationRow a écrit:Mila Saint Anne a écrit:Rendash a écrit:Mila Saint Anne a écrit:même avec des maternelle
[...]
Et sinon, j'adore les gens qui confondent les fautes de frappe et les fautes d'orthographe.
:lol:
Je suis sur un forum, je relis après quand j'y pense. Et puis comme ça, ça vous fait un sujet de conversation
Si "qu'à connu" c'est une faute de frappe je me fais moine trappiste.
Exeat refusé également: DesolationRow, lâcheur
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- OlympiasProphète
Moi je suis en lycée et je pense aux collègues dont le poste va sauter.
- Luigi_BGrand Maître
Oui, ça me rappelle une inspectrice qui expliquait que les difficultés orthographiques de nos élèves d'éducation prioritaire n'étaient pas si graves puisque Louis XIV lui-même faisait des fautes. C'est vrai que ça ne l'a pas empêché de réussir : comme quoi !Mila Saint Anne a écrit:Et sinon, j'adore les gens qui confondent les fautes de frappe et les fautes d'orthographe. C'est gentil mais je ne mérite pas d'être mise au même niveau que nos piliers de la littérature.
http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20150930.OBS6823/jusqu-a-ce-qu-il-se-dissoude-hugo-quand-nos-grands-auteurs-ecrivent-comme-des-cancres.html
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- RogerMartinBon génie
Anaxagore a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Parce qu'il faut évangéliser les mécréants.
Anax, ma foi faiblit. Tu ne veux pas me catéchiser un peu? :fille:
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- carpemuetteNiveau 5
Mila Saint Anne a écrit:
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Je sais bien, que tu l'es. J'en ai discuté avec toi un jour sur twitter (sous le pseudo d'hululle). Je ne sais pas avec quoi cela a à voir, d'ailleurs, j'aimerais beaucoup le comprendre.
Je ne comprends pas que tu ne comprennes pas que cette réforme risque d'entraîner un grand nombre de suppressions de postes et de compléments de service : la conclusion de notre discussion, c'était d'attendre les DHG. Attendons-les, elles ne tarderont pas. Mais si il s'avérait qu'elles étaient mauvaises, les formateurs à la réforme ne pourront plus s'abriter derrière le prétendu gain pour les élèves. Dans le cas contraire, je suis prête à faire amende honorable jusqu'en 2017.
- RendashBon génie
C'est vraiment quelque chose que je peine à comprendre, cette façon de laisser crever des gens la gueule ouverte. Je peux admettre que certains soient sincèrement convaincus du bien-fondé pédagogique de la chose, mais je ne comprends pas cette volonté de vouloir imposer les "bonnes pratiques" plutôt que de prêcher par l'exemple, et encore moins cette absence de soutien envers les collègues qui vont morfler. Rien que pour ce dernier point cette réforme est détestable, quand bien même on y verrait LA solution aux maux de l'école.
Et cautionner ce flicage ahurissant, c'est la cerise sur le gâteau.
Et cautionner ce flicage ahurissant, c'est la cerise sur le gâteau.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Honchamp a écrit:Isis39 a écrit:Luigi_B a écrit:Isis39, tu manques d'enthousiasme pour la réforme avec cette formule : attention aux "attitudes d'opposition" !
Pourtant ici, on est catalogué "opposant" ou "lèche bottes". On se croirait aux temps des bolcheviks...
Soyons sérieux, dans cette histoire : qui sont les Bolcheviks ? je dirais même qui sont les Staliniens ?
Ceux qui imposent leurs idées à marche forcée, me semble-t-il :
- EPI interdisciplinaires, mais si contraignants qu'ils tuent une partie des projets collaboratifs qui existaient.
- AP qui dépend largement du commissaire politique local.
- Etranglement du latin et du grec (c'est bourgeois, ça, au Goulag !)
- Elimination des bilangues (élimination des profs d'allemand et italien "en tant que classe")
- Flicage à Toulouse et menaces à Grenoble Le NKVD en action.
Après, on peut nous entonner le Frères-Soeurs comme oncle Joe pour nous endormir momentanément...
Bref, qui sont les Stals ? Les Pro ou les antis ?
Bon, il faut que j'arrête, je suis en forme ce soir, ça pourrait déraper. Je retourne sur le fil musique.
Ah, je suis désolé ! Cette névrose compulsive de notre époque et de notre profession pour les références contemporanéistes est une preuve de la baisse du niveau !
Personnellement, considérant qu'après 1492, tout n'est que journalisme, mes références sont limitées au conflit entre les Iconoclastes et les Iconodoules sur ce débat ! Evidemment, là, on entre dans une autre dimension Mais cela me semble être une meilleure analogie.
- HonchampDoyen
carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Pas forcément. Je pense que certains formateurs ont sincèrement envie de former, de faire partager, et le reste est secondaire. Il y a aussi les relations tissées avec les IPR, les autres formateurs, on ne veut pas les décevoir, ni quitter le groupe, dans lequel on peut se sentir bien.
Une copine formatrice qui passait le concours de chef d'établissement l'an passé s'est entendu dire "Vous n'allez pas me lâcher, j'ai besoin de vous dans le groupe...". En toute sincérité et gentillesse.
C'est le syndrôme du pont de la rivière Kwaï : cet anglais qui fait crever les autres anglais pour réussir à construire son pont, tant pis si le pont sert les Japonais. Seul l'acte de faire un beau pont compte.
(Purée, avec les Japonais, je réapproche Godwin !)
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- kamasolouHabitué du forum
Anaxagore a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Parce qu'il faut évangéliser les mécréants.
Et ça c'est pas gagné, on vit dans un pays de déchéance comme le montrent les nombreux témoignages de "formations"
- Mila Saint AnneNiveau 9
Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Il faut croire que c'est par conviction.
- RendashBon génie
Honchamp a écrit: Il y a aussi les relations tissées avec les IPR, les autres formateurs, on ne veut pas les décevoir, ni quitter le groupe, dans lequel on peut se sentir bien.
Donc, pour se faire, on cautionne ce qui fait crever la gueule ouverte un certain nombre de collègues. Pour maintenir ces liens avec la hiérarchie et les autres formateurs. On en revient toujours au même point.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CachéeNiveau 9
Mila Saint Anne a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Il faut croire que c'est par conviction.
Si c'est par conviction, ça je peux le comprendre, même si je n'approuve pas la réforme. Mais pourquoi utiliser un ton aussi déplaisant qui finalement dessert plus ta cause qu'elle ne l'aide ?
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Honchamp a écrit: Il y a aussi les relations tissées avec les IPR, les autres formateurs, on ne veut pas les décevoir, ni quitter le groupe, dans lequel on peut se sentir bien.
Donc, pour se faire, on cautionne ce qui fait crever la gueule ouverte un certain nombre de collègues. Pour maintenir ces liens avec la hiérarchie et les autres formateurs. On en revient toujours au même point.
C'est un brin plus compliqué.
- Presse-puréeGrand sage
Mila, c'est simple: si un prof de collège avait envie d'enseigner en primaire, il aurait passé le concours de PE.
Le débat se résume à cela: pour toi, la pédagogie est une science supérieure à toutes, elle permet, quand on la maîtrise, d'enseigner quelque chose qu'on ne maîtrise pas forcément à un public qu'on ne connaît pas forcément.
D'autres considèrent que la pédagogie n'est pas hors sol et s'applique à un objet, les connaissances à transmettre, qu'il faut que le professeur domine, et un public, qu'il faut connaître aussi.
Dire que ce n'est pas un problème pour un certifié d'aller transmettre dans un autre contexte son domaine d'expertise à de jeunes enfants, comme ça, à l'arrache, c'est un peu léger et pour les collègues et pour les enfants.
Cette réforme a été conçue pour décapiter l'allemand et les langues anciennes. Cette réforme se base sur le présupposé que la pédagogie est supérieure aux connaissances à transmettre et que si on a la première sans les autres, tant que les élèves sont "sensibilisés", tout va bien.
Pour les langues anciennes, le fait de laisser la gestion des EPI à des collègues qui, s'ils sont tout à fait de bonne volonté, ne sont pas formés à la discipline à transmettre via les EPI ne semble poser de problème à personne, si ce n'est aux profs de LC. Le fait de séparer de fait langues et cultures antiques (enfin, si tant est qu'on évoquera l'Antiquité dans les EPI) est un recul épistémologique et historique.
Sinon, la maîtrise de la langue française est le point n°1 du référentiel de compétences de l'enseignant.
Je me trompe peut-être, mais c'était combattu par ton syndicat. Peut-être parce qu'il a soutenu ceux qui ont consciencieusement saccagé la didactique du français depuis 20 ans.
Cela permet d'avoir aujourd'hui des collègues en formation qui disent, par exemple, ne pas étudier les propositions subordonnées avec leurs élèves parce que eux-mêmes (les enseignants, donc) n'y comprennent rien. Pourquoi faire confiance à vos optiques pédagogiques lorsqu'on voit le champ de ruines que vous avez laissé en lettres?
Le débat se résume à cela: pour toi, la pédagogie est une science supérieure à toutes, elle permet, quand on la maîtrise, d'enseigner quelque chose qu'on ne maîtrise pas forcément à un public qu'on ne connaît pas forcément.
D'autres considèrent que la pédagogie n'est pas hors sol et s'applique à un objet, les connaissances à transmettre, qu'il faut que le professeur domine, et un public, qu'il faut connaître aussi.
Dire que ce n'est pas un problème pour un certifié d'aller transmettre dans un autre contexte son domaine d'expertise à de jeunes enfants, comme ça, à l'arrache, c'est un peu léger et pour les collègues et pour les enfants.
Cette réforme a été conçue pour décapiter l'allemand et les langues anciennes. Cette réforme se base sur le présupposé que la pédagogie est supérieure aux connaissances à transmettre et que si on a la première sans les autres, tant que les élèves sont "sensibilisés", tout va bien.
Pour les langues anciennes, le fait de laisser la gestion des EPI à des collègues qui, s'ils sont tout à fait de bonne volonté, ne sont pas formés à la discipline à transmettre via les EPI ne semble poser de problème à personne, si ce n'est aux profs de LC. Le fait de séparer de fait langues et cultures antiques (enfin, si tant est qu'on évoquera l'Antiquité dans les EPI) est un recul épistémologique et historique.
Sinon, la maîtrise de la langue française est le point n°1 du référentiel de compétences de l'enseignant.
Je me trompe peut-être, mais c'était combattu par ton syndicat. Peut-être parce qu'il a soutenu ceux qui ont consciencieusement saccagé la didactique du français depuis 20 ans.
Cela permet d'avoir aujourd'hui des collègues en formation qui disent, par exemple, ne pas étudier les propositions subordonnées avec leurs élèves parce que eux-mêmes (les enseignants, donc) n'y comprennent rien. Pourquoi faire confiance à vos optiques pédagogiques lorsqu'on voit le champ de ruines que vous avez laissé en lettres?
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- gauvain31Empereur
Mila Saint Anne a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Il faut croire que c'est par conviction.
Mila : tu as déjà enseigné en lycée?
- RendashBon génie
Mila Saint Anne a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Il faut croire que c'est par conviction.
La conviction d'être supérieure aux autres, auxquels il faut imposer les bonnes pratiques.
Et les collègues qui morflent? Tant pis pour eux? Les convictions n'allaient pas jusqu'à se battre pour une réforme pensée autrement, et qui ne marche pas sur lesdits collègues?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Luigi_BGrand Maître
Il y a aussi une rectrice qui agit par conviction.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Mila Saint AnneNiveau 9
Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Il faut croire que c'est par conviction.
Si c'est par conviction, ça je peux le comprendre, même si je n'approuve pas la réforme. Mais pourquoi utiliser un ton aussi déplaisant qui finalement dessert plus ta cause qu'elle ne l'aide ?
Il ne me semble pas avoir pris ici un ton déplaisant.... mais j'ai pu me tromper.
- Mila Saint AnneNiveau 9
Presse-purée a écrit:Mila, c'est simple: si un prof de collège avait envie d'enseigner en primaire, il aurait passé le concours de PE.
Le débat se résume à cela: pour toi, la pédagogie est ...
Excuse moi, je n'ai pas lu la suite. Tu penses à ma place, donc je ne vois pas l'intérêt du reste.
- carpemuetteNiveau 5
Honchamp a écrit:carpemuette a écrit:Juste pour dire que je partage entièrement le distinguo entre les formateurs tout courts et les formateurs à la réforme, que ce soit sur les AP, les EPI ou le numérique. Accepter de former à cette réforme, dans quelque domaine que ce soit, c'est cautionner la réforme et donc ce qu'elle implique pour les collègues menacés, sans même parler des élèves. C'est donc bien marcher sur la tête des collègues pour faire mousser sa propre carrière.
Pas forcément. Je pense que certains formateurs ont sincèrement envie de former, de faire partager, et le reste est secondaire. Il y a aussi les relations tissées avec les IPR, les autres formateurs, on ne veut pas les décevoir, ni quitter le groupe, dans lequel on peut se sentir bien.
Une copine formatrice qui passait le concours de chef d'établissement l'an passé s'est entendu dire "Vous n'allez pas me lâcher, j'ai besoin de vous dans le groupe...". En toute sincérité et gentillesse.
C'est le syndrôme du pont de la rivière Kwaï : cet anglais qui fait crever les autres anglais pour réussir à construire son pont, tant pis si le pont sert les Japonais. Seul l'acte de faire un beau pont compte.
(Purée, avec les Japonais, je réapproche Godwin !)
D'accord. Je veux bien l'admettre; mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de se contreficher du sort de beaucoup de collègues et que ce que tu décris s'apparente à un fonctionnement sectaire. Mais mon compagnon bosse dans une grande entreprise semi-publique, cela fonctionne ainsi également (vulgairement on appelle ça du copinage ou de l'entre-soi)
- Mila Saint AnneNiveau 9
gauvain31 a écrit:Mila Saint Anne a écrit:Cachée a écrit:Mila Saint Anne a écrit:
Je suis formatrice pour la réforme. Et ça n'a rien à voir avec ma carrière, qui est déjà faite.
Pourquoi te mettre tant en avant alors ?
Il faut croire que c'est par conviction.
Mila : tu as déjà enseigné en lycée?
Oui, une bonne dizaine d'année. Pourquoi ?
- HonchampDoyen
Elyas a écrit:Honchamp a écrit:
Soyons sérieux, dans cette histoire : qui sont les Bolcheviks ? je dirais même qui sont les Staliniens ?
Ceux qui imposent leurs idées à marche forcée, me semble-t-il :
- EPI interdisciplinaires, mais si contraignants qu'ils tuent une partie des projets collaboratifs qui existaient.
- AP qui dépend largement du commissaire politique local.
- Etranglement du latin et du grec (c'est bourgeois, ça, au Goulag !)
- Elimination des bilangues (élimination des profs d'allemand et italien "en tant que classe")
- Flicage à Toulouse et menaces à Grenoble Le NKVD en action.
Après, on peut nous entonner le Frères-Soeurs comme oncle Joe pour nous endormir momentanément...
Bref, qui sont les Stals ? Les Pro ou les antis ?
Bon, il faut que j'arrête, je suis en forme ce soir, ça pourrait déraper. Je retourne sur le fil musique.
Ah, je suis désolé ! Cette névrose compulsive de notre époque et de notre profession pour les références contemporanéistes est une preuve de la baisse du niveau !
Personnellement, considérant qu'après 1492, tout n'est que journalisme, mes références sont limitées au conflit entre les Iconoclastes et les Iconodoules sur ce débat ! Evidemment, là, on entre dans une autre dimension Mais cela me semble être une meilleure analogie.
Ben moi, avant 1492, espèce d'européocentriste, je préfère les controverses entre Grégoire de Nysse et Grégoire de Naziance, et c'est encore plus vieux que tes Icocos ! (Icocommunistes, bien sûr)
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- gauvain31Empereur
était-ce avant la réforme de 2010? Après la réforme de 2010?
- gauvain31Empereur
Mila , je voulais jute savoir si tu avais conscience des dégâts occasionnés par la réforme des lycée en 2010 en terme d'organisation et de niveau acquis par les élèves . Car personnellement à titre de TZR , je l'ai bien vu.
- Mila Saint AnneNiveau 9
Rendash a écrit:C'est vraiment quelque chose que je peine à comprendre, cette façon de laisser crever des gens la gueule ouverte. Je peux admettre que certains soient sincèrement convaincus du bien-fondé pédagogique de la chose, mais je ne comprends pas cette volonté de vouloir imposer les "bonnes pratiques" plutôt que de prêcher par l'exemple, et encore moins cette absence de soutien envers les collègues qui vont morfler. Rien que pour ce dernier point cette réforme est détestable, quand bien même on y verrait LA solution aux maux de l'école.
Et cautionner ce flicage ahurissant, c'est la cerise sur le gâteau.
Dans toutes les formations que j'anime, je ne parle que ce que je connais et donc de mes propres pratiques. Libre ensuite à ceux qui le souhaitent d'utiliser ce qui leur plaît.
Les formations pour le collège seront sur le même modèle, de la part de tous les formateurs de l'académie qui sont tous à plein temps devant les élèves.
- Entrée en vigueur des nouveaux programmes d'hist-géo collège : en 2016 ou à partir de 2016?
- 11 mai 2016 : audience du Conseil d'État sur les recours contre collège 2016
- liste des postes réservés aux stagiaires 2015
- Collège 2016 : "Pour une réforme qui mette fin au collège à deux vitesses !" (Communiqué de presse commun)
- Juillet 2010 : Les informaticiens du rectorat expriment leur mécontentement sur le site de l'académie de Grenoble aujourd'hui : excellent !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum