"Tous ces c... de profs"

A ces mêmes personnes qui ne peuvent/veulent pas, vous dites que le remboursement se fera à hauteur de 150€ et une bonne partie d'entre-elles se remplira la panse à en crever. Ces personnes là me :censure:

j'ai un budget serré, je ne pux pas forcément me payer le resto et oui je compte quand je sors. C'est peut-être mal perçu mais je vais pas faire croire que j'ai de l'argent que je n'ai pas. Ça m'énerve profondément de voir mes beaux-parents refuser de comprendre que nous avons un budget limité, il croit que leur fils gagne bien et a plein d'avantages sauf que non c'est SMIC + certes 13è mois. Du coup, oui on compte et non on n'y arrive pas toujours et les travaux se font au compte goutte...

Daphné a écrit:

Ilse a écrit:Quand j'ai fait des travaux chez moi le menuisier m'a conseillé de ne pas dire que j'étais prof car dans le bâtiment nous avions une mauvaise image... C'était un conseil amical, qu'il avait donné à sa fille  enseignante m'a -t-il expliqué. De même, un ami m'a dit que nous avions une image de casse-pied -il a utilisé un mot plus fort... - dans le milieu médical car nous posions trop de questions

Mon frère médecin dit exactement la même chose mais je reconnais que c'est vrai : à moins d'être dans le coma, je ne prendrais jamais un médicament sans savoir le pourquoi du comment, et ne me laisserais jamais imposer n'importe quel traitement n'importe comment.
J'ai déjà refusé une opération, et je ne m'en porte pas plus mal.

J'ai eu le même type de réflexion: Ma fille venait de subir un traumatisme crânien. Elle était inconsciente sur la table pour un scanner. Je pose une ou deux questions, pas plus. A la lecture du scanner, le medecin me questionne: vous êtes prof ? " "Oui, pourquoi ? " "Les profs veulent toujours tout savoir"   ben oui ... c'est la moindre des choses, non ?

Whypee a écrit:A ces mêmes personnes qui ne peuvent/veulent pas, vous dites que le remboursement se fera à hauteur de 150€ et une bonne partie d'entre-elles se remplira la panse à en crever. Ces personnes là me :censure:

Je ne sais pas si elles se remplissent la panse mais savoir qu'un repas est remboursé a aussi pour but que les gens puissent se permettre ce repas.

Korémuse a écrit:

Daphné a écrit:

Ilse a écrit:Quand j'ai fait des travaux chez moi le menuisier m'a conseillé de ne pas dire que j'étais prof car dans le bâtiment nous avions une mauvaise image... C'était un conseil amical, qu'il avait donné à sa fille  enseignante m'a -t-il expliqué. De même, un ami m'a dit que nous avions une image de casse-pied -il a utilisé un mot plus fort... - dans le milieu médical car nous posions trop de questions

Mon frère médecin dit exactement la même chose mais je reconnais que c'est vrai : à moins d'être dans le coma, je ne prendrais jamais un médicament sans savoir le pourquoi du comment, et ne me laisserais jamais imposer n'importe quel traitement n'importe comment.
J'ai déjà refusé une opération, et je ne m'en porte pas plus mal.

J'ai eu le même type de réflexion: Ma fille venait de subir un traumatisme crânien. Elle était inconsciente sur la table pour un scanner. Je pose une ou deux questions, pas plus. A la lecture du scanner, le medecin me questionne: vous êtes prof ? " "Oui, pourquoi ? " "Les profs veulent toujours tout savoir"   ben oui ... c'est la moindre des choses, non ?

Ces gens confondent "vouloir savoir" et "remettre en cause le professionnel"

manchotte50 a écrit:j'ai un budget serré, je ne pux pas forcément me payer le resto et oui je compte quand je sors. C'est peut-être mal perçu mais je vais pas faire croire que j'ai de l'argent que je n'ai pas. 

 
Oui, cette attitude sans-gêne m'irrite aussi.
idem lorsque j'étais plus jeune et que je devais faire très attention. La tablée prenait apero, entrée, plat sans oublier le vin , dessert; alors que j'étais obligée de faire un choix. J'ai très vite compris que d'autres en profitaient bien et comptaient sur d'autres pour payer : à la fin du repas, une voix s'élevait  : bon, on ne va pas compter individuellement, on partage, hein ? mais oui, bien sûr 

Whypee a écrit:A ces mêmes personnes qui ne peuvent/veulent pas, vous dites que le remboursement se fera à hauteur de 150€ et une bonne partie d'entre-elles se remplira la panse à en crever. Ces personnes là me :censure:

C'est vrai, quoi, quelle idée de vouloir bouffer quand le prix du truc n'est plus un frein. Faut rester à sa place : remboursé ou non, un repas de pauvre, ça se doit d'être frugal. Ce n'est pas parce qu'on ne doit plus compter qu'il faut arrêter de le faire, enfin.

Non, mais sérieusement, les gens, faut péter un coup, des fois. Qu'est-ce que c'est que cette manie de se préoccuper de ce que les autres ont dans leur assiette ou leur lare-feuille? On dirait ces fouinasses de collègues inquisiteurs qui veulent à tout prix savoir ce qui se passent dans les cours des autres, c'est pathétique. Occupez-vous donc de vos miches/assiettes/comptes/cours/oignons.

Et réciproquement.

MrBrightside a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:A la question "tu fais quoi dans la vie?": je réponds "Princesse" et je m'en vais

Je fais pareil !


Ou parfois, je parle du "plus beau métier du monde", mais les gens confondent alors avec le plus vieux et on me propose de l'argent

:lol!:

Si tu ne souhaites pas que tes avis soient commentés, ne les poste pas sur un lieu d'échanges, mon chéri. En revanche, les autres, ceux sur lesquels tu te permets de cracher parce que tu les juges radins, ne t'ont rien demandé. Et l'objet même du mépris que tu affiches est lamentable : cracher de la sorte sur ceux, moins riches, qui doivent compter, est juste minable.

T'façon le restau c'est naze. En plus des gros beaufs qui n'ont rien à foutre de leur temps et de leur repas et qui s'occupent en contemplant et commentant ce que mangent ou paient les autres convives, on est les uns sur les autres, on attend trois plombes, il y a du bruit, et, horresco referens, on doit manger assis

Rhooo... y a des moments très sympas au resto. Tout dépend de la compagnie, non...? ;-)

Audrey a écrit:Rhooo... y a des moments très sympas au resto. Tout dépend de la compagnie, non...? ;-)

Effectivement, quand la compagnie est bonne, on peut passer de super moments au restau : avant d'y aller par exemple, ou après être sorti

Et quand la compagnie est mauvaise, on peut s'occuper. En regardant ce que les gens bouffent par exemple, ou en comptant ce qu'ils paient et en les traitant de radins.

Rendash a écrit:

Audrey a écrit:Rhooo... y a des moments très sympas au resto. Tout dépend de la compagnie, non...? ;-)

Effectivement, quand la compagnie est bonne, on peut passer de super moments au restau : avant d'y aller par exemple, ou après être sorti

Et quand la compagnie est mauvaise, on peut s'occuper. En regardant ce que les gens bouffent par exemple, ou en comptant ce qu'ils paient et en les traitant de radins.

Rhooo... quel râleur.

Rendash a écrit:Si tu ne souhaites pas que tes avis soient commentés, ne les poste pas sur un lieu d'échanges, mon chéri. En revanche, les autres, ceux sur lesquels tu te permets de cracher parce que tu les juges radins, ne t'ont rien demandé.  Et l'objet même du mépris que tu affiches est lamentable : cracher de la sorte sur ceux, moins riches,  qui doivent compter, est juste minable.

Il ne faut pas lire en travers. Je ne me sens pas concerné.

Rendash a écrit:

Elaïna a écrit:D'un point de vue extérieur aussi, je trouve curieux de juger les gens parce qu'ils ont un certain budget à ne pas dépasser pour un repas de midi.

Tamerlan a écrit:

Ilse a écrit:Moi je n y vais plus car je ne peux plus me permettre de manger pour 13€ ...

Mais enfin c'est une attitude lamentable ! D'après nos collègues il faut claquer avec panache les sous que vous n'avez pas !

Je cite vos réactions, parce que vous, vous réussissez à tout dire sans zorcharter

Mais bon, je trouve ça plus drôle qu'irritant, cette façon de se préoccuper de ce que font les autres, et de les juger radins parce qu'ils ont un budget limité. La prétention se niche où elle peut, faut croire, y compris dans le mépris affiché pour ceux qui ne peuvent/veulent pas claquer au restau plus de ronds qu'ils n'en ont.

"...qui voudrait bien avoir l'air, mais qu'a pas l'air du tout! "  ♪♫

Après des années de problèmes financiers, je risquerais sérieusement de zorcharter violemment.

Personnellement, je suis devenue radine, mais ce n'est en rien en rapport avec le fait que je sois prof.
J'étais vraiment très généreuse il y a encore deux ans, mais j'ai ouvert les yeux sur le comportement des gens et je n'ai plus du tout envie de donner un centime à qui que ce soit (à part les gens en très grande détresse).
J'ai invité par le passé dans mon humble demeure des gens à manger, à dormir (pendant des jours), à venir s'épancher sur leurs problèmes, j'ai prêté des habits, j'ai aidé de diverses manières, et je n'ai jamais reçu un seul bouquet de fleurs ou une seule boite de chocolat en remerciement. Encore récemment, mon mec a invité deux potes à lui samedi soir (j'ai fait la bouffe) et ils sont venus les mains vides.
J'ai même mon ex-meilleure amie qui mangeait et dormait chez moi tous les deux jours quand j'étais un peu plus jeune et qui a disparu depuis 5 ans de la circulation (partie en Asie) sans m'envoyer ne serait-ce qu'une carte postale. Elle vient de me recontacter et elle se demande pourquoi je suis si froide !
Perso, la radinerie je l'assume pleinement et sans complexe maintenant ! Pour 1 euro je serais capable d'aller gueuler !
Moi qui suis d'origine étrangère (je ne précise pas, mais j'ai une culture latine), je suis ulcérée par la radinerie et le manque d'éducation des gens en France. Ce qui m'a conduit à devenir radine moi-même pour ne plus me faire avoir !

novabulma a écrit:Personnellement, je suis devenue radine, mais ce n'est en rien en rapport avec le fait que je sois prof.
J'étais vraiment très généreuse il y a encore deux ans, mais j'ai ouvert les yeux sur le comportement des gens et je n'ai plus du tout envie de donner un centime à qui que ce soit (à part les gens en très grande détresse).
J'ai invité par le passé dans mon humble demeure des gens à manger, à dormir (pendant des jours), à venir s'épancher sur leurs problèmes, j'ai prêté des habits, j'ai aidé de diverses manières, et je n'ai jamais reçu un seul bouquet de fleurs ou une seule boite de chocolat en remerciement. Encore récemment, mon mec a invité deux potes à lui samedi soir (j'ai fait la bouffe) et ils sont venus les mains vides.
J'ai même mon ex-meilleure amie qui mangeait et dormait chez moi tous les deux jours quand j'étais un peu plus jeune et qui a disparu depuis 5 ans de la circulation (partie en Asie) sans m'envoyer ne serait-ce qu'une carte postale. Elle vient de me recontacter et elle se demande pourquoi je suis si froide !
Perso, la radinerie je l'assume pleinement et sans complexe maintenant ! Pour 1 euro je serais capable d'aller gueuler !
Moi qui suis d'origine étrangère (je ne précise pas, mais j'ai une culture latine), je suis ulcérée par la radinerie et le manque d'éducation des gens en France. Ce qui m'a conduit à devenir radine moi-même pour ne plus me faire avoir !

Je pense que tu peux trouver des gens radins et/ou mal éduqués dans le monde entier.

Caspar Goodwood a écrit:

novabulma a écrit:Personnellement, je suis devenue radine, mais ce n'est en rien en rapport avec le fait que je sois prof.
J'étais vraiment très généreuse il y a encore deux ans, mais j'ai ouvert les yeux sur le comportement des gens et je n'ai plus du tout envie de donner un centime à qui que ce soit (à part les gens en très grande détresse).
J'ai invité par le passé dans mon humble demeure des gens à manger, à dormir (pendant des jours), à venir s'épancher sur leurs problèmes, j'ai prêté des habits, j'ai aidé de diverses manières, et je n'ai jamais reçu un seul bouquet de fleurs ou une seule boite de chocolat en remerciement. Encore récemment, mon mec a invité deux potes à lui samedi soir (j'ai fait la bouffe) et ils sont venus les mains vides.
J'ai même mon ex-meilleure amie qui mangeait et dormait chez moi tous les deux jours quand j'étais un peu plus jeune et qui a disparu depuis 5 ans de la circulation (partie en Asie) sans m'envoyer ne serait-ce qu'une carte postale. Elle vient de me recontacter et elle se demande pourquoi je suis si froide !
Perso, la radinerie je l'assume pleinement et sans complexe maintenant ! Pour 1 euro je serais capable d'aller gueuler !
Moi qui suis d'origine étrangère (je ne précise pas, mais j'ai une culture latine), je suis ulcérée par la radinerie et le manque d'éducation des gens en France. Ce qui m'a conduit à devenir radine moi-même pour ne plus me faire avoir !

Je pense que tu peux trouver des gens radins et/ou mal éduqués dans le monde entier.

Oui sans doute. Mais factuellement, quand je suis dans mon pays d'orgine les gens que je connais m'invitent à manger et font des cadeaux quand ils viennent chez moi.
En France, j'invite chez moi mais les gens viennent les mains vides et ils ne m'invitent jamais chez eux en retour.

Change d'amis! J'apporte toujours quelque chose quand je suis invité (ou je demande au moins "veux-tu que j'apporte quelque chose?") mais je n'invite pas souvent parce que je ne cuisine pas très bien. N'oublie pas non plus que quand tu reviens dans ton pays, tu viens de loin, tu n'es pas là souvent, les gens mettent peut-être plus les petits plats dans les grands. Après il y a aussi différentes cultures,: dans certains pays on peut débarquer à tout moment et être bien accueilli, ici c'est moins le cas, sauf chez des amis ou de la famille très proches. Ne généralisons pas, c'est tout ce que je voulais dire (comme pour les professeurs, radins ou pas, pédants ou pas etc)

Caspar Goodwood a écrit:Change d'amis! J'apporte toujours quelque chose quand je suis invité (ou je demande au moins "veux-tu que j'apporte quelque chose?") mais je n'invite pas souvent parce que je ne cuisine pas très bien. N'oublie pas non plus que quand tu reviens dans ton pays, tu viens de loin, tu n'es pas là souvent, les gens mettent peut-être plus les petits plats dans les grands. Après il y a aussi différentes cultures,: dans certains pays on peut débarquer à tout moment et être bien accueilli, ici c'est moins le cas, sauf chez des amis ou de la famille très proches. Ne généralisons pas, c'est tout ce que je voulais dire (comme pour les professeurs, radins ou pas, pédants ou pas etc)

Oui, c'est sûr que dans mon pays d'origine ils me voient moins souvent, donc ils mettent les petits plats dans les grands comme tu dis.
Mais ça n'explique toujours pas pourquoi il y a des gens en France que je connais parfois depuis de très longues années et chez qui je n'ai jamais pu mettre les pieds. D'ailleurs, il s'agit de 90% des gens que je connais. Ils veulent bien venir chez moi mais ne m'invitent jamais ! Et si j'essaye de leur en parler, la conversation tourne au vinaigre. Une copine d'enfance m'a dit : "Pourquoi je devrais t'inviter chez moi ? On n'est pas un couple !". Du coup, je ne l'invite plus, on s'écrit des sms mais on ne se voit plus !

Enfin bref, j'ai du mal à comprendre les codes de bienséance français. Le "veux-tu que j'apporte quelque chose ?" pour moi est une hérésie. Je réponds non car je ne me vois pas dire "Oui, apporte deux bouteilles de vin et une boite de chocolat, et tant qu'à faire passe à la boulangerie prendre un fraisier !"

Korémuse a écrit:
idem lorsque j'étais plus jeune et que je devais faire très attention. La tablée prenait apero, entrée, plat sans oublier le vin , dessert; alors que j'étais obligée de faire un choix. J'ai très vite compris que d'autres en profitaient bien et comptaient sur d'autres pour payer : à la fin du repas, une voix s'élevait  : bon, on ne va pas compter individuellement, on partage, hein ? mais oui, bien sûr 

Ceux-là sont de gros blaireaux : tu manges, tu payes ce que tu as mangé, je ne vois pas pourquoi les autres devraient en profiter.
Sinon pour la radinerie, c'est bien connu qu'un étudiant qui doit se taper Tours pour passer les oraux ça roule sur l'or plus qu'un prof convoqué exprès et qui se fera rembourser nuitées et repas.
Là je rigole bien, parce que des raclures de tiroirs il y en a clairement, dans chaque corps de métier. Maintenant quelqu'un qui regarde normalement son portefeuille n'a pas spécialement à se sentir offusqué. Là où cela devient très drôle c'est quand surgit l'esprit de caste, le côté moutonnier de base : tu va aller critiquer les blaireaux du milieu qui portent préjudice à toute la profession et qui nous font régulièrement pester au quotidien, et là tu en a 15 quelconques normaux pas spécialement concernés, qui vont aller s'offusquer en prenant la chose pour eux juste histoire de défendre les quelques blaireaux, et qui vont nier de surcroît qu'il puisse exister des blaireaux du genre. J'aime ce topic.

novabulma a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Change d'amis! J'apporte toujours quelque chose quand je suis invité (ou je demande au moins "veux-tu que j'apporte quelque chose?") mais je n'invite pas souvent parce que je ne cuisine pas très bien. N'oublie pas non plus que quand tu reviens dans ton pays, tu viens de loin, tu n'es pas là souvent, les gens mettent peut-être plus les petits plats dans les grands. Après il y a aussi différentes cultures,: dans certains pays on peut débarquer à tout moment et être bien accueilli, ici c'est moins le cas, sauf chez des amis ou de la famille très proches. Ne généralisons pas, c'est tout ce que je voulais dire (comme pour les professeurs, radins ou pas, pédants ou pas etc)

Oui, c'est sûr que dans mon pays d'origine ils me voient moins souvent, donc ils mettent les petits plats dans les grands comme tu dis.
Mais ça n'explique toujours pas pourquoi il y a des gens en France que je connais parfois depuis de très longues années et chez qui je n'ai jamais pu mettre les pieds. D'ailleurs, il s'agit de 90% des gens que je connais. Ils veulent bien venir chez moi mais ne m'invitent jamais ! Et si j'essaye de leur en parler, la conversation tourne au vinaigre. Une copine d'enfance m'a dit : "Pourquoi je devrais t'inviter chez moi ? On n'est pas un couple !". Du coup, je ne l'invite plus, on s'écrit des sms mais on ne se voit plus !

Enfin bref, j'ai du mal à comprendre les codes de bienséance français. Le "veux-tu que j'apporte quelque chose ?" pour moi est une hérésie. Je réponds non car je ne me vois pas dire "Oui, apporte deux bouteilles de vin et une boite de chocolat, et tant qu'à faire passe à la boulangerie prendre un fraisier !"

Cela arrive qu'on me demande d'apporter un dessert, ou une bouteille de vin. Une collègue a organisé un dîner de profs d'anglais en nous demandant d'apporter tous quelques chose (sucré ou salé) et je trouve que c'est un très bon système quand on est dix ou quinze à table.

novabulma a écrit:Enfin bref, j'ai du mal à comprendre les codes de bienséance français. Le "veux-tu que j'apporte quelque chose ?" pour moi est une hérésie. Je réponds non car je ne me vois pas dire "Oui, apporte deux bouteilles de vin et une boite de chocolat, et tant qu'à faire passe à la boulangerie prendre un fraisier !"

Oulala, je suis en train de prendre une leçon de politesse.

Spoiler:

novabulma a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Change d'amis! J'apporte toujours quelque chose quand je suis invité (ou je demande au moins "veux-tu que j'apporte quelque chose?") mais je n'invite pas souvent parce que je ne cuisine pas très bien. N'oublie pas non plus que quand tu reviens dans ton pays, tu viens de loin, tu n'es pas là souvent, les gens mettent peut-être plus les petits plats dans les grands. Après il y a aussi différentes cultures,: dans certains pays on peut débarquer à tout moment et être bien accueilli, ici c'est moins le cas, sauf chez des amis ou de la famille très proches. Ne généralisons pas, c'est tout ce que je voulais dire (comme pour les professeurs, radins ou pas, pédants ou pas etc)

Oui, c'est sûr que dans mon pays d'origine ils me voient moins souvent, donc ils mettent les petits plats dans les grands comme tu dis.
Mais ça n'explique toujours pas pourquoi il y a des gens en France que je connais parfois depuis de très longues années et chez qui je n'ai jamais pu mettre les pieds. D'ailleurs, il s'agit de 90% des gens que je connais. Ils veulent bien venir chez moi mais ne m'invitent jamais ! Et si j'essaye de leur en parler, la conversation tourne au vinaigre. Une copine d'enfance m'a dit : "Pourquoi je devrais t'inviter chez moi ? On n'est pas un couple !". Du coup, je ne l'invite plus, on s'écrit des sms mais on ne se voit plus !

Enfin bref, j'ai du mal à comprendre les codes de bienséance français. Le "veux-tu que j'apporte quelque chose ?" pour moi est une hérésie. Je réponds non car je ne me vois pas dire "Oui, apporte deux bouteilles de vin et une boite de chocolat, et tant qu'à faire passe à la boulangerie prendre un fraisier !"

en général en France si on est poli ça se passe de la sorte : tu dis "veux-tu que j'apporte quelque chose" ou "qu'est-ce que j'apporte ?"
et là deux solutions : "n'apporte rien" : du coup, soit tu prends une bouteille de vin, soit un cadeau (chocolat, fleurs, truc pour les gosses si gosses il y a).
"apporte le dessert" ou "apporte le vin", ça c'est en général si tu es vraiment proche. Genre quand on s'invite avec mes soeurs, c'est même "viens tel jour" - "ok, j'apporte le dessert"

Caspar Goodwood a écrit:

novabulma a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Change d'amis! J'apporte toujours quelque chose quand je suis invité (ou je demande au moins "veux-tu que j'apporte quelque chose?") mais je n'invite pas souvent parce que je ne cuisine pas très bien. N'oublie pas non plus que quand tu reviens dans ton pays, tu viens de loin, tu n'es pas là souvent, les gens mettent peut-être plus les petits plats dans les grands. Après il y a aussi différentes cultures,: dans certains pays on peut débarquer à tout moment et être bien accueilli, ici c'est moins le cas, sauf chez des amis ou de la famille très proches. Ne généralisons pas, c'est tout ce que je voulais dire (comme pour les professeurs, radins ou pas, pédants ou pas etc)

Oui, c'est sûr que dans mon pays d'origine ils me voient moins souvent, donc ils mettent les petits plats dans les grands comme tu dis.
Mais ça n'explique toujours pas pourquoi il y a des gens en France que je connais parfois depuis de très longues années et chez qui je n'ai jamais pu mettre les pieds. D'ailleurs, il s'agit de 90% des gens que je connais. Ils veulent bien venir chez moi mais ne m'invitent jamais ! Et si j'essaye de leur en parler, la conversation tourne au vinaigre. Une copine d'enfance m'a dit : "Pourquoi je devrais t'inviter chez moi ? On n'est pas un couple !". Du coup, je ne l'invite plus, on s'écrit des sms mais on ne se voit plus !

Enfin bref, j'ai du mal à comprendre les codes de bienséance français. Le "veux-tu que j'apporte quelque chose ?" pour moi est une hérésie. Je réponds non car je ne me vois pas dire "Oui, apporte deux bouteilles de vin et une boite de chocolat, et tant qu'à faire passe à la boulangerie prendre un fraisier !"

Cela arrive qu'on me demande d'apporter un dessert, ou une bouteille de vin. Une collègue a organisé un dîner de profs d'anglais en nous demandant d'apporter tous quelques chose (sucré ou salé) et je trouve que c'est un très bon système quand on est dix ou quinze à table.

Peut-être quand on est 10 ou 15. Mais si j'invite deux personnes, je ne me sens pas capable d'exiger d'eux d'apporter quelque chose. Après, libre à eux de m'apporter des fleurs ou un petit truc. Mais ça n'arrive malheureusement jamais !