Pensez-vous exercer ce métier jusqu'à la retraite ?
- gauvain31Empereur
Fires of Pompeii a écrit:Cripure a écrit:Je suis dans ma 28e année, je pense aller jusqu'à 42 ans, soit décembre 2030. Si je ne finis pas en taule pour avoir égorgé un collègue en sdp.
J'avais lu "un collègue en slip"...
hmmm l'aurait-il égorgé?
- leyadeEsprit sacré
Lorine a écrit:La probabilité de mourir de maladie est bien plus importanteleyade a écrit:Oudemia a écrit:Et si j'ai bien compris, dans le cas d'enfants encore à charge (comme dans celui de 3 enfants ou plus) l'administration ne peut s'opposer au prolongement.oloc a écrit:
L'âge légal de départ à la retraite dépend en effet de la date de naissance :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12395
Pour les gens nés après 1955, c'est en effet 67 ans.
Mais il y a des dérogations possibles, sous certaines conditions clairement définies :
http://retraite.comprendrechoisir.com/fiche/voir/149968/repousser-l-age-de-la-retraite-dans-la-fonction-publique
Le fait de ne pas avoir assez cotisé n'autorise qu'une prolongation de 10 trimestres, soit 2 ans et demi, sous réserve de l'autorisation d'un médecin du travail. Au maximum, 69 ans et demi, si je calcule bien.
En cas d'enfants encore à charge, le maximum est 73 ans
............
Donc si on ne meurt pas avant, buté par un terroriste ou planète détruite par le réchauffement climatique, va falloir supporter les "vazyjtencule" de Djéssika jusqu'à peu près 70 automnes? :shock: :shock: :shock:
Bon... je vous laisse, je vais reprendre un Xanax... :lol:
Merci, tu me rassures alors! :lol:
- SeiGrand Maître
Lorine a écrit:La probabilité de mourir de maladie est bien plus importanteleyade a écrit:Oudemia a écrit:Et si j'ai bien compris, dans le cas d'enfants encore à charge (comme dans celui de 3 enfants ou plus) l'administration ne peut s'opposer au prolongement.oloc a écrit:
L'âge légal de départ à la retraite dépend en effet de la date de naissance :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12395
Pour les gens nés après 1955, c'est en effet 67 ans.
Mais il y a des dérogations possibles, sous certaines conditions clairement définies :
http://retraite.comprendrechoisir.com/fiche/voir/149968/repousser-l-age-de-la-retraite-dans-la-fonction-publique
Le fait de ne pas avoir assez cotisé n'autorise qu'une prolongation de 10 trimestres, soit 2 ans et demi, sous réserve de l'autorisation d'un médecin du travail. Au maximum, 69 ans et demi, si je calcule bien.
En cas d'enfants encore à charge, le maximum est 73 ans
............
Donc si on ne meurt pas avant, buté par un terroriste ou planète détruite par le réchauffement climatique, va falloir supporter les "vazyjtencule" de Djéssika jusqu'à peu près 70 automnes? :shock: :shock: :shock:
Bon... je vous laisse, je vais reprendre un Xanax... :lol:
Lorine et la positive attitude...
- User21929Expert
Cripure a écrit:Je suis dans ma 28e année, je pense aller jusqu'à 42 ans, soit décembre 2030. Si je ne finis pas en taule pour avoir égorgé un collègue en sdp.
Même profil mais pas même victime. Perso je tomberais plus pour homicide sur personnel hiérarchique.
Et pour répondre, je ne pense pas finir professeur... mais quoi ? Vendeur de frites, crêpes, gaufres... j'sais pô 'core !
- gauvain31Empereur
Je suis un peu comme Lorine, je sais que je travaillerai jusqu'à 69-70 ans; si j'ai une retraite, j'en profiterai je pense très peu avant de mourir. Je pourrai partir avant , mais qu'est-ce que vivre avec 700 euros par mois (les pénalités sont importantes : une collègue s'est reconvertie dans l'administratif au Rectorat pour terminer de cotiser). Combien de collègues ai-je vu mourir l'année et même les quelques jours qui ont suivi leur pot de départ à la retraite? Cela fait réfléchir. Je considère notre génération comme la génération sacrifiée. C'est comme ça.Pas de haine , ni de rancoeur, c'est comme ça. Par contre, je ne sais pas si je vais faire autre chose qu'enseigner, mais j'ai vraiment l'idée de faire autre chose pendant quelques temps (on a 3 années de congés formation sur une carrière, je crois qu'il faut en profiter); histoire de souffler pour mieux repartir ensuite. Je ne suis pas lassé ni fatigué encore du métier. Mais j'ai très peur de m'ennuyer, et vraiment m'ennuyer dans 10 ans dans un lycée et un collège qui seront encore plus touchés qu'ils ne le sont actuellement.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Certes... Et/mais, quel ennui...amalricu a écrit:Au bureau, si le chef est inepte, tu mords gentiment des 1/4 heures, tu papotes devant la machine à café et tu bulles sur me Net...prof d'anglais97118 a écrit:Caspar Goodwood a écrit:et une heure à son bureau c'est quoi qu'il arrive moins fatigant nerveusement qu'une heure devant une classe
Je veux bien le croire..Et on ose nous reprocher nos vacances...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Ce n'est pas la limite d'âge qui pose problème, mais le filtre qu'il y a sur les lunettes des jurys... Enseignant et salaire de catégorie A et 45 ans : soit le ministère qui recrute accepte de parier sur ce type de profil et cette belle expérience, soit il prend une bête à concours de sciences Po, qui sera formatable et moins chère. Indice : lisez les rapports de jury de concours ; quand ils sont bien faits, il y a les tranches d'âge des inscrits, des présents et des lauréats... Ca ne doit pas décourager, mais il faut être conscient des préjugés ambiants (un enseignant est un glandeur, qui ne sait rien faire à part enseigner, et encore, tout le monde sait le faire, est inapte au management et ne sais pas travailler en équipe...)et des calculs financiers qui sont faits.Daphné a écrit:Dans l'EN pas de limite d'âge, enfin sauf à avoir 65 ans.
Les autres ministères je ne sais pas.
- CasparProphète
J'ai bien peur que tu aies raison, je doute qu'un professeur quadra/quinqua/sexagénaire soit le candidat idéal aux yeux d'un jury, ou d'un employeur quel qu'il soit.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
flo a écrit:J'aime ce métier grâce aux élèves que j'ai - je suis consciente de ma chance d'avoir toujours enseigné dans des endroits avec de chouettes gamins (sauf une fois ou deux), ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais je commence à détester tout ce qu'il y a en dehors de mes heures de cours, y compris une partie de mes collègues.
Je crois qu'il va falloir tôt ou tard trouver un métier où ma misanthropie grandissante me rendra moins vulnérable.
Cette réforme m'a franchement ôté toute motivation et toute confiance en l'avenir.
Je plussoie pour la réforme.
La beauté du métier, c'est, pour moi, l'anglais et les élèves et le truc qui se passe (ou pas) entre les deux...
Parfois aussi, de chouettes collègues...
Des rumeurs me disent que le taux de collègues imbéciles est sensiblement similaire ailleurs... Bref, ne pas se faire d'illusions sur ce point précis, à mon humble avis...
- gauvain31Empereur
CarmenLR a écrit:flo a écrit:J'aime ce métier grâce aux élèves que j'ai - je suis consciente de ma chance d'avoir toujours enseigné dans des endroits avec de chouettes gamins (sauf une fois ou deux), ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais je commence à détester tout ce qu'il y a en dehors de mes heures de cours, y compris une partie de mes collègues.
Je crois qu'il va falloir tôt ou tard trouver un métier où ma misanthropie grandissante me rendra moins vulnérable.
Cette réforme m'a franchement ôté toute motivation et toute confiance en l'avenir.
Je plussoie pour la réforme.
La beauté du métier, c'est, pour moi, l'anglais et les élèves et le truc qui se passe (ou pas) entre les deux...
Parfois aussi, de chouettes collègues...
Des rumeurs me disent que le taux de collègues imbéciles est sensiblement similaire ailleurs... Bref, ne pas se faire d'illusions sur ce point précis, à mon humble avis...
Oui mais le contexte de la mise ne place de la réforme permet de les mettre en évidence, entre les beaux parleurs, les lâches, ceux qui attendent l'avis des autres car incapables de penser la réforme par eux-mêmes... je comprends que certaines personnes que l'on croyait bien connaître se révèlent tout d'un coup sous un autre jour, bien moins glorieux. Quand tout va bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
- LefterisEsprit sacré
Un des avantages de ce métier, c'est de pouvoir travailler seul. La réforme va faire sortir les loups du bois, en obligeant des gens à se fréquenter de force, avec certains qui par arrivisme vont tenter d'imposer leur manière de faire aux autres (c'est toute l’optique de certains syndicats, d'ailleurs, même pas cachée : forcer les professeurs, les astreindre à des tâches, à du travail d'équipe , par principe, sans considération pour la finalité). Cela va créer des conflits sans fin, qui vont encore durcir le métier, épuiser mentalement. Ca existe déjà dans certains établissements où l'on ne vit que de projets, où l'on ne travaille déjà plus sur des programmes, notamment les REP + qui ont déjà servi de labo, et où déjà des rémunérations annexes sont partagées selon le bon vouloir du chef. Ce que l'on retrouve dans d'autres administrations déjà , où le "mérite" crée de la tension entre les personnels.gauvain31 a écrit:
Oui mais le contexte de la mise ne place de la réforme permet de les mettre en évidence, entre les beaux parleurs, les lâches, ceux qui attendent l'avis des autres car incapables de penser la réforme par eux-mêmes... je comprends que certaines personnes que l'on croyait bien connaître se révèlent tout d'un coup sous un autre jour, bien moins glorieux. Quand tout va bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- leskhalNiveau 9
Faut bien payer le loyer.
Mais si je pouvais faire autre chose...
Mais si je pouvais faire autre chose...
_________________
- caroletteNeoprof expérimenté
Je suis instit, et c'est déjà une reconversion.
J'aurai 43 ans en 2016, et en février, cela fera 20 ans que je travaille, 9 ans comme commerciale, 11 ans comme prof.
Nerveusement, je trouve ce métier épuisant.
Me dire qu'à l'âge de mes parents, à plus de 62 ans, il me faudra être encore devant une classe me laisse penser que c'est impossible dans les conditions actuelles, notamment à cause des effectifs trop importants.
J'aurai 43 ans en 2016, et en février, cela fera 20 ans que je travaille, 9 ans comme commerciale, 11 ans comme prof.
Nerveusement, je trouve ce métier épuisant.
Me dire qu'à l'âge de mes parents, à plus de 62 ans, il me faudra être encore devant une classe me laisse penser que c'est impossible dans les conditions actuelles, notamment à cause des effectifs trop importants.
- moonieNiveau 9
C'est déjà en cours avec cette fichue réforme qui oblige au travail en interdisciplinarité. Dans les années à venir, par pure démagogie, les profs ne travailleront plus seuls, seront notés au mérite, au travail en équipe et j'en passe ...du management d'entreprise en somme...beaucoup de politiques songent même à réviser le statut de fonctionnaire ( Xavier Bertrand dernièrement).Lefteris a écrit:Un des avantages de ce métier, c'est de pouvoir travailler seul. La réforme va faire sortir les loups du bois, en obligeant des gens à se fréquenter de force, avec certains qui par arrivisme vont tenter d'imposer leur manière de faire aux autres (c'est toute l’optique de certains syndicats, d'ailleurs, même pas cachée : forcer les professeurs, les astreindre à des tâches, à du travail d'équipe , par principe, sans considération pour la finalité). Cela va créer des conflits sans fin, qui vont encore durcir le métier, épuiser mentalement. Ca existe déjà dans certains établissements où l'on ne vit que de projets, où l'on ne travaille déjà plus sur des programmes, notamment les REP + qui ont déjà servi de labo, et où déjà des rémunérations annexes sont partagées selon le bon vouloir du chef. Ce que l'on retrouve dans d'autres administrations déjà , où le "mérite" crée de la tension entre les personnels.gauvain31 a écrit:
Oui mais le contexte de la mise ne place de la réforme permet de les mettre en évidence, entre les beaux parleurs, les lâches, ceux qui attendent l'avis des autres car incapables de penser la réforme par eux-mêmes... je comprends que certaines personnes que l'on croyait bien connaître se révèlent tout d'un coup sous un autre jour, bien moins glorieux. Quand tout va bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
- LeclochardEmpereur
Je ne sais pas. C'est compliqué. Le chemin est encore long. D'un autre côté, pas question de crever sur scène.
Je ferai tout pour partir au plus tôt quelles que soient les conséquences sur ma future pension, en me constituant progressivement un revenu complémentaire (objectif : 1000 euros/mois) -j'en suis à 200- et en développant une forme d'autonomie alimentaire (potager/verger).
Je ferai tout pour partir au plus tôt quelles que soient les conséquences sur ma future pension, en me constituant progressivement un revenu complémentaire (objectif : 1000 euros/mois) -j'en suis à 200- et en développant une forme d'autonomie alimentaire (potager/verger).
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- HORAHabitué du forum
carolette a écrit:Je suis instit, et c'est déjà une reconversion.
J'aurai 43 ans en 2016, et en février, cela fera 20 ans que je travaille, 9 ans comme commerciale, 11 ans comme prof.
Nerveusement, je trouve ce métier épuisant.
Me dire qu'à l'âge de mes parents, à plus de 62 ans, il me faudra être encore devant une classe me laisse penser que c'est impossible dans les conditions actuelles, notamment à cause des effectifs trop importants.
Exactement le même raisonnement.
Avec perso ce (res)sentiment supplémentaire que c'est très précisément l'objectif poursuivi par nos chers dirigeants : comme il est inenvisageable pour un être humain non modifié de travailler à 65 ans dans une école, ou dans un bocal à ados, ou dans un hôpital, les cotisants se retireront avec une pension réduite d'autant, sans compter qu'elle aura déjà été bien rognée par les multiples nécessaires réformes. C'est tout bénef pour les finances publiques qui pourront enfin servir leurs vrais maîtres que sont les marchands d'armes et les banquiers afférents. Le tout sous couvert d'allongement de l'espérance de vie, laquelle sera de plus en plus désespérante.
- User4312Niveau 10
Rien que l'idée de faire le même métier pendant 40 ans, je trouve ça flippant, donc non, pas jusqu'à la retraite. J'ai d'autres projets à réaliser dans ma vie.
- User21929Expert
Ca doit être bon l'ennui...CarmenLR a écrit:Certes... Et/mais, quel ennui...amalricu a écrit:Au bureau, si le chef est inepte, tu mords gentiment des 1/4 heures, tu papotes devant la machine à café et tu bulles sur me Net...prof d'anglais97118 a écrit:Caspar Goodwood a écrit:et une heure à son bureau c'est quoi qu'il arrive moins fatigant nerveusement qu'une heure devant une classe
Je veux bien le croire..Et on ose nous reprocher nos vacances...
- nigousseHabitué du forum
J'ai répondu " je ne sais pas" mais ce serait plutôt non car être devant des élèves jusqu'à 67 ans ( au mieux) impossible physiquement. Mais je n'ai pas de solutions pour l'instant. Je suis rassurée en vous lisant que d'autres aussi "jeunes" ( 39 ans) que moi sont aussi épuisés. J'avais vraiment l'impression de ne pas être " normale", avoir ( encore un peu) moins de 40 ans et être déjà si fatiguée. Donc m'imaginer avec 10/15 ans de plus, quelle angoisse! Je me fais à l'idée de partir avec une maigre retraite car si c'est encore possible je partirai même avec une retraite incomplète. J'ai mon appartement à rembourser pendant encore 17 ans, je songe de plus en plus à augmenter mon montant de remboursement, à revendre pour acheter plus petit pour pouvoir me mettre à temps partiel puis à mi-temps( d'ici là les régimes spéciaux auront disparu et la retraite sera calculée sur les 25 meilleures années pour tout le monde donc peu importera les dernières années). La question du sondage pose le problème essentiel des fins de carrière qui sont totalement négligées, on serait plus serein si on savait qu'à partir d'un certain âge il y a des solutions de repli pour être moins exposé.
- floMédiateur
gauvain31 a écrit:CarmenLR a écrit:flo a écrit:J'aime ce métier grâce aux élèves que j'ai - je suis consciente de ma chance d'avoir toujours enseigné dans des endroits avec de chouettes gamins (sauf une fois ou deux), ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais je commence à détester tout ce qu'il y a en dehors de mes heures de cours, y compris une partie de mes collègues.
Je crois qu'il va falloir tôt ou tard trouver un métier où ma misanthropie grandissante me rendra moins vulnérable.
Cette réforme m'a franchement ôté toute motivation et toute confiance en l'avenir.
Je plussoie pour la réforme.
La beauté du métier, c'est, pour moi, l'anglais et les élèves et le truc qui se passe (ou pas) entre les deux...
Parfois aussi, de chouettes collègues...
Des rumeurs me disent que le taux de collègues imbéciles est sensiblement similaire ailleurs... Bref, ne pas se faire d'illusions sur ce point précis, à mon humble avis...
Oui mais le contexte de la mise ne place de la réforme permet de les mettre en évidence, entre les beaux parleurs, les lâches, ceux qui attendent l'avis des autres car incapables de penser la réforme par eux-mêmes... je comprends que certaines personnes que l'on croyait bien connaître se révèlent tout d'un coup sous un autre jour, bien moins glorieux. Quand tout va bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Carmen, je suis bien d'accord avec ce que tu dis sur le fait qu'ailleurs ce ne sera pas mieux - ni pire sans doute - concernant les collègues ; et ce qu'ajoute Gauvain le corrobore, finalement. C'est bien pourquoi je ne compte pas demander de mutation, l'herbe ne sera pas plus verte ailleurs justement à cause de cette réforme et justement à cause de ce que développe Lefteris plus haut sur le travail en équipe obligatoire.
- manchotte50Niveau 10
j'aimerai poursuivre ce métier mais je ne peux pas être sûre que ce soit possible...Les réformes et la tendance actuelle ma fait craindre de voir nos postes à terme supprimés ou tellement bouleversés qu'ils risquent de ne plus avoir le même sens. J'espère me rapprocher rapidement de chez moi mais je tiens à poursuivre tant que je peux !
- celitianSage
Ce qui est marrant dans mon établissement, c'est que le moment où le ras-le-bol arrive est, pour la plupart des mes collègues, au bout d'environ 20 ans d'enseignement.
- ElaïnaDevin
J'ai 31 ans. Je ne me vois pas faire 30 ans supplémentaires dans mon lycée, même si mes collègues sont adorables et que dans l'ensemble les élèves sont gentils. Je ne supporterai pas 30 ans de plus à me faire couper la parole par des morveux qui se sentent toujours obligés de la ramener ou d'entendre récriminer un première S qui se plaint parce que "l'histoire géo fait baisser ma moyenne madame, il faut réévaluer ma copie".
En revanche, en prépa ou à la fac, pas de souci
En revanche, en prépa ou à la fac, pas de souci
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- lalilalaEmpereur
Pareil Elaïna!
Ca fait longtemps que je songe à me barrer...depuis le premier cours en fait ^^. Bon mes conditions de travail se sont considérablement améliorées depuis que je suis en poste fixe dans un lycée normal, à 10min de chez moi. Du coup, pour le moment, je continue, mais je ne me vois pas non plus faire ça jusqu'à 65 ans...
Ca fait longtemps que je songe à me barrer...depuis le premier cours en fait ^^. Bon mes conditions de travail se sont considérablement améliorées depuis que je suis en poste fixe dans un lycée normal, à 10min de chez moi. Du coup, pour le moment, je continue, mais je ne me vois pas non plus faire ça jusqu'à 65 ans...
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- floMédiateur
flo a écrit:gauvain31 a écrit:CarmenLR a écrit:flo a écrit:J'aime ce métier grâce aux élèves que j'ai - je suis consciente de ma chance d'avoir toujours enseigné dans des endroits avec de chouettes gamins (sauf une fois ou deux), ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais je commence à détester tout ce qu'il y a en dehors de mes heures de cours, y compris une partie de mes collègues.
Je crois qu'il va falloir tôt ou tard trouver un métier où ma misanthropie grandissante me rendra moins vulnérable.
Cette réforme m'a franchement ôté toute motivation et toute confiance en l'avenir.
Je plussoie pour la réforme.
La beauté du métier, c'est, pour moi, l'anglais et les élèves et le truc qui se passe (ou pas) entre les deux...
Parfois aussi, de chouettes collègues...
Des rumeurs me disent que le taux de collègues imbéciles est sensiblement similaire ailleurs... Bref, ne pas se faire d'illusions sur ce point précis, à mon humble avis...
Oui mais le contexte de la mise ne place de la réforme permet de les mettre en évidence, entre les beaux parleurs, les lâches, ceux qui attendent l'avis des autres car incapables de penser la réforme par eux-mêmes... je comprends que certaines personnes que l'on croyait bien connaître se révèlent tout d'un coup sous un autre jour, bien moins glorieux. Quand tout va bien, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Carmen, je suis bien d'accord avec ce que tu dis sur le fait qu'ailleurs ce ne sera pas mieux - ni pire sans doute - concernant les collègues ; mais ce qu'ajoute Gauvain est très juste. Toutefois, je ne compte pas demander de mutation, l'herbe ne sera pas plus verte ailleurs justement à cause de cette réforme et justement à cause de ce que développe Lefteris plus haut sur le travail en équipe obligatoire.
- leskhalNiveau 9
Pour tenir il faudra prendre de la distance : rester motivé le temps d'avancer les échelons correctement et puis lâcher prise pour avoir une vie à l'extérieur, une vraie vie. Ne plus se prendre la tête pour des broutilles, faire le minimum avec efficacité.
J'ai connu un prof d'histoire-géographie dont la réputation était déplorable auprès des élèves mais qui était un charmant compagnon de discussion, très cultivé, avec de la répartie, beaucoup de charme. Il devait passer en mode zombie pour ses cours, il n'en souffrait pas, il était ailleurs, c'est peu reluisant mais si c'est la seule façon d'avoir son traitement à la fin du mois parce qu'il faut bien payer ses traites ou son loyer...
J'ai connu un prof d'histoire-géographie dont la réputation était déplorable auprès des élèves mais qui était un charmant compagnon de discussion, très cultivé, avec de la répartie, beaucoup de charme. Il devait passer en mode zombie pour ses cours, il n'en souffrait pas, il était ailleurs, c'est peu reluisant mais si c'est la seule façon d'avoir son traitement à la fin du mois parce qu'il faut bien payer ses traites ou son loyer...
_________________
- Si vous n'aviez-pas été profs, quel métier auriez-vous souhaité exercer?
- Prenez-vous du plaisir à exercer votre métier ?
- Faire lire le roman "La mort est mon métier" de Robert Merle en première : qu'en pensez-vous ?
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
- Évolution du métier : le prof partant en retraite est devenu un objet d'envie, malgré son âge...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum