Pensez-vous exercer ce métier jusqu'à la retraite ?
- prof d'anglais97118Niveau 5
+10000000000000Tatane78 a écrit:il faut séduire les élèves ou les menacer pour ne pas se faire bordeliser. Des fois, j'aimerais juste pouvoir faire un cours normal et ne pas avoir à éduquer des gamins qui ne sont pas les miens. La faillite de certains parents rend notre métier intolérable. Et puis la misère intellectuelle est affligeante. Les gamins n'ont aucune culture, même populaire. Ils ne connaissent rien en littérature bien sûr, mais rien non plus en cinéma, art ou musique...
..
Punaise,j'ai l'impression que c'est moi qui ai écrit ces mots.Je suis soulagée que nous sommes plusieurs à avoir ces mêmes impressions
- fifi51Fidèle du forum
Je ne dis pas que vous n'avez pas raison, mais lire ce fil est assez déprimant .
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- LefterisEsprit sacré
Eh oui ...jésus a écrit:Bonjour,
Je conseille à ceux qui ne sont pas complètement dans le métier de se donner un double cursus à la fac, de faire un master2 pro, de passer les concours en tablant sur l'expérience des concours enseignant...
Et je dirais, que c'est un véritable risque de sortir de la fac sans une formation pro...
Et donc passer un m2 pro par précaution avant éventuellement de passer les concours de l'enseignement.
Il ne faut pas oublier que les m2 pro via les stages sont censés donner du réseau et de véritables compétences pour travailler...Et pour peu qu'on veuille capitaliser sur ce m2 pro, il y a moyen de trouver du travail derrière. ( certaines de mes collègues de M2 pro se sont réorientés encore après , instit, infirmier, ou domaine qui n'a rien à voir, mais moi c'était une réorientation, reconversion).
[...]
Parce que passer directement de l'enseignement à un autre concours et métier sans formation professionnelle idoine, avec le domaine et de l'expérience...ça semble compliqué. A moins qu'on vous forme comme dans un ira.
Ca serait une urgence absolue, car ces établissements et classes horribles condamnent les élèves qui auraient eu une chance et n'ont pas eu les moyens de contourner la carte scolaire.Tatane78 a écrit:
2-Supprimer le collège unique ou du moins l'aménager (instaurer une 4eme prepa pro pour commencer, multiplier par 10 les places en Segpa, etc.)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
fifi51 a écrit:Je ne dis pas que vous n'avez pas raison, mais lire ce fil est assez déprimant .
Cette question se pose pour beaucoup de métiers.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:Le problème est la discipline de départ.
On a souvent eu l'occasion d'en parler en SDP, et que fait-on avec certains bagages qui sont clairement destinés à l'enseignement ?
D'autre part combien de postes y a-t-il dans ces concours au regard de l'offre dans l'EN ?
C'est tout le problème : les dizaines de milliers d'enseignants candidats potentiels au départ ne trouveraient pas un emploi dans la fonction publique.
Pour donner un exemple susceptible d'intéresser les gens (un traitement supérieur à celui d'un agrégé pour un niveau d'étude équivalent; 9 semaines de vacances et une grande variété de postes): il y a seulement 130 postes au concours externe d'inspecteur des impôts. Autant à l'interne.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- jésusFidèle du forum
dizaine de milliers de candidats?
Sur un autre forum, je me suis fait écharpé à dire qu'environ 10% des stagiaires n'étaient plus dans la course après le stage...stat à l'appui...
A-t-on une étude sérieuse sur la volonté à plus ou moins terme sur le fait de se reconvertir?
Sur un autre forum, je me suis fait écharpé à dire qu'environ 10% des stagiaires n'étaient plus dans la course après le stage...stat à l'appui...
A-t-on une étude sérieuse sur la volonté à plus ou moins terme sur le fait de se reconvertir?
- DaphnéDemi-dieu
Il y a environ 800 000 professeurs du premier et second degré;
Combien ont envie de faire autre chose ?
Combien ont envie de faire autre chose ?
- jésusFidèle du forum
Oui, quand je parle dans certains "milieu" de prof de cette problématique, on ne me croit pas, on me fait passer pour je ne sais qui. Alors que je lis ici à longueur de post que les profs ne s'en sortent pas.
J'ai un peu l'impression que c'est encore "tabou" surtout en philo, où il faut à tout prix incarner la dignité de la philosophie. Et que toute autre considération matérielle, de réorientation, reconversion, sortie du métier est nulle et non avenue...
Et aussi que toute "sortie", autre métier ou matière que la philosophie n'est pas tout considérée comme quelque chose qui pourrait au moins être une richesse dans le cadre d'enseignement.
En dehors de la préparation de l'agrégation , point de salut.
Je tombe franchement de l'armoire au vue de cette attitude, vu le contexte actuel .
J'ai un peu l'impression que c'est encore "tabou" surtout en philo, où il faut à tout prix incarner la dignité de la philosophie. Et que toute autre considération matérielle, de réorientation, reconversion, sortie du métier est nulle et non avenue...
Et aussi que toute "sortie", autre métier ou matière que la philosophie n'est pas tout considérée comme quelque chose qui pourrait au moins être une richesse dans le cadre d'enseignement.
En dehors de la préparation de l'agrégation , point de salut.
Je tombe franchement de l'armoire au vue de cette attitude, vu le contexte actuel .
- DaphnéDemi-dieu
Les collègues de philo ne vivent pas ce que vivent les collègues en REP+ par exemple ou certains collèges tout court même non classés.
Et la vague monte, pas mal de collègues de lycée également n'en peuvent plus.
Et la vague monte, pas mal de collègues de lycée également n'en peuvent plus.
- LefterisEsprit sacré
Près de la moitié de la FPE est composée d'enseignants , disons 45% . C'est pourquoi si l'on ne veut pas faire partie de ces 45% à vie, il faut avoir une autre qualification permettant de passer immédiatement divers concours, on en revient au point de départ, abordé plus haut. Pour ma part, en sens inverse je n'avais pas un métier littéraire (mais l'être était un avantage, et pas seulement le jour du concours , car la rédaction et la synthèse prenaient une place considérable).Leclochard a écrit:Daphné a écrit:Le problème est la discipline de départ.
On a souvent eu l'occasion d'en parler en SDP, et que fait-on avec certains bagages qui sont clairement destinés à l'enseignement ?
D'autre part combien de postes y a-t-il dans ces concours au regard de l'offre dans l'EN ?
C'est tout le problème : les dizaines de milliers d'enseignants candidats potentiels au départ ne trouveraient pas un emploi dans la fonction publique.
Pour donner un exemple susceptible d'intéresser les gens (un traitement supérieur à celui d'un agrégé pour un niveau d'étude équivalent; 9 semaines de vacances et une grande variété de postes): il y a seulement 130 postes au concours externe d'inspecteur des impôts. Autant à l'interne.
En gros : un étudiant avec une licence de lettres et un master pro peut toujours passer un capes si vraiment il veut , et avoir une porte de sortie. Quelqu'un qui a un master MEEF a la porte fermée, et même dans la plupart des cas avec un master recherche.
De toute manière, quelqu'un qui ne veut pas être enseignant peut commencer plus tôt, quitte à passer une concours de catégorie B.Il gagnera autant qu'un certifié (contrôleur au MINEF dans un des nombreux corps, gardien de la paix, ministère de justice, contrôleur du travail...) La chance d'évoluer est réelle, même si évidemment aucun concours n'est donné.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeclochardEmpereur
jésus a écrit:dizaine de milliers de candidats?
Sur un autre forum, je me suis fait écharpé à dire qu'environ 10% des stagiaires n'étaient plus dans la course après le stage...stat à l'appui...
A-t-on une étude sérieuse sur la volonté à plus ou moins terme sur le fait de se reconvertir?
Une étude serait la bienvenue. Toutefois, si on considère le nombre total d'enseignants (qu'a rappelé Daphné), si seulement 10% d'entre eux souhaitent partir, cela fait tout de suite 80000 personnes ! Si, on part de l'idée que notre sondage est juste -en minorant par prudence le résultat, on peut estimer que c'est un gros tiers des gens qui envisage de quitter l'enseignement. On parlerait alors de 240000 personnes.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- aerosolNiveau 2
Pour m'être également fait écharpé, sur un autre forum; je ne peux qu'approuver tes dires qui suivent :
"J'ai un peu l'impression que c'est encore "tabou" surtout en philo, où il faut à tout prix incarner la dignité de la philosophie. Et que toute autre considération matérielle, de réorientation, reconversion, sortie du métier est nulle et non avenue...
Et aussi que toute "sortie", autre métier ou matière que la philosophie n'est pas tout considérée comme quelque chose qui pourrait au moins être une richesse dans le cadre d'enseignement."
Un simple rajout signifiant que l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.
"J'ai un peu l'impression que c'est encore "tabou" surtout en philo, où il faut à tout prix incarner la dignité de la philosophie. Et que toute autre considération matérielle, de réorientation, reconversion, sortie du métier est nulle et non avenue...
Et aussi que toute "sortie", autre métier ou matière que la philosophie n'est pas tout considérée comme quelque chose qui pourrait au moins être une richesse dans le cadre d'enseignement."
Un simple rajout signifiant que l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.
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Les gens qui ne rient pas, sont-ils des gens sérieux?
- Iron_ManNiveau 4
Pour ma part, je n'ose même pas penser être encore là dans 20 ans... après, plein de personnes ont dit cela. Un collègue vient de partir, 31 ans dans le même collège, sur la fin, que des 6èmes (arrangement avec les autres collègues de sa discipline) depuis 6 ans.
C'est un choix de carrière que je regrette amèrement, je peux paraître négatif, mais non, quand j'analyse, c'est ce que je pense. J'étais naïf, je pensais pouvoir faire quelque chose d'utile, même si pour certains élèves que j'ai, ce que je fais sert, gérer les casses pieds est trop lourd, et quoi qu'on en dise, physiquement et psychologiquement, c'est usant. Tout ça pour partir avec une retraite qui sera nécessairement amputée avec la décote qu'on va obligatoirement se prendre. Pourquoi se prendre la tête? Je pose la question...
C'est un choix de carrière que je regrette amèrement, je peux paraître négatif, mais non, quand j'analyse, c'est ce que je pense. J'étais naïf, je pensais pouvoir faire quelque chose d'utile, même si pour certains élèves que j'ai, ce que je fais sert, gérer les casses pieds est trop lourd, et quoi qu'on en dise, physiquement et psychologiquement, c'est usant. Tout ça pour partir avec une retraite qui sera nécessairement amputée avec la décote qu'on va obligatoirement se prendre. Pourquoi se prendre la tête? Je pose la question...
- Anne-BlanchettNiveau 5
celitian a écrit:Si je peux non, je ne supporte plus le comportement arriviste de certains collègues et la baisse du niveau des élèves.
Je te rejoins, plus la précarité quand tu commences dans ce métier, tu cherches tes repères, tu développes une confiance et une assurance qu'il te faut pour tenir dans cette jungle, comment tenir avec toutes ces histoires, ces conflits, ces visions divergentes, plus les élèves qui se victimisent, se croient tout permis, etc.
Alors j'ai mis je ne sais pas mais je pense déjà à un plan B
- DalvaVénérable
Non.
Dès que je peux je me casse. J'estime trop l'enseignement pour continuer à exercer ce métier comme ça.
Le seul problème est financier et je compte bien être en mesure de le résoudre. Pas question de me dire que "je ne sais rien faire d'autre". C'est faux.
C'est faux pour moi et c'est aussi faux pour vous tous, tous autant que vous êtes.
Celui qui est prof sait :
- prévoir
- organiser
- rechercher toute information qu'il juge nécessaire
- gérer un groupe
- évaluer la validité d'une action / d'un travail
- prendre la parole en public
- rédiger une synthèse
- élaborer un projet de bout en bout
- organiser un voyage
- gérer les conflits
Si en plus vous êtes parents, vous êtes :
- organisateurs d'événements en tous genres
- capables de planifier l'emploi du temps de plusieurs personnes
- des pros de la gestion administrative et de tout problème lié
et j'en passe.
Ces compétences-là, associées à la maîtrise de l'orthographe, de la syntaxe et du vocabulaire, ainsi qu'à la maîtrise approfondie d'au moins un domaine de connaissance scientifique, littéraire ou culturel, vous rend précieux pour le monde du travail.
Il faut juste savoir présenter les choses.
Dès que je peux je me casse. J'estime trop l'enseignement pour continuer à exercer ce métier comme ça.
Le seul problème est financier et je compte bien être en mesure de le résoudre. Pas question de me dire que "je ne sais rien faire d'autre". C'est faux.
C'est faux pour moi et c'est aussi faux pour vous tous, tous autant que vous êtes.
Celui qui est prof sait :
- prévoir
- organiser
- rechercher toute information qu'il juge nécessaire
- gérer un groupe
- évaluer la validité d'une action / d'un travail
- prendre la parole en public
- rédiger une synthèse
- élaborer un projet de bout en bout
- organiser un voyage
- gérer les conflits
Si en plus vous êtes parents, vous êtes :
- organisateurs d'événements en tous genres
- capables de planifier l'emploi du temps de plusieurs personnes
- des pros de la gestion administrative et de tout problème lié
et j'en passe.
Ces compétences-là, associées à la maîtrise de l'orthographe, de la syntaxe et du vocabulaire, ainsi qu'à la maîtrise approfondie d'au moins un domaine de connaissance scientifique, littéraire ou culturel, vous rend précieux pour le monde du travail.
Il faut juste savoir présenter les choses.
- User21714Expert spécialisé
Dalva a écrit:Non.
Dès que je peux je me casse. J'estime trop l'enseignement pour continuer à exercer ce métier comme ça.
Le seul problème est financier et je compte bien être en mesure de le résoudre. Pas question de me dire que "je ne sais rien faire d'autre". C'est faux.
C'est faux pour moi et c'est aussi faux pour vous tous, tous autant que vous êtes.
Celui qui est prof sait :
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Si en plus vous êtes parents, vous êtes :
- organisateurs d'événements en tous genres
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- des pros de la gestion administrative et de tout problème lié
et j'en passe.
Ces compétences-là, associées à la maîtrise de l'orthographe, de la syntaxe et du vocabulaire, ainsi qu'à la maîtrise approfondie d'au moins un domaine de connaissance scientifique, littéraire ou culturel, vous rend précieux pour le monde du travail.
Il faut juste savoir présenter les choses.
Bravo! C'est très revigorant de lire ça.
Il est temps que les enseignants retrouvent la fierté de ce qu'ils font et la confiance en leurs capacités!
- AsarteLilithBon génie
Dalva a écrit:Non.
Dès que je peux je me casse. J'estime trop l'enseignement pour continuer à exercer ce métier comme ça.
Le seul problème est financier et je compte bien être en mesure de le résoudre. Pas question de me dire que "je ne sais rien faire d'autre". C'est faux.
C'est faux pour moi et c'est aussi faux pour vous tous, tous autant que vous êtes.
Celui qui est prof sait :
- prévoir
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- gérer un groupe
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- prendre la parole en public
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Si en plus vous êtes parents, vous êtes :
- organisateurs d'événements en tous genres
- capables de planifier l'emploi du temps de plusieurs personnes
- des pros de la gestion administrative et de tout problème lié
et j'en passe.
Ces compétences-là, associées à la maîtrise de l'orthographe, de la syntaxe et du vocabulaire, ainsi qu'à la maîtrise approfondie d'au moins un domaine de connaissance scientifique, littéraire ou culturel, vous rend précieux pour le monde du travail.
Il faut juste savoir présenter les choses.
Et on fait alors comme métier avec ça ? La culture, il paraît que c'est bouché. En ce qui me concerne, si je me reconvertis un jour, ça sera pas dans un domaine qui touche la jeunesse, je pense. J'en aurai soupé !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- LeclochardEmpereur
Dalva a écrit:Non.
Dès que je peux je me casse. J'estime trop l'enseignement pour continuer à exercer ce métier comme ça.
Le seul problème est financier et je compte bien être en mesure de le résoudre. Pas question de me dire que "je ne sais rien faire d'autre". C'est faux.
C'est faux pour moi et c'est aussi faux pour vous tous, tous autant que vous êtes.
Celui qui est prof sait :
- prévoir
- organiser
- rechercher toute information qu'il juge nécessaire
- gérer un groupe
- évaluer la validité d'une action / d'un travail
- prendre la parole en public
- rédiger une synthèse
- élaborer un projet de bout en bout
- organiser un voyage
- gérer les conflits
Si en plus vous êtes parents, vous êtes :
- organisateurs d'événements en tous genres
- capables de planifier l'emploi du temps de plusieurs personnes
- des pros de la gestion administrative et de tout problème lié
et j'en passe.
Ces compétences-là, associées à la maîtrise de l'orthographe, de la syntaxe et du vocabulaire, ainsi qu'à la maîtrise approfondie d'au moins un domaine de connaissance scientifique, littéraire ou culturel, vous rend précieux pour le monde du travail.
Il faut juste savoir présenter les choses.
Ce sont des compétences importantes. Mais quels métiers penses-tu exercer sans formation ou diplôme complémentaires ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- aanjaliNiveau 4
J'ai 30 ans et je suis déjà fatiguée. Sans compter que je n'ai pas encore d'enfant...
Je travaillais auparavant en centre de formation professionnelle et je faisais du tutorat en parallèle et j'espère pouvoir retrouver cette situation en moins précaire, un peu plus tard. Quand l'EN aura flingué le collège, j'aurai peut-être plus de demandes de cours particuliers
Je travaillais auparavant en centre de formation professionnelle et je faisais du tutorat en parallèle et j'espère pouvoir retrouver cette situation en moins précaire, un peu plus tard. Quand l'EN aura flingué le collège, j'aurai peut-être plus de demandes de cours particuliers
- DalvaVénérable
AsarteLilith a écrit:
Et on fait alors comme métier avec ça ? La culture, il paraît que c'est bouché. En ce qui me concerne, si je me reconvertis un jour, ça sera pas dans un domaine qui touche la jeunesse, je pense. J'en aurai soupé !
Sérieusement, vous connaissez le nombre faramineux de patrons, PDGs, cadres, directeurs, qui recherchent désespérément des assistants managers et secrétaires de direction compétents, sérieux et sachant écrire ?Leclochard a écrit:
Ce sont des compétences importantes. Mais quels métiers penses-tu exercer sans formation ou diplôme complémentaires ?
Si une bonne lettre de motivation ne suffit pas, une formation courte de type CNED sera sans doute bienvenue sur un CV.
Et encore.
Quelques mois d'intérim, à mon avis, suffisent. Quand on est apte au travail.
- Anne-BlanchettNiveau 5
Pareil, 30 ans, pas certifiée (précarité du DA), j'hallucine devant le manque d'autonomie, de culture, de respect des élèves. Vu la situation, je ne compte pas avoir d'enfant dans 2 ans.
Les conditions de travail se dégradent : à quand une psy du travail pour les enseignants (et les surveillants et le CPE), une salle prévue pour la sieste, une salle de travail zen, etc. ?
Les conditions de travail se dégradent : à quand une psy du travail pour les enseignants (et les surveillants et le CPE), une salle prévue pour la sieste, une salle de travail zen, etc. ?
- User21714Expert spécialisé
Dalva a écrit:AsarteLilith a écrit:
Et on fait alors comme métier avec ça ? La culture, il paraît que c'est bouché. En ce qui me concerne, si je me reconvertis un jour, ça sera pas dans un domaine qui touche la jeunesse, je pense. J'en aurai soupé !Sérieusement, vous connaissez le nombre faramineux de patrons, PDGs, cadres, directeurs, qui recherchent désespérément des assistants managers et secrétaires de direction compétents, sérieux et sachant écrire ?Leclochard a écrit:
Ce sont des compétences importantes. Mais quels métiers penses-tu exercer sans formation ou diplôme complémentaires ?
Si une bonne lettre de motivation ne suffit pas, une formation courte de type CNED sera sans doute bienvenue sur un CV.
Et encore.
Quelques mois d'intérim, à mon avis, suffisent. Quand on est apte au travail.
J'ajouterai le courage qui est en chacun de vous pour vous lever le matin et aller bosser souvent dans des conditions difficiles.
Il faut vraiment que les profs cessent de se mettre la tête dans le sac tous seuls...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Dalva a écrit:AsarteLilith a écrit:
Et on fait alors comme métier avec ça ? La culture, il paraît que c'est bouché. En ce qui me concerne, si je me reconvertis un jour, ça sera pas dans un domaine qui touche la jeunesse, je pense. J'en aurai soupé !Sérieusement, vous connaissez le nombre faramineux de patrons, PDGs, cadres, directeurs, qui recherchent désespérément des assistants managers et secrétaires de direction compétents, sérieux et sachant écrire ?Leclochard a écrit:
Ce sont des compétences importantes. Mais quels métiers penses-tu exercer sans formation ou diplôme complémentaires ?
Si une bonne lettre de motivation ne suffit pas, une formation courte de type CNED sera sans doute bienvenue sur un CV.
Et encore.
Quelques mois d'intérim, à mon avis, suffisent. Quand on est apte au travail.
Pour avoir discuté longuement avec des jurys de concours d'autres corps de la FPE, il y a une barrière pour les enseignants qui veulent se reconvertir dans la FPE : le jury, justement. Vous imaginez difficilement, je pense, le degré de détestation des enseignants dans certains corps de la FPE, et oui, ça va jusqu'à un rejet de principe des enseignants admissibles, qui se font régulièrement laminer sur les épreuves de gueule (montrez-nous que vous êtes motivés). Sur des jurys plus ouverts, ça peut passer, mais le résultat n'est pas uniquement entre les mains des candidats, me semble-t-il.
Quant au privé, je demande à voir, et pose la question du salaire, pas bien lourd, et de la précarité : les postes de secrétaires et de chargés de communication sautent très rapidement en cas de difficultés économiques de l'entreprise...
- AsarteLilithBon génie
Je vais être de mauvaise foi je pense : bac + 3 (dont une hypokhâgne) pour devenir secrétaire de direction ? Dans une entreprise privée où me virera dès que je coûterai trop cher/ ne serai pas assez rentable/ dès que mon patron en aura envie ? Où on me demandera à l'embauche si je compte avoir des enfants ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:fifi51 a écrit:Je ne dis pas que vous n'avez pas raison, mais lire ce fil est assez déprimant .
Cette question se pose pour beaucoup de métiers.
42 ans de vie professionnelle, et demain, combien ?
L'envie (voire la nécessité) de faire plusieurs métiers me semble normale, et saine...
J'aime beaucoup le regard des gens qui ont eu une carrière à tranches, plusieurs vies dans une vie, y compris parce qu'ils savent remettre le travail à sa place.
Lefteris avait expliqué qu'il ne comprenait pas que ses collègues puissent faire toute une histoire de quelque chose alors que lui ne voyait pas le problème, non pas parce qu'il n'existait pas, mais parce qu'il avait d'autres lunettes. J'espère ne pas déformer, mais ce post m'a marquée.
- LeclochardEmpereur
Dalva a écrit:AsarteLilith a écrit:
Et on fait alors comme métier avec ça ? La culture, il paraît que c'est bouché. En ce qui me concerne, si je me reconvertis un jour, ça sera pas dans un domaine qui touche la jeunesse, je pense. J'en aurai soupé !Sérieusement, vous connaissez le nombre faramineux de patrons, PDGs, cadres, directeurs, qui recherchent désespérément des assistants managers et secrétaires de direction compétents, sérieux et sachant écrire ?Leclochard a écrit:
Ce sont des compétences importantes. Mais quels métiers penses-tu exercer sans formation ou diplôme complémentaires ?
Si une bonne lettre de motivation ne suffit pas, une formation courte de type CNED sera sans doute bienvenue sur un CV.
Et encore.
Quelques mois d'intérim, à mon avis, suffisent. Quand on est apte au travail.
Encore faut-il pouvoir obtenir une première expérience. On exigence souvent déjà une expérience -même pour un poste en intérim.
Réussir sa reconversion, c'est parvenir à surmonter une multitude de difficultés (pb de connaissances, d'âge, de famille, d'argent, de mutation dans le cas d'un concours..).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Si vous n'aviez-pas été profs, quel métier auriez-vous souhaité exercer?
- Prenez-vous du plaisir à exercer votre métier ?
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