Pensez-vous exercer ce métier jusqu'à la retraite ?
- prof d'anglais97118Niveau 5
Cette fameuse réforme accentuera l'envie de départ de nombreux enseignants
- lisette83Érudit
Tout pareil et nous l'avons préparé depuis longtemps, heureusement.Leperenoelnoir a écrit:Pensez-vous exercer ce métier jusqu'à la retraite ?
Non. Je n'ai même aucune envie d'exercer un quelconque métier après 50-55 ans. Ou alors, un métier pour lequel je ressens une profonde motivation.
Pourtant quand j'ai démarré, j'adorais mon métier. Puis, il y a eu 12 années de TZR. Rien de tel pour vous écoeurer, surtout dans mon académie.
Depuis quelques années, je me concentre sur deux nouveaux projets :
- Etre heureux et rendre ma famille heureuse.
- Vivre sans travailler et sans sacrifier en niveau de vie.
Bien sur, cela demande des moyens, mais c'est un projet qui se prépare sur le long terme.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Sans blaguer, vous allez réussir à vous arrêter à 50 ans ?
- lisette83Érudit
Peut-être pas 50 mais en tout cas pas 60-65.
- nuagesGrand sage
Si je pouvais arrêter aujourd'hui même , je n'hésiterais pas et ce serait une nouvelle vie ! J'avais choisi ce métier avec enthousiasme il y a longtemps Il n'avait rien à voir avec l'état de dégradation dans lequel il est plongé et où il continue de s'enfoncer à vitesse accélérée J'ai mis de l'argent de côté pour pouvoir quitter l'Education Nationale dans deux ans mais ça me paraît encore trop long. Le conseil de classe d'hier a contribué à me démoraliser en me faisant comprendre, en gros, que ma fonction en seconde (où nous recevons désormais des élèves n'ayant pas le brevet des collèges et ayant été refusés de plusieurs bacs pro) était celle d'hôtesse d'accueil , fonction à laquelle un master de littérature médiévale et une agrégation de lettres préparent mal . Il n'est plus guère question d'enseigner , le contenu des cours et le niveau sont secondaires , du moment qu'il y a l'AP miracle. Les années passant, je pense ne plus être faite pour ce métier , je m'adapte mal à ses transformations , malgré quelques bons élèves travailleurs qui ne sont pas à négliger , mais le reste est épuisant! Il est paradoxal que l'on entende parler sans cesse d'orientation et que les élèves soient aussi mal orientés.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Que comptes-tu faire, Nuages ? Et, avec indiscrétion, à quel âge ?
Le mythe du prof chenu, rayonnant et heureux, de "Etre et avoir" me hante...
Le mythe du prof chenu, rayonnant et heureux, de "Etre et avoir" me hante...
- CasparProphète
CarmenLR a écrit:Que comptes-tu faire, Nuages ? Et, avec indiscrétion, à quel âge ?
Le mythe du prof chenu, rayonnant et heureux, de "Etre et avoir" me hante...
Cet instituteur chenu a certainement pu partir bien avant l'âge de 65 ans et il enseignait dans une toute petite école de campagne (Chers collègues PE, ne me tombez pas tous dessus, je me doute qu'enseigner en classe unique n'est pas de tout repos, mais je pense quand même que c'est moins épuisant nerveusement qu'une classe chargée en ville).
- DaphnéDemi-dieu
Je suis partie à presque 65 ans et je ne suis pas du tout chenue, non mais !
- CasparProphète
Chenue ça veut dire aux cheveux blancs je crois, on peut donc être chenu à trente ans.
- OrlandaFidèle du forum
Non, je ne compte pas exercer ce métier jusqu'à ma retraite. Je l'exerce depuis 5 ans maintenant, et j'en suis déjà complètement lassée.
Ce qui était un beau métier est pour moi devenu un vulgaire emploi, assez dessèchant intellectuellement. Devoir sans cesse réinventer la roue avec des élèves de 17 ans qui ont la tête comme une passoire, cela ne m'intéresse pas. Parfois, un élève lit et se montre curieux, et il me sauve du désespoir complet. Mais dans l'ensemble, le bilan est négatif. Et tout est fait pour que nos exigences deviennent obsolètes. Certains collègues me trouvent déjà trop démodée.
J'ai bien tenté de mener d'autres études en parallèle, dans la perspective d'une reconversion, mais cela s'est révélé impossible en marge d'un temps plein en lycée ( et aussi parce que les partiels de juin tombaient durant le bac, et ceux de septembre durant la rentrée...). Les partiels que j'ai pu passer ont été très réussis toutefois, je ne suis pas encore totalement vidée de mes capacités.
Donc, je me sens un peu piégée, en l'état actuel des choses. On m'a fait comprendre que demander un congé de formation pour passer un autre concours de la Fonction publique, c'était rêver les yeux ouverts...Je remplis sans espoir mon dossier chaque année. Un collègue qui siège aux commission m'a dit qu'à moins d'un effondrement nerveux carabiné, je n'avais pas la moindre chance.
Ce qui était un beau métier est pour moi devenu un vulgaire emploi, assez dessèchant intellectuellement. Devoir sans cesse réinventer la roue avec des élèves de 17 ans qui ont la tête comme une passoire, cela ne m'intéresse pas. Parfois, un élève lit et se montre curieux, et il me sauve du désespoir complet. Mais dans l'ensemble, le bilan est négatif. Et tout est fait pour que nos exigences deviennent obsolètes. Certains collègues me trouvent déjà trop démodée.
J'ai bien tenté de mener d'autres études en parallèle, dans la perspective d'une reconversion, mais cela s'est révélé impossible en marge d'un temps plein en lycée ( et aussi parce que les partiels de juin tombaient durant le bac, et ceux de septembre durant la rentrée...). Les partiels que j'ai pu passer ont été très réussis toutefois, je ne suis pas encore totalement vidée de mes capacités.
Donc, je me sens un peu piégée, en l'état actuel des choses. On m'a fait comprendre que demander un congé de formation pour passer un autre concours de la Fonction publique, c'était rêver les yeux ouverts...Je remplis sans espoir mon dossier chaque année. Un collègue qui siège aux commission m'a dit qu'à moins d'un effondrement nerveux carabiné, je n'avais pas la moindre chance.
- CasparProphète
Orlanda a écrit:Non, je ne compte pas exercer ce métier jusqu'à ma retraite. Je l'exerce depuis 5 ans maintenant, et j'en suis déjà complètement lassée.
Ce qui était un beau métier est pour moi devenu un vulgaire emploi, assez dessèchant intellectuellement. Devoir sans cesse réinventer la roue avec des élèves de 17 ans qui ont la tête comme une passoire, cela ne m'intéresse pas. Parfois, un élève lit et se montre curieux, et il me sauve du désespoir complet. Mais dans l'ensemble, le bilan est négatif. Et tout est fait pour que nos exigences deviennent obsolètes. Certains collègues me trouvent déjà trop démodée.
J'ai bien tenté de mener d'autres études en parallèle, dans la perspective d'une reconversion, mais cela s'est révélé impossible en marge d'un temps plein en lycée ( et aussi parce que les partiels de juin tombaient durant le bac, et ceux de septembre durant la rentrée...). Les partiels que j'ai pu passer ont été très réussis toutefois, je ne suis pas encore totalement vidée de mes capacités.
Donc, je me sens un peu piégée, en l'état actuel des choses. On m'a fait comprendre que demander un congé de formation pour passer un autre concours de la Fonction publique, c'était rêver les yeux ouverts...Je remplis sans espoir mon dossier chaque année. Un collègue qui siège aux commission m'a dit qu'à moins d'un effondrement nerveux carabiné, je n'avais pas la moindre chance.
:shock: :shock: Ah bon? Dans mon académie c'est ou c'était tout à fait possible de demander un congé de formation pour reconversions (même si ce n'est pas forcément l'esprit de départ de ce type de congé) et de l'obtenir, à condition d'avoir le barème adéquat. Renseigne-toi plus avant quand même, parfois les collègues colportent des bruits de couloir sans rien y connaître.
- OrlandaFidèle du forum
J'ai eu sous les yeux, par le collègue qui y siégeait, le résultat de la commission d'attribution des congés de formation de mon académie - très déficitaire en professeurs de lettres-.
Les collègues qui ont été satisfaits dans leur demande de passer un concours autre que l'agrégation avaient, pour le plus jeune d'entre eux, vingt ans de plus que moi.
Je suis beaucoup trop jeune, et je suis donc encore très utile à l'EN.
Les collègues qui ont été satisfaits dans leur demande de passer un concours autre que l'agrégation avaient, pour le plus jeune d'entre eux, vingt ans de plus que moi.
Je suis beaucoup trop jeune, et je suis donc encore très utile à l'EN.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- CasparProphète
C'est donc une question de barème. Tu es si jeune que ça? J'ai obtenu mon congé à 37 ans je crois, après cinq ou six demandes. Il me semble que je suis à peu près dans la moyenne, mais ça peut varier selon les académies c'est sûr.
- OrlandaFidèle du forum
J'ai 28 ans. Mais ton congé, l'as-tu obtenu pour un autre concours que l'agrégation?
- CasparProphète
Non, mais j'ai siégé deux fois au groupe de travail au rectorat. Il y a un fil sur le sujet, Karine B. pourra sans doute y répondre à tes questions précisément et efficacement.
- OrlandaFidèle du forum
Oui, sans doute. Merci!
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Orlanda a écrit:J'ai eu sous les yeux, par le collègue qui y siégeait, le résultat de la commission d'attribution des congés de formation de mon académie - très déficitaire en professeurs de lettres-.
Les collègues qui ont été satisfaits dans leur demande de passer un concours autre que l'agrégation avaient, pour le plus jeune d'entre eux, vingt ans de plus que moi.
Je suis beaucoup trop jeune, et je suis donc encore très utile à l'EN.
Pense aussi que tu peux très bien avoir un très beau concours tout en travaillant à temps plein (vu)... Bref, ce qui compte, c'est d'être dans cette dynamique et de savoir ce que tu veux. Et si tu veux vraiment partir. Parfois, ce n'est pas si simple de quiiter un truc qui nous déçoit (la machine EN) et qui nous plaît (la matière, les élèves)...
- Panta RheiExpert
20ème rentrée cette année, dans un collège rural "tranquille" avec une maigre Licence d'anglais, je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre.
Enseigner les LVE est de toutes façons la seule "chose" que je sache faire à peu près bien!
Comme tous les autres collègues, je ne me vois pas physiquement tenir le coup à 67,5 ans!
Cela me semble tout simplement impossible. A 44 ans, le fossé est déjà palpable avec les collégiens. Je n'ose imaginer la société ou les collégiens de 2035!!
J'y arriverai peut-être en gardant un horaire aménagé (12 heures, 4 fois, le matin) ET si l'on garde le même ratio "choupi-d'amour"/"larve"/"chiant" que maintenant.
[pas certain que soit encore un ratio avec 3 / :o)]
Enseigner les LVE est de toutes façons la seule "chose" que je sache faire à peu près bien!
Comme tous les autres collègues, je ne me vois pas physiquement tenir le coup à 67,5 ans!
Cela me semble tout simplement impossible. A 44 ans, le fossé est déjà palpable avec les collégiens. Je n'ose imaginer la société ou les collégiens de 2035!!
J'y arriverai peut-être en gardant un horaire aménagé (12 heures, 4 fois, le matin) ET si l'on garde le même ratio "choupi-d'amour"/"larve"/"chiant" que maintenant.
[pas certain que soit encore un ratio avec 3 / :o)]
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- OrlandaFidèle du forum
CarmenLR a écrit:Orlanda a écrit:J'ai eu sous les yeux, par le collègue qui y siégeait, le résultat de la commission d'attribution des congés de formation de mon académie - très déficitaire en professeurs de lettres-.
Les collègues qui ont été satisfaits dans leur demande de passer un concours autre que l'agrégation avaient, pour le plus jeune d'entre eux, vingt ans de plus que moi.
Je suis beaucoup trop jeune, et je suis donc encore très utile à l'EN.
Pense aussi que tu peux très bien avoir un très beau concours tout en travaillant à temps plein (vu)... Bref, ce qui compte, c'est d'être dans cette dynamique et de savoir ce que tu veux. Et si tu veux vraiment partir. Parfois, ce n'est pas si simple de quiiter un truc qui nous déçoit (la machine EN) et qui nous plaît (la matière, les élèves)...
Très vrai. Mais je me dis que:
- Ma matière bientôt n'existera plus. La littérature est la prochaine suppression prévue. Nous deviendrons professeur de culture générale, comme en BTS.
- Les élèves ne sont pas toujours agréables. Cette année je rencontre même des cas détestables.
Alors, taïaut! Avant les enfants, la trentaine, le crédit, c'est maintenant qu'il faut partir. Mais c'est vrai que je voudrais réussir un concours de niveau équivalent à l'agrégation, sans quoi le sentiment de déclassement serait trop fort.
- LefterisEsprit sacré
Pas besoin de passer un concours niveau agrégation A+ , il y en a peu en concours externe (l'ENA, magistrat, commissaire de police, la plupart des autres sont scientifiques) . Sinon, en catégorie A, il y en a qui débouchent sur des emplois A+ , et comme tu es jeune et sûrement pas au sommet des échelons d'agrégé, tu seras reclassée à un échelon avancé de la catégorie A sans voir pour autant ton avancement bloqué (tant que tu es au-dessous de l'IM 783, c'est bon, tu progresses) . Et avec les rémunérations annexes , tu dépasseras largement ton traitement actuel, immédiatement après la reconversion (reclassement à indice égal, ou à défaut immédiatement supérieur, avec ancienneté conservée, à quoi s'ajoutent les indemnités, forcément plus élevées que dans l'EN)).Orlanda a écrit:CarmenLR a écrit:Orlanda a écrit:J'ai eu sous les yeux, par le collègue qui y siégeait, le résultat de la commission d'attribution des congés de formation de mon académie - très déficitaire en professeurs de lettres-.
Les collègues qui ont été satisfaits dans leur demande de passer un concours autre que l'agrégation avaient, pour le plus jeune d'entre eux, vingt ans de plus que moi.
Je suis beaucoup trop jeune, et je suis donc encore très utile à l'EN.
Pense aussi que tu peux très bien avoir un très beau concours tout en travaillant à temps plein (vu)... Bref, ce qui compte, c'est d'être dans cette dynamique et de savoir ce que tu veux. Et si tu veux vraiment partir. Parfois, ce n'est pas si simple de quiiter un truc qui nous déçoit (la machine EN) et qui nous plaît (la matière, les élèves)...
Très vrai. Mais je me dis que:
- Ma matière bientôt n'existera plus. La littérature est la prochaine suppression prévue. Nous deviendrons professeur de culture générale, comme en BTS.
- Les élèves ne sont pas toujours agréables. Cette année je rencontre même des cas détestables.
Alors, taïaut! Avant les enfants, la trentaine, le crédit, c'est maintenant qu'il faut partir. Mais c'est vrai que je voudrais réussir un concours de niveau équivalent à l'agrégation, sans quoi le sentiment de déclassement serait trop fort.
Pas besoin de congé pour décrocher un concours , plein de collègues ont l'agreg ou se reconvertissent en travaillant à plein temps . Il faut simplement lever le pied (moins de préparations nouvelles, espacer les corrections, éjecter toutes les corvées périphériques .. bref tout ça été souvent abordé ici) et se concentrer sur autre chose, accepter de se projeter sur deux ou trois ans.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MrHabitué du forum
lisette83 a écrit:Peut-être pas 50 mais en tout cas pas 60-65.
Oui, moi aussi, limite maximale 52 ans.
C'est tout à fait jouable, si on prépare l'affaire de longue date. Quelques conseils (qui n'engagent que moi), puisque cela semble t'intéresser :
- Ne plus avoir de crédit immobilier/loyer sur le dos depuis plusieurs années.
- Se maintenir en bonne forme.
- Placer un maximum, sans oublier de se faire plaisir, afin de constituer un capital qu'on pourra consommer ou qui permettra de vivre uniquement grâce à ses revenus (ce dernier cas est mon objectif, déjà pratiquement atteint, d'ailleurs).
- Ne plus avoir de crédit sur le dos.
- Faire un potager (bio) suffisant pour produire les légumes de sa famille pour un an. Il y a plus ou moins de travail en fonction de la taille de la famille, mais pour l'instant j'y arrive très bien. De toute façon, j'adore le potager.
- Faire beaucoup par soi même.
- Profiter de la vie.
- Se détacher de ce boulot qui n'offre aucune reconnaissance.
- Ne jamais oublier que l'argent, c'est la liberté.
La seule inconnue pour l'instant, mais de taille, sera les études des enfants.
- lisette83Érudit
Pour nous, les leviers ce sont des investissements locatifs et des placements bloqués pour les études des enfants.
En revanche nous sommes urbains par choix, l'autarcie n'est donc pas à l'ordre du jour.
En revanche nous sommes urbains par choix, l'autarcie n'est donc pas à l'ordre du jour.
- lalilalaEmpereur
Leperenoelnoir a écrit:lisette83 a écrit:Peut-être pas 50 mais en tout cas pas 60-65.
Oui, moi aussi, limite maximale 52 ans.
C'est tout à fait jouable, si on prépare l'affaire de longue date. Quelques conseils (qui n'engagent que moi), puisque cela semble t'intéresser :
- Ne plus avoir de crédit immobilier/loyer sur le dos depuis plusieurs années.
- Se maintenir en bonne forme.
- Placer un maximum, sans oublier de se faire plaisir, afin de constituer un capital qu'on pourra consommer ou qui permettra de vivre uniquement grâce à ses revenus (ce dernier cas est mon objectif, déjà pratiquement atteint, d'ailleurs).
- Ne plus avoir de crédit sur le dos.
- Faire un potager (bio) suffisant pour produire les légumes de sa famille pour un an. Il y a plus ou moins de travail en fonction de la taille de la famille, mais pour l'instant j'y arrive très bien. De toute façon, j'adore le potager.
- Faire beaucoup par soi même.
- Profiter de la vie.
- Se détacher de ce boulot qui n'offre aucune reconnaissance.
- Ne jamais oublier que l'argent, c'est la liberté.
Ce serait l'idéal effectivement... bon je suis toujours pas propriétaire donc niveau crédit sur le dos, je suis mal barrée...^^
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- barègesÉrudit
Leperenoelnoir a écrit:lisette83 a écrit:Peut-être pas 50 mais en tout cas pas 60-65.
- Ne plus avoir de crédit immobilier/loyer sur le dos depuis plusieurs années.
- Placer un maximum, sans oublier de se faire plaisir, afin de constituer un capital qu'on pourra consommer ou qui permettra de vivre uniquement grâce à ses revenus (ce dernier cas est mon objectif, déjà pratiquement atteint, d'ailleurs).
- Ne plus avoir de crédit sur le dos.
Question de pure curiosité : est-ce possible sans avoir hérité d'un patrimoine quelconque ?
- caroletteNeoprof expérimenté
barèges a écrit:Leperenoelnoir a écrit:lisette83 a écrit:Peut-être pas 50 mais en tout cas pas 60-65.
- Ne plus avoir de crédit immobilier/loyer sur le dos depuis plusieurs années.
- Placer un maximum, sans oublier de se faire plaisir, afin de constituer un capital qu'on pourra consommer ou qui permettra de vivre uniquement grâce à ses revenus (ce dernier cas est mon objectif, déjà pratiquement atteint, d'ailleurs).
- Ne plus avoir de crédit sur le dos.
Question de pure curiosité : est-ce possible sans avoir hérité d'un patrimoine quelconque ?
En ayant acheté avant la trentaine, et en se restreignant pour mettre de l'argent de côté, je pense qu'en effet c'est possible.
Arriver libre de tout crédit à la retraite, notamment immobilier, semble de toute façon une nécessité. Mieux, avoir un bien locatif permettant une rentrée régulière d'argent parait nécessaire pour ne pas voir son train de vie partir en fumée.
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