- VicomteDeValmontGrand sage
Marcel Khrouchtchev a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Mais si tu es favorable à la cooptation, libre à toi.
Le concours d'entrée de l'ENC étant très loin d'être facile, je préfère rire de cette conclusion que tu tires aux forceps après une "réflexion" bien laborieuse.
Le concours d'entrée à l'ENC est en effet exigeant, mais le réussir ne donne pas (ou plutôt, ne devrait pas donner) un blanc-seing pour les concours à suivre.
- RoninMonarque
Ouais enfin, Marphise, avoue, tu bossais pas des masses aussi, hein ?!?
:chat:
:chat:
_________________
- MarphiseNiveau 6
VicomteDeValmont a écrit:Le concours d'entrée à l'ENC est en effet exigeant, mais le réussir ne donne pas (ou plutôt, ne devrait pas donner) un blanc-seing pour les concours à suivre.
Il ne donne pas un blanc-seing pour les concours à suivre, mais offre des facilités pour un concours dans une spécialité à la formation de laquelle l’État a lourdement investi. Nuance, non ?
Ronin a écrit:Ouais enfin, Marphise, avoue, tu bossais pas des masses aussi, hein ?!?
:chat:
Nan, mais qu'est-ce que tu veux, je suis une grosse flemmasse, c'est plus fort que moi.
- ElaïnaDevin
marphise, on se connaît, non ?
(et merci pour ton message).
(et merci pour ton message).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- RoninMonarque
Ouais enfin moi je me méfie des archivistes révolutionnaires prêtes à dévaliser les librairies l'air de rien :diable:
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- dandelionVénérable
Elles se connaissent! C'est un complot!
- ElaïnaDevin
dandelion a écrit:Elles se connaissent! C'est un complot!
ouaip. Grave.
- VicomteDeValmontGrand sage
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Vive la République! Et vive la France!
Vive la République! Et vive la France!
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- dandelionVénérable
Attention les filles, la prochaine une du Point, ça sera pour vous (on ne se méfie pas assez des Chartistes, alors que c'est évident, qui est plus à même de déchiffrer le Da Vinci Code ou de retrouver le trésor des Templiers?)
- MarphiseNiveau 6
Ah, non, pitié, pas le Da Vinci Code ! :lol:
Je confirme.
(Elaïna, je t'envoie un MP)
Elaïna a écrit:dandelion a écrit:Elles se connaissent! C'est un complot!
ouaip. Grave.
Je confirme.
(Elaïna, je t'envoie un MP)
- mblondeNiveau 9
oloc a écrit:Elaïna a écrit:
Le concours n'est plus réservé aux chartistes, depuis plusieurs années.
Pour le patromoine, je n'ai rien trouvé en ce sens, c'est vrai. Mais je connais peu.
En revanche, il y a bien un concours de conservateur des bibliothèques réservé aux chartistes :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid90667/concours-reserve-de-conservateur-chartiste.html
Et c'est sans doute très bien ainsi, vue la spécificité de certains postes.
Le problème pour les chartistes qui est un peu le même que pour les Normaliens est le suivant: les chartistes ont aussi un engagement décennal. Tant qu'il y avait autant de places dans les différents concours réservés que de chartistes, toit allait bien. Mais ce n'est plus le cas si j'ai bien compris. Donc même si la probabilité de réussite au concours est élevé (mettons 50% au pif): quid des autres qui se retrouvent avec un engagement décennal sur le dos et qui en plus d'avoir raté le concours doivent rembourser l'État...
- BoubouleDoyen
mblonde a écrit:oloc a écrit:Elaïna a écrit:
Le concours n'est plus réservé aux chartistes, depuis plusieurs années.
Pour le patromoine, je n'ai rien trouvé en ce sens, c'est vrai. Mais je connais peu.
En revanche, il y a bien un concours de conservateur des bibliothèques réservé aux chartistes :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid90667/concours-reserve-de-conservateur-chartiste.html
Et c'est sans doute très bien ainsi, vue la spécificité de certains postes.
Le problème pour les chartistes qui est un peu le même que pour les Normaliens est le suivant: les chartistes ont aussi un engagement décennal. Tant qu'il y avait autant de places dans les différents concours réservés que de chartistes, toit allait bien. Mais ce n'est plus le cas si j'ai bien compris. Donc même si la probabilité de réussite au concours est élevé (mettons 50% au pif): quid des autres qui se retrouvent avec un engagement décennal sur le dos et qui en plus d'avoir raté le concours doivent rembourser l'État...
Je relance un peu mblonde : si le chartiste ou le normalien a un engagement décennal, a fini son école, n'a pas réussi de concours mais ne souhaite pas démissionner de la fonction publique, que lui propose l'Etat pour honorer son engagement décennal ?
- mblondeNiveau 9
VicomteDeValmont a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Mais si tu es favorable à la cooptation, libre à toi.
Le concours d'entrée de l'ENC étant très loin d'être facile, je préfère rire de cette conclusion que tu tires aux forceps après une "réflexion" bien laborieuse.
Le concours d'entrée à l'ENC est en effet exigeant, mais le réussir ne donne pas (ou plutôt, ne devrait pas donner) un blanc-seing pour les concours à suivre.
C'est quand même bizarre de faire un premier concours pour recruter des fonctionnaires stagiaires avec engagent décennal qui doivent ensuite passer un 2e concours pour être fonctionnaire titulaires. Après tout dans tout le reste de la fonction publique (sauf ENS et enc), on passe un seul concours qui donne un poste ou qui permet de rentrer dans une école de fonctionnaire (ENM, ENA, écoles de l'armée...) le choix du poste en sortie d'ecole dépend ensuite du classement (ce qui revient à faire un concours ou nombre de postes = nombre de candidats).
Je ne vois donc pas trop en quoi la réussite du concours de l'enc ne donne pas des facilités au moins pour la suite du eecruteelnt
- mblondeNiveau 9
Bouboule a écrit:mblonde a écrit:oloc a écrit:Elaïna a écrit:
Le concours n'est plus réservé aux chartistes, depuis plusieurs années.
Pour le patromoine, je n'ai rien trouvé en ce sens, c'est vrai. Mais je connais peu.
En revanche, il y a bien un concours de conservateur des bibliothèques réservé aux chartistes :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid90667/concours-reserve-de-conservateur-chartiste.html
Et c'est sans doute très bien ainsi, vue la spécificité de certains postes.
Le problème pour les chartistes qui est un peu le même que pour les Normaliens est le suivant: les chartistes ont aussi un engagement décennal. Tant qu'il y avait autant de places dans les différents concours réservés que de chartistes, toit allait bien. Mais ce n'est plus le cas si j'ai bien compris. Donc même si la probabilité de réussite au concours est élevé (mettons 50% au pif): quid des autres qui se retrouvent avec un engagement décennal sur le dos et qui en plus d'avoir raté le concours doivent rembourser l'État...
Je relance un peu mblonde : si le chartiste ou le normalien a un engagement décennal, a fini son école, n'a pas réussi de concours mais ne souhaite pas démissionner de la fonction publique, que lui propose l'Etat pour honorer son engagement décennal ?
Un normalien qui n'a pas passe de concours et qui a fini sa scolarité ne peut pas démissionner de la fonction publique puisqu'il n'y est pas ( c'est la subtilite du statut d'eleves fonctionnaire STAGIAIRE alors que pour les autres écoles de la fonction publique c'est un statut d'élève fonctionnaire avec des postes proposés en sortie attribués en fonction du classement).
Concrètement l'école et l'État ne font pas grand chose pour aider les élèves (du moins c'était le cas à mon époque). J'ai des amis qui ont été pousse vers le privé. J'ai aussi connaissance de cas de personnes qui n'ont pas pu pour des raisons personnelles passer les concours de la fonction publique et qui se sont lancés en free lance dans des conditions un peu précaires. Tant que l'ENS ne regardait pas trop le remboursement de l'engagement décennal, ça ne posait pas trop de problemes. J'espère que les demandes systématiques de remboursement s'accompagnent quand même d'un suivi et d'une aide plus poussés de l'orientation des élèves en fin d'école.
- BoubouleDoyen
mblonde a écrit:Bouboule a écrit:mblonde a écrit:oloc a écrit:
Pour le patromoine, je n'ai rien trouvé en ce sens, c'est vrai. Mais je connais peu.
En revanche, il y a bien un concours de conservateur des bibliothèques réservé aux chartistes :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid90667/concours-reserve-de-conservateur-chartiste.html
Et c'est sans doute très bien ainsi, vue la spécificité de certains postes.
Le problème pour les chartistes qui est un peu le même que pour les Normaliens est le suivant: les chartistes ont aussi un engagement décennal. Tant qu'il y avait autant de places dans les différents concours réservés que de chartistes, toit allait bien. Mais ce n'est plus le cas si j'ai bien compris. Donc même si la probabilité de réussite au concours est élevé (mettons 50% au pif): quid des autres qui se retrouvent avec un engagement décennal sur le dos et qui en plus d'avoir raté le concours doivent rembourser l'État...
Je relance un peu mblonde : si le chartiste ou le normalien a un engagement décennal, a fini son école, n'a pas réussi de concours mais ne souhaite pas démissionner de la fonction publique, que lui propose l'Etat pour honorer son engagement décennal ?
Un normalien qui n'a pas passe de concours et qui a fini sa scolarité ne peut pas démissionner de la fonction publique puisqu'il n'y est pas ( c'est la subtilite du statut d'eleves fonctionnaire STAGIAIRE alors que pour les autres écoles de la fonction publique c'est un statut d'élève fonctionnaire avec des postes proposés en sortie attribués en fonction du classement).
Concrètement l'école et l'État ne font pas grand chose pour aider les élèves (du moins c'était le cas à mon époque). J'ai des amis qui ont été pousse vers le privé. J'ai aussi connaissance de cas de personnes qui n'ont pas pu pour des raisons personnelles passer les concours de la fonction publique et qui se sont lancés en free lance dans des conditions un peu précaires. Tant que l'ENS ne regardait pas trop le remboursement de l'engagement décennal, ça ne posait pas trop de problemes. J'espère que les demandes systématiques de remboursement s'accompagnent quand même d'un suivi et d'une aide plus poussés de l'orientation des élèves en fin d'école.
Ok pour la démission impossible mais ça ne répond pas à ma question. Au bout de 6 ans, le normalien soutient sa thèse et l'obtient. Que se passe-t-il alors s'il n'a pas l'agrégation ? (Mettons qu'il n'ait trouvé ni post-doc ni ATER vu qu'il est nul en fait ;-))
- mblondeNiveau 9
Bouboule a écrit:mblonde a écrit:Bouboule a écrit:mblonde a écrit:
Le problème pour les chartistes qui est un peu le même que pour les Normaliens est le suivant: les chartistes ont aussi un engagement décennal. Tant qu'il y avait autant de places dans les différents concours réservés que de chartistes, toit allait bien. Mais ce n'est plus le cas si j'ai bien compris. Donc même si la probabilité de réussite au concours est élevé (mettons 50% au pif): quid des autres qui se retrouvent avec un engagement décennal sur le dos et qui en plus d'avoir raté le concours doivent rembourser l'État...
Je relance un peu mblonde : si le chartiste ou le normalien a un engagement décennal, a fini son école, n'a pas réussi de concours mais ne souhaite pas démissionner de la fonction publique, que lui propose l'Etat pour honorer son engagement décennal ?
Un normalien qui n'a pas passe de concours et qui a fini sa scolarité ne peut pas démissionner de la fonction publique puisqu'il n'y est pas ( c'est la subtilite du statut d'eleves fonctionnaire STAGIAIRE alors que pour les autres écoles de la fonction publique c'est un statut d'élève fonctionnaire avec des postes proposés en sortie attribués en fonction du classement).
Concrètement l'école et l'État ne font pas grand chose pour aider les élèves (du moins c'était le cas à mon époque). J'ai des amis qui ont été pousse vers le privé. J'ai aussi connaissance de cas de personnes qui n'ont pas pu pour des raisons personnelles passer les concours de la fonction publique et qui se sont lancés en free lance dans des conditions un peu précaires. Tant que l'ENS ne regardait pas trop le remboursement de l'engagement décennal, ça ne posait pas trop de problemes. J'espère que les demandes systématiques de remboursement s'accompagnent quand même d'un suivi et d'une aide plus poussés de l'orientation des élèves en fin d'école.
Ok pour la démission impossible mais ça ne répond pas à ma question. Au bout de 6 ans, le normalien soutient sa thèse et l'obtient. Que se passe-t-il alors s'il n'a pas l'agrégation ? (Mettons qu'il n'ait trouvé ni post-doc ni ATER vu qu'il est nul en fait ;-))
Ben du coup il fait comme il peut et il doit rembourser 25000€ à l'État francais. C'est pour ça que j'ai dit que le salaire pouvait être un handicap à ce moment là ce qui a fait hurler pas mal de monde (je vais encore me faire taper dessus).. Indépendamment d'être nul, des postes d'ater il n'y en a pas tant que ça de même que des post docs en france et la personne peut ne pas pouvoir s'expatrier pour des raisons familiales (entre 25-30 ans certains sont mariés voire ont fondé une famille). Sinon il peut toujours passer le capes ou un concours de catégorie b ou c. À ce niveau là quand même ça devient difficile de rater le concours. Cela dit c'est aussi un vrai gâchis de moyens quand on voit l'investissement fait pas l'État sur la formation de la personne.
- BoubouleDoyen
mblonde a écrit:Bouboule a écrit:mblonde a écrit:Bouboule a écrit:
Je relance un peu mblonde : si le chartiste ou le normalien a un engagement décennal, a fini son école, n'a pas réussi de concours mais ne souhaite pas démissionner de la fonction publique, que lui propose l'Etat pour honorer son engagement décennal ?
Un normalien qui n'a pas passe de concours et qui a fini sa scolarité ne peut pas démissionner de la fonction publique puisqu'il n'y est pas ( c'est la subtilite du statut d'eleves fonctionnaire STAGIAIRE alors que pour les autres écoles de la fonction publique c'est un statut d'élève fonctionnaire avec des postes proposés en sortie attribués en fonction du classement).
Concrètement l'école et l'État ne font pas grand chose pour aider les élèves (du moins c'était le cas à mon époque). J'ai des amis qui ont été pousse vers le privé. J'ai aussi connaissance de cas de personnes qui n'ont pas pu pour des raisons personnelles passer les concours de la fonction publique et qui se sont lancés en free lance dans des conditions un peu précaires. Tant que l'ENS ne regardait pas trop le remboursement de l'engagement décennal, ça ne posait pas trop de problemes. J'espère que les demandes systématiques de remboursement s'accompagnent quand même d'un suivi et d'une aide plus poussés de l'orientation des élèves en fin d'école.
Ok pour la démission impossible mais ça ne répond pas à ma question. Au bout de 6 ans, le normalien soutient sa thèse et l'obtient. Que se passe-t-il alors s'il n'a pas l'agrégation ? (Mettons qu'il n'ait trouvé ni post-doc ni ATER vu qu'il est nul en fait ;-))
Ben du coup il fait comme il peut et il doit rembourser 25000€ à l'État francais. C'est pour ça que j'ai dit que le salaire pouvait être un handicap à ce moment là ce qui a fait hurler pas mal de monde (je vais encore me faire taper dessus).. Indépendamment d'être nul, des postes d'ater il n'y en a pas tant que ça de même que des post docs en france et la personne peut ne pas pouvoir s'expatrier pour des raisons familiales (entre 25-30 ans certains sont mariés voire ont fondé une famille). Sinon il peut toujours passer le capes ou un concours de catégorie b ou c. À ce niveau là quand même ça devient difficile de rater le concours. Cela dit c'est aussi un vrai gâchis de moyens quand on voit l'investissement fait pas l'État sur la formation de la personne.
Je reste dubitatif. Le cas ne doit pas se présenter souvent mais dans l'engagement décennal on ne s'engage pas à passer et réussir un concours. On s'engage juste à travailler pour l'Etat pendant 10 ans dont les années d'études. Ce devrait être à l'Etat de trouver un emploi qui occupe au moins jusqu'à la fin de l'engagement, non ?
(oui, je saisn je suis dur de la feuille)
- VicomteDeValmontGrand sage
On te paie pour étudier et te donner les conditions idéales pour réussir (alors que les camarades de la fac étudient + travaillent à côté pour un salaire moindre et des conditions désastreuses).
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
- mblondeNiveau 9
Bouboule a écrit:mblonde a écrit:Bouboule a écrit:mblonde a écrit:
Un normalien qui n'a pas passe de concours et qui a fini sa scolarité ne peut pas démissionner de la fonction publique puisqu'il n'y est pas ( c'est la subtilite du statut d'eleves fonctionnaire STAGIAIRE alors que pour les autres écoles de la fonction publique c'est un statut d'élève fonctionnaire avec des postes proposés en sortie attribués en fonction du classement).
Concrètement l'école et l'État ne font pas grand chose pour aider les élèves (du moins c'était le cas à mon époque). J'ai des amis qui ont été pousse vers le privé. J'ai aussi connaissance de cas de personnes qui n'ont pas pu pour des raisons personnelles passer les concours de la fonction publique et qui se sont lancés en free lance dans des conditions un peu précaires. Tant que l'ENS ne regardait pas trop le remboursement de l'engagement décennal, ça ne posait pas trop de problemes. J'espère que les demandes systématiques de remboursement s'accompagnent quand même d'un suivi et d'une aide plus poussés de l'orientation des élèves en fin d'école.
Ok pour la démission impossible mais ça ne répond pas à ma question. Au bout de 6 ans, le normalien soutient sa thèse et l'obtient. Que se passe-t-il alors s'il n'a pas l'agrégation ? (Mettons qu'il n'ait trouvé ni post-doc ni ATER vu qu'il est nul en fait ;-))
Ben du coup il fait comme il peut et il doit rembourser 25000€ à l'État francais. C'est pour ça que j'ai dit que le salaire pouvait être un handicap à ce moment là ce qui a fait hurler pas mal de monde (je vais encore me faire taper dessus).. Indépendamment d'être nul, des postes d'ater il n'y en a pas tant que ça de même que des post docs en france et la personne peut ne pas pouvoir s'expatrier pour des raisons familiales (entre 25-30 ans certains sont mariés voire ont fondé une famille). Sinon il peut toujours passer le capes ou un concours de catégorie b ou c. À ce niveau là quand même ça devient difficile de rater le concours. Cela dit c'est aussi un vrai gâchis de moyens quand on voit l'investissement fait pas l'État sur la formation de la personne.
Je reste dubitatif. Le cas ne doit pas se présenter souvent mais dans l'engagement décennal on ne s'engage pas à passer et réussir un concours. On s'engage juste à travailler pour l'Etat pendant 10 ans dont les années d'études. Ce devrait être à l'Etat de trouver un emploi qui occupe au moins jusqu'à la fin de l'engagement, non ?
(oui, je saisn je suis dur de la feuille)
Non non tu n'est pas dur de la feuille. Tu mets juste le doigt la ou ça fait mal, c'est à dire sur la péremption totale du statut des Normaliens et des chartistes. En effet, le statut date d'une époque où il était obligatoire de passer au moins l'agregation. Depuis les ENS se sont tournées vers la recherche mais le statut n'a pas évolue. Enfin si un peu. Pendant des années les post docs à l'étranger étaient en fait des situations de rupture mais l'ENS ne les considérait jamais car il est impossible maintenant d'empêcher des gens destinés à la recherche de faire des post doc à l'étranger. En 2013, le règlement des écoles ont été modifiés pour justement intégrer le cas des anciens élèves bossant dans la recherche à l'étranger. C'est comme ça que par ex un normalien bossant dans une université a Singapour n'a aucun souci alors qu'un jeune entrepreneur resté en France qui monte une boite avec difficulté, embauche des gens, paie des impots en france tc, doit rembourser.
En 2012 la cour des comptes a publié un rapport à ce sujet qui évoquait l'inadéquation du statut avec les missions des ENS et proposait une évolution des statuts qui est reste quasi lettre morte. Tu trouvera le rapport facilement sur internet ou sur ce fil du forum.
Le nombre de cas concernés est infime certes surtout je pense en sciences. À tout casser ça doit concernée 10-15% d'une promo. Mais je pense que le nombre de cas risque d'augmenter avec d'une part les difficultés d'obtenir des postes pour faire de la recherche et d'autre part la faible attractivité des carrières dans l'enseignement (faire ENS +agrégation pour se retrouver en collège et/ou fort loin de sa famille, ça rebute). D'ailleurs, l'ENS met en valeur les start up fondées par ces anciens élèves ce qui montre qu'on commence marcher sur la tête.
- BoubouleDoyen
VicomteDeValmont a écrit:On te paie pour étudier et te donner les conditions idéales pour réussir (alors que les camarades de la fac étudient + travaillent à côté pour un salaire moindre et des conditions désastreuses).
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
C'est d'ailleurs ce que je dis à tous ces profs qui se plaignent de leur salaire de misère : "continuez à vivre comme quand vous étiez étudiant".
(Nan c'est pas vrai.)
Mon problème (tout théorique) Vicomte est que je ne pense pas que ce soit si simple. Personne ne nous a exhumé le texte de ce fameux engagement décennal.
(On ne demande pas de rembourser à un stagiaire la décharge qu'on lui a accordée pour bien préparer sa titularisation quand il est recalé, tiens il faut que je le souffle à Florence Robine.)
- BoubouleDoyen
mblonde a écrit:Bouboule a écrit:mblonde a écrit:Bouboule a écrit:
Ok pour la démission impossible mais ça ne répond pas à ma question. Au bout de 6 ans, le normalien soutient sa thèse et l'obtient. Que se passe-t-il alors s'il n'a pas l'agrégation ? (Mettons qu'il n'ait trouvé ni post-doc ni ATER vu qu'il est nul en fait ;-))
Ben du coup il fait comme il peut et il doit rembourser 25000€ à l'État francais. C'est pour ça que j'ai dit que le salaire pouvait être un handicap à ce moment là ce qui a fait hurler pas mal de monde (je vais encore me faire taper dessus).. Indépendamment d'être nul, des postes d'ater il n'y en a pas tant que ça de même que des post docs en france et la personne peut ne pas pouvoir s'expatrier pour des raisons familiales (entre 25-30 ans certains sont mariés voire ont fondé une famille). Sinon il peut toujours passer le capes ou un concours de catégorie b ou c. À ce niveau là quand même ça devient difficile de rater le concours. Cela dit c'est aussi un vrai gâchis de moyens quand on voit l'investissement fait pas l'État sur la formation de la personne.
Je reste dubitatif. Le cas ne doit pas se présenter souvent mais dans l'engagement décennal on ne s'engage pas à passer et réussir un concours. On s'engage juste à travailler pour l'Etat pendant 10 ans dont les années d'études. Ce devrait être à l'Etat de trouver un emploi qui occupe au moins jusqu'à la fin de l'engagement, non ?
(oui, je saisn je suis dur de la feuille)
Non non tu n'est pas dur de la feuille. Tu mets juste le doigt la ou ça fait mal, c'est à dire sur la péremption totale du statut des Normaliens et des chartistes. En effet, le statut date d'une époque où il était obligatoire de passer au moins l'agregation. Depuis les ENS se sont tournées vers la recherche mais le statut n'a pas évolue. Enfin si un peu. Pendant des années les post docs à l'étranger étaient en fait des situations de rupture mais l'ENS ne les considérait jamais car il est impossible maintenant d'empêcher des gens destinés à la recherche de faire des post doc à l'étranger. En 2013, le règlement des écoles ont été modifiés pour justement intégrer le cas des anciens élèves bossant dans la recherche à l'étranger. C'est comme ça que par ex un normalien bossant dans une université a Singapour n'a aucun souci alors qu'un jeune entrepreneur resté en France qui monte une boite avec difficulté, embauche des gens, paie des impots en france tc, doit rembourser.
En 2012 la cour des comptes a publié un rapport à ce sujet qui évoquait l'inadéquation du statut avec les missions des ENS et proposait une évolution des statuts qui est reste quasi lettre morte. Tu trouvera le rapport facilement sur internet ou sur ce fil du forum.
Le nombre de cas concernés est infime certes surtout je pense en sciences. À tout casser ça doit concernée 10-15% d'une promo. Mais je pense que le nombre de cas risque d'augmenter avec d'une part les difficultés d'obtenir des postes pour faire de la recherche et d'autre part la faible attractivité des carrières dans l'enseignement (faire ENS +agrégation pour se retrouver en collège et/ou fort loin de sa famille, ça rebute). D'ailleurs, l'ENS met en valeur les start up fondées par ces anciens élèves ce qui montre qu'on commence marcher sur la tête.
Merci pour ta patience (de prof...). effectivement, en te lisant, je me dis que tu l'as déjà écrit par morceaux.
Je vais tâcher d'y réfléchir un peu tout seul maintenant.
- mblondeNiveau 9
VicomteDeValmont a écrit:On te paie pour étudier et te donner les conditions idéales pour réussir (alors que les camarades de la fac étudient + travaillent à côté pour un salaire moindre et des conditions désastreuses).
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
À Paris j'ai des doutes sur la dépense moyenne que tu évoque. Le salaire d'un normalien à mon époque c'était 1300€ par mois. Ça va à peu près en region parisienne quand tu as une chambre à l'internat (250€ le mois). Par contre à ulm, autant la chambre était assurée la 1e annee, autant les années suivantes non et il faut alors prendre un appartement dans le parc immobilier parisien puisque les Normaliens n'ont ni accès au logement étudiant ni aux apl. Attention je ne dis pas que les Normaliens sont à plaindre et vivent très mal etc. La vie d'étudiant est assez confortable. Mais de la à mettre la moitié du salaire de côté tous les mois, non.
- mblondeNiveau 9
Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:On te paie pour étudier et te donner les conditions idéales pour réussir (alors que les camarades de la fac étudient + travaillent à côté pour un salaire moindre et des conditions désastreuses).
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
C'est d'ailleurs ce que je dis à tous ces profs qui se plaignent de leur salaire de misère : "continuez à vivre comme quand vous étiez étudiant".
(Nan c'est pas vrai.)
Mon problème (tout théorique) Vicomte est que je ne pense pas que ce soit si simple. Personne ne nous a exhumé le texte de ce fameux engagement décennal.
(On ne demande pas de rembourser à un stagiaire la décharge qu'on lui a accordée pour bien préparer sa titularisation quand il est recalé, tiens il faut que je le souffle à Florence Robine.)
Alors le cas de l'enseignant stagiaire recalé est très intéressant à cet égard...
- VicomteDeValmontGrand sage
Tu peux très bien accéder aux résidences étudiantes en étant normalien, j'avais plusieurs camarades dans ce cas à Paris. Ce qui fait un salaire d'actif avec un train de vie étudiant. Il est également possible de toucher les APL la première année puisque le calcul se fait sur l'année précédente.
En tout cas, tu peux mettre un sacré pactole de côté pour bien débuter dans la vie ensuite si tu fais les bons choix quand tu es normalien.
En tout cas, tu peux mettre un sacré pactole de côté pour bien débuter dans la vie ensuite si tu fais les bons choix quand tu es normalien.
- VicomteDeValmontGrand sage
mblonde a écrit:Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:On te paie pour étudier et te donner les conditions idéales pour réussir (alors que les camarades de la fac étudient + travaillent à côté pour un salaire moindre et des conditions désastreuses).
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
C'est d'ailleurs ce que je dis à tous ces profs qui se plaignent de leur salaire de misère : "continuez à vivre comme quand vous étiez étudiant".
(Nan c'est pas vrai.)
Mon problème (tout théorique) Vicomte est que je ne pense pas que ce soit si simple. Personne ne nous a exhumé le texte de ce fameux engagement décennal.
(On ne demande pas de rembourser à un stagiaire la décharge qu'on lui a accordée pour bien préparer sa titularisation quand il est recalé, tiens il faut que je le souffle à Florence Robine.)
Alors le cas de l'enseignant stagiaire recalé est très intéressant à cet égard...
La comparaison, au contraire, n'est pas pertinente.
Un normalien étudie pour lui-même, un enseignant stagiaire travaille pour son ministère qui doit lui assurer une formation définie par les textes de loi (ou pas de formation et à temps plein comme ça s'est fait sous Sarkozy).
- mblondeNiveau 9
VicomteDeValmont a écrit:mblonde a écrit:Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:On te paie pour étudier et te donner les conditions idéales pour réussir (alors que les camarades de la fac étudient + travaillent à côté pour un salaire moindre et des conditions désastreuses).
Tu ne dois rembourser que les années qu'il te reste. La dépense moyenne d'un étudiant par mois, c'est 521 euros! Tu es payé 1200 euros net environ. Donc ça fait beaucoup d'argent de côté si tu sais gérer ton budget! Il est alors facile de rembourser à la fin de la scolarité si tu ne remplis pas ton engagement passé avec l'état au frais de la collectivité.
C'est d'ailleurs ce que je dis à tous ces profs qui se plaignent de leur salaire de misère : "continuez à vivre comme quand vous étiez étudiant".
(Nan c'est pas vrai.)
Mon problème (tout théorique) Vicomte est que je ne pense pas que ce soit si simple. Personne ne nous a exhumé le texte de ce fameux engagement décennal.
(On ne demande pas de rembourser à un stagiaire la décharge qu'on lui a accordée pour bien préparer sa titularisation quand il est recalé, tiens il faut que je le souffle à Florence Robine.)
Alors le cas de l'enseignant stagiaire recalé est très intéressant à cet égard...
La comparaison, au contraire, n'est pas pertinente.
Un normalien étudie pour lui-même, un enseignant stagiaire travaille pour son ministère qui doit lui assurer une formation définie par les textes de loi (ou pas de formation et à temps plein comme ça s'est fait sous Sarkozy).
Ça se discute. Un normalien étudié pour pouvoir justement travailler pour l'État français...
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