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- mawineJe viens de m'inscrire !
bonjour à tous
j'ai besoin d'aide.
Je suis maître auxiliaire au collège. Je dois étudier avec mes 4ème Roméo et Juliette mais rien ne se dessine à l'horizon. Qui pourrais m'aider?
Merci beaucoup
j'ai besoin d'aide.
Je suis maître auxiliaire au collège. Je dois étudier avec mes 4ème Roméo et Juliette mais rien ne se dessine à l'horizon. Qui pourrais m'aider?
Merci beaucoup
- Fires of PompeiiGuide spirituel
mawine a écrit:bonjour à tous
j'ai besoin d'aide.
Je suis maître auxiliaire au collège. Je dois étudier avec mes 4ème Roméo et Juliette mais rien ne se dessine à l'horizon. Qui pourrais m'aider?
Merci beaucoup
Je n'ai pas compris la question.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- OudemiaBon génie
mawine a écrit:bonjour à tous
j'ai besoin d'aide.
Je suis maître auxiliaire au collège. Je dois étudier avec mes 4ème Roméo et Juliette mais rien ne se dessine à l'horizon. Qui pourrais m'aider?
Merci beaucoup
Mais qui te l'impose ? ce n'est pas toi qui as fait ce choix ? et dans ce cas, tu connais l'oeuvre, tu sais comment la présenter, quels passages étudier, etc.
- Spoiler:
Personnellement je préfère la littérature française pour les cours de français.
Attention à la coquille...
- FloFlexLettresNiveau 5
Pièce magnifique qui fonctionne très bien. Mettre en relief avec le thème « Individu et société, confrontation de valeurs » pour trouver la problématique de séquence sur le dilemme : aimer et trahir sa famille ou renoncer à l’amour et respecter la piété filiale. Ou un truc du genre à partir du prologue. Puis étude suivie des scènes qui mettent en avant ce dilemme, avec le film de Lurhmann, un ballet ou autre pour montrer que l’oeuvre est universelle. Tu peux aussi mettre en parallèle d’autres œuvres avec un travail comparatiste ( Pyrame et Thisbé, Horace, Le Cid ou West Side Story...).
- RogerMartinBon génie
C'est certain qu'il n'y a que cette pièce du canon littéraire pour s'inscrire dans cet intitulé de chapitre. Dans l'ensemble, le théâtre francophone est un peu minable, non ?
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- IrulanHabitué du forum
FloFlexLettres a écrit:Pièce magnifique qui fonctionne très bien. Mettre en relief avec le thème « Individu et société, confrontation de valeurs » pour trouver la problématique de séquence sur le dilemme : aimer et trahir sa famille ou renoncer à l’amour et respecter la piété filiale. Ou un truc du genre à partir du prologue. Puis étude suivie des scènes qui mettent en avant ce dilemme, avec le film de Lurhmann, un ballet ou autre pour montrer que l’œuvre est universelle. Tu peux aussi mettre en parallèle d’autres œuvres avec un travail comparatiste ( Pyrame et Thisbé, Horace, Le Cid ou West Side Story...).
Exactement, j'ajoute que tu trouveras facilement dans divers manuels des pistes pour travailler sur cette œuvre, Lelivrescolaire propose d'ailleurs une séquence très intéressante que j'ai en partie suivi avec des 3e, puis avec des 4e :
Roméo et Juliette, une tragédie amoureuse adaptée au cinéma
Ma matière préférée à la fac était la littérature comparée, alors j'avoue apprécier faire étudier chaque année une œuvre étrangère à mes élèves, maintenant la remarque d'Oudemia est judicieuse. Il me semble que Le Cid est une valeur sûre. Et personne ne t'oblige à étudier Roméo et Juliette, à moins que les élèves aient déjà acheté l’œuvre.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Moi je n'ai toujours pas compris la question.
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- DalvaVénérable
Et moi, je suis perdue, je croyais que ça n'existait plus, les maîtres auxiliaires. Dans le privé peut-être ?
Édit : j'ai mal formulé mon étonnement. Je croyais qu'on n'embauchait plus de maître auxiliaire. Est-il possible de débuter dans cette fonction en 2018 ou 2019 ?
Édit : j'ai mal formulé mon étonnement. Je croyais qu'on n'embauchait plus de maître auxiliaire. Est-il possible de débuter dans cette fonction en 2018 ou 2019 ?
- DeliaEsprit éclairé
Je partage la perplexité de Dalva. J'ai été témoin du mouvement de titularisation des auxiliaires à la fin des années 80...
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Amadou Hampaté Ba
- OudemiaBon génie
Oui, j'ai failli m'étonner aussi de ça.
Mais peut-être que dans le privé...
Mais peut-être que dans le privé...
- FloFlexLettresNiveau 5
RogerMartin a écrit:C'est certain qu'il n'y a que cette pièce du canon littéraire pour s'inscrire dans cet intitulé de chapitre. Dans l'ensemble, le théâtre francophone est un peu minable, non ?
Ce qu'il y a de bien quand on est prof de Lettres Modernes, c'est qu'on peut aborder toutes les littératures. Francophones ou autres et faire un beau travail de comparatisme avec les élèves, dès le collège. Les élèves adorent ce type d'approche d'ailleurs.
- IphigénieProphète
donc les élèves adorent les prof de lettres Modernes.FloFlexLettres a écrit:RogerMartin a écrit:C'est certain qu'il n'y a que cette pièce du canon littéraire pour s'inscrire dans cet intitulé de chapitre. Dans l'ensemble, le théâtre francophone est un peu minable, non ?
Ce qu'il y a de bien quand on est prof de Lettres Modernes, c'est qu'on peut aborder toutes les littératures. Francophones ou autres et faire un beau travail de comparatisme avec les élèves, dès le collège. Les élèves adorent ce type d'approche d'ailleurs.
- Spoiler:
- c'est le nouveau syllogisme du gruyère, c'est ça?
- Spoiler:
- ou la méthode Coué peut-être.
- DalvaVénérable
De toute facon, si on laisse de côté les textes antiques, forcément traduits, et ceux du moyen âge, le plus souvent modernisés voire traduits, et les récits d'aventure souvent choisis dans la littérature anglophone, les élèves en ont soupé, de la littérature française, en 6e et 5e. Il est temps de changer un peu.
Et puis la traduction, ça rend plus proche du texte, c'est un avantage, surtout quand elle le respecte. A ce titre on ne peut évidemment que conseiller la traduction de FV Hugo...
Et puis la traduction, ça rend plus proche du texte, c'est un avantage, surtout quand elle le respecte. A ce titre on ne peut évidemment que conseiller la traduction de FV Hugo...
- FloFlexLettresNiveau 5
Dalva a écrit: Et puis la traduction, ça rend plus proche du texte, c'est un avantage, surtout quand elle le respecte. A ce titre on ne peut évidemment que conseiller la traduction de FV Hugo...
Pas la meilleure, mais on peut aussi comparer les traductions, notamment celles du Prologue avec le texte anglais en miroir.
- IrulanHabitué du forum
Iphigénie a écrit:sinon, c'est vrai, pourquoi se limiter à ce qu'on a (vraiment) appris?
Je ne parle que pour moi parce que je ne sais pas comment ça se passe dans les autres facs, mais j'ai fait de l'anglais jusqu’à la fin de mes études (les deux années de master, j'ai lu plusieurs œuvres et dû rendre plusieurs analyses de texte, en anglais of course), j'ai également fait de la littérature comparée et rendu un mémoire de littérature comparée justement. Je pourrais sans problème faire étudier à mes élèves Le portrait de Dorian Gray ou Gatsby le Magnifique par exemple. Il me semble que mon cas n'est pas isolé. Et sans parler de l'anglais, on peut aussi faire étudier d'autres œuvres étrangères, italiennes par exemple (Le K, Si c'est un homme qui était d'ailleurs au programme du bac L à mon époque...). Après, si on ne maîtrise pas un minimum la langue d'origine, ça me pose problème j'avoue.
Et puis, quand on passe l'agrégation externe, on a une épreuve d'anglais et je crois deux corpus d’œuvres autour d'un thème en littérature comparée. Du coup, on ne peut pas parler de quelque chose qu'on n'aurait jamais (vraiment) appris ;-). Après, il faut absolument privilégier les œuvres françaises, je suis bien d'accord. Pourtant, si on aime particulièrement une œuvre étrangère, qu'elle est riche et qu'on s’estime capable de la faire découvrir aux élèves, je ne vois pas pourquoi on s'empêcherait de la faire étudier, tant que cela reste exceptionnel.
Et Lettres modernes ou classiques, nous sommes tous des professeurs de français, euh de lettres pardon . Je ne comprends pas cette guéguerre ?
- IphigénieProphète
Je suis en gros d’accord avec ce que tu dis et les limites que tu poses; d’autant que la confrontation aux autres cultures et leur interaction avec la nôtre, , le travail de réflexion sur les traductions, c’est quand même l’essence de la formation des lettres classiques.
Mais je ne faisais que répondre à cette modeste proposition:
Mais je ne faisais que répondre à cette modeste proposition:
FloFlexLettres a écrit:
Ce qu'il y a de bien quand on est prof de Lettres Modernes, c'est qu'on peut aborder toutes les littératures. Francophones ou autres et faire un beau travail de comparatisme avec les élèves, dès le collège. Les élèves adorent ce type d'approche d'ailleurs.
- FloFlexLettresNiveau 5
Mara-jade a écrit: Et sans parler de l'anglais, on peut aussi faire étudier d'autres œuvres étrangères, italiennes par exemple (Le K, Si c'est un homme qui était d'ailleurs au programme du bac L à mon époque...). Après, si on ne maîtrise pas un minimum la langue d'origine, ça me pose problème j'avoue.
Suis d'accord. Si je propose un auteur non francophone, c'est essentiellement dans une langue que je maîtrise (anglais et italien). Il arrive que des textes japonais ou autres surgissent mais je fais attention aux traductions et ce sont des domaines que je connais bien. Je trouve dommage de se limiter aux auteurs francophones même si je peux comprendre l'argument.
- RogerMartinBon génie
Se méfier des textes qui surgissent. On ne sait jamais trop ce qui se dessine.
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- ProvenceEnchanteur
Mara-jade a écrit:
Et Lettres modernes ou classiques, nous sommes tous des professeurs de français, euh de lettres pardon . Je ne comprends pas cette guéguerre ?
Il n’y a pas de guéguerre. Malgré de nombreuses explications, sur un autre fil, FloFlexLettres s’obstine à vouloir réinventer le sens des mots. J’ignore pourquoi. Ces petites provocations sont tout à fait méprisantes en tout cas.
- DalvaVénérable
Et ça pose problème quand on ne maîtrise pas même suffisamment sa propre langue pour y percevoir l'implicite et l'ironie.
- FloFlexLettresNiveau 5
Provence a écrit: FloFlexLettres s’obstine à vouloir réinventer le sens des mots. J’ignore pourquoi. Ces petites provocations sont tout à fait méprisantes en tout cas.
Aucune provocation et aucun mépris. Je considère qu'il s'agit de la discipline que nous enseignons. Lettres Classiques lorsque nous enseignons les langues et civilisations antiques, Lettres Modernes lorsque nous enseignons la langue française et les domaines rattachés à ce qui est encore désigné par "français" et qui, on le voit bien avec cette publication, n'a pas tellement de sens avec ce travail de comparatisme réalisé autour de l'oeuvre shakesearienne couplé avec des analyses filmiques etc.
Nous sommes professeurs de Lettres (Classiques ou Modernes) et sommes amenés à enseigner les deux disciplines.
- RogerMartinBon génie
Je trouve que pour quelqu'un de si avide à compartimenter (Lettres classiques ceci, Lettres modernes cela), vous vous arrogez bien aisément de faire cours sur de la littérature étrangère -- comme si les élèves n'avaient pas besoin d'étudier quelques fragments patrimoniaux dans leur langue.
Et pour avoir siégé des années au CNU et vu passer moult thèses indigentes en littérature comparée, assez bon reflet hélas des vagues généralités souvent bien dépassées que l'on trouve dans les manuels et cours de ces UFR en ce qui concerne ce que je crois connaître un peu -- la littérature anglaise --, je me réjouis quand je lis des collègues qui donneraient R&J en lecture à la maison, mais préfèrent étudier en classe le cœur de leur sujet.
Et pour avoir siégé des années au CNU et vu passer moult thèses indigentes en littérature comparée, assez bon reflet hélas des vagues généralités souvent bien dépassées que l'on trouve dans les manuels et cours de ces UFR en ce qui concerne ce que je crois connaître un peu -- la littérature anglaise --, je me réjouis quand je lis des collègues qui donneraient R&J en lecture à la maison, mais préfèrent étudier en classe le cœur de leur sujet.
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- DeliaEsprit éclairé
FloFlexLettres a écrit:
Aucune provocation et aucun mépris. Je considère qu'il s'agit de la discipline que nous enseignons. Lettres Classiques lorsque nous enseignons les langues et civilisations antiques, Lettres Modernes lorsque nous enseignons la langue française et les domaines rattachés à ce qui est encore désigné par "français" et qui, on le voit bien avec cette publication, n'a pas tellement de sens avec ce travail de comparatisme réalisé autour de l'oeuvre shakesearienne couplé avec des analyses filmiques etc.
Nous sommes professeurs de Lettres (Classiques ou Modernes) et sommes amenés à enseigner les deux disciplines.
Trois, pour les Classiques : grec, latin, français. Nous aussi, nous enseignons la langue française ! ... et la littérature française, tant que nous y sommes. Je commence à comprendre d'où vient le malentendu...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- IphigénieProphète
Donc les lettres modernes ne comprennent pas les lettres qui sont classiques: on peut jouer à l’infini avec les compétences de chacun.
Je préfère quant à moi observer les faits et ce que dit RogerMartin....
PS: langue et civilisation, c’est une déclinaison à la mode, mais ça ne recouvre pas non plus le champ des Lettres.
Je préfère quant à moi observer les faits et ce que dit RogerMartin....
PS: langue et civilisation, c’est une déclinaison à la mode, mais ça ne recouvre pas non plus le champ des Lettres.
- FloFlexLettresNiveau 5
RogerMartin a écrit:comme si les élèves n'avaient pas besoin d'étudier quelques fragments patrimoniaux dans leur langue.
En 6e, il est possible de ne proposer aucun auteur francophone. Hormis en poésie (en corpus) et pour les contes merveilleux (Perrault et LePrince de Beaumont), j'en propose pas puisqu'il s'agit de traiter les textes antiques (Odyssée, Métamorphoses, Genèse, Gilgamesh etc.) Et j'ai choisi des romans anglophones (Matilda en septembre et Tom Sawyer en juin). Idem en 5e, hormis en poésie et en théâtre. En 4e, je dois être à 50% d'auteurs francophones. Au lycée, c'est 100% mais les programmes et les objectifs sont différents. Il n'y a pas de limites je pense.
Delia a écrit: pour les Classiques : grec, latin, français. Nous aussi, nous enseignons la langue française ! ... et la littérature française, tant que nous y sommes. Je commence à comprendre d'où vient le malentendu...
Sauf que lorsque vous enseignez le "français", vous n'enseignez pas seulement la langue française. Les professeurs certifiés de Lettres Classiques enseignent les Lettres Modernes lorsqu'il s'agit du "français" dans les emplois du temps. Il n'y aucun malentendu, vous confondez simplement l'étiquette professionnelle et la discipline enseignée. Vous enseignez deux. Tout simplement.
Et pour revenir au sujet initial, je pense qu'il est indispensable que certains auteurs étrangers soient abordés au collège, notamment Shakespeare.
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