Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Le programme de Macron se précise : dans le café péda du jour

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Son équipe évoque même un décret dès l'été pour laisser libre choix aux communes d'appliquer la réforme des rythmes ! (Ben voyons ce sont les maires qui vont décider, les mieux placés très sûrement !!!!)

Je pensais que pour la rentrée 2017 rien ne serait changée et que tout serait revu à la rentrée 2018.

Il faudra que le décret soit pris en juin alors et ça va être un gros bazar pour s'organiser et être prêt début septembre non ?

Et cette gouvernance par décret et ordonnance...De belles perspectives !!!!

Certes mais il faut savoir ce qu'on veut.

"je suis pour laisser la liberté de sortir du dispositif quand il est considéré comme inefficace et non pertinent" doit-on comprendre " je suis pour laisser la liberté de sortir du dispositif parce qu’il est considéré comme inefficace et non pertinent " ?

Je ne peux parler pour tout le monde, mais chez nous, les TAP ont fait l'objet d'échanges entre la mairie et les écoles de la ville, et les conclusions sont unanimes : tout le monde souhaite les supprimer, les enseignants parce que ça n'apporte rien sauf de l'agitation, et la mairie parce que ça leur coûte cher. Donc si cela est révoqué dès septembre 2017, tout le monde sera content, et je ne vois pas où est le problème.

Oh moi aussi je serais contente !

Verdurette a écrit:Je ne peux parler pour tout le monde, mais chez nous, les TAP ont fait l'objet d'échanges entre la mairie et les écoles de la ville, et les conclusions sont unanimes : tout le monde souhaite les supprimer,  les enseignants parce que ça n'apporte rien sauf de l'agitation, et la mairie parce que ça leur coûte cher. Donc si cela est révoqué dès septembre 2017, tout le monde sera content, et je ne vois pas où est le problème.

Les vacataires des TAP, peut-être ?

Bof, c'est pas un argument valable pour moi.

En plus, leurs contrats s'arrêtant de toutes les façons le 8 juillet et ne sachant pas s'ils seraient repris ou pas en septembre, je ne pense pas que cela va changer grand chose pour eux...Enfin j'espère qu'ils avaient d'autres plans.
Et par rapport aux nombres et à l'importance des inconvénients pour les élèves et les enseignants le choix est vite fait.

Selon La Croix, le candidat d’En Marche ne compte « trancher » sur le sujet qu’en 2019, et ne prévoit pas d’abroger la réforme. Mais dans son programme, il souhaite en tout cas accorder une « autonomie pédagogique » aux écoles, qui auraient la possibilité « d’organiser le temps périscolaire sans contrainte ».

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Que de réunions supplémentaires en perspective ...

L'article cité dans le lien est une sorte de chef d'oeuvre dans ses conclusions, surtout celle de Chevalier

« si le futur ministre de l’Éducation décide de revenir sur tout ou partie de la réforme, cela peut avoir un effet psychologique fort sur les enseignants et casser la dynamique »...
J'adore!
Il y a quand même une forte odeur de sapin pour tous ces gadgets.

Le plus inquiétant c'est quand même la confrontation des deux programmes....et même si il en coute, de voir où semble être le bon sens..

The Goon a écrit:

Selon La Croix, le candidat d’En Marche ne compte « trancher » sur le sujet qu’en 2019, et ne prévoit pas d’abroger la réforme. Mais dans son programme, il souhaite en tout cas accorder une « autonomie pédagogique » aux écoles, qui auraient la possibilité « d’organiser le temps périscolaire sans contrainte ».

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Que de réunions supplémentaires en perspective ...

c'est ce que je dis plus haut en citant le même article: le problème n'est envisagé que du point de vue des mairies dont nous allons être les pions....

Quelle dynamique va t-on casser ?

Tu sais que C Chevalier a une vision très particulière du monde enseignant et du syndicalisme aussi d'ailleurs.

Des précisions sur le programme Education de Macron dans Libération du jour.

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• A l’école, la réforme des rythmes scolaires ne sera plus obligatoire. Un décret, publiable dès cet été, doit redonner le choix aux communes, après concertation avec les écoles. Toutes les options seront possibles: revenir à la semaine de quatre jours d’école. Conserver le rythme des quatre jours et demi, avec - ou sans !- les activités périscolaires. Le fonds d’aides aux communes continuera d’exister, mais seulement pour les plus pauvres.

Si le décret est publié l'été, ça veut dire réorganisation dès la rentrée de septembre 2017 ???

Réorganisation possible sans doute.

une autre version du jour un peu différente ici (en référence à la même représentante pourtant):

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Pour la réforme des rythmes scolaires, ce sera aux communes et conseils d'école de trancher en 2019 s'ils souhaitent conserver le modèle actuel, garder ou supprimer les activités périscolaires ou revenir à la semaine de quatre jours, propose Emmanuel Macron.

Bref en tout cas, ici, département très rural, s'il faut se réorganiser pour la rentrée 2017 ça va être chaud notamment, par exemple, au niveau des transports qui sont organisés en fonction du rythme actuel et prévus de la sorte. Et en un mois, tout chambouler ?!!! Ça paraît quand même compliqué.

"un niveau suffisant en maths si l'on souhaite s'inscrire en fac de maths" c'est quoi une "fac de maths" ?
Cela classe un peu un article je crois.

Si c'est Macron, 2 points semblent certains :
1 les communes s'organiseront comme elles le souhaitent
2 en 2019 le financement de l'Etat ne sera pas reconduit.

Après ce sera à la carte : 4.5 jours ou 4 jours, vacances raccourcies ou pas, périscolaire ou études ou garderie ou rien. Tout sera possible. Comme les dates des changements : 2017, 2018, 2019 ou plus tard. Si une commune explique que financièrement ça coute trop cher et qu'elle ne peut attendre 2019 elle pourra surement repasser à 4 jours avant.

Le message est le suivant : les communes s'organiseront comme elles veulent mais sans un sous de l'Etat. Les maires ont deux ans pour trouver un fonctionnement supportable financièrement.

Mais les IEN de secteur ont leur mot à dire actuellement : par exemple, le projet de la mairie de mon village de masser les TAP sur une après-midi a été refusé par l'IEN, au motif qu'il fallait sur une même zone que toutes les écoles fonctionnent pareil, entre autre apparemment pour des questions de temps de travail des enseignants en brigade (ce que je peux comprendre, car si l'enseignant fait des remplacements à la journée, et qu'il tombe à chaque fois sur des écoles avec des horaires max ces jours-là, il se retrouve à faire combien d'heure, du coup ?).

C'est effectivement un argument qui peut être avancé mais qui n'est pas respecté puisque ici ou là entre deux villes pourtant voisines cela peut être complétement différent. Le remplaçant compte ses heures et s'arrête quant il a atteint le nombre requis, porte ouverte à l'annualisation des heures.

L'IEN donne un avis. Il est suivi ou pas par l'Inspecteur d'Académie. Qui est peut être en plus ou moins bons termes avec le maire.
Si Paris ou Lyon propose de nouveaux horaires, les maires ont un tel poids que ça leur sera accordé. Pour ceux des petites communes c'est plus délicat s'ils n'ont pas les mêmes horaires que les copains.

Concernant les remplaçants :
Soit il leur est demandé de tenir le décompte, soit l'Inspection compte en demi-journées.
Des remplaçants ou des compléments de décharge peuvent se retrouver avec un mercredi matin libéré une fois par mois pour avoir une moyenne de 24h hebdomadaires par exemple.

Pour faire le lien avec le message d'Henriette et mon précédent :
Je pense que ce sera un tel casse-tête au niveau académique pour la gestion des temps partiels, des remplaçants et des compléments de service, qu'il est possible que les communes seront plus ou moins fortement incitées à court ou moyen terme de s'aligner sur la plus importante d'entre elles.

Exemple : Paris, Lyon et Marseille risquent d'imposer leur organisation aux autres communes de leur métropole. C'est une supposition.

On peut aussi imaginer une autre solution : un recours massif aux vacataires pour ces postes. Les communes garderaient leur indépendance organisationnelle, ça ferait moins de fonctionnaires, et les contrats courts offriraient plus de facilités pour répartir les heures de présence devant les élèves.

Pour ceux des petites communes c'est plus délicat s'ils n'ont pas les mêmes horaires que les copains.

Cela se jouerait alors sur l'intercommunalité. Elle déciderait, en tenant compte, entre autres contraintes, des difficultés de remplacement certains jours, selon les informations données par l'IA.

qu'il est possible que les communes seront plus ou moins fortement incitées à court ou moyen terme de s'aligner sur la plus importante d'entre elles.

Exemple : Paris, Lyon et Marseille risquent d'imposer leur organisation aux autres communes de leur métropole. C'est une supposition.

A Paris, ce sera plus simple : c'est une académie en soi.

On peut aussi imaginer une autre solution : un recours massif aux vacataires pour ces postes. Les communes garderaient leur indépendance organisationnelle, ça ferait moins de fonctionnaires, et les contrat court offriraient plus de facilités pour répartir les heures de présence devant les élèves.

Autre possibilité (mais plus chères, donc moins probable) : le recours aux heures sup, comme en Allemagne, ou dans le secondaire. Un aménagement du statut permettrait d'imposer deux heures de services en heure sup.

Mais pourquoi cela poserait plus de problèmes qu'actuellement ? A part les dates des vacances qui n'ont pas été modifiées et qui pourraient l'être si je comprends bien, c'est déjà la diversité dans les jours et les heures travaillées. La circo (et les remplaçants) se sont "adaptés". Il n'y a pas eu alignement sur la grosse ville ni même au sein de la métro. Autant de villages et de villes, autant de propositions d'horaires.

archeboc a écrit:Un aménagement du statut permettrait d'imposer deux heures de services en heure sup.

Si ça permet de commencer de s'attaquer au statut ... Mais ça ne marchera pas pour le primaire pour faire des remplacements. Les PE sont devant leur classe aux heures auxquelles on a besoin de remplaçants.

maikreeeesse a écrit:Mais pourquoi cela poserait plus de problèmes qu'actuellement ? A part les dates des vacances qui n'ont pas été modifiées et qui pourraient l'être si je comprends bien, c'est déjà la diversité dans les jours et les heures travaillées. La circo (et les remplaçants) se sont "adaptés". Il n'y a pas eu alignement sur la grosse ville ni même au sein de la métro. Autant de villages et de villes, autant de propositions d'horaires.

Les académies font au mieux, mais c'est très tendu par endroit. Le recours aux CDD (200h de mémoire) pour les remplacements est déjà effectif, surtout en fin d'année.
Dans une même circo, en général, toutes les écoles ont les mêmes horaires et les mêmes jours travaillés. Si les remplaçants "tournent" sur ce secteur pas de problème. Mais si on ne peut plus les envoyer dans celle d'à côté parce que les horaires, les jours, et le nombre de jours par semaine ne sont les mêmes parce qu'ils risquent de faire des semaines à 26, puis à 23, puis à 24h30, ça risque de devenir injouable.

C'est vrai que je n'ai que connaissance que de ce qui se fait dans mon département et croyais que c'était partout pareil ! Tous les villages qui entourent ma ville pourtant de la même circo ont des horaires différents, des demi-journées libérées ou non placées sur tous les jours de la semaine SAUF le mercredi matin . Mais bon, comme on a plus de remplaçants ...

Audition par le Sénat : L’analyse du SNALC sur les rythmes scolaires

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