Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

carolette a écrit:Mais y a-t-il davantage d'enfants qui naissent hors mariage ?

Claire Lecomte a écrit:Les enfants sont-ils vraiment plus fatigués qu'avant la réforme ? Oui, j'ai pu le constater sur le terrain. Quand des Atsem disent que, dès le jeudi midi, des enfants piquent du nez dans leur assiette : si ce n'est pas de la fatigue, c'est quoi ? Quand des enseignants sont obligés de passer dix minutes, en début d'après-midi, pour essayer de calmer les enfants, ce n'est pas normal. Dans beaucoup d'endroits, il m'a aussi été dit que le nombre d'enfants inscrits aux activités périscolaires a diminué en raison de leur état de fatigue.

XIII a écrit:Leconte se trompe en affirmant que ces nouveaux rythmes sont aussi fatiguant que ceux avant 2008!
Avant la "réforme" Darcos, les enfants allaient à l'école le samedi matin et avaient leur coupure du mercredi. Ce rythme est d'ailleurs conseillé par l'Académie de médecine...

Alors que l’opposition déclare vouloir revenir sur la réforme des rythmes scolaires, le ministère publie au Journal officiel du 2 août deux textes qui banalisent les dérogations à la réforme et pérennisent les taux d’encadrement des enfants lors du temps périscolaire. Les deux décrets simplifient et font entrer dans le code de l’éducation les améliorations qu’il avait fallu apporter au texte initial de V Peillon.

Selon 87 % des animateurs interrogés, les nouveaux taux d’encadrement nuisent à la qualité éducative des accueils périscolaires.

Huit sur dix estiment qu’ils posent des problèmes pour la sécurité des mineurs et neuf sur dix considèrent que leurs conditions de travail en sont dégradées.

Fraser a écrit:Un décret entérine les nouveaux taux d’encadrement des activités périscolaires: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Selon 87 % des animateurs interrogés, les nouveaux taux d’encadrement nuisent à la qualité éducative des accueils périscolaires.

Huit sur dix estiment qu’ils posent des problèmes pour la sécurité des mineurs et neuf sur dix considèrent que leurs conditions de travail en sont dégradées.

Prenons les choses autrement: deux sur dix parviennent à gérer un groupe de 18 élèves et un sur dix est satisfait de ses conditions de travail...  

On avance, on avance...

le texte pérennise les expérimentations menées depuis 2013 pour trois ans, à titre dérogatoire pour faire face à la réforme des rythmes scolaires

Un phénomène qui serait "de plus en plus fréquent, mais dans certaines communes, on peut arriver à des tarifications de 20 à 40 euros par semaine pour le périscolaire". "Ça devient un sacré budget", a ajouté Myriam Menez.

Le danger, c'est d'augmenter les inégalités. "Pour certaines familles, ça devient excessif quand on a deux ou trois enfants. On en voit d'ailleurs certaines se réorganiser et préférer ne pas mettre leurs enfants au périscolaire", a noté la secrétaire générale de la Peep.

Officiellement, l’Éducation nationale garde la main, validant les expérimentations en fonction du projet éducatif présenté par les communes. Elle pose aussi comme condition une évaluation réalisée six mois avant la fin de la troisième année, à savoir avant décembre 2016.

Le décret, publié le 2 août, supprime plusieurs conditions. Bien sûr, les communes doivent toujours justifier leurs propositions d’emploi du temps par un projet éducatif territorial. Mais le caractère expérimental disparaît. Et il n’est plus question d’évaluation. En outre, le texte permet désormais « une adaptation du calendrier scolaire national » qui n’existait pas dans le projet de décret en mars 2016. Un projet qui avait été présenté au Conseil supérieur de l’éducation et rejeté massivement.

L'Association des maires de France dénonce la baisse des dotations de l'Etat et demande plus d'aide pour payer ces activités périscolaires mais pour Françoise Moulin-Civil, "l'Etat aide déjà considérablement".

L'Etat a déjà versé, selon elle, "834 millions d'euros depuis 2013 pour accompagner la mise en place de ces activités". "Ce sont plus de 20.000 communes qui ont bénéficié de ce fond de soutien" a-ajouté Françoise Moulin-Civil.

Les caisses d'allocations familiales apportent également un soutien. "Plus d'1,2 milliard d'euros a été versé", selon la rectrice de Lyon.

Pour les opposants à la réforme, ce sont les nouveaux rythmes scolaires qui sont à blâmer. Selon l'enquête menée en 2016 de l'Association des maires de France (AMF), les activités périscolaires coûtent 231 euros par enfant par an en moyenne aux municipalités. "C'est beaucoup plus cher que prévu donc alors qu'aucune ne prévoyait de le faire en 2014, elles seront un tiers à les rendre payantes à la rentrée 2016", selon Agnès Lebrun, maire de Morlaix et vice-présidente de l'AMF. Elle regrette un "transfert de charges injuste" pour les mairies pour qui "prendre en charge le paiement de ces activités est avant tout un choix politique".

"En Bretagne, les écoles privées connaissent un succès grandissant donc il faut absolument soutenir l'enseignement public", pense Nicolas Pirot.

Liliana Moyano, présidente de la Fédération des Conseils des Parents d'Élèves (FCPE) a écrit:«La rentrée ne doit pas creuser les inégalités !»

Les différentes réformes de mises en place depuis septembre 2015 influencent-elles le coût de cette rentrée ?

La réforme des rythmes scolaires a parfois un coût, notamment dans les petites communes. Certains maires ont préféré rendre payant les activités périscolaires plutôt que de demander une subvention au Fond de soutien qui est dédié au bon fonctionnement de cette réforme. Pourtant les 400 millions d'euros de ce fond n'ont été utilisés qu'à moitié !

Alexlafée a écrit:On nous a fait le coup au moins de juin ici. Une semaine avant la fin des cours : fin de l'aide aux devoirs et des TAP....

D'ailleurs, je me pose une question : dans ma ville on paye les TAP, la garderie de 16h45 à 18h et aussi l'aide aux devoirs proposée de 15h45 à 16h45. Les enfants arrêtent l'école à 15h45.

L'aide aux devoirs est assurée par les enseignants. Avant la réforme, elle existait déjà dans les mêmes conditions mais elle était gratuite car j'avais cru comprendre qu'elle était comprise dans le temps de service des enseignants.... Avais-je mal compris?

Pourquoi est-elle devenue payante depuis l'entrée en vigueur de la réforme des rythmes?

Mon inquiétude implicite est de savoir si la commune ne prendrait pas les familles pour des pigeons... :abd: :abd:

may68 a écrit:

Alexlafée a écrit:On nous a fait le coup au moins de juin ici. Une semaine avant la fin des cours : fin de l'aide aux devoirs et des TAP....

D'ailleurs, je me pose une question : dans ma ville on paye les TAP, la garderie de 16h45 à 18h et aussi l'aide aux devoirs proposée de 15h45 à 16h45. Les enfants arrêtent l'école à 15h45.

L'aide aux devoirs est assurée par les enseignants. Avant la réforme, elle existait déjà dans les mêmes conditions mais elle était gratuite car j'avais cru comprendre qu'elle était comprise dans le temps de service des enseignants.... Avais-je mal compris?

Pourquoi est-elle devenue payante depuis l'entrée en vigueur de la réforme des rythmes?

Mon inquiétude implicite est de savoir si la commune ne prendrait pas les familles pour des pigeons... :abd: :abd:

Non . Si les enseignants font l'aide aux devoirs ou les TAP ils sont payés en plus par la mairie ou l'organisme qui les prend en charge  . Si la mairie les fait désormais payer c'est sans doute qu'il y a beaucoup plus d'enfants qui restent étant donné que les sorties de classes ont lieu plus tôt .

Alexlafée a écrit:On nous a fait le coup au moins de juin ici. Une semaine avant la fin des cours : fin de l'aide aux devoirs et des TAP....

D'ailleurs, je me pose une question : dans ma ville on paye les TAP, la garderie de 16h45 à 18h et aussi l'aide aux devoirs proposée de 15h45 à 16h45. Les enfants arrêtent l'école à 15h45.

L'aide aux devoirs est assurée par les enseignants. Avant la réforme, elle existait déjà dans les mêmes conditions mais elle était gratuite car j'avais cru comprendre qu'elle était comprise dans le temps de service des enseignants.... Avais-je mal compris?

Pourquoi est-elle devenue payante depuis l'entrée en vigueur de la réforme des rythmes?

Mon inquiétude implicite est de savoir si la commune ne prendrait pas les familles pour des pigeons... :abd: :abd:

Abrogation de la réforme des rythmes scolaires, augmentation du temps de présence des enseignants, autonomie des établissements scolaires et création d'un CP+ avec «encadrement renforcé» sont au programme de la réforme de l'éducation préconisée par Nicolas Sarkozy.

Au final, au bout de 3 ans d'application de cette réforme, et à cause de problèmes légitimes d'organisation et de coûts financiers, rares sont les communes à privilégier avant tout le rythme des enfants.

« Nous avons instauré la rentrée anticipée il y a trois ans pour garantir le bon volume d’heures. Cela nous permet de libérer le mercredi et le samedi », ajoute le directeur. Les dates restent inchangées pour les autres vacances scolaires.

L’ensemble du dispositif colle mieux au rythme de l’enfant, assure Anne-Lise Rossi, venue étoffer l’équipe enseignante. « Les enfants sont plus attentifs le matin et peuvent mieux travailler pendant ce petit quart d’heure supplémentaire. En outre, ils ne se lèvent tôt que quatre jours dans la semaine ». Et Mélanie Huguenot, employée de vie scolaire, de renchérir : « Ce quart d’heure le matin n’est pas contraignant ».

Cette semaine de quatre jours séduit surtout les familles. « En deux ans, nous avons gagné 45 élèves dont 25 cette année ».

Dix jours plus tôt que la majorité des écoliers français, des élèves des Vosges ont fait leur rentrée ce mardi. Dans cet établissement, le retour à l'école au mois d’août est la règle depuis 1990 soit bien avant la réforme des rythmes scolaires. En contrepartie, les enfants travaillent une heure de moins par semaine.

Cette rentrée anticipée, durant la dernière semaine du mois d'août, va permettre de libérer 8 à 10 matinées (le mercredi matin) durant la saison hivernale, afin d'accorder à ces écoliers la possibilité de continuer de pratiquer les sports de neige ces jours-là.

"Les 'rythmes montagne' mis en place dans le département de la Haute-Savoie représentent une remarquable adaptation locale de la réforme nationale ambitieuse des rythmes scolaires", témoigne le Rectorat.