- ZeSandmanFidèle du forum
Sphinx a écrit:Merci. J'ai un peu honte de m'être obligeamment tue quand on me l'a demandé il faut dire que les questions suivant la première sont déjà passées plus ou moins en force, parce que j'insistais... Je me suis dit après coup que j'aurais dû partir (et peut-être que des collègues m'auraient suivie), mais j'aurais loupé le beau diaporama Et j'avais encore l'espoir de poser des questions en demi-groupe, mais je n'ai pas pu.
Ne te méprends pas sur mon propos, et selon moi aucune honte à avoir.
Je pense juste qu'à ta place j'aurais finir par être désobligeant ce qui n'est pas forcément preuve d'intelligence, ce qui n'aurait pas servi mon propos et que j'aurais sûrement en partie regretté.
- SphinxProphète
Oh, je ne me méprends pas, ce n'est qu'un regret personnel Je n'ai sans doute pas la pugnacité d'Audrey par exemple.
Oh, pour ça, il aurait fallu qu'on se mette tous d'accord avant. Y compris, par exemple, la collègue à côté de moi qui n'arrêtait pas de dire "j'comprends rien" tout en mangeant ses croissants. J'ai fini par lâcher sur un ton faussement aimable "ben écoute, t'avais qu'à lire quelques uns des documents que je vous envoie depuis des mois, c'était tout expliqué..."
Rendash a écrit:Un immense éclat de rire collectif aurait été, à mon avis, la réponse la plus appropriée.
A reproduire une octave plus haut à chaque nouvelle diapo.
Il serait temps qu'ils se rendent compte à quel point ils sont ridicules.
Oh, pour ça, il aurait fallu qu'on se mette tous d'accord avant. Y compris, par exemple, la collègue à côté de moi qui n'arrêtait pas de dire "j'comprends rien" tout en mangeant ses croissants. J'ai fini par lâcher sur un ton faussement aimable "ben écoute, t'avais qu'à lire quelques uns des documents que je vous envoie depuis des mois, c'était tout expliqué..."
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- RendashBon génie
Le tout, c'est d'avoir un rire communicatif
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- SphinxProphète
Ah oui... il faut qu'on fasse un concours d'ici la prochaine
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"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- laMissSage
Merci Sphinx! Moi aussi je suis preneuse, si jamais tu partages ta liste.
Tu as très bien parlé et eu beaucoup de courage. Si tout le monde était comme toi, on n'en serait pas là.
Tu as très bien parlé et eu beaucoup de courage. Si tout le monde était comme toi, on n'en serait pas là.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- blancheExpert
Merci pour ton compte-rendu, Sphinx. J'appréhende la première réunion qui aura lieu dans dix jours...
- Hermione0908Modérateur
Sphinx a écrit:Comme j'ai eu ce matin une formation de type similaire à celle de Sibylle, je mets mon compte-rendu ici, si cela ne t'ennuie pas, Sibylle ? Si tu préfères je la mettrai ailleurs, mais je préférerais ne pas ouvrir trente-six topics sur des sujets voisins
Ce matin, nous avions une formation sur la réforme pendant trois heures dans mon collège. Deux IPR étaient présentes pour nous porter la bonne parole. Mon CDE (je précise pour situer le personnage qu'il n'a aucune sympathie a priori pour la réforme mais que c'est un bon soldat qui considère qu'une fois les directives données, il faut les appliquer le moins mal possible) a présenté le planning de la matinée : on devait se diviser en deux groupes pour commencer à mettre en place l'AP et les EPI puis revenir en plénière.
Je savais la plupart de mes collègues anti-réforme mais à peine une dizaine a fait les grèves, une seule est venue avec moi à la manif du dix et comme ils ne sont pas du tout anti projets, bien au contraire, je les imaginais plutôt ronchonner tout bas et faire quand même ce qu'on leur demandait. J'ai donc été surprise et assez contente d'en entendre plusieurs intervenir pour dire que cette réforme était pensée et conduite avec les pieds (rassurez-vous, ils ne l'ont pas dit comme ça).
Une collègue TZR a demandé comment étaient censés faire les TZR, stagiaires, collègues en mutation qui débarqueront dans un nouvel établissement et devront s'insérer dans des EPI officiellement élaborés en concertation, mais en fait décidés et montés sans eux. Une IPR a répondu « Tout cela est intégré dans la réflexion et le travail qui va être fait ». Un de mes collègues lui a dit assez brutalement « Vous ne répondez pas à la question ». Elle a prétendu que si et bredouillé (je n'ai pas d'autre mot) des bouts de phrase sans queue ni tête tout essayant de se défendre de mon collègue qui lui répétait qu'elle ne répondait toujours pas à la question ; elle a fini par dire « vous ferez comme font tous les autres TZR » (ce que j'ai trouvé d'un mépris sans bornes). L'autre a fini par tenir des propos plus lénifiants et dire que oui, c'était un problème blablabla.
Là, tout le monde a commencé à comprendre qu'on se payait notre fiole.
Même l'une des deux collègues pro-réforme a tenu a faire savoir qu'elle trouvait aberrant de nous demander maintenant de produire des choses, alors qu'on vient tout juste d'avoir les nouveaux programmes, qu'on a à peine eu le temps de les lire et encore moins de se les approprier et que les formations, à part celle des vacances de la Toussaint, auront lieu après… L'une des deux IPR a répondu que le fait de devoir travailler sur les nouveaux programmes pour ainsi dire avant leur parution au BO était un simple « détail organisationnel ».
Pendant ce temps, j'avais une crampe à tenir mon bras en l'air (je me demande si mon CDE, me connaissant, n'a pas fait exprès de me garder pour la fin). Quand on m'a désignée en disant « une dernière question », j'ai dit que j'étais bien désolée mais que j'en avais vingt-deux. (J'ai passé la soirée d'hier à préparer ce que je voulais dire en m'aidant du forum, de la liste de question de Sowana et de tous les documents que j'ai accumulés sur la réforme). On m'a répondu avec un petit sourire qu'on n'avait pas trop le temps pour vingt-deux questions, mais, que, bon…
J'ai volontairement commencé par de la provoc (je n'aurais peut-être pas dû, et commencer plus stratégiquement par des choses plus anodines, mais je n'en avais guère en magasin), puisque j'ai demandé quand serait publié le bilan de la réforme du lycée. Il y a eu un gros blanc, elles se sont regardées avec un air atterré, puis l'une des deux m'a dit avec un petit rire gêné qu'elles n'étaient que de simples IPR, qu'il fallait que je demande à la ministre… (ben voyons). J'ai coupé court en disant qu'il était tout à fait naturel qu'elles n'aient pas de réponse à tout, que je passais à la suivante. J'ai donc demandé comment nous allions pouvoir préparer nos cours avec seulement les manuels de français, maths, sciences 6e et LV2 5e prêts l'an prochain, et comment nous allions financer l'achat de tous les manuels sur tous les niveaux en deux ans. Là aussi, gros blanc, elles ont essayé de botter en touche vers les collègues présentes à la formation de la Toussaint (qui n'en savaient rien) et ont fini par dire qu'elles n'avaient pas de réponse. J'ai demandé ensuite comment allaient survivre les projets actuels de notre collège, qui ne rentrent pas dans les thématiques, qui rassemblent trop de matières par rapport aux deux demandées dans les EPI ; on m'a dit que mais si, qu'on allait travailler sur l'existant, que les projets pouvaient continuer à exister en dehors des EPI ; cela commençait à s'échauffer, mon CDE s'énervait contre mes questions qu'il trouvait visiblement stupides et je n'ai pas réussi à placer que je ne me voyais pas non plus participer à cinquante projets vu le travail que cela demande. J'ai eu droit à une seule et dernière question avant de me voir retirer la parole, j'ai demandé si les EPI qui se feraient en coanimation seraient payés, par exemple, 1h30 pour chacun des deux professeurs ou 0,75h chacun puisque 0,75h de leur service disciplinaire serait pris pour le faire : on m'a répondu que ce n'était pas important, qu'on pouvait prendre sur la marge pour payer 1h30 si on voulait, que de toutes façons on ne nous demandait pas de nous occuper de l'organisation, qu'on définisse les contenus d'abord et qu'on verrait les questions pratiques après. On (les deux dames mais surtout mon CDE) m'a ensuite fait taire d'un ton assez énervé : ce n'était pas le moment, on n'était pas là pour ça, on devait avancer. J'ai beaucoup apprécié – non seulement qu'on me fasse taire sur ce ton, mais aussi que la seule fois où je vois des IPR et ai la possibilité de poser les questions qui me dérangent, on m'interdise de le faire.
Il faut dire qu'après, les deux dames devaient faire un truc super important : nous montrer le Merveilleux Diaporama sur l'AP.
C'étaient donc quatre diapos qui expliquaient pourquoi l'AP nouvelle mouture, cela va être génial. Les diapos ne disaient en fait pas grand-chose, mais comme la première contenait des hexagones, la deuxième des rectangles disposés en colonnes, la troisième des rectangles disposés en lignes, et la quatrième des cercles, cela pontrait à quel point tout était réfléchi (moi, ça m'a surtout fait penser à une version new age du triangle pédagogique). Il y a eu un long blabla au début pour en arriver à nous convaincre que l'AP ne pouvait servir qu'à une et une seule chose, travailler les compétences transversales (on pouvait comprendre dès le début où elles voulaient en venir, mais des collègues autour de moi ont commencé à murmurer qu'on ne comprenait pas ce qu'elles racontaient – ça jargonnait beaucoup, beaucoup d'éléments de langage tout faits). Je ne vous refais pas les diapos, mais résumé de ce qui y était écrit et surtout de ce que les deux IPR ont dit :
- l'AP peut être organisé comme on veut, groupes de besoin, classe entière, barrettes, groupes homogènes ou hétérogènes, demi-groupes, etc., donc c'est souple
- mais attention, l'AP ne doit pas servir au soutien (c'est un « danger », « le soutien pour le soutien ne permet pas d'avancer, cela se fait au détriment du programme »), il ne faut pas "abuser" des demi-groupes, les élèves ne doivent pas être mis en groupes de besoin ni en groupes de niveau homogène car « toutes les études ont prouvé » que les élèves progressent mieux en groupe hétérogène. (Moi, là, je comprends que la remédiation c'est fini, et que quand la ministre disait que le nombre renforcé d'heures d'AP devait aider d'abord les élèves en difficulté, ces dames nous ont dit exactement le contraire.) « On peut faire de l'AP avec une classe entière, on peut aussi faire avec de tout petits groupes, mais le nombre d'élèves n'est pas ce qui va déterminer l'organisation de l'AP : c'est le socle commun, c'est les programmes de cycle ».
- Après toute l'introduction visant à démontrer que l'AP doit servir uniquement aux compétences transversales, on nous a aussi dit que ce n'est pas grave si une matière à 1h par semaine (musique au hasard) sert à l'AP puisqu'en fait l'AP sert à faire le programme (donc autre contradiction : le programme, ce n'est pas que les compétences transversales que je sache).
- Ce qui est fait en AP devra être expliqué aux parents ("le projet doit être explicite et connu de tous"). Il va falloir faire une liste des contenus, des démarches, du projet envisagé, et le leur communiquer. (On ne nous a pas dit de quelle façon : bulletin, Pronotes, réunions...?)
- l'AP peut être « perlé » (une heure/semaine régulièrement placée dans l'EDT) ou « massé » (on peut faire une « semaine AP » si on veut). On peut aussi décider que la classe a besoin de 4h d'AP/semaine en début d'année et de 1h/semaine ensuite.
Je vous passe le reste, beaucoup de mots creux. Mes collègues ont commencé par refuser catégoriquement de se séparer en deux groupes (puis, pour une raison qui m'échappe, les trois quarts sont allés se chercher des croissants, et puis ils étaient calmés et ont bien voulu faire ce qu'on leu demandait). La demi-heure qui restait a servi à caler, pour le groupe EPI, les huit thèmes sur les trois niveaux et décider quelles matières pouvaient éventuellement peut-être avoir un vague rapport avec les thèmes (merci les quelques collègues qui découvrirent à l'occasion que si je ne plaçais le latin nulle part, c'est parce que le latin n'est plus une matière), je ne sais pas ce qu'ils ont fait au groupe AP.
Je retire de cette matinée l'impression d'un grand mépris et de gens qui planent à cent mille kilomètres au dessus des réalités du métier, et qui donc restent volontairement dans un flou artistique. Quand une collègue a osé demandé un exemple concret de ce qu'on peut faire en AP, l'IPR lui a répondu assez sèchement « si vous donner du concret c'est vous dire « vous faites ça », je ne vous le dirai pas ». La collègue a eu beau insister sur le fait qu'elle ne voulait qu'un exemple parce qu'elle avait du mal à se représenter les choses, l'autre n'en a pas démordu. Je suppose qu'en fait, c'est juste qu'elle n'avait rien trouvé à répondre, puisque cinq minutes après, illuminée, elle a trouvé : sa collègue de lettres lui avait dit qu'en français, par exemple, on pouvait travailler la lecture sur l'heure d'AP.
Je suis assez en colère. J'imaginais qu'on allait me répondre des platitudes officielles, pas qu'on m'empêcherait de parler. Je n'ai entendu que des contradictions, que du mépris aussi, pour les TZR dont on se fout visiblement, pour nous tous, notamment quand on sous-entend que la remédiation (le « soutien pour le soutien ») serait une lubie ridicule des profs. Effectivement, autant valait supprimer l'AE, et l'AP en classe entière se justifie, si comme on nous l'a dit, les élèves en difficulté progressent aussi bien voire mieux dans des groupes hétérogènes à 27 élèves. Ces gens sont sourds.
Et je n'ai même pas réussi à poser la question des postes qui sautent. Mais je garde ma liste de questions pour les formations de bassin à venir...
Je lis seulement ton message. J'y retrouve beaucoup de choses entendues en conseil d'enseignement la semaine dernière (AP n'est pas du soutien, la modularité, le fait de réutiliser ce qui se fait déjà sans offrir de cas concret...), la formation n'ayant lieu chez nous que le 2 décembre.
Quant à la phrase sur les TZR, "Vous ferez comme font tous les autres TZR", j'ai entendu de la bouche d'un inspecteur il y a quelques années : "Mais on sait que vous les TZR vous plâtrez admirablement bien !" (sur le ton du "Bon, maintenant, ça va, tu vas la mettre en veilleuse.") alors que je posais une question sur (déjà) l'harmonisation et les progressions communes en langue qu'il entendait généraliser et pour lesquelles je disais que les TZR, dont j'étais à l'époque, ne pouvaient le faire, puisque par définition ils étaient de passage.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- HonchampDoyen
Compte-rendu de la formation/information dans mon collège.
Dans mon académie, les IPR font la tournée des popotes, un par collège.
Ils disposent d'un diaporama commun, concocté entre eux. (J'ai reconnu la patte de certains, le dispositif "un IPR par collège" pour apporter la bonne parole était déja celui qui avait été usité pour le socle commun, nous avions l'IPR d'EPS, carrure de nageur et assez agréable à regarder ! Bon, je m'égare...)
Cette année, une autre personne. Connue pour être assez rigide. Nous étions remontés comme des pendules. En fait, on a eu un édredon. Comme dans le collège voisin, avec IPR autre, pourtant. Je pense que c'est autant de la courtoisie qu'une tactique choisie : répondre aux questions avec patience, ne pas monter sur ses chevaux ni s'agacer, accepter les questions à tout moment et qu'elles dévient le cours du diaporama, accepter de ne pas aller au bout du diaporama.Répondre aux questions à la fin, quasi individuellement, en mode Off.
Bref, c'est sympa...mais à la fin, on est comme "déminés"...
Alors que nous a-t-on dit ?
D'abord, une intro :
- Mettre la réf au service des élèves.
- Tous les textes ne sont pas parus. Il faudra du temps pour dominer le processus, oeuvre de longue haleine.
- 8 journées d'accompagnement : c'est hors du commun, du jamais vu en offre de formation pour les enseignants.
Ma 1ère prise de parole : Certes, mais moi qui suis dans le système depuis 1982, je n'ai jamais vu un tel bouleversement et un tel travail demandé aux enseignants : programmes, EPI, EIST, qui s'ajoutent aux tâches qui se sont accumulées au fil des années: le socle, les élèves Dys, la quasi obligation d'être PP, les PPRE, l'HIDA...
Rep : oui, d'où les formations, que la personne nous détaille.
Sur les jours de classe, en fonction des disponibilités des formateurs, certaines peut-être en sept-octobre.
Les manuels passeront peut-être au numérique.
Personne ne rebondit...
Puis, une longue partie de mise en perspective historique (cf diaporama sur le socle, formation des années passées) :
- Réforme dans la continuité des réformes passées, une évolution sur 40 ans.
-Avant l'école était sélective, elle triait. Reproduction d'un modèle.
- 1975 : loi Haby, refus du tri.
- Puis, vers une école intégrative. Collège unique, massification, démocratisation.1ère entrée dans l'hétérogénéité. Puis elle devient la norme. Public diversifié.
Or, formation des enseignants ne suit pas. Reste sur l'école sélective.
- A partir des années 2OOO, apparition d'une politique européenne commune. Stratégie de Lisbonne. Loi sur le handicap : école doit intégrer handicap cognitif, langagier, les dys..
Tout cela se fait dans les autres systèmes éducatifs. Nous devons donc tous changer de système et de culture. Entrer dans l'école inclusive.
Individualisation : par rapport au groupe, et personnalisation: s'adapter à la singularité de l'élève.
Ma 2ème intervention : certes, mais pourquoi ne pas tenir compte des bilans faits ailleurs : Québec (ou on revient en arrière) , ou des rapports de l'inspection générale. Ex: sur lEIST, qui montre que RAS, n'apporte rien aux élèves ! Rapport sur l'AP au lycée: pas positif. Rapport sur la réforme du lycée : pas sorti.
Pourquoi aucun bilan et continuer dans une évolution qui ne fait pas ses preuves...!
Réponse : pas. Un sourire. Et reprise , diapo suivante.
Je vais manger ! Mr Honchamp grogne. Je poste le message de peur de le perdre, suite après le repas !
Dans mon académie, les IPR font la tournée des popotes, un par collège.
Ils disposent d'un diaporama commun, concocté entre eux. (J'ai reconnu la patte de certains, le dispositif "un IPR par collège" pour apporter la bonne parole était déja celui qui avait été usité pour le socle commun, nous avions l'IPR d'EPS, carrure de nageur et assez agréable à regarder ! Bon, je m'égare...)
Cette année, une autre personne. Connue pour être assez rigide. Nous étions remontés comme des pendules. En fait, on a eu un édredon. Comme dans le collège voisin, avec IPR autre, pourtant. Je pense que c'est autant de la courtoisie qu'une tactique choisie : répondre aux questions avec patience, ne pas monter sur ses chevaux ni s'agacer, accepter les questions à tout moment et qu'elles dévient le cours du diaporama, accepter de ne pas aller au bout du diaporama.Répondre aux questions à la fin, quasi individuellement, en mode Off.
Bref, c'est sympa...mais à la fin, on est comme "déminés"...
Alors que nous a-t-on dit ?
D'abord, une intro :
- Mettre la réf au service des élèves.
- Tous les textes ne sont pas parus. Il faudra du temps pour dominer le processus, oeuvre de longue haleine.
- 8 journées d'accompagnement : c'est hors du commun, du jamais vu en offre de formation pour les enseignants.
Ma 1ère prise de parole : Certes, mais moi qui suis dans le système depuis 1982, je n'ai jamais vu un tel bouleversement et un tel travail demandé aux enseignants : programmes, EPI, EIST, qui s'ajoutent aux tâches qui se sont accumulées au fil des années: le socle, les élèves Dys, la quasi obligation d'être PP, les PPRE, l'HIDA...
Rep : oui, d'où les formations, que la personne nous détaille.
Sur les jours de classe, en fonction des disponibilités des formateurs, certaines peut-être en sept-octobre.
Les manuels passeront peut-être au numérique.
Personne ne rebondit...
Puis, une longue partie de mise en perspective historique (cf diaporama sur le socle, formation des années passées) :
- Réforme dans la continuité des réformes passées, une évolution sur 40 ans.
-Avant l'école était sélective, elle triait. Reproduction d'un modèle.
- 1975 : loi Haby, refus du tri.
- Puis, vers une école intégrative. Collège unique, massification, démocratisation.1ère entrée dans l'hétérogénéité. Puis elle devient la norme. Public diversifié.
Or, formation des enseignants ne suit pas. Reste sur l'école sélective.
- A partir des années 2OOO, apparition d'une politique européenne commune. Stratégie de Lisbonne. Loi sur le handicap : école doit intégrer handicap cognitif, langagier, les dys..
Tout cela se fait dans les autres systèmes éducatifs. Nous devons donc tous changer de système et de culture. Entrer dans l'école inclusive.
Individualisation : par rapport au groupe, et personnalisation: s'adapter à la singularité de l'élève.
Ma 2ème intervention : certes, mais pourquoi ne pas tenir compte des bilans faits ailleurs : Québec (ou on revient en arrière) , ou des rapports de l'inspection générale. Ex: sur lEIST, qui montre que RAS, n'apporte rien aux élèves ! Rapport sur l'AP au lycée: pas positif. Rapport sur la réforme du lycée : pas sorti.
Pourquoi aucun bilan et continuer dans une évolution qui ne fait pas ses preuves...!
Réponse : pas. Un sourire. Et reprise , diapo suivante.
Je vais manger ! Mr Honchamp grogne. Je poste le message de peur de le perdre, suite après le repas !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- DalvaVénérable
Oh !Honchamp a écrit:
Puis, une longue partie de mise en perspective historique (cf diaporama sur le socle, formation des années passées) :
- Réforme dans la continuité des réformes passées, une évolution sur 40 ans.
- Avant l'école était sélective, elle triait. Reproduction d'un modèle.
- 1975 : loi Haby, refus du tri.
- Puis, vers une école intégrative. Collège unique, massification, démocratisation.1ère entrée dans l'hétérogénéité. Puis elle devient la norme. Public diversifié.
Or, formation des enseignants ne suit pas. Reste sur l'école sélective.
- A partir des années 2OOO, apparition d'une politique européenne commune. Stratégie de Lisbonne. Loi sur le handicap : école doit intégrer handicap cognitif, langagier, les dys..
Tout cela se fait dans les autres systèmes éducatifs. Nous devons donc tous changer de système et de culture. Entrer dans l'école inclusive.
Individualisation : par rapport au groupe, et personnalisation: s'adapter à la singularité de l'élève.
Que j'aimerais que j'aimerais que j'aimerais que j'aimerais qu'on ait cette intervention avec ce diaporama !
"En 1975, vous voulez dire quand les élèves avaient 6 heures de français en 6e dont 3h en demi-groupe, et qu'un professeur de lettres modernes pouvait faire son service avec deux classes, qu'il avait donc moitié moins d'élèves et de copies, et moitié plus de temps à consacrer à chacun de ses élèves ?"
"En 2000, vous voulez dire quand les élèves n'avaient plus que 5 heures de français en groupe complet et qu'un professeur de lettres modernes avait nécessairement quatre classes, c'est-à-dire double d'élèves et de copies et moitié moins de temps à consacrer à chaque élève ?"
"La stratégie de Lisbonne, qui a mené à la loi d'orientation 2005, celle qui fait que le handicap cognitif est inclus à l'hétérogénéité de niveau des classes, et qu'un professeur de français - je poursuis sur mon exemple - avec toujours plus d'élèves différents devant lui, doit multiplier l'adaptation d'à la fois le contenu, la forme et les méthodes de son enseignement pour s'adresser à quatre classes en 5 heures en groupe complet ?"
"C'est bien de cette évolution-là, que vous parlez ?"
- simeon33Niveau 2
Certes, certes mais attention en 1975 j'étais collégien et prêt de 30 % des élèves quittaient le collège après la 5° et pour les filles c'était encore l'école ménagère. Personnellement et pour mes filles je ne regrette pas.Dalva a écrit:Oh !Honchamp a écrit:
Puis, une longue partie de mise en perspective historique (cf diaporama sur le socle, formation des années passées) :
- Réforme dans la continuité des réformes passées, une évolution sur 40 ans.
- Avant l'école était sélective, elle triait. Reproduction d'un modèle.
- 1975 : loi Haby, refus du tri.
- Puis, vers une école intégrative. Collège unique, massification, démocratisation.1ère entrée dans l'hétérogénéité. Puis elle devient la norme. Public diversifié.
Or, formation des enseignants ne suit pas. Reste sur l'école sélective.
- A partir des années 2OOO, apparition d'une politique européenne commune. Stratégie de Lisbonne. Loi sur le handicap : école doit intégrer handicap cognitif, langagier, les dys..
Tout cela se fait dans les autres systèmes éducatifs. Nous devons donc tous changer de système et de culture. Entrer dans l'école inclusive.
Individualisation : par rapport au groupe, et personnalisation: s'adapter à la singularité de l'élève.
Que j'aimerais que j'aimerais que j'aimerais que j'aimerais qu'on ait cette intervention avec ce diaporama !
"En 1975, vous voulez dire quand les élèves avaient 6 heures de français en 6e dont 3h en demi-groupe, et qu'un professeur de lettres modernes pouvait faire son service avec deux classes, qu'il avait donc moitié moins d'élèves et de copies, et moitié plus de temps à consacrer à chacun de ses élèves ?"
"En 2000, vous voulez dire quand les élèves n'avaient plus que 5 heures de français en groupe complet et qu'un professeur de lettres modernes avait nécessairement quatre classes, c'est-à-dire double d'élèves et de copies et moitié moins de temps à consacrer à chaque élève ?"
"La stratégie de Lisbonne, qui a mené à la loi d'orientation 2005, celle qui fait que le handicap cognitif est inclus à l'hétérogénéité de niveau des classes, et qu'un professeur de français - je poursuis sur mon exemple - avec toujours plus d'élèves différents devant lui, doit multiplier l'adaptation d'à la fois le contenu, la forme et les méthodes de son enseignement pour s'adresser à quatre classes en 5 heures en groupe complet ?"
"C'est bien de cette évolution-là, que vous parlez ?"
Attention aux comparaisons ! Sans parler que l'on faisait de l'EMT presque pas de sciences et seuls les meilleurs 4° avaient une LV2.
- HonchampDoyen
Suite : formation/information dans mon collège.
3ème partie : des difficultés ont été identifiées sur le terrain.
Les enseignants vivent un malaise :
- ceux qui ont connu l'antérieur ne s'y reconnaissent plus.
- Les très jeunes profs n'ont pas été préparés par leurs études.
- Le décalage s'est accru dans les 20 dernières années.
On est arrivé à une forme de déchéance. Euh, lapsus, d'échéance.
Question : quelles sont les 3 principales difficultés que vous rencontrez dans votre enseignement ?
- Moi: le faible niveau de certains élèves dans les classes de 6ème, le manque de fondamentaux.
- Collègue : hétérogénéité trop forte dans les classes.
- Collègue : les effectifs.
- Collègues : la disparition des formations. rien de bien au PAF, formation quand elles existent pas adaptées aux attentes...
- Collègue : les parents de - en - acteurs.
- Collègue : le manque de curioisité des élèves.
Réponse : d'après l'IPR, les 3 principales difficultés citées par les profs en général sont :
- Hétérogénéité. Les enseignants se sentent démunis.
- Manque de motivation des élèves.
- Les savoirs que l'école véhicule ne font plus sens pour les élèves. Ex :en histoire, les élèves ne comprennent plus l'étalement dans le temps. Soit c'est actuel soit c'est dans le passé.
D'où : la réforme. (!!!!!!!!)
- Partir des élèves en difficulté.
- Accepter l'hétérogénéité, c'est un choix démocratique, tout enfant est éducable quelle que soit sa situation. Aller vers plus d'équité.
Se projeter sur 30 ans. "La dyslexie n'est pas née avec les méthodes en 6ème".
Collègue : et avant la 6ème ? Pas de réponse.
(Et Etre prêt à assurer la scolarisation des enfants de réfugiés).
- Faire sens, sinon, c'est suicidaire pour l'institution.
L'environnement numérique modifie le fonctionnement cognitif des élèves. Les enfants du numérique ne sont pas ceux d'avant.
Préparer à une société du numérique.
Et le cerveau d'un enfant n'est pas extensible...d'où savoir sur quelle tranche d'âge acquérir quelles compétences.
Faire acquérir les compétences fondamentales pour accéder à diplôme et insertion.
- Sur la formation : réforme du statut des enseignants en 2013. A chacun de se former.
Collègue : mais avec la réforme, les horaires seront utilisés différremment !
Rep : équité n'est pas l'égalité.
Collègue : mais pq disp du latin , grec, des bilangues...?
Rep :
- ne vont pas disparaître.
- Il n'y avait plus assez de candidats aux concours de Lettres classiques.
- Mais il existera EPI + ensmt de complément. C'est souple...EPI à n'importe quel moment du cursu
Collègue : avec qui faire EPI LCA ? Rep :
- Géo : rapport à l'espace (??????????????????????????????????????)
- SVT : les couleurs (??????????????????????????????)
Collègue : et les programmes ?
Rep : le programme des programmes, c'est le socle, un programme n'est pas que des connaissances , il est structuré par les compétences. "Le balisage peut être précis sur des sujets différents". (Sic !)
Au final, travailler et évaluer par compétence + pédagogie de projet + personnaliser + former "par et au" numérique. Pratiquer la pédagogie inversée.
Personnaliser pour faire faire des choses différentes, notamment pour les bons élèves, qui perdent l'habitude de se dépasser, doivent rencontrer quelque chose qui leur résiste avant le lycée.
Collègue : Personnaliser à 28 ?
Rep : faire comme en PPRE passerelle.
Collègue : fracture numérique ! pb de débit internet au collège !
Rep : tout cela ne se fera pas en une année. Il faudra 10 ans pour installer et banaliser la réforme. Certes, pb de réseaux/ruralité. Le mvt de société fera changer les choses.
4ème partie : le socle.
Présentation de chaque thème, de 1 à 5.
Le 1: "les langages pour penser et communiquer" : fr, langues, maths, info..
Présence du mot "penser".
Moi : pq avoir mêlé des domaines aussi différents ? Niveau de conceptualisation étonnant !
Rep : maths : faire lire, faire mettre un exercice, ou un tableau en phrases..
Moi : vous ne réduisez tout de même pas les maths à ça ? Comment on va faire pour avoir les matheux et les ingénieurs du futur ?
Collègue : comment on va évaluer ça ? Ces langages sont différents ? Il va falloir valider les 4 sous parties à part !
Là, flottement...
Moi : j'ai la réponse, collègue ! Pour le nouveau brevet, il n'y a pas 5 mais 8 domaines de validation, ça prouve bien que le pilier du socle est bancal ! 8 champs à 50 points chacun.
Re-flottement.
Collègue : et la carte des langues, pour quand ? Notre bilangue sera-t-elle maintenue ?
Rep : ne sait pas.
Notre chef : pessimiste.
Brouhaha sur l'allemand. La collègue s'en va. (En fait, elle est partie, désespérée, mais a essayé de ne rien montrer).
Accélération, pas le temps de voir les 4 autres domaines du socle.
5ème partie : les EPI.
Au moins 2 par an, intersdisc: 2 disciplines.
Peuvent être courts: quelques semaines : répondre à des habitudes de pédagogie de projet.
Brouhaha général...
"Comme les TPE".
Moi : non, les TPE : en plus du programme, pas identiques par niveau, classes peuvent avoir thématique différente...
Moi : les actuels élèves de 5ème n'auront pas eu la 2ème langue en 5ème, mais auront moins que les actuels élèves en 4ème et 3ème: qu'est-ce qui est prévu pour eux, au final ils n'auront que 5h en 4ème et 3ème ?
Rep : ne sait pas.
Collègue : pourquoi l'accompagnement éducatif a-t-il disparu ?
Rep : s'adapter. Bla-bla, brouhaha...
Mais moyens donnés à UNSS, chorale et SEGPA maintenus.
Le chef : vous êtes sûre ? Pour l'UNSS, vous avez entendu comme moi...
Je suis désolée, je n'arrive pas à me dépêtrer des italiques. Toute la suite semble être en italique...
Moi : mais pourquoi le latin et les bilangues sont considérés comme élitistes par la ministre ?
Rep : car dans certains établissements, filières. Les textes les interdisant ne sont pas appliqués, c'est un pb .
Collègue : oui, mais faire appliquer ces textes avant de tout supprimer !
Autre collègue : sur les langues anciennes...Brouhaha.
Autre collègue : mais pourquoi supprimer les bilangues ?
Rep : maîtrise de l'anglais fondamentale.
Retour aux EPI: permettent de repérer les qualités ignorées des élèves. En garder un historique, car un oral possible au brevet. On ne sait pas encore si tiré au sort ou choisi.
Collègue, mais tout bas : mais si on sait. Choisi, c'est sur Eduscol !
6ème partie : l'AP.
Prendre en compte besoins spécifiques des élèves. Les rendre autonomes. Les remettre à niveau. Les entraîner. Apprendre, c'est fixer, transférer, réutiliser.
Travail collaboratif entre élèves, faille du système : se sentent en compétition.
7ème partie : le numérique.
Vite traité. On aura 3 jours de formation.
8ème partie : la mise en oeuvre.
Collègue : et les notes ?
Rep : ne disparaissent pas. Les tenir pour ce qu'elles sont. Donner du sens.
Les cycles. "Permettent d'avancer souplement sur une durée plus longue".
Travailler en équipe disciplinaire par curriculum. Les programmes sont soclés et curriculaires.
Certains programmes donnent l'impression d'être proches des programmes précédents, mais non. Les pbtiques ont changé . Se concerter, définir programmation sur le cycle.
Collègue : et si les élèves déménagent ?
Rep: les programmes se travaillent aussi par compétences. Les mêmes partout. Souplesse.
Le chef : déménager en fin de cycle !
Collègue : se concerter quand ?
Rep : ouvrir une plate forme magister, moodle, skype, échanger pas en présentiel.
Brouhaha.
Conclusion :
- bien connaître les textes.
- repérer ce qui marche dans les habitudes d'établissement.
- Réfléchir à l'évaluation positive.
On n'a vu que la moitié du diaporama.
La personne ne s'est jamais agacée.
Voilà, c'est long, mais il y a quasiment tout...
3ème partie : des difficultés ont été identifiées sur le terrain.
Les enseignants vivent un malaise :
- ceux qui ont connu l'antérieur ne s'y reconnaissent plus.
- Les très jeunes profs n'ont pas été préparés par leurs études.
- Le décalage s'est accru dans les 20 dernières années.
On est arrivé à une forme de déchéance. Euh, lapsus, d'échéance.
Question : quelles sont les 3 principales difficultés que vous rencontrez dans votre enseignement ?
- Moi: le faible niveau de certains élèves dans les classes de 6ème, le manque de fondamentaux.
- Collègue : hétérogénéité trop forte dans les classes.
- Collègue : les effectifs.
- Collègues : la disparition des formations. rien de bien au PAF, formation quand elles existent pas adaptées aux attentes...
- Collègue : les parents de - en - acteurs.
- Collègue : le manque de curioisité des élèves.
Réponse : d'après l'IPR, les 3 principales difficultés citées par les profs en général sont :
- Hétérogénéité. Les enseignants se sentent démunis.
- Manque de motivation des élèves.
- Les savoirs que l'école véhicule ne font plus sens pour les élèves. Ex :en histoire, les élèves ne comprennent plus l'étalement dans le temps. Soit c'est actuel soit c'est dans le passé.
D'où : la réforme. (!!!!!!!!)
- Partir des élèves en difficulté.
- Accepter l'hétérogénéité, c'est un choix démocratique, tout enfant est éducable quelle que soit sa situation. Aller vers plus d'équité.
Se projeter sur 30 ans. "La dyslexie n'est pas née avec les méthodes en 6ème".
Collègue : et avant la 6ème ? Pas de réponse.
(Et Etre prêt à assurer la scolarisation des enfants de réfugiés).
- Faire sens, sinon, c'est suicidaire pour l'institution.
L'environnement numérique modifie le fonctionnement cognitif des élèves. Les enfants du numérique ne sont pas ceux d'avant.
Préparer à une société du numérique.
Et le cerveau d'un enfant n'est pas extensible...d'où savoir sur quelle tranche d'âge acquérir quelles compétences.
Faire acquérir les compétences fondamentales pour accéder à diplôme et insertion.
- Sur la formation : réforme du statut des enseignants en 2013. A chacun de se former.
Collègue : mais avec la réforme, les horaires seront utilisés différremment !
Rep : équité n'est pas l'égalité.
Collègue : mais pq disp du latin , grec, des bilangues...?
Rep :
- ne vont pas disparaître.
- Il n'y avait plus assez de candidats aux concours de Lettres classiques.
- Mais il existera EPI + ensmt de complément. C'est souple...EPI à n'importe quel moment du cursu
Collègue : avec qui faire EPI LCA ? Rep :
- Géo : rapport à l'espace (??????????????????????????????????????)
- SVT : les couleurs (??????????????????????????????)
Collègue : et les programmes ?
Rep : le programme des programmes, c'est le socle, un programme n'est pas que des connaissances , il est structuré par les compétences. "Le balisage peut être précis sur des sujets différents". (Sic !)
Au final, travailler et évaluer par compétence + pédagogie de projet + personnaliser + former "par et au" numérique. Pratiquer la pédagogie inversée.
Personnaliser pour faire faire des choses différentes, notamment pour les bons élèves, qui perdent l'habitude de se dépasser, doivent rencontrer quelque chose qui leur résiste avant le lycée.
Collègue : Personnaliser à 28 ?
Rep : faire comme en PPRE passerelle.
Collègue : fracture numérique ! pb de débit internet au collège !
Rep : tout cela ne se fera pas en une année. Il faudra 10 ans pour installer et banaliser la réforme. Certes, pb de réseaux/ruralité. Le mvt de société fera changer les choses.
4ème partie : le socle.
Présentation de chaque thème, de 1 à 5.
Le 1: "les langages pour penser et communiquer" : fr, langues, maths, info..
Présence du mot "penser".
Moi : pq avoir mêlé des domaines aussi différents ? Niveau de conceptualisation étonnant !
Rep : maths : faire lire, faire mettre un exercice, ou un tableau en phrases..
Moi : vous ne réduisez tout de même pas les maths à ça ? Comment on va faire pour avoir les matheux et les ingénieurs du futur ?
Collègue : comment on va évaluer ça ? Ces langages sont différents ? Il va falloir valider les 4 sous parties à part !
Là, flottement...
Moi : j'ai la réponse, collègue ! Pour le nouveau brevet, il n'y a pas 5 mais 8 domaines de validation, ça prouve bien que le pilier du socle est bancal ! 8 champs à 50 points chacun.
Re-flottement.
Collègue : et la carte des langues, pour quand ? Notre bilangue sera-t-elle maintenue ?
Rep : ne sait pas.
Notre chef : pessimiste.
Brouhaha sur l'allemand. La collègue s'en va. (En fait, elle est partie, désespérée, mais a essayé de ne rien montrer).
Accélération, pas le temps de voir les 4 autres domaines du socle.
5ème partie : les EPI.
Au moins 2 par an, intersdisc: 2 disciplines.
Peuvent être courts: quelques semaines : répondre à des habitudes de pédagogie de projet.
Brouhaha général...
"Comme les TPE".
Moi : non, les TPE : en plus du programme, pas identiques par niveau, classes peuvent avoir thématique différente...
Moi : les actuels élèves de 5ème n'auront pas eu la 2ème langue en 5ème, mais auront moins que les actuels élèves en 4ème et 3ème: qu'est-ce qui est prévu pour eux, au final ils n'auront que 5h en 4ème et 3ème ?
Rep : ne sait pas.
Collègue : pourquoi l'accompagnement éducatif a-t-il disparu ?
Rep : s'adapter. Bla-bla, brouhaha...
Mais moyens donnés à UNSS, chorale et SEGPA maintenus.
Le chef : vous êtes sûre ? Pour l'UNSS, vous avez entendu comme moi...
Je suis désolée, je n'arrive pas à me dépêtrer des italiques. Toute la suite semble être en italique...
Moi : mais pourquoi le latin et les bilangues sont considérés comme élitistes par la ministre ?
Rep : car dans certains établissements, filières. Les textes les interdisant ne sont pas appliqués, c'est un pb .
Collègue : oui, mais faire appliquer ces textes avant de tout supprimer !
Autre collègue : sur les langues anciennes...Brouhaha.
Autre collègue : mais pourquoi supprimer les bilangues ?
Rep : maîtrise de l'anglais fondamentale.
Retour aux EPI: permettent de repérer les qualités ignorées des élèves. En garder un historique, car un oral possible au brevet. On ne sait pas encore si tiré au sort ou choisi.
Collègue, mais tout bas : mais si on sait. Choisi, c'est sur Eduscol !
6ème partie : l'AP.
Prendre en compte besoins spécifiques des élèves. Les rendre autonomes. Les remettre à niveau. Les entraîner. Apprendre, c'est fixer, transférer, réutiliser.
Travail collaboratif entre élèves, faille du système : se sentent en compétition.
7ème partie : le numérique.
Vite traité. On aura 3 jours de formation.
8ème partie : la mise en oeuvre.
Collègue : et les notes ?
Rep : ne disparaissent pas. Les tenir pour ce qu'elles sont. Donner du sens.
Les cycles. "Permettent d'avancer souplement sur une durée plus longue".
Travailler en équipe disciplinaire par curriculum. Les programmes sont soclés et curriculaires.
Certains programmes donnent l'impression d'être proches des programmes précédents, mais non. Les pbtiques ont changé . Se concerter, définir programmation sur le cycle.
Collègue : et si les élèves déménagent ?
Rep: les programmes se travaillent aussi par compétences. Les mêmes partout. Souplesse.
Le chef : déménager en fin de cycle !
Collègue : se concerter quand ?
Rep : ouvrir une plate forme magister, moodle, skype, échanger pas en présentiel.
Brouhaha.
Conclusion :
- bien connaître les textes.
- repérer ce qui marche dans les habitudes d'établissement.
- Réfléchir à l'évaluation positive.
On n'a vu que la moitié du diaporama.
La personne ne s'est jamais agacée.
Voilà, c'est long, mais il y a quasiment tout...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- TangledingGrand Maître
J'ai l'impression que ces formations sont seulement un leurre pour y fixer et y épuiser la contestation. Je reste sur l'idée qu'il vaut mieux les boycotter que s'y rendre pour foutre le dawa.
La difficulté c'est de fédérer sur cette position. A défaut on peut aussi faire cavalier seul pour montrer la voie et/ou diviser progressivement de façon à isoler peu à peu une minorité docile...
La difficulté c'est de fédérer sur cette position. A défaut on peut aussi faire cavalier seul pour montrer la voie et/ou diviser progressivement de façon à isoler peu à peu une minorité docile...
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- musaNeoprof expérimenté
Tangleding a écrit:J'ai l'impression que ces formations sont seulement un leurre pour y fixer et y épuiser la contestation. Je reste sur l'idée qu'il vaut mieux les boycotter que s'y rendre pour foutre le dawa.
La difficulté c'est de fédérer sur cette position. A défaut on peut aussi faire cavalier seul pour montrer la voie et/ou diviser progressivement de façon à isoler peu à peu une minorité docile...
Je crois que c'est ce que je vais faire désormais ne serait-ce que pour épargner mes nerfs.
- LefterisEsprit sacré
Les deux positions sont conciliables : y aller une fois , pas l'autre, et ainsi de suite, pour tout désorganiser.Tangleding a écrit:J'ai l'impression que ces formations sont seulement un leurre pour y fixer et y épuiser la contestation. Je reste sur l'idée qu'il vaut mieux les boycotter que s'y rendre pour foutre le dawa.
La difficulté c'est de fédérer sur cette position. A défaut on peut aussi faire cavalier seul pour montrer la voie et/ou diviser progressivement de façon à isoler peu à peu une minorité docile...
Il faut accepter de perdre éventuellement quelques trentièmes.
D'après mon syndicat, la retenue sur traitement parce qu'on n'est pas allé à une convocation DAFOR (crédit personnel de formation) est illégale, surtout si les collègues prennent leurs classes sur ce temps . L'administration, décidée à montrer les muscles face à ce refus quasi-génral le fera peut-être quand même en espérant que les collègues n'attaquent pas, mais pur ceux que ça tente..
Quant mon tour de formatage viendra , je pense procéder ainsi , et ensuite ... "fais ce que dois, advienne que pourra ". J'ai prévu un bidget au cas où... et je reporte des travaux à domicile, que je ferai moi même (pendant les grèves:D ).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- HonchampDoyen
Oui, Dalva, ce qui me stupéfie est que ce diaporama assume totalement l'évolution. Je pensais pouvoir interpeller là-dessus, j'avais potassé un article de Nico Hirtt.
Je n'ai même pas tenté de le placer.
Et aussi, c'est terrible, mais face à quelqu'un de gentil et affable, on n'a pas envie de boxer...
Je pense que ce n'est pas que de la gentillesse, c'est aussi par stratégie.
Une des rares collègues à s'intéresser à la réforme avec une trentaine de questions trouvées sur le site du SNES a été "déminée" aussi.
Les collègues de Lettres ont été peu actifs...Sauf une collègue, par ailleurs épouse d'un prof de latin.
Il y a eu aussi une collègue qui m'a interpellée en disant qu'elle commençait à avoir mal à la tête et qu'elle avait cours l'après-midi ! Je lui ai demandé si cela voulait dire qu'i fallait que j'arrête de poser des questions !!!! Elle a battu en retraite...
Ceci dit, nous avons eu des séances de travail avec d'autres IPR à d'autres occasions, et avec l'un d'entre eux, cela s'était mal passé...Je me demande comment celui-là se comporte si on le titille.
A propos de la réforme, notre chef est cool. Cela n'aide pas à mobiliser. Nous allons encore le harceler de questions au CA car on voudrait connaître ses conceptions...D'autant plus qu'il doit être en train de discuter de la DHG. J'ai réussi à faire admettre aux collègues une motion pour le CA de lundi. Il est temps...
Sinon, normalement, pas de séance de travail avant fin janvier !
Je n'ai même pas tenté de le placer.
Et aussi, c'est terrible, mais face à quelqu'un de gentil et affable, on n'a pas envie de boxer...
Je pense que ce n'est pas que de la gentillesse, c'est aussi par stratégie.
Une des rares collègues à s'intéresser à la réforme avec une trentaine de questions trouvées sur le site du SNES a été "déminée" aussi.
Les collègues de Lettres ont été peu actifs...Sauf une collègue, par ailleurs épouse d'un prof de latin.
Il y a eu aussi une collègue qui m'a interpellée en disant qu'elle commençait à avoir mal à la tête et qu'elle avait cours l'après-midi ! Je lui ai demandé si cela voulait dire qu'i fallait que j'arrête de poser des questions !!!! Elle a battu en retraite...
Ceci dit, nous avons eu des séances de travail avec d'autres IPR à d'autres occasions, et avec l'un d'entre eux, cela s'était mal passé...Je me demande comment celui-là se comporte si on le titille.
A propos de la réforme, notre chef est cool. Cela n'aide pas à mobiliser. Nous allons encore le harceler de questions au CA car on voudrait connaître ses conceptions...D'autant plus qu'il doit être en train de discuter de la DHG. J'ai réussi à faire admettre aux collègues une motion pour le CA de lundi. Il est temps...
Sinon, normalement, pas de séance de travail avant fin janvier !
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- RendashBon génie
Lefteris a écrit:
Il faut accepter de perdre éventuellement quelques trentièmes.
Faut pouvoir.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Chacun fait selon ses moyens, TitRen'....
- RendashBon génie
Audrey a écrit:Chacun fait selon ses moyens, TitRen'....
Oui, oui, bien entendu. Mais je commence à supporter de plus en plus difficilement ce genre d'injonctions, émanant d'agrégés bien avancés en échelon et qui ne prennent pas en compte les difficultés financières des jeunes certifiés escroqués par le MEN et qui en chient des bulles carrées, comme on dit en Savonnie.
Je ne te vise pas en particulier, Lefteris, sur ce coup. C'est plutôt une affaire de goutte et de vase.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LefterisEsprit sacré
je sais ... Moi, je fais quelques sacrifices, mais certains ne peuvent pas du tout, leur traitement couvre le strict nécessaire. Eh bien ceux-là doivent ouvrir leur gueule, refuser de se mettre "en ateliers" pour fabriquer leurs chaînes, comme l'ont déjà fait certains.Rendash a écrit:Lefteris a écrit:
Il faut accepter de perdre éventuellement quelques trentièmes.
Faut pouvoir.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RendashBon génie
Lefteris a écrit:je sais ... Moi, je fais quelques sacrifices, mais certains ne peuvent pas du tout, leur traitement couvre le strict nécessaire.Rendash a écrit:Lefteris a écrit:
Il faut accepter de perdre éventuellement quelques trentièmes.
Faut pouvoir.
Et encore
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- TangledingGrand Maître
Dans bien des cas j'ai l'impression qu'on n'aura même pas à perdre de trentièmes... Pour l'heure je n'ai pas vu passer le moindre OM nominatif. Il me semble que les CE aient une certaine autonomie, la notre semble vouloir fonctionner localement autant que possible car elle sait qu'elle peut manoeuvrer affectivement au sein des équipes, alors qu'un IPR extérieur se heurtera à un mur hostile/boudeur.
J'attends de voir.
En matière de guérilla syndicale nous avons de multiples possibilités... S'inscrire sur tout son contingent de formation syndicale (12 jours/an), par exemple. Faire savoir ensuite qu'on préfère donc ne pas répondre positivement aux réformes collèges pour ne pas perdre trop d'heures de cours (en avertissant les parents via pronote pour que la pression sur le CE soit maximale). Etc.
J'attends de voir.
En matière de guérilla syndicale nous avons de multiples possibilités... S'inscrire sur tout son contingent de formation syndicale (12 jours/an), par exemple. Faire savoir ensuite qu'on préfère donc ne pas répondre positivement aux réformes collèges pour ne pas perdre trop d'heures de cours (en avertissant les parents via pronote pour que la pression sur le CE soit maximale). Etc.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- DalvaVénérable
Nous avons décidé de nous rendre à la première demi-journée de formation (oui, notre journée s'est transformée en une demi-journée, pour l'instant) et de poser toutes les questions comme on en a des exemples ici. Décision prise après réflexion, parce que nous serons regroupés avec les collègues d'un autre collège pas du tout au courant de la réforme (d'ailleurs j'y vais demain pour une HMIS).
Mais je pense boycotter les suivantes, ou nous nous y rendrons mais resterons absolument silencieux jusqu'à la fin (avec un t-shirt imprimé, comme nous l'avons déjà prévu). A voir.
Mais je pense boycotter les suivantes, ou nous nous y rendrons mais resterons absolument silencieux jusqu'à la fin (avec un t-shirt imprimé, comme nous l'avons déjà prévu). A voir.
- LefterisEsprit sacré
Je suis parfaitement conscient que chacun lutte à son échelle, mais il faut faire quelque chose. je pense à ceux qui pourraient et qui ne font pas.Rendash a écrit:Lefteris a écrit:je sais ... Moi, je fais quelques sacrifices, mais certains ne peuvent pas du tout, leur traitement couvre le strict nécessaire.Rendash a écrit:Lefteris a écrit:
Il faut accepter de perdre éventuellement quelques trentièmes.
Faut pouvoir.
Et encore
Il faut aussi considérer que les professeurs avancés en échelon et carrière luttent beaucoup plus, par conviction, pour les autres que pour eux -mêmes au quotidien . Ils pourraient choisir de ne rien perdre et de tirer individuellement leur épingle du jeu. D'ailleurs, certains ne font rien...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DalvaVénérable
Simeon, je réponds en retard : mon propos est justement d'établir ce fait qu'en 75, les élèves étaient moins hétérogènes qu'aujourd'hui et avaient pourtant davantage de temps pour apprendre, davantage de temps en effectif réduit, avec des professeurs davantage disponibles. L'évolution suivie est paradoxale (mais logique économiquement) : plus on accueille tout le monde, et notamment plus on accueille la différence, et moins on lui consacre de temps et d'attention. Je ne trouve pas cela très équitable pour ceux à qui l'on prétend consacrer toute une loi d'orientation.
- LefterisEsprit sacré
Je pense qu'avec ta connaissance de la réforme, ta réflexion avancée sur ses implications, il est bon que tu ailles au moins à la première réunion, ne serait-ce que pour allumer la mèche, réveiller quelques morts de froid ...Dalva a écrit:Nous avons décidé de nous rendre à la première demi-journée de formation (oui, notre journée s'est transformée en une demi-journée, pour l'instant) et de poser toutes les questions comme on en a des exemples ici. Décision prise après réflexion, parce que nous serons regroupés avec les collègues d'un autre collège pas du tout au courant de la réforme (d'ailleurs j'y vais demain pour une HMIS).
Mais je pense boycotter les suivantes, ou nous nous y rendrons mais resterons absolument silencieux jusqu'à la fin (avec un t-shirt imprimé, comme nous l'avons déjà prévu). A voir.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Lettres classiques et réforme du collège : compte rendu de l'audience du 3 juillet 2015 à la DGESCO
- Compte rendu Snes du groupe de travail sur la réforme du statut des enseignants (22 novembre 2013)
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