- PuckVénérable
Je vous copie-colle ce compte-rendu qu'une amie m'a fait parvenir. Cela concerne le rectorat d'Aix. C'est un c-r qui lui vient d'un collègue du snes :
Audience du SNES au rectorat d'Aix-Marseille sur les Lettres Classiques 3 novembre 2015
Après une première demande effectuée en octobre 2014 suivie de plusieurs relances, nous avons été reçus mardi 3 novembre 2015 par le Secrétaire Général du Rectorat et son adjoint. La présence d’un IPR nous avait été annoncée, mais aucun n’a assisté à l’audience. Nous le déplorons et nous nous interrogeons sur les motifs de cette absence : avaient-ils seulement été informés et invités ? Nous avons abordé la situation des LCA sous différents angles :
1. Le lycée :
En prenant comme base les données récoltées il y a un an lors de la consultation des collègues de lettres classiques nous mettons en avant les difficultés à enseigner correctement avec des horaires légaux amputés dans de nombreux établissements.
2. Le collège actuel:
Même si la situation est plus conforme aux textes officiels, en règle générale, une grande majorité d’établissements respectant les horaires légaux, certains ne proposent pourtant ni latin ni grec. A l’inverse, quelques autres ont plusieurs groupes par niveau, ce qui est une preuve de l’attractivité des langues anciennes. Nous rappelons que les pourcentages d’élèves étudiant des langues anciennes au collège sont faussés par le refus fréquent d’ouvertures de groupes supplémentaires là où la demande en est faite. Les options latin et grec souffrent aussi de l’organisation des emplois du temps puisque les heures auxquelles sont généralement placés les cours de latin ou de grec sont souvent dissuasives pour les élèves.
3. Le « Collège 2016 » :
Nous insistons sur le fait que notre démarche s’inscrit évidemment dans le cadre de notre opposition générale à la réforme du collège que l’on veut nous imposer. Nous dénonçons en particulier la mise en concurrence des disciplines que la marge d'autonomie génèrerait. Nous condamnons les attaques violentes que subiraient nos enseignements par le biais de nouveaux dispositifs. Les EPI n'ont pas de support disciplinaire, peuvent être faits par n'importe quels enseignants et sont dépourvus de contenus fixés par un cadrage national. Nous émettons les plus vives craintes sur l’existence même des Enseignements de Compléments entièrement tributaires des EPI et du choix de l’établissement dans l’utilisation de la marge d’autonomie. On assisterait à une véritable casse de l'enseignement des langues anciennes tel qu'on le pratique depuis longtemps par la dissociation de la langue et de la civilisation ce qui conduirait à la disparition du latin et du grec dans les collèges. Enfin, nous alertons sur le fait que cette réforme servirait l’enseignement privé et porterait atteinte au peu de mixité qui existe encore dans certains établissements, notamment en zone d’éducation prioritaire.
4. Les problèmes de services (actuels et futurs) :
Nous rappelons les cas de mesures de carte scolaire qui touchent les collègues de Lettres classiques même s'ils ne sont pas les derniers arrivés. En cas de suppression de poste, nous réclamons que les postes de Lettres (modernes et classiques) soient vus dans leur ensemble afin qu’un collègue de Lettres classiques ne parte que si les deux conditions suivantes sont réunies : qu’il soit le dernier arrivé parmi tous les collègues de Lettres et qu’un autre poste de Lettres classiques subsiste dans l’établissement. En cas de complément de service, nous réclamons que les mêmes règles s’appliquent. Le nombre énorme d'heures appelées à disparaître avec la réforme ne ferait qu’amplifier la perte de postes dans notre discipline de recrutement.
Les réponses de l’administration :
La méconnaissance des réalités pédagogiques de la part de nos interlocuteurs et l’absence des spécialistes que sont les IPR nous ont privés de réponses argumentées et fiables.
Sur le premier point, l’administration affirme qu’il n'est pas envisageable de financer conformément aux horaires réglementaires des options ayant si peu d'inscrits, que les langues anciennes ne sont pas assez attractives. Pour éviter un gaspillage de moyens, l’administration propose d’appliquer dans l’Académie d’Aix-Marseille ce que le Recteur a déjà mis en place dans l'Académie d'Amiens, c’est-à-dire que l'option soit ouverte dans un lycée sur deux ou trois et que les élèves aillent dans le lycée concerné uniquement pour les heures de latin ou de grec...! Face à une telle aberration, nous nous insurgeons contre les aménagements d’emploi du temps que cela impliquerait (fin de journée, mercredi après-midi, samedi matin) et le découragement que cela susciterait.
Ensuite, l’administration considère que les effectifs dans les groupes de latin et de grec sont globalement trop bas, et que, les moyens étant restreints et devant être partagés avec d’autres matières il est impossible de les utiliser massivement pour donner des heures aux langues anciennes.
L’administration nous reproche en outre notre excès d'inquiétude tout en nous expliquant que de toute façon les matières que nous défendons sont déjà mortes. En opposition à la mise en concurrence des matières que nous évoquons nos interlocuteurs affirment qu'il s'agit d'interdisciplinarité et que si les équipes travaillent bien entre elles il n'y aura pas de problème.
Quant à nos revendications sur les suppressions de poste et les compléments de service, l’administration ne prend, pour l’instant, aucun engagement clair et nous reproche d’exagérer.
Nous avons été écoutés lors de la première partie de l'audience pendant laquelle nous avons exposé nos inquiétudes et revendications. En revanche, lors de l'échange qui a suivi, nous avons pu constater que nous avions face à nous une administration ne raisonnant qu'en terme de chiffres, ne connaissant que trop peu les réalités de terrain et bien sûr reprenant les arguments ministériels. La sensation désagréable de parler à un mur...encore accentuée par l’absence des IPR. En effet, on peut espérer que leur présence aurait permis d'avoir un regard d’expert sur la situation, aurait peut-être évité certains propos ou conduit à des échanges plus riches.
Audience du SNES au rectorat d'Aix-Marseille sur les Lettres Classiques 3 novembre 2015
Après une première demande effectuée en octobre 2014 suivie de plusieurs relances, nous avons été reçus mardi 3 novembre 2015 par le Secrétaire Général du Rectorat et son adjoint. La présence d’un IPR nous avait été annoncée, mais aucun n’a assisté à l’audience. Nous le déplorons et nous nous interrogeons sur les motifs de cette absence : avaient-ils seulement été informés et invités ? Nous avons abordé la situation des LCA sous différents angles :
1. Le lycée :
En prenant comme base les données récoltées il y a un an lors de la consultation des collègues de lettres classiques nous mettons en avant les difficultés à enseigner correctement avec des horaires légaux amputés dans de nombreux établissements.
2. Le collège actuel:
Même si la situation est plus conforme aux textes officiels, en règle générale, une grande majorité d’établissements respectant les horaires légaux, certains ne proposent pourtant ni latin ni grec. A l’inverse, quelques autres ont plusieurs groupes par niveau, ce qui est une preuve de l’attractivité des langues anciennes. Nous rappelons que les pourcentages d’élèves étudiant des langues anciennes au collège sont faussés par le refus fréquent d’ouvertures de groupes supplémentaires là où la demande en est faite. Les options latin et grec souffrent aussi de l’organisation des emplois du temps puisque les heures auxquelles sont généralement placés les cours de latin ou de grec sont souvent dissuasives pour les élèves.
3. Le « Collège 2016 » :
Nous insistons sur le fait que notre démarche s’inscrit évidemment dans le cadre de notre opposition générale à la réforme du collège que l’on veut nous imposer. Nous dénonçons en particulier la mise en concurrence des disciplines que la marge d'autonomie génèrerait. Nous condamnons les attaques violentes que subiraient nos enseignements par le biais de nouveaux dispositifs. Les EPI n'ont pas de support disciplinaire, peuvent être faits par n'importe quels enseignants et sont dépourvus de contenus fixés par un cadrage national. Nous émettons les plus vives craintes sur l’existence même des Enseignements de Compléments entièrement tributaires des EPI et du choix de l’établissement dans l’utilisation de la marge d’autonomie. On assisterait à une véritable casse de l'enseignement des langues anciennes tel qu'on le pratique depuis longtemps par la dissociation de la langue et de la civilisation ce qui conduirait à la disparition du latin et du grec dans les collèges. Enfin, nous alertons sur le fait que cette réforme servirait l’enseignement privé et porterait atteinte au peu de mixité qui existe encore dans certains établissements, notamment en zone d’éducation prioritaire.
4. Les problèmes de services (actuels et futurs) :
Nous rappelons les cas de mesures de carte scolaire qui touchent les collègues de Lettres classiques même s'ils ne sont pas les derniers arrivés. En cas de suppression de poste, nous réclamons que les postes de Lettres (modernes et classiques) soient vus dans leur ensemble afin qu’un collègue de Lettres classiques ne parte que si les deux conditions suivantes sont réunies : qu’il soit le dernier arrivé parmi tous les collègues de Lettres et qu’un autre poste de Lettres classiques subsiste dans l’établissement. En cas de complément de service, nous réclamons que les mêmes règles s’appliquent. Le nombre énorme d'heures appelées à disparaître avec la réforme ne ferait qu’amplifier la perte de postes dans notre discipline de recrutement.
Les réponses de l’administration :
La méconnaissance des réalités pédagogiques de la part de nos interlocuteurs et l’absence des spécialistes que sont les IPR nous ont privés de réponses argumentées et fiables.
Sur le premier point, l’administration affirme qu’il n'est pas envisageable de financer conformément aux horaires réglementaires des options ayant si peu d'inscrits, que les langues anciennes ne sont pas assez attractives. Pour éviter un gaspillage de moyens, l’administration propose d’appliquer dans l’Académie d’Aix-Marseille ce que le Recteur a déjà mis en place dans l'Académie d'Amiens, c’est-à-dire que l'option soit ouverte dans un lycée sur deux ou trois et que les élèves aillent dans le lycée concerné uniquement pour les heures de latin ou de grec...! Face à une telle aberration, nous nous insurgeons contre les aménagements d’emploi du temps que cela impliquerait (fin de journée, mercredi après-midi, samedi matin) et le découragement que cela susciterait.
Ensuite, l’administration considère que les effectifs dans les groupes de latin et de grec sont globalement trop bas, et que, les moyens étant restreints et devant être partagés avec d’autres matières il est impossible de les utiliser massivement pour donner des heures aux langues anciennes.
L’administration nous reproche en outre notre excès d'inquiétude tout en nous expliquant que de toute façon les matières que nous défendons sont déjà mortes. En opposition à la mise en concurrence des matières que nous évoquons nos interlocuteurs affirment qu'il s'agit d'interdisciplinarité et que si les équipes travaillent bien entre elles il n'y aura pas de problème.
Quant à nos revendications sur les suppressions de poste et les compléments de service, l’administration ne prend, pour l’instant, aucun engagement clair et nous reproche d’exagérer.
Nous avons été écoutés lors de la première partie de l'audience pendant laquelle nous avons exposé nos inquiétudes et revendications. En revanche, lors de l'échange qui a suivi, nous avons pu constater que nous avions face à nous une administration ne raisonnant qu'en terme de chiffres, ne connaissant que trop peu les réalités de terrain et bien sûr reprenant les arguments ministériels. La sensation désagréable de parler à un mur...encore accentuée par l’absence des IPR. En effet, on peut espérer que leur présence aurait permis d'avoir un regard d’expert sur la situation, aurait peut-être évité certains propos ou conduit à des échanges plus riches.
- PuckVénérable
Une collègue de LC dans un établissement privé de Marseille s'est vu proposer par son cde des cours en télé-enseignement qu'elle ferait et qui seraient ensuite diffusés. Elle a bien sûr refusé.
_________________
"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- PuckVénérable
J'ai le c-r d'une autre collègue sur la rencontre avec les IPR à Aix le 02/12 à Aix.
C'est en open office et je n'arrive pas à l'ouvrir sur Mac. Je vous le ferai parvenir lundi quand je serai au collège. Je vais à la réu du 09 à Marseille. D'autres néos y seront ?
C'est en open office et je n'arrive pas à l'ouvrir sur Mac. Je vous le ferai parvenir lundi quand je serai au collège. Je vais à la réu du 09 à Marseille. D'autres néos y seront ?
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- laMissSage
Pardon pour le HS, mais il s'était passé quoi avec les TP au lycée ?
On a mis des TP sur les heures de cours ? Et ensuite on a supprimé les TP ?
Ou c'est autre chose ?
On a mis des TP sur les heures de cours ? Et ensuite on a supprimé les TP ?
Ou c'est autre chose ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- PuckVénérable
Compte-rendu d'une collègue sur la réu avec les IPR à Aix le 02/12 (notes prises à chaud et avec les conseils et tout et tout elle n'a pas trop eu le temps de relire) :
Réunion 2. 12
-autonomie des établissements bien attestée
-événements parisiens justifient maintien des langues anciennes : accéder à la conscience intime de textes, armer les élèves contre le fanatisme.
Préconisation du corps d'inspection :dans epi LCA présence d'un prof de lettres classiques est indispensable.
Les programmes d'enseignements de compléments devraient arriver en janvier.
Aussi enjeu des langues et cultures de la Méditerranée, expérimentation implantée en lycée puis en collège : enseignement de latin, grec et arabe. Ressources sur eduscol préfigurant les epi.
Aussi muséographie : recensement des musées du monde entier contenant des œuvres antiques.
Idée d'une prof : epi sur la ville : Marseille (projet lettres classiques, modernes et arts plsatiques).
Projet dans l'avenir : créer une vraie filière latin-grec, enseignement conjoint des 2 matières.
Les inspecteurs incapables de répondre à la question du poste : enseigner le français, aller dans un autre établissement ? C'est le rectorat qui décide.
Il faut convaincre les chefs d'établissement et nos collègues de l'importance de nos disciplines !
Un prof du public membre du snef ou snes : audience au rectorat (de 4 profs de lettres classiques) en novembre très inquiétante, moyenne des effectifs à Aix-Marseille faibles : réduction justifiée. A Amiens, choix d'un seul lycée avec option latin dans une ville.
Le prof demande que l'on ne rentre pas dans le jeu de la réforme maintenant. Il demande aussi à ce que les ipr aillent au rectorat pour s'informer et se battre pour les langues anciennes. Pas de réponse...
Comment appliquer la réforme ? Conseil de l'IG et des IPR :
-bien lire les B.O. : LCA dans enseignement du français + programmes pour enseignements de compléments
-EPI : compétences disciplinaires à développer, pas des activités ludiques.
Epi LCA arrivé après les autres, hybride : faire accéder le plus grand nombre possible d'élèves à la langue. Enseignement de complément est un dispositif d'approfondissement.
- important que les epi naissent du contenu non du dispositif horaire... !
-epi lca + un enseignement de complément (allier civi et langue).
Démarrer un epi lca puis enchaîner sur un enseignement de complément en 5ème.
Il ne faut pas de diminution des 5H.
-objectif de la réforme : des lca pour le plus grand nombre.
Scénarios possibles
-epi prof lettres classiques + 1 prof lettres modernes : entrer dialogue... // Molière et Plaute
Epi comédie moliéresque : le prof de lettres modernes fera une construction typique, le prof de lca travaillera sur le dialogue, par ex d'Amphitryon. Vis comica chez Plaute, ouverture culturelle théâtre, diff statuts sociaux, qu'est-ce qu'un rôle figé ? Espace de la familia ?
0,5H LCA et le reste français : epi prévu pour durer longtemps(1 trimestre ? 1 semestre?).
Une même pièce (pour le prof de lca : un gpt de txt posible)
-entrée voyages, aventure : on peut aussi faire des choses. On nous fait confiance pour trouver !
Epi de 2 mois : epi lca 1H français et 1H lca
on peut aussi travailler avec le prof doc.
-impt de contruire nos projets, de ne pas s'appuyer sur les manuels.
-impt de ne pas se contenter de la civilisation, d'un glossaire d'expressions latines, importance de transmettre ce qu'est un homme, une pensée, une morale.
4ème : comparer persos du XIXème siècle et persos de Trimalcion
poésie lyrique poésie augustéenne
3ème discours sur valeurs morales, satires // Juvénal, Horace.
S'intégrer dans d'autres epi, vus comme de simples étiquettes. Comparaison des langues, des mots.
Création artistique : instruments de musique.
Parcours bien-être : forme ritualisée des repas, textes sur la nourriture antique.
Varier durée des epi. On peut aussi croiser des thèmes. Le contenu doit primer sur le contenant !
Mise en voix comparative du txt de Plaute, idem pour celui de Molière
exposition, travail d'écriture, représentation.
Seule question : ce que je fais, est-ce intéressant pour mes élèves ?
Si on va devant nos chefs d'établissement avec un projet solide, il ne pourra que s'incliner (mis à part quelques irréductibles).
Réunion 2. 12
-autonomie des établissements bien attestée
-événements parisiens justifient maintien des langues anciennes : accéder à la conscience intime de textes, armer les élèves contre le fanatisme.
Préconisation du corps d'inspection :dans epi LCA présence d'un prof de lettres classiques est indispensable.
Les programmes d'enseignements de compléments devraient arriver en janvier.
Aussi enjeu des langues et cultures de la Méditerranée, expérimentation implantée en lycée puis en collège : enseignement de latin, grec et arabe. Ressources sur eduscol préfigurant les epi.
Aussi muséographie : recensement des musées du monde entier contenant des œuvres antiques.
Idée d'une prof : epi sur la ville : Marseille (projet lettres classiques, modernes et arts plsatiques).
Projet dans l'avenir : créer une vraie filière latin-grec, enseignement conjoint des 2 matières.
Les inspecteurs incapables de répondre à la question du poste : enseigner le français, aller dans un autre établissement ? C'est le rectorat qui décide.
Il faut convaincre les chefs d'établissement et nos collègues de l'importance de nos disciplines !
Un prof du public membre du snef ou snes : audience au rectorat (de 4 profs de lettres classiques) en novembre très inquiétante, moyenne des effectifs à Aix-Marseille faibles : réduction justifiée. A Amiens, choix d'un seul lycée avec option latin dans une ville.
Le prof demande que l'on ne rentre pas dans le jeu de la réforme maintenant. Il demande aussi à ce que les ipr aillent au rectorat pour s'informer et se battre pour les langues anciennes. Pas de réponse...
Comment appliquer la réforme ? Conseil de l'IG et des IPR :
-bien lire les B.O. : LCA dans enseignement du français + programmes pour enseignements de compléments
-EPI : compétences disciplinaires à développer, pas des activités ludiques.
Epi LCA arrivé après les autres, hybride : faire accéder le plus grand nombre possible d'élèves à la langue. Enseignement de complément est un dispositif d'approfondissement.
- important que les epi naissent du contenu non du dispositif horaire... !
-epi lca + un enseignement de complément (allier civi et langue).
Démarrer un epi lca puis enchaîner sur un enseignement de complément en 5ème.
Il ne faut pas de diminution des 5H.
-objectif de la réforme : des lca pour le plus grand nombre.
Scénarios possibles
-epi prof lettres classiques + 1 prof lettres modernes : entrer dialogue... // Molière et Plaute
Epi comédie moliéresque : le prof de lettres modernes fera une construction typique, le prof de lca travaillera sur le dialogue, par ex d'Amphitryon. Vis comica chez Plaute, ouverture culturelle théâtre, diff statuts sociaux, qu'est-ce qu'un rôle figé ? Espace de la familia ?
0,5H LCA et le reste français : epi prévu pour durer longtemps(1 trimestre ? 1 semestre?).
Une même pièce (pour le prof de lca : un gpt de txt posible)
-entrée voyages, aventure : on peut aussi faire des choses. On nous fait confiance pour trouver !
Epi de 2 mois : epi lca 1H français et 1H lca
on peut aussi travailler avec le prof doc.
-impt de contruire nos projets, de ne pas s'appuyer sur les manuels.
-impt de ne pas se contenter de la civilisation, d'un glossaire d'expressions latines, importance de transmettre ce qu'est un homme, une pensée, une morale.
4ème : comparer persos du XIXème siècle et persos de Trimalcion
poésie lyrique poésie augustéenne
3ème discours sur valeurs morales, satires // Juvénal, Horace.
S'intégrer dans d'autres epi, vus comme de simples étiquettes. Comparaison des langues, des mots.
Création artistique : instruments de musique.
Parcours bien-être : forme ritualisée des repas, textes sur la nourriture antique.
Varier durée des epi. On peut aussi croiser des thèmes. Le contenu doit primer sur le contenant !
Mise en voix comparative du txt de Plaute, idem pour celui de Molière
exposition, travail d'écriture, représentation.
Seule question : ce que je fais, est-ce intéressant pour mes élèves ?
Si on va devant nos chefs d'établissement avec un projet solide, il ne pourra que s'incliner (mis à part quelques irréductibles).
_________________
"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- e-WandererGrand sage
Ils ne pensent donc qu'à bouffer, ces gens-là ? Après "Mme Bovary mangeait-elle équilibré ?", pourquoi pas "Les ortolans de Trimalcion sont-ils digestes ?" ou "La ration des soldats de César vaut-elle le corned beef des GIs américains ?"…Puck a écrit:
()
Création artistique : instruments de musique.
Parcours bien-être : forme ritualisée des repas, textes sur la nourriture antique.
Varier durée des epi. On peut aussi croiser des thèmes. Le contenu doit primer sur le contenant !
(…)
- NLM76Grand Maître
Non, non il n'y a pas que manger qui les intéresse. J'ai souvenance d'une séance mémorable où la réflexion sur les thèmes à aborder se terminait sur les lavements...
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- CarnyxNeoprof expérimenté
Ils insistent tout le temps sur les « besoins des élèves » !nlm76 a écrit:Non, non il n'y a pas que manger qui les intéresse. J'ai souvenance d'une séance mémorable où la réflexion sur les thèmes à aborder se terminait sur les lavements...
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- e-WandererGrand sage
Un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, avec miel rosat et catholicon double ?
- PuckVénérable
Je me rappelle une journée de formation avec une IPR et il fallait trouver un titre attractif pour une "séquence" de 3e trèèèès difficile où il fallait reconnaître des noms propres !!!!
Maintenant je ne suis plus sûre que ce texte de 5e serait compris en français par des lycéens.
Maintenant je ne suis plus sûre que ce texte de 5e serait compris en français par des lycéens.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- PuckVénérable
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- DesolationRowEmpereur
Oh, Cayrou… Ma grammaire favorite
- Presse-puréeGrand sage
Je suis retombé sur la Lamaison Noiville, que je trouve pas mal du tout.
- archebocEsprit éclairé
e-Wanderer a écrit:Ils ne pensent donc qu'à bouffer, ces gens-là ? Après "Mme Bovary mangeait-elle équilibré ?", pourquoi pas "Les ortolans de Trimalcion sont-ils digestes ?" ou "La ration des soldats de César vaut-elle le corned beef des GIs américains ?"…Puck a écrit:
()
Création artistique : instruments de musique.
Parcours bien-être : forme ritualisée des repas, textes sur la nourriture antique.
Varier durée des epi. On peut aussi croiser des thèmes. Le contenu doit primer sur le contenant !
(…)
Ils ont l'ambition de se montrer digne de Champagne, le personnage de Labruyère qui me sert actuellement de signature.
- Invité ElExpert spécialisé
Puck a écrit:
Mon professeur de 3ème nous photocopiait chaque semaine une page de cette grammaire. Une batterie d'exercices (surtout morphologie et analyse logique). Et hop. Pas de "civi" (que je hais ce mot!), mais des tirades interminables de Virgile qui nous faisaient rêver!
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