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- celitianSage
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
WabiSabi a écrit:
Ce n'est qu'en partie vrai. Ma sœur, "simple" secrétaire médicale dans la FPH, a son "réseau" de médecins dans son service sans être CSP+ (loin de là) et mon neveu a réussi à intégrer brillamment médecine (il fait sa 3e année) sans passer par aucune école préalable. Je ne me fais pas de souci pour sa future intégration compte tenu des fréquentations de sa mère. La simple méritocratie républicaine, Dieu merci, peut encore suffire, en dépit des efforts des différentes "castes" afin de la court-circuiter.
Euh mais là c'est justement la preuve de l'utilité d'avoir un bon réseau. Il faut avoir l'argent et/ou un bon réseau.
- kamasolouHabitué du forum
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
C'est encore une fois un blog (et non un "journal") qui rétablit la vérité sur le latin : http://blogs.mediapart.fr/blog/pascale-fourier/301015/latinistes-fils-de-bougeois-et-de-profs-cest-faux
- WabiSabiHabitué du forum
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
C'est pas faux a écrit:Réussir grâce à son réseau parmi les gens bien placés, illustration de la méritocratie républicaine ?WabiSabi a écrit:celitian a écrit:
Malheureusement notre avantage est de courte durée car ce sont souvent leurs enfants qui réussissent le mieux dans la vie active.
Aujourd'hui il est préférable d'avoir les bons réseaux (pour obtenir le bon stage, le bon boulot), et de l'argent (aller à l'étranger, faire les bonnes activités extra-scolaires, étudier dans les écoles parallèles qui permettent d'aider à l'obtention d'un diplôme comme pour médecine...).
Ce n'est qu'en partie vrai. Ma sœur, "simple" secrétaire médicale dans la FPH, a son "réseau" de médecins dans son service sans être CSP+ (loin de là) et mon neveu a réussi à intégrer brillamment médecine (il fait sa 3e année) sans passer par aucune école préalable. Je ne me fais pas de souci pour sa future intégration compte tenu des fréquentations de sa mère. La simple méritocratie républicaine, Dieu merci, peut encore suffire, en dépit des efforts des différentes "castes" afin de la court-circuiter.
Je me suis mal exprimé : même des gens simples et modestes peuvent avoir "leur" réseau et en tirer parti (ma soeur ne connaît pas Martin Hirsch non plus, hein...) sans être pour autant des CSP++ ou "du sérail". Et si je parle de méritocratie, c'est parce que mon neveu a réussi ces 1ères années de medecine avec un classement solide sans être passé par aucune écurie et sans "aide" à domicile d'un parent médecin. C'est encore possible, même si c'est plutôt la minorité, c'est tout ce que je voulais dire. S'il jouit un jour du "réseau" de sa mère, ce sera plus pour une recommandation dans tel ou tel service.
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- Steph1.14Niveau 5
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
Vous avez sans doute vu passer ça, qui rétablit un peu les lectures partiales :
Note de la DEPP : lire notre communiqué de presse du 1er décembre
(APFLA-CPL, APLettres, APLAES, CNARELA, SEL, SLL)
https://lc.cx/4JbB
Note de la DEPP : lire notre communiqué de presse du 1er décembre
(APFLA-CPL, APLettres, APLAES, CNARELA, SEL, SLL)
https://lc.cx/4JbB
- pamplemousses4Expert
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
Il est très bien, et dense, Steph1, ce dernier communiqué de l'APFLA & co; encore faudrait-il que le MEN le lise.
- Luigi_BGrand Maître
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
Oui, tonique et rentre dedans.
- Spoiler:
- Quitte à rejoindre certains éléments d'analyse et à citer certains chiffres que j'avais donnés relativement à l'étude de la DEPP, les associations auraient pu citer l'article d'"Avenir latin grec" publié il y a un mois, le lendemain de la parution de cette étude.
http://avenirlatingrec.fr/analyses/489-une-belle-reconnaissance-de-depp
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Dans "Le Point" : "S. Coignard : "Latin : le silence coupable de Najat Vallaud-Belkacem""
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- bruno09Niveau 10
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
Anaxagore a écrit:Le bon élève ce salaud. Faut lui péter les jambes.
Absolument. Une balle dans les rotules. Histoire de le faire méditer sur la violence symbolique.
- RoninMonarque
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
+1
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- BoubouleDoyen
Re: "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
Luigi_B a écrit:Dans "Le Point" : "S. Coignard : "Latin : le silence coupable de Najat Vallaud-Belkacem""
Cet article ne méritait-il pas d'être mieux mis en évidence sur neo ?
Sophie Coignard a écrit:De l'illettrisme à la classe prépa
Plus surprenant, l'enseignement du latin joue un rôle pour préserver la mixité sociale dans les collèges les plus problématiques : « À milieu social et niveau scolaire identiques […], les élèves choisissent plus souvent le latin lorsqu'ils sont scolarisés en éducation prioritaire, écrivent les auteurs de l'étude. » L'enseignement du latin est donc une manière de « retenir » les enfants de familles privilégiées dans les réseaux d'éducation prioritaire. Les professeurs de lettres classiques sont enchantés de ces résultats au moment où le latin et le grec sont menacés par la réforme du collège. Enchantés, mais pas étonnés. L'un d'entre eux, qui enseigne dans un collège de l'académie de Créteil, raconte ainsi comment le latin a permis à un de ses élèves, qui ne maîtrisait pas le français au début de la cinquième, de rejoindre après le bac une classe préparatoire parisienne. Un parcours exemplaire que la transformation du latin et du grec en « enseignement pratique interdisciplinaire » risque de rendre impossible demain.
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- Anciens manuels de latin (niveau collège)
- [3e] : Ecart entre le niveau des élèves et le programme en latin...
- Forte augmentation du niveau des acquis des élèves à l'entrée au CP entre 1997 et 2011 (MEN-DEPP)
- [DEPP] [CEDRE] 15% des élèves n'ont qu'une maîtrise réduite des compétences attendues en fin de collège
- Niveau des élèves en latin à l'issue de la terminale
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