- RendashBon génie
Une class action, c'est quand on "met les élèves en activité", c'est ça?
- InvitéInvité
Rendash a écrit:Une class action, c'est quand on "met les élèves en activité", c'est ça?
Oui, EPI c'est tout !
- Salammb0Expert
pamplemousses4 a écrit:Botchan a écrit:Salammb0 a écrit:Ce n'est pas la question première alors.
Je suis virulente (mais ce n'est pas contre Melle_Andromede) car ce sont des choses qu'on entend à l'ESPE. Je trouve ça déplacé. Un professeur doit pouvoir exiger d'obtenir un cadre de travail sans avoir à craindre de ne pas être aimé. Je trouve ça terrible qu'on essaie de nous mettre ça en tête. L'idée n'est pas d'être un tyran, je suis d'accord. Mais le tyran, aujourd'hui, à l'ESPE (de Paris), c'est celui qui hausse un peu trop la voix et exige le silence avant de démarrer son cours, "comme dans les années 50."
Si tu entends ce genre de choses à l'ESPé je comprends mieux ta virulence en effet.
Salammb0, vraiment, ils en sont là?
Je dois être un tyran tyrannique qui tyrannise. Pourtant, les élèves n'ont pas l'air traumatisé du tout: ils sont en classe, et en classe, on travaille. Quelle audace...
Chers collègues stagiaires, tenez bon!
- Spoiler:
J'ai de plus en plus l'impression qu'il vous faudrait lancer une class action...
Oui, on en est là, à un "Bah ils vont pas vous aimer, hein" lancé d'un ton à la charnière de la menace et de la leçon de morale. On en est là.
_________________
"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- pamplemousses4Expert
Rendash a écrit:Une class action, c'est quand on "met les élèves en activité", c'est ça?
Et rends-toi compte, tu peux même les faire agir en distanciel avec le numérique.
:vvv: :vvv:
- Salammb0Expert
pamplemousses4 a écrit:Salammb0, .
Merci
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- capucine42Érudit
Oui peut-être mais je ne me déferai pas de l'idée que parfois les élèves adorent un prof tout en sachant qu'il ne les tire pas vers le haut.
Par exemple l'année dernière un élève a dit avant d'entrer dans mon cours :
-Qu'est ce que j'aimerais aller en cours de français avec M.X!
M.X en question, il l'avait eu l'année d'avant, s'était beaucoup amusé car M.X a pour fâcheuse habitude de raconter exclusivement sa vie en cours et comme il est un peu mythomane, les élèves se marrent, ils ne sont pas dupes mais ils l'adorent. Je pense que beaucoup apprécient les heures passées à l'écouter raconter qu'il est le mieux noté de l'académie ( et même de France, j'étais en évaluation à côté, j'ai entendu...) ou bien à l'entendre raconter que les collègues féminines de lettres sont toutes amoureuses de lui ou encore ses exploits pendant le service militaire ou encore ses années d'études à Henry IV, à Condorcet.... ( les élèves avaient calculé qu'il avait dû passer 10 ans au lycée). Mais le respectent-ils pour autant ?
Par exemple l'année dernière un élève a dit avant d'entrer dans mon cours :
-Qu'est ce que j'aimerais aller en cours de français avec M.X!
M.X en question, il l'avait eu l'année d'avant, s'était beaucoup amusé car M.X a pour fâcheuse habitude de raconter exclusivement sa vie en cours et comme il est un peu mythomane, les élèves se marrent, ils ne sont pas dupes mais ils l'adorent. Je pense que beaucoup apprécient les heures passées à l'écouter raconter qu'il est le mieux noté de l'académie ( et même de France, j'étais en évaluation à côté, j'ai entendu...) ou bien à l'entendre raconter que les collègues féminines de lettres sont toutes amoureuses de lui ou encore ses exploits pendant le service militaire ou encore ses années d'études à Henry IV, à Condorcet.... ( les élèves avaient calculé qu'il avait dû passer 10 ans au lycée). Mais le respectent-ils pour autant ?
- Thierry75Niveau 10
Un mec qui raconte sa vie, un mytho qui plus est, et ils l' ADORENT ? Pas clair, tout cela...
- RendashBon génie
Ils adorent sans doute plutôt sa mythomanie, qui leur offre des occasions sans nombre de se foutre de sa poire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Rendash a écrit:Ils adorent sans doute plutôt sa mythomanie, qui leur offre des occasions sans nombre de se foutre de sa poire.
...et surtout des occasions de ne pas travailler du tout.
- RendashBon génie
Audrey a écrit:Rendash a écrit:Ils adorent sans doute plutôt sa mythomanie, qui leur offre des occasions sans nombre de se foutre de sa poire.
...et surtout des occasions de ne pas travailler du tout.
Même les glandeurs finissent par en avoir assez de glander
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Ouh, toi, tu n'as pas croisé encore tout le panel possible de glandeurs! Crois-moi, il y en a qui sont absolument incorruptibles!
- RendashBon génie
Audrey a écrit:Ouh, toi, tu n'as pas croisé encore tout le panel possible de glandeurs! Crois-moi, il y en a qui sont absolument incorruptibles!
Pardon, c'était une private joke, ce n'était ni un cri d'espoir ni une manifestation de naïveté, j'aurais dû préciser
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéeC9Niveau 8
J'ai une classe de 3e un peu moins facile que les autres (ceux qui me disent que "ça se fait pas d'enlever des points pour l'orthographe"), et ce matin je leur ai donné une interro. Beaucoup avaient fini 10 mn avant la sonnerie et ce furent 10 minutes interminables pour moi. Trousses et cartables qui se ferment, chuchotements, etc. Puis je m'énerve et leur dis que certains n'ont pas terminé, que je veux le silence. Et là, un gugusse qui éternue (fort, tant qu'à faire), et les autres, pour voir si j'allais craquer ou non, qui disent les uns après les autres "à tes souhaits". Je n'ai eu aucune réaction (ça leur aurait fait plaisir), mais je bouillais en me disant "vivement les vacances".
- Mlle_AndromedeNiveau 7
Mon tuteur Espe ma dit que mes séquences n'étaient que des ébauches, pourtant je passe un temps fou dessus et mon tuteur terrain les a validées. Il m'a également dit qu'il fallait éviter de s'appuyer sur les manuels et qu'il était préférable de ne pas mettre de questions avec les études de textes. Mais dans ce cas, comment faire pour que les élèves aient une trace écrite? Bref, je suis un peu perdue et légèrement désespérée.
- DerborenceModérateur
Mlle_Andromede a écrit:Mon tuteur Espe ma dit que mes séquences n'étaient que des ébauches, pourtant je passe un temps fou dessus et mon tuteur terrain les a validées. Il m'a également dit qu'il fallait éviter de s'appuyer sur les manuels et qu'il était préférable de ne pas mettre de questions avec les études de textes. Mais dans ce cas, comment faire pour que les élèves aient une trace écrite? Bref, je suis un peu perdue et légèrement désespérée.
Je te conseille de préparer pour toi des questions pour l'étude des textes mais de ne pas les faire figurer sur le document que tu donnes aux élèves.
En classe, tu lis le texte et tu peux demander aux élèves ce qui les a marqué, ce qu'ils pensent de ce qui vient d'être lus : tu pars donc de leurs premières impressions. Généralement, les remarques des élèves sont en rapport avec ce que tu as prévu de leur montrer.
Au cas où tu serais face à une classe muette, tu peux poser les questions que tu as préparées sur le texte.
Idem si les élèves n'évoquent pas quelque chose de fondamental.
Trace écrite : vocabulaire nouveau, définition d'une figure de style ou d'un procédé d'écriture ; bilan de l'étude du texte.
Ex : en 4e, je suis sur la poésie lyrique ; en guise de bilan, je peux demander aux élèves de rédiger la réponse à la question : En quoi ce poème est-il lyrique ? Il faut aussi évidemment insister sur la spécificité du poème étudié.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- InvitéeC9Niveau 8
La fichue trace écrite...
Moi on m'a toujours dit qu'il fallait séparer clairement les zactivités de la trassékrite sinon les zenfants ne s'y retrouvent pas. Du coup je fais noter dans la marge "exercice" et "cours" (et surtout pas "trace écrite"!!) ; enfin, quand j'y pense. Après, il est évident que quand c'est écrit
1°/
2°/
avec des réponses et une correction en vert, l'élève comprend que c'est l'exercice et non pas le cours. Mais bon, faut séparer quand même. Alors que, pour un contrôle, tout est à apprendre.
Bref, désolée pour le HS.
Melle Andromède, courage, l'année de stagiaire n'est pas facile, mais elle ne dure qu'un an (deux pour certains mais pas plus).
Moi on m'a toujours dit qu'il fallait séparer clairement les zactivités de la trassékrite sinon les zenfants ne s'y retrouvent pas. Du coup je fais noter dans la marge "exercice" et "cours" (et surtout pas "trace écrite"!!) ; enfin, quand j'y pense. Après, il est évident que quand c'est écrit
1°/
2°/
avec des réponses et une correction en vert, l'élève comprend que c'est l'exercice et non pas le cours. Mais bon, faut séparer quand même. Alors que, pour un contrôle, tout est à apprendre.
Bref, désolée pour le HS.
Melle Andromède, courage, l'année de stagiaire n'est pas facile, mais elle ne dure qu'un an (deux pour certains mais pas plus).
- Salammb0Expert
Mlle_Andromede a écrit:Mon tuteur Espe ma dit que mes séquences n'étaient que des ébauches, pourtant je passe un temps fou dessus et mon tuteur terrain les a validées. Il m'a également dit qu'il fallait éviter de s'appuyer sur les manuels et qu'il était préférable de ne pas mettre de questions avec les études de textes. Mais dans ce cas, comment faire pour que les élèves aient une trace écrite? Bref, je suis un peu perdue et légèrement désespérée.
Tu as fais combien de séquences pour qu'il puisse juger teS séquenceS ?
Écoute, quand tu présentes ta fiche séquence, tu bidouilles le truc en y rajoutant les objectifs et les compétences du socle évaluées. J'ai fait tout ça a posteriori, et l'on m'a dit que ma séquence était très bien et mon travail sérieux (sachant que j'ai bidouillé le truc pour le rendre plus ludique, pour donner l'impression que les élèves étaient souvent en activité et sortaient les connaissances de leur chapeau magique). Maquille tes séances de langue en décloisonnées si tu fais des cloisonnées.
Pourtant, je ne passe pas un temps fou dessus, parce que j'ai déjà passé un temps fou dessus au début, et ça n'a servi à rien dans mon cas. Je n'ai pas fait ce que j'avais prévu et préparé de façon si chronophage. Et surtout, un cours niveau collège est un cours niveau collège. Tu es censée avoir largement les connaissances suffisantes (le plus dur est d'ailleurs de passer d'un niveau universitaire à un niveau collège, donc de la GMF au bescherelle). Qu'est-ce qui te prend autant de temps quand tu fais tes séances ? Le problème doit être que tu ne réponds pas aux attentes de tes formateurs, qui du coup qualifient d'ébauche ton travail. Pour les questions du manuel, on le sait que les formateurs et les IPR n'aiment pas qu'on assortisse d'une ribambelle de questions un texte. C'est dit et répété à l'ESPE.
Quant aux élèves qui aiment les professeurs sérieux, j'ai envie de dire que cela dépend des élèves et sans doute des établissements. Dans mon REP de l'année dernière, on aimait surtout ne rien faire de ses dix doigts et rigoler en classe, sauf exceptions (classes bilangues + latinistes, qui disparaissent bientôt ! Ouf !).
Il me semble qu'on doit d'abord arriver devant ses élèves en ayant pour objectif de leur inculquer un enseignement plutôt que de se faire aimer. Le risque, à vouloir se faire aimer, c'est de leur faire faire des choses qu'ils aiment. Et leur faire faire des choses qu'ils aiment ça peut être étudier une chanson de Black M au lieu d'une lettre de Montesquieu. Ou leur faire lire l'autobiographie de Loana
Or, notre rôle est à mon sens d'essayer de les sortir de leur petit monde bien circonscrit et de leur faire voir qu'au-delà des histoires d'amour de Jennifer et Bryan et de leurs chroniques Facebook, il y a un monde, justement. Et quel monde !
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- CasparProphète
Mlle_Andromede a écrit:Mon tuteur Espe ma dit que mes séquences n'étaient que des ébauches, pourtant je passe un temps fou dessus et mon tuteur terrain les a validées. Il m'a également dit qu'il fallait éviter de s'appuyer sur les manuels et qu'il était préférable de ne pas mettre de questions avec les études de textes. Mais dans ce cas, comment faire pour que les élèves aient une trace écrite? Bref, je suis un peu perdue et légèrement désespérée.
Ah, la haine des manuels, ça faisait longtemps! Il est vrai que tout ce qui peut faciliter le travail du professeur, surtout débutant, c'est très vilain. Je considère que si la collectivité achète à grand frais des manuels il est préférable de les utiliser (cela ne veut pas dire qu'il faut en être les esclaves), sinon à quoi bon? Sinon, qu'on cesse de les faire acheter par les conseils départementaux et régionaux.
- CNFANiveau 10
Bien d'accord avec Botchan mais si c'est l'année où il faut faire plaisir à ton tuteur alors fais ce qu'on te dit ! Ceci dit, je ne mets plus les questions à la suite du texte. Je lis le texte à haute voix en théâtralisant un peu la lecture, surtout avec les petits, puis je leur pose une question parfois lié au genre, ou aux personnages, ou à l'intrigue. Ils répondent sur leur fiche de recherche puis confrontent leurs réponses. Ensuite, je tire les fils de ce qu'ils ont dit et on construit une première entrée à l'oral. On passe ensuite à la trace écrite à laquelle on donne un titre ensemble. Ils proposent, l'un d'entre eux fait le secrétaire sur l'ordinateur et on corrige! On passe ensuite à une deuxième question et j'en traite rarement plus de trois dans l'heure.
Sur leur feuille, ils ont donc le texte suivi de I - un conte merveilleux II - un personnage...
Quand, dès la première lecture, je vois qu'ils ont des choses à dire, on sort 6 ou 7 pistes dont on parle et je note les pistes au tableau. Ensuite par groupe, ils doivent rédiger quelques lignes d'explication. Ils viennent présenter leur explication au tableau et là, c'est moi qui note parce qu'avec 6 ou 7 pistes, ça prendrait trop longtemps.
Ma préparation est donc très différente de ce que je faisais au début : je ne prépare plus de questions mais je cherche quelques pistes d'analyse et surtout j'apprends mon texte presque par cœur. Je trouve qu'ils s'approprient davantage le texte que lorsqu'ils répondaient à une batterie de questions dont ils ne voyaient pas forcément les liens même si elles étaient rangées dans de grandes parties. Au début, j'étais rassurée par les questions mais elle formatent beaucoup le cours ! et surtout, on perd un temps fou à écrire des réponses qui sont parfois trop évidentes ou trop compliquées, et qui ne servent donc pas à grand chose!
Les manuels peuvent donner des pistes auxquelles on n'a pas forcément pensé, ou une présentation intéressante, de là à utiliser toutes leurs questions....
Sur leur feuille, ils ont donc le texte suivi de I - un conte merveilleux II - un personnage...
Quand, dès la première lecture, je vois qu'ils ont des choses à dire, on sort 6 ou 7 pistes dont on parle et je note les pistes au tableau. Ensuite par groupe, ils doivent rédiger quelques lignes d'explication. Ils viennent présenter leur explication au tableau et là, c'est moi qui note parce qu'avec 6 ou 7 pistes, ça prendrait trop longtemps.
Ma préparation est donc très différente de ce que je faisais au début : je ne prépare plus de questions mais je cherche quelques pistes d'analyse et surtout j'apprends mon texte presque par cœur. Je trouve qu'ils s'approprient davantage le texte que lorsqu'ils répondaient à une batterie de questions dont ils ne voyaient pas forcément les liens même si elles étaient rangées dans de grandes parties. Au début, j'étais rassurée par les questions mais elle formatent beaucoup le cours ! et surtout, on perd un temps fou à écrire des réponses qui sont parfois trop évidentes ou trop compliquées, et qui ne servent donc pas à grand chose!
Les manuels peuvent donner des pistes auxquelles on n'a pas forcément pensé, ou une présentation intéressante, de là à utiliser toutes leurs questions....
- CasparProphète
C'est sûr que l'année de stage il faut faire attention à ce qu'on fait et à ce qu'on dit.
Le "questionnement" excessif n'est plus de mise en anglais non plus, ça doit être une tendance lourde de la pédagogie moderne. Il faut faire travailler les élèves sans leur poser trop de questions (bon, pourquoi pas? ça se défend)
Le "questionnement" excessif n'est plus de mise en anglais non plus, ça doit être une tendance lourde de la pédagogie moderne. Il faut faire travailler les élèves sans leur poser trop de questions (bon, pourquoi pas? ça se défend)
- AsarteLilithEsprit sacré
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- brin d'acierNiveau 6
Mais ça veut dire quoi un rapport négatif ? Tout ne peut pas être négatif : il y a peut-être des points à améliorer, mais enfin, c'est normal. Cela fait 2 mois que tu es stagiaire. Il me semble qu'en tant que stagiaire, on a une copie de ce premier rapport ? Je suis d'accord, tu as encore le temps d'arranger ce qui selon lui n'allait pas. Mais tu as eu un entretien avec lui normalement après sa visite, que t'a-t-il dit ? Peut-être que tu as répondu déjà à toutes ces questions, mais je n'ai pas lu l'intégralité du fil.
T'es-tu reposée comme il se doit pendant les vacances ? Si ça ne va pas, il faut aller voir ton médecin.
T'es-tu reposée comme il se doit pendant les vacances ? Si ça ne va pas, il faut aller voir ton médecin.
- cavatineNiveau 9
Bonjour,
tout d'abord : courage ! Et soigne-toi bien
Comme l'a dit ton tuteur, nous ne sommes qu'au début du mois de novembre, tu as largement le temps d'améliorer les choses.
Dans ce qu'il appelle "présenter le cours", est-ce au niveau du rythme du cours, de ce que tu leur présentes comme objectifs de la séance, et qui ne sont peut-être pas forcément très clairs pour eux ?
J'ai pu pour ma part constater, et des collègues me l'ont souvent dit, que pour les élèves aient moins tendance à décrocher (et donc à foutre le boxon), ça pouvait être bien de les "bombarder" d'activités, tout en veillant à les alterner et à faire en sorte que ce soit assez varié (sans non plus tomber dans l'excès inverse avec une heure découpée en plein de micro-tâches). Par ailleurs, leur annoncer les objectifs - et le leur faire noter, en l'écrivant soi-même au tableau - peut aussi aider (je fais ça en lycée et ça marche bien, ça "rassure" les élèves, de voir où l'on va et vers quoi on cherche à les mener).
Sinon, quand le cours n'avance pas à cause de divers bavardages et de leur attitude, et que l'on n'a pas réussi à circonscrire le foyer de la perturbation (traduction : quand on n'a pas mouché et/ou exclu les débilos qui mettent le bordel - parce qu'il y a forcément des moments où on n'y arrive pas -), il y a la méthode "puisque vous avez envie de vous exprimer et que le texte a l'air de vous inspirer (mode ironie on), sortez une feuille, je relève à la fin" (pas besoin de tous les noter par contre). Et pour celui qui moufte pendant qu'ils font ça, punition.
Tu as aussi la possibilité de mettre une note d'oral (sur 10), en procédant par tranches de 0 / 5 / 10. Un élève se tient bien et participe au cours : 10. Un élève ne participe pas, bavarde : 5
Un élève bavarde tant et plus, fait l'andouille, perturbe le cours etc : 0
- à faire sur par exemple deux semaines en novembre, et deux semaines en décembre - (c'est une collègue de langue qui en parlait à la cantine ) -
Le seul souci, c'est que c'est fastidieux, surtout avec des classes chargées... mais avec certains, ça peut peut-être fonctionner.
N'oublie pas, enfin, que l'établissement où l'on se trouve est à prendre en compte... personnellement, j'étais dans ta position l'an dernier, en étant affectée dans un collège assez rude : mes préparations, cela allait plus ou moins, mais la gestion de classe... au final, je n'arrivais même plus à faire cours, et j'ai petit à petit sombré - (une situation personnelle difficile s'étant aussi ajoutée) et mise en arrêt, sans pouvoir remettre les pieds au collège -.
Cette année, en prolongation, je travaille dans un lycée, sans problèmes de discipline, et, je revis. J'ai encore plein de choses à améliorer, bien sûr, mais le fait d'être dans un climat relativement calme me permet d'être sereine et de prendre plaisir à faire cours (même si sur certaines heures, avec une classe notamment, c'est parfois ch**** , à cause de trop de dissipation et de bavardages).
Une nouvelle fois, courage à toi, l'année de stage peut être un vrai calvaire, mais l'on peut remonter la pente, et arriver à ne plus se rendre malade pour ce travail qui, il ne faut pas l'oublier, reste un travail, c'est-à-dire une partie seulement de notre vie - ce qu'on a malheureusement tendance à oublier -.
tout d'abord : courage ! Et soigne-toi bien
Comme l'a dit ton tuteur, nous ne sommes qu'au début du mois de novembre, tu as largement le temps d'améliorer les choses.
Dans ce qu'il appelle "présenter le cours", est-ce au niveau du rythme du cours, de ce que tu leur présentes comme objectifs de la séance, et qui ne sont peut-être pas forcément très clairs pour eux ?
J'ai pu pour ma part constater, et des collègues me l'ont souvent dit, que pour les élèves aient moins tendance à décrocher (et donc à foutre le boxon), ça pouvait être bien de les "bombarder" d'activités, tout en veillant à les alterner et à faire en sorte que ce soit assez varié (sans non plus tomber dans l'excès inverse avec une heure découpée en plein de micro-tâches). Par ailleurs, leur annoncer les objectifs - et le leur faire noter, en l'écrivant soi-même au tableau - peut aussi aider (je fais ça en lycée et ça marche bien, ça "rassure" les élèves, de voir où l'on va et vers quoi on cherche à les mener).
Sinon, quand le cours n'avance pas à cause de divers bavardages et de leur attitude, et que l'on n'a pas réussi à circonscrire le foyer de la perturbation (traduction : quand on n'a pas mouché et/ou exclu les débilos qui mettent le bordel - parce qu'il y a forcément des moments où on n'y arrive pas -), il y a la méthode "puisque vous avez envie de vous exprimer et que le texte a l'air de vous inspirer (mode ironie on), sortez une feuille, je relève à la fin" (pas besoin de tous les noter par contre). Et pour celui qui moufte pendant qu'ils font ça, punition.
Tu as aussi la possibilité de mettre une note d'oral (sur 10), en procédant par tranches de 0 / 5 / 10. Un élève se tient bien et participe au cours : 10. Un élève ne participe pas, bavarde : 5
Un élève bavarde tant et plus, fait l'andouille, perturbe le cours etc : 0
- à faire sur par exemple deux semaines en novembre, et deux semaines en décembre - (c'est une collègue de langue qui en parlait à la cantine ) -
Le seul souci, c'est que c'est fastidieux, surtout avec des classes chargées... mais avec certains, ça peut peut-être fonctionner.
N'oublie pas, enfin, que l'établissement où l'on se trouve est à prendre en compte... personnellement, j'étais dans ta position l'an dernier, en étant affectée dans un collège assez rude : mes préparations, cela allait plus ou moins, mais la gestion de classe... au final, je n'arrivais même plus à faire cours, et j'ai petit à petit sombré - (une situation personnelle difficile s'étant aussi ajoutée) et mise en arrêt, sans pouvoir remettre les pieds au collège -.
Cette année, en prolongation, je travaille dans un lycée, sans problèmes de discipline, et, je revis. J'ai encore plein de choses à améliorer, bien sûr, mais le fait d'être dans un climat relativement calme me permet d'être sereine et de prendre plaisir à faire cours (même si sur certaines heures, avec une classe notamment, c'est parfois ch**** , à cause de trop de dissipation et de bavardages).
Une nouvelle fois, courage à toi, l'année de stage peut être un vrai calvaire, mais l'on peut remonter la pente, et arriver à ne plus se rendre malade pour ce travail qui, il ne faut pas l'oublier, reste un travail, c'est-à-dire une partie seulement de notre vie - ce qu'on a malheureusement tendance à oublier -.
- gestion de classe: et ça repart.... à bout je suis
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- Mise au travail difficile, gestion de classe, incidents à répétition : je suis à bout
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- poste lycée dans la ville où je suis déjà en collège
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