- V.MarchaisEmpereur
Arf ! C'est bien pour ça que je préfère poser les questions qui fâchent et tenter de faire dire à l'IPR ce qui m'arrange :
- lui faire admettre qu'on n'a pas besoin d'EPI LCA pour mettre en place le latin ;
- que les EPI, dans un souci de continuité pédagogique (puisqu'on est censé y faire notre programme, juste en travaillant autrement...), seront de préférence assurés par le prof qui a la classe ;
- idem pour l'AP, et que si on prétend y traiter son programme en même temps que la méthodo, ça exclut les groupes de besoin en barrette qui font voler en éclats le groupe classe.
- lui faire admettre qu'on n'a pas besoin d'EPI LCA pour mettre en place le latin ;
- que les EPI, dans un souci de continuité pédagogique (puisqu'on est censé y faire notre programme, juste en travaillant autrement...), seront de préférence assurés par le prof qui a la classe ;
- idem pour l'AP, et que si on prétend y traiter son programme en même temps que la méthodo, ça exclut les groupes de besoin en barrette qui font voler en éclats le groupe classe.
- OsmieSage
La nécessité de l'EPI LCA pour déclencher l'enseignement de complément en latin n'est écrite nulle part dans les textes. Au CDE de nous montrer où cela existe. N'importe quel EPI déclenche ces heures, c'est ce que Dalva (je crois !) a bien montré sur un autre fil (merci !).
Pour le reste, on fait les EPI sur nos heures, sans co-intervention, en classe entière, comme nous faisions auparavant l'interdisciplinarité. "L'AP" en classe entière aussi, sans aucun fléchage ; d'où l'intérêt de faire voter en CA des heures d'AP prises sur la marge pour des groupes de soutien.
Pour le reste, on fait les EPI sur nos heures, sans co-intervention, en classe entière, comme nous faisions auparavant l'interdisciplinarité. "L'AP" en classe entière aussi, sans aucun fléchage ; d'où l'intérêt de faire voter en CA des heures d'AP prises sur la marge pour des groupes de soutien.
- OsmieSage
Dalva a écrit:V.Marchais a écrit:Ce peut être une solution, dédoubler l'AP. Mais il faudrait le faire pour toutes les classes d'un même niveau. Ma CDE n'accepterait jamais qu'on dédouble l'AP pour une 6e, par exemple, et pas une autre sous prétexte que la collègue qui a cette classe a déjà des HSA...
Purée, je sens que ça va être compliqué !
C'est vrai, et il paraît difficile de faire intervenir un autre collègue sur le dédoublement pour éviter ce problème.
En plus, j'ai mal compté : j'avais oublié que les 5e 4e étaient à 4h30 aussi maintenant... Du coup, même avec 4 classes, on n'arrive pas à un temps complet... ou alors personne ne prend de 3e.
Tu as raison, c'est délirant.
On ne peut pas ériger en principe de base le partage de classe. Ce serait inacceptable, pédagogiquement et humainement, en ce qui me concerne.
Ce qui nous fait une question de plus à poser en formation. (Le problème, c'est qu'il a été décidé finalement de ne pas ouvrir la bouche en formation, et de simplement refuser de bouger de nos chaises lorsqu'on nous demandera de nous séparer en groupes de travail.)
Sauf que le français peut avoir plus d'heures en fonction du choix du CA ; le tout est de répartir la marge dans le sens de l'intérêt collectif. J'ai fait une simulation pour mon collège, tous les collègues s'y retrouvent, et les options sont maintenues.
- Hermione0908Modérateur
Toujours pas d'OM pour mercredi...
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- emanaoNiveau 5
V.Marchais a écrit:Et cette fois, plus d'heures souples pour compléter les services. Bref, m'a-t-elle dit, si on ne veut pas se retrouver avec des collègues à 20 heures et d'autres à 16h (temps partiel plus ou moins imposé), la seule solution sera de systématiser le partage de classes. Et finalement, les seules heures qui s'y prêtent, dans l'optique de la réforme (je précise, parce que dans mon optique, ça reste une aberration), ce sont les heures d'EPI.
Nous avons récemment exposé à notre CDE ce problème de répartition en français avec la nouvelle grille horaire. Effectivement soit on se retrouve en sous-service avec 4 classes, soit qqn accepte un max d'heures sup (et a donc 5 classes), soit on partage des classes...
Nous avons bien dit que nous n'accepterions pas le partage de classe, ni les heures sup : la solution envisagée chez nous est donc de dédoubler l'AP en 3ème pour arriver à 4h élève mais 4,5h prof. Du coup, on se retrouverait à 4.5h prof par niveau et des services à 18h00.
(Le dédoublement est dicté par l'organisation pratique des répartitions de service...)
- Luigi_BGrand Maître
L'EPI ou l'AP comme variable d'ajustement des services, c'est ce qui semble le plus évident. J'en parlais en mai.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IsidoriaDoyen
Mais contrairement à l'AP de lycée et aux enseignements d'exploration de lycée c'est une variable très à la marge, non?
- elisa18Neoprof expérimenté
emanao a écrit:V.Marchais a écrit:Et cette fois, plus d'heures souples pour compléter les services. Bref, m'a-t-elle dit, si on ne veut pas se retrouver avec des collègues à 20 heures et d'autres à 16h (temps partiel plus ou moins imposé), la seule solution sera de systématiser le partage de classes. Et finalement, les seules heures qui s'y prêtent, dans l'optique de la réforme (je précise, parce que dans mon optique, ça reste une aberration), ce sont les heures d'EPI.
Nous avons récemment exposé à notre CDE ce problème de répartition en français avec la nouvelle grille horaire. Effectivement soit on se retrouve en sous-service avec 4 classes, soit qqn accepte un max d'heures sup (et a donc 5 classes), soit on partage des classes...
Nous avons bien dit que nous n'accepterions pas le partage de classe, ni les heures sup : la solution envisagée chez nous est donc de dédoubler l'AP en 3ème pour arriver à 4h élève mais 4,5h prof. Du coup, on se retrouverait à 4.5h prof par niveau et des services à 18h00.
(Le dédoublement est dicté par l'organisation pratique des répartitions de service...)
Et avez-vous assez d'heures marge pour fonctionner ainsi?
- emanaoNiveau 5
Notre principale nous dit que ce sera possible. (Sans doute au détriment d'une autre discipline.) Mais nous n'avons pas encore de simulation donc, pour l'instant, nous la croyons sur parole.
- IlseÉrudit
Alors, tu y étais ?Ventre-Saint-Gris a écrit:Ilse a écrit:
Tu y seras ?
- Spoiler:
Nous sommes convoqués au Lycée Malherbe de Caen
Oui !
- DalvaVénérable
Ben ? Tu n'as pas crié dans la salle : "Moi, Ilse, recherche Ventre-Saint-Gris !" ??
- pamplemousses4Expert
Vous ne devriez pas! Faites le calcul, entre le nombre attendu de classes, les 2,75 de marge, les premières remarques entendues ici ou là sur les éventuels EC ou les dédoublements, vous avez sans doute moyen de voir si elle est ou non de bonne foi... et ça vaut le coup de croiser avec les infos glanées auprès des collègues des autres disciplines, parce qu'immanquablement, quelqu'un risque de se faire avoir. Je ne dis pas cela uniquement pour pousser à l'intérêt personnel de tel ou tel, mais parce que le CP peut veiller à ce qu'il n'y ait pas trop d'injustices flagrantes.emanao a écrit:Notre principale nous dit que ce sera possible. (Sans doute au détriment d'une autre discipline.) Mais nous n'avons pas encore de simulation donc, pour l'instant, nous la croyons sur parole.
Quelle réforme de :censure: , qui monte les collègues les uns contre les autres....
- V.MarchaisEmpereur
Bonsoir,
Résumé de notre formation de ce jour, académie d'Orléans-Tours.
Préambule : pourquoi la réforme ? Pisa, la France pas bien, inégalitaire, toussa toussa.
Il faut une réforme ambitieuse, on n'a jamais vu ça, tout rénover de la maternelle au collège, et tout appliquer d'un coup, c'est colossal, inouï, fantastoc, d'ailleurs (sans rire), entre eux, les mecs, à la DGESCO, ils appellent ça le big bang.
Donc, nous explique-t-on, le big bang est censé tout changer. Le manque de motivation des élèves, de sens des apprentissages, de travail...
Concrètement, comment bigbanguerons-nous ?
Le mot d'ordre ici aussi est : pas d'usine à gaz.
Les EPI ? C'est chaque prof dans SA discipline avec SA classe, au moment où IL le juge pertinent dans sa progression. Donc aucun problème pour les "EPI asynchrones", comme disait Dalva - ou une autre, je ne sais plus. Aucune obligation de faire les mêmes EPI sur tout un niveau. On ne crée pas d'heures d'EPI. Et les EPI ne peuvent en aucun cas servir de variable d'ajustement pour les services, puisque, dixit l'IPR, c'est le temps disciplinaire. Pas de barrettes, sauf demande expresse des professeurs pour un projet précis. En fait, dit-elle, Mme X annonce qu'elle fait un EPI avec M. Machin sur telle thématique, elle précise le nombre d'heures (car là-dessus, il faut rendre des comptes), mais ensuite, ces heures, elle les fait quand elle le juge opportun au regard de sa progression, et M. Machin fera de même, et tout le monde marquera EPI sur Pronote, et ça ira bien comme ça.
"C'est ce que vous faites déjà", assure l'IPR, se voulant rassurante.
Ensuite, l'AP. Idem. D'après elle, il s'agit d'en finir avec "la méthodo hors sol, totalement inefficace" (et sur ce point, je dois dire que je suis d'accord, même si c'est employé ici de façon fort malhonnête pour faire disparaître purement et simplement l'ATP) en demandant aux enseignants d'intégrer la méthodo dans leur enseignement, de façon explicite. Là encore, pas d'usine à gaz. Ça peut être, en Français, 10 minutes sur chaque heure, au lieu d'une heure par semaine, où on reformule les consignes, aide les élèves à mémoriser l'essentiel du cours...
"C'est ce que vous faites déjà."
Bref, un Big Bang pour arriver à ce qu'on fait déjà. Pour résumer, rien ne change, sauf la baisse des horaires, la disparition des options et de certaines disciplines, et de tous les dispositifs d'aide. No comment.
Nous avons aussi eu droit à un discours éloquent sur la nouvelle politique linguistique, sous le
signe de la continuité : On peut continuer à mettre en place des classes bilangues si l'allemand a été enseigné avant dans au moins une des écoles de secteur. Alors, la classe bilangue sera ouverte à tous les élèves, de quelque école qu'ils viennent, même s'ils n'ont jamais fait d'allemand. Pas grave. Une collègue a alors fait remarquer que c'était un genre de continuité... discontinu.
Trois heures pour ça, franchement... l'EN n'a pas l'art de faire les économies au bon endroit.
Résumé de notre formation de ce jour, académie d'Orléans-Tours.
Préambule : pourquoi la réforme ? Pisa, la France pas bien, inégalitaire, toussa toussa.
Il faut une réforme ambitieuse, on n'a jamais vu ça, tout rénover de la maternelle au collège, et tout appliquer d'un coup, c'est colossal, inouï, fantastoc, d'ailleurs (sans rire), entre eux, les mecs, à la DGESCO, ils appellent ça le big bang.
Donc, nous explique-t-on, le big bang est censé tout changer. Le manque de motivation des élèves, de sens des apprentissages, de travail...
Concrètement, comment bigbanguerons-nous ?
Le mot d'ordre ici aussi est : pas d'usine à gaz.
Les EPI ? C'est chaque prof dans SA discipline avec SA classe, au moment où IL le juge pertinent dans sa progression. Donc aucun problème pour les "EPI asynchrones", comme disait Dalva - ou une autre, je ne sais plus. Aucune obligation de faire les mêmes EPI sur tout un niveau. On ne crée pas d'heures d'EPI. Et les EPI ne peuvent en aucun cas servir de variable d'ajustement pour les services, puisque, dixit l'IPR, c'est le temps disciplinaire. Pas de barrettes, sauf demande expresse des professeurs pour un projet précis. En fait, dit-elle, Mme X annonce qu'elle fait un EPI avec M. Machin sur telle thématique, elle précise le nombre d'heures (car là-dessus, il faut rendre des comptes), mais ensuite, ces heures, elle les fait quand elle le juge opportun au regard de sa progression, et M. Machin fera de même, et tout le monde marquera EPI sur Pronote, et ça ira bien comme ça.
"C'est ce que vous faites déjà", assure l'IPR, se voulant rassurante.
Ensuite, l'AP. Idem. D'après elle, il s'agit d'en finir avec "la méthodo hors sol, totalement inefficace" (et sur ce point, je dois dire que je suis d'accord, même si c'est employé ici de façon fort malhonnête pour faire disparaître purement et simplement l'ATP) en demandant aux enseignants d'intégrer la méthodo dans leur enseignement, de façon explicite. Là encore, pas d'usine à gaz. Ça peut être, en Français, 10 minutes sur chaque heure, au lieu d'une heure par semaine, où on reformule les consignes, aide les élèves à mémoriser l'essentiel du cours...
"C'est ce que vous faites déjà."
Bref, un Big Bang pour arriver à ce qu'on fait déjà. Pour résumer, rien ne change, sauf la baisse des horaires, la disparition des options et de certaines disciplines, et de tous les dispositifs d'aide. No comment.
Nous avons aussi eu droit à un discours éloquent sur la nouvelle politique linguistique, sous le
signe de la continuité : On peut continuer à mettre en place des classes bilangues si l'allemand a été enseigné avant dans au moins une des écoles de secteur. Alors, la classe bilangue sera ouverte à tous les élèves, de quelque école qu'ils viennent, même s'ils n'ont jamais fait d'allemand. Pas grave. Une collègue a alors fait remarquer que c'était un genre de continuité... discontinu.
Trois heures pour ça, franchement... l'EN n'a pas l'art de faire les économies au bon endroit.
- laMissSage
Luigi_B a écrit:L'EPI ou l'AP comme variable d'ajustement des services, c'est ce qui semble le plus évident. J'en parlais en mai.
+1
Ou plutôt l'utilisation de la marge pour dédoubler AP/EPI ou permettre des cointerventions, non?
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- RendashBon génie
V.Marchais a écrit:entre eux, les mecs, à la DGESCO, ils appellent ça le big bang.
Avec une spéciale pour les collègues LC et LV : le big gang bang.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Presse-puréeGrand sage
V.Marchais a écrit:Bref, un Big Bang pour arriver à ce qu'on fait déjà. Pour résumer, rien ne change, sauf la baisse des horaires, la disparition des options et de certaines disciplines, et de tous les dispositifs d'aide. No comment.
Voilà...
Ce n'est pas une réforme pédagogique, c'est une réforme contre l'allemand et les LC. Point.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- V.MarchaisEmpereur
Sinon j'ai abordé la question de l'EC latin, que l'IPR disait toujours subordonné à l'EPI LCA, j'ai même sorti le décret et analysé la phrase pour montrer que cette obligation ne tenait pas. L'IPR a répondu qu'ils étaient au courant qu'ils avaient fait une boulette orthographique et qu'ils allaient corriger. Si l'erratum sort, la position ne sera plus tenable, hélas.
- AudreyOracle
Rendash a écrit:V.Marchais a écrit:entre eux, les mecs, à la DGESCO, ils appellent ça le big bang.
Avec une spéciale pour les collègues LC et LV : le big gang bang.
Et sans lubrifiant.
- pamplemousses4Expert
V.Marchais a écrit:Sinon j'ai abordé la question de l'EC latin, que l'IPR disait toujours subordonné à l'EPI LCA, j'ai même sorti le décret et analysé la phrase pour montrer que cette obligation ne tenait pas. L'IPR a répondu qu'ils étaient au courant qu'ils avaient fait une boulette orthographique et qu'ils allaient corriger. Si l'erratum sort, la position ne sera plus tenable, hélas.
Merdre.
- AudreyOracle
C'était à prévoir, en même temps...je m'y attendais, en tout cas.
Moi qui étais toute contente ce soir de brandir le texte à ma chef... elle a répondu qu'elle demanderait son avis à l'ipr: "Si c'est une question de syntaxe, alors, je passe la main!"...
Moi qui étais toute contente ce soir de brandir le texte à ma chef... elle a répondu qu'elle demanderait son avis à l'ipr: "Si c'est une question de syntaxe, alors, je passe la main!"...
- User17706Bon génie
Je suis bluffé, moi aussi, par la révélation de ce « big bang » et de cette refonte supposée d'autant plus cosmique-révolutionnaire-intégrale, apparemment, qu'elle ne changera strictement rien à rien.
Si ça se trouve, la réforme est déjà appliquée depuis des lustres et personne ne s'en est rendu compte ?
Si ça se trouve, la réforme est déjà appliquée depuis des lustres et personne ne s'en est rendu compte ?
- DalvaVénérable
Au sujet du problème orthographique dans l'arrêté, c'est ce que je craignais aussi. M'est avis qu'on l'a dit trop tôt, il aurait fallu attendre les votes en CA au moment de la DHG, après il aurait été trop tard. En fait, il aurait même fallu attendre juin tout en travaillant en sous main.
Néanmoins, nous verrons si ce correctif arrive effectivement.
En revanche, un appui syndical ne sera pas de trop, car mon CdE, à qui j'ai fait part de cette lecture, a immédiatement redemandé en "haut lieu" et on lui a à nouveau répondu que non, EPI LCA obligatoire, c'est une question d'interprétation. J'ai eu beau dire qu'on n'a pas à nous imposer une interprétation si la nôtre ne va pas contre les textes, il ne se mouillera pas et n'ira pas contre l'avis du Recteur, c'est certain.
Je précise qu'il ne défend pas beaucoup l'allemand. Pour un ancien prof d'allemand. En revanche, il défend bec et ongles le latin. Je ne sais pas pourquoi.
Néanmoins, nous verrons si ce correctif arrive effectivement.
En revanche, un appui syndical ne sera pas de trop, car mon CdE, à qui j'ai fait part de cette lecture, a immédiatement redemandé en "haut lieu" et on lui a à nouveau répondu que non, EPI LCA obligatoire, c'est une question d'interprétation. J'ai eu beau dire qu'on n'a pas à nous imposer une interprétation si la nôtre ne va pas contre les textes, il ne se mouillera pas et n'ira pas contre l'avis du Recteur, c'est certain.
Alors là, y'a comme un problème, parce que mon CdE (toujours) vient de m'assurer aujourd'hui même qu'on lui assure le contraire. Une école de notre secteur enseigne l'allemand et non l'anglais. Je lui ai dit qu'on pouvait donc conserver la bilangue. Non, parce qu'il faut que toutes les écoles du secteur fassent allemand, dit-il. Je réponds que c'est impossible, que ça n'existe pas (je le suppose en tout cas). Il se reprend : il faut qu'on ait assez d'élèves pour ouvrir un groupe bilangue, avec une seule école ça ne suffit pas. Je suis perplexe. Il est vrai que nos écoles de secteur ont de très petits effectifs (pour exemple, l'école de mes enfants envoie chaque année 1 à 12 élèves en 6e, ce n'est pas beaucoup). Mais tout de même.V.Marchais a écrit:
Nous avons aussi eu droit à un discours éloquent sur la nouvelle politique linguistique, sous le
signe de la continuité : On peut continuer à mettre en place des classes bilangues si l'allemand a été enseigné avant dans au moins une des écoles de secteur. Alors, la classe bilangue sera ouverte à tous les élèves, de quelque école qu'ils viennent, même s'ils n'ont jamais fait d'allemand.
Je précise qu'il ne défend pas beaucoup l'allemand. Pour un ancien prof d'allemand. En revanche, il défend bec et ongles le latin. Je ne sais pas pourquoi.
- kamasolouHabitué du forum
V.Marchais a écrit:entre eux, les mecs, à la DGESCO, ils appellent ça le big bang.
Et ben il n'y a pas qu'en maths que le niveau baisse. En physique aussi.
- V.MarchaisEmpereur
De toute façon, c'est tellement prétentieux...
- AudreyOracle
Le souci, Dalva, c'est que c'est actuellement qu'on nous met la pression pour proposer les EPI... je sors d'une réunion finie à 19h, où l'on a brassé du vent, pour s'entendre dire que la prochaine réunion aura lieu le 14 janvier, une fois qu'on aura lu les programmes et qu'on aura pu se concerter entre nous. Mes collègues d'EPS et de sciences sont déjà en train de se répartir les heures de marge, et là, j'avoue, je ne peux pas prendre le risque de ne pas mettre en place l'EPI LCA si le rectificatif de l'arrêté arrive avant les dhg...
Je toruve que nous n'avions pas le choix: il fallait dégainer tout de suite l'arrêté. C'était la seule façon de respirer un peu...là, honnêtement, je n'en peux plus.
Je me rends compte que je ne suis pas claire, que je me contredis... mais voilà où j'en suis: j'avais juste besoin, pendant une semaine, de ne plus me sentir sous la pression de devoir proposer un EPI LCA... cette contrainte reviendra, je n'en doute que très peu, avant la dhg...
Je n'en peux plus, vraiment plus, de toutes ces conneries, de ces gens qui pondent des lois qu'ils nous demandent ensuite de ne pas respecter, ou qui pondent des lois incohérentes, incompréhensibles, écrites avec les pieds...
Je ne supporte plus cette tension depuis février 2015.
Vraiment plus.
Et j'en peux plus de voir des collègues débarquer en n'ayant rien lu, rien compris de cette réforme. J'ai des envies de violence verbale et physique. Et je ne blague pas. Je lutte chaque jour pour me contrôler. Et forcément, toute cette colère retenue me bouffe de l'intérieur. J'ia beau agir, rien n'y fait. Cette réforme sera appliquée.
Je toruve que nous n'avions pas le choix: il fallait dégainer tout de suite l'arrêté. C'était la seule façon de respirer un peu...là, honnêtement, je n'en peux plus.
Je me rends compte que je ne suis pas claire, que je me contredis... mais voilà où j'en suis: j'avais juste besoin, pendant une semaine, de ne plus me sentir sous la pression de devoir proposer un EPI LCA... cette contrainte reviendra, je n'en doute que très peu, avant la dhg...
Je n'en peux plus, vraiment plus, de toutes ces conneries, de ces gens qui pondent des lois qu'ils nous demandent ensuite de ne pas respecter, ou qui pondent des lois incohérentes, incompréhensibles, écrites avec les pieds...
Je ne supporte plus cette tension depuis février 2015.
Vraiment plus.
Et j'en peux plus de voir des collègues débarquer en n'ayant rien lu, rien compris de cette réforme. J'ai des envies de violence verbale et physique. Et je ne blague pas. Je lutte chaque jour pour me contrôler. Et forcément, toute cette colère retenue me bouffe de l'intérieur. J'ia beau agir, rien n'y fait. Cette réforme sera appliquée.
- User17706Bon génie
Franchement, c'est n'importe quoi.Dalva a écrit:Au sujet du problème orthographique dans l'arrêté, c'est ce que je craignais aussi. M'est avis qu'on l'a dit trop tôt, il aurait fallu attendre les votes en CA au moment de la DHG, après il aurait été trop tard. En fait, il aurait même fallu attendre juin tout en travaillant en sous main.
Néanmoins, nous verrons si ce correctif arrive effectivement.
En revanche, un appui syndical ne sera pas de trop, car mon CdE, à qui j'ai fait part de cette lecture, a immédiatement redemandé en "haut lieu" et on lui a à nouveau répondu que non, EPI LCA obligatoire, c'est une question d'interprétation. J'ai eu beau dire qu'on n'a pas à nous imposer une interprétation si la nôtre ne va pas contre les textes, il ne se mouillera pas et n'ira pas contre l'avis du Recteur, c'est certain.
Imaginer même qu'il puisse y avoir plusieurs interprétations de ce texte et que quiconque, fût-il recteur, prix Nobel, infirmier, jardinier, architecte ou ministre, aurait à donner là-dessus un quelconque « avis », c'est considérer que deux et deux font trois, quatre ou cinq et qu'on peut choisir lequel nous convient le mieux.
Je vais te prendre n'importe quel texte réglementaire ou n'importe quel texte de loi et l'interpréter en partant du principe que les verbes sont mal conjugués, tu vas voir le résultat. Non mais franchement.
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