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- Luigi_BGrand Maître
C'est malgré tout une réalité qui existe déjà dans certains établissements. Et, comme je le disais, les EPI offrent une justification nouvelle à ce cloisonnement absurde. :|Dalva a écrit:On partage des classes, sauf si on le refuse.Luigi_B a écrit:Mais on partage déjà des classes pour des raisons de service. Les EPI, qui cloisonnent l'enseignement en deux parties distinctes (eh oui, quand on y réfléchit...), sont un prétexte en or pour ces ajustements.
- AudreyOracle
Non, le grec et le laitn ne sont mentionnés comme levier pour rien du tout, ils sont mentionnés comme participant à l'ouverture culturelle point. Notre projet d'établissmenet est indigent.
Pur le CA qui n'est plus seulement consultatif, tu m'apprends un truc, j'avais raté cette info.
Pur le CA qui n'est plus seulement consultatif, tu m'apprends un truc, j'avais raté cette info.
- DalvaVénérable
C'est une menace en l'air : au moment où l'on réfléchit aux répartitions (fin juin), les heures sont déjà allouées aux options. Si ce n'est pas le cas, cela signifie que le fait de prendre une classe en plus ne conditionne en rien la possibilité d'ouvrir l'option. La seule chose que ça conditionne, c'est la bonne volonté de la CdE pour réclamer des heures ou financer l'option via sa marge. Bref, c'était une menace pour essayer. Comment aurait-elle pu justifier auprès des parents que leurs enfants dûment inscrits en grec ne pourraient finalement pas suivre cette option ?Audrey a écrit:Dalva a écrit:On partage des classes, sauf si on le refuse.Luigi_B a écrit:Mais on partage déjà des classes pour des raisons de service. Les EPI, qui cloisonnent l'enseignement en deux parties distinctes (eh oui, quand on y réfléchit...), sont un prétexte en or pour ces ajustements.
Nous sommes 7 collègues de lettres, nous avons toutes refusé, une année où le cas s'est présenté, à la fois les heures sup au-delà d'une heure et demie (l'heure obligatoire + la demi-heure qui dépasse à cause de la 3e, à l'époque) et le partage de classe.
Eh bien nous avons vu se créer comme par enchantement un BMP.
C'est beaucoup plus difficile quand on vous appelle au mois de juillet, suite à une modification de ceci ou cela, pour vous dire qu'on ne pourra pas se débrouiller autrement qu'avec le partage de classe, et qu'on a déjà commencé à en parler avec Mme Machin, et qu'on s'arrangera pour que votre emploi du temps ne soit pas trop nul (comprendre "vous n'aurez pas cours sur 5 jours" ou "pas cours le samedi matin", etc.).
Bref.
Tout ce qui est à refuser doit l'être dès maintenant, et en groupe soudé.
Moi, quand j'ai refusé qu'on partage des classes, et mes collègues avec moi, on m'a dit que dans ce cas je devais prendre une classe de français en plus et passer à 22H de cours, sinon on faisait sauter le grec. Voilà voilà.
Sérieusement, y a des situations où on se retrouve seul, surtout quand on est LC.
Une classe, c'est un BMP. (Ce n'est pas génial pour le collègue qui vient sur le BMP, mais c'est comme ça.)
- AudreyOracle
Luigi_B a écrit:C'est malgré tout une réalité qui existe déjà dans certains établissements. Et, comme je le disais, les EPI offrent une justification nouvelle à ce cloisonnement absurde. :|Dalva a écrit:On partage des classes, sauf si on le refuse.Luigi_B a écrit:Mais on partage déjà des classes pour des raisons de service. Les EPI, qui cloisonnent l'enseignement en deux parties distinctes (eh oui, quand on y réfléchit...), sont un prétexte en or pour ces ajustements.
Ouaip...et ça ne veut pas dire pour autant que les collègues de ces établissements n'ont pas lutté contre ces partages imposés...
- DalvaVénérable
Audrey a écrit:Non, le grec et le laitn ne sont mentionnés comme levier pour rien du tout, ils sont mentionnés comme participant à l'ouverture culturelle point. Notre projet d'établissmenet est indigent.
Pur le CA qui n'est plus seulement consultatif, tu m'apprends un truc, j'avais raté cette info.
Et bien donc, le latin et le grec sont un "levier" pour l'ouverture culturelle (il faut utiliser leurs mots), donc participent activement au PEAC. Si le projet d'établissement est indigent, c'est encore mieux : le latin et le grec n'entrent pas en concurrence avec grand chose...
Luigi, ce n'est pas parce que ça se fait déjà, sous la pression des CdE qui ne veulent pas se faire remarquer, que c'est justifié. Sincèrement, je ne comprends pas le raisonnement par rapport aux EPI : en quoi rendraient-ils plus facile la justification d'une classe partagée, dans la mesure où ils ne durent qu'un temps. Pour moi, ils rendent encore plus difficile le partage de classe.
Imaginons que A et B se partagent une 3e, deux heures chacun. Lequel des deux donnera de son temps pour l'EPI ? Et pourquoi lui plutôt que l'autre ? Et si on dit que chacun donne la moitié du temps, ça complique encore l'organisation et la concertation.
- AudreyOracle
Dalva a écrit:C'est une menace en l'air : au moment où l'on réfléchit aux répartitions (fin juin), les heures sont déjà allouées aux options. Si ce n'est pas le cas, cela signifie que le fait de prendre une classe en plus ne conditionne en rien la possibilité d'ouvrir l'option. La seule chose que ça conditionne, c'est la bonne volonté de la CdE pour réclamer des heures ou financer l'option via sa marge. Bref, c'était une menace pour essayer. Comment aurait-elle pu justifier auprès des parents que leurs enfants dûment inscrits en grec ne pourraient finalement pas suivre cette option ?Audrey a écrit:Dalva a écrit:On partage des classes, sauf si on le refuse.Luigi_B a écrit:Mais on partage déjà des classes pour des raisons de service. Les EPI, qui cloisonnent l'enseignement en deux parties distinctes (eh oui, quand on y réfléchit...), sont un prétexte en or pour ces ajustements.
Nous sommes 7 collègues de lettres, nous avons toutes refusé, une année où le cas s'est présenté, à la fois les heures sup au-delà d'une heure et demie (l'heure obligatoire + la demi-heure qui dépasse à cause de la 3e, à l'époque) et le partage de classe.
Eh bien nous avons vu se créer comme par enchantement un BMP.
C'est beaucoup plus difficile quand on vous appelle au mois de juillet, suite à une modification de ceci ou cela, pour vous dire qu'on ne pourra pas se débrouiller autrement qu'avec le partage de classe, et qu'on a déjà commencé à en parler avec Mme Machin, et qu'on s'arrangera pour que votre emploi du temps ne soit pas trop nul (comprendre "vous n'aurez pas cours sur 5 jours" ou "pas cours le samedi matin", etc.).
Bref.
Tout ce qui est à refuser doit l'être dès maintenant, et en groupe soudé.
Moi, quand j'ai refusé qu'on partage des classes, et mes collègues avec moi, on m'a dit que dans ce cas je devais prendre une classe de français en plus et passer à 22H de cours, sinon on faisait sauter le grec. Voilà voilà.
Sérieusement, y a des situations où on se retrouve seul, surtout quand on est LC.
Une classe, c'est un BMP. (Ce n'est pas génial pour le collègue qui vient sur le BMP, mais c'est comme ça.)
Eh bien les options qui ferment durant le mois de juin, ça existe, hein.
Les heures de grec ont toujours été prélevées sur des heures non fléchées pour le grec, malheureusement. Mes heures postes sont là pour assurer le grec, mais aucun moyen dans la DHG n'est spécifiquement attribué au grec. Désolé,e mais c'est comme ça que ça se passe depuis belle lurette. C'est comme ça que de nombreux collègues se retrouvent à ne pas avoir les horaires légaux, à avoir des groupes sur deux voire trois niveaux mélangés...
Sérieusement, je crois que je vais en rester là pour ce soir sur ce fil, parce que les discours du "faut que, y a qu'à, c'est pas vrai que, il suffit de"... je n'en peux plus là. Ca fait 13 ans que je vis ces conneries, 13 ans que je me bats tous les ans pour sauver mes matières, pour recruter des élèves, je ne suis ni débile ni ignorante des textes, ni naïve, ni molle du genou.
C'est marrant, aucun collègue de LC ne tient ces discours hyper théoriques et formalistes.
Merci de ton soutien sans faille au fil des jours, Dalva, mais là, pour ce soir, non merci.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Je n'ai rien entendu !Dalva a écrit:Ben ? Tu n'as pas crié dans la salle : "Moi, Ilse, recherche Ventre-Saint-Gris !" ??
Notre (con)formation a bien eu lieu, et je n'ai pas le courage de vous en faire un compte-rendu détaillé. Un certain nombre de collèges venaient donc en délégation.
Deux heures et demie le matin dans un amphithéâtre, une armada d'IPR et d'IEN.
Deux IPR d'histoire-géographie ont mené le bousin.
Le monsieur ferait un parfait politique : généralités, blablabla, identifier les besoins des élèves, blablabla, origines socio-culturelles, généralités, quelles évaluations, blablabla, temps des cycles plus souple que programmes annuels pour s'adapter aux rythmes divers d'apprentissage chez nos élèves, blablabla, socle et compétences qui transcendent les disciplines, généralités.
Entre profession de foi et propos consensuels. Sur un rythme posé, mesuré, sachant ménager des temps de silence propices à la réflexion de l'auditoire. Interminable. J'ai pensé au suicide.
Le monsieur a demandé s'il y avait des questions. Il a offert à toutes de longues réponses noyant le sujet dans de nouveaux flots de généralités.
La madame a dit de curieuses choses. Sur la différenciation, la personnalisation, qu'il ne faut pas confondre avec l'individualisation. J'ai cru comprendre que cette dernière, qui faisait les gros titres de formations il y a quelques années, était devenue une bien vilaine chose. Y a eu un truc sur la "zone proximale du développement de l'élève", aussi.
Et puis une métaphore qui commençait par : "Si je suis un arbre...", et dont le développement semblait signifier que l'arbre est un sujet interdisciplinaire, pour qui sait le regarder sous des angles appartenant à différentes disciplines (si j'ai bien compris).
Et puis : "le programme des programmes, c'est le socle".
L'après-midi en ateliers était bien, aussi. Avec des inspecteurs et deux formatrices dont l'une est prof documentaliste en lycée et sans expérience du collège. Un tour de table pour nous entendre exprimer nos attentes pour cette année de formation. Et puis chaque délégation de collège s'est groupée pour travailler. Il fallait réfléchir aux choses que l'on faisait déjà et qui allaient bien avec la réforme. Le genre de réunion qu'on ferait aussi bien chez nous, quoi, sauf que là, c'était à côté des autres.
Voilà. Une bonne journée.
- Luigi_BGrand Maître
Je n'ai pas dit que c'était justifié, je dis juste que ça existe !Dalva a écrit:Luigi, ce n'est pas parce que ça se fait déjà, sous la pression des CdE qui ne veulent pas se faire remarquer, que c'est justifié. Sincèrement, je ne comprends pas le raisonnement par rapport aux EPI : en quoi rendraient-ils plus facile la justification d'une classe partagée, dans la mesure où ils ne durent qu'un temps. Pour moi, ils rendent encore plus difficile le partage de classe.
Imaginons que A et B se partagent une 3e, deux heures chacun. Lequel des deux donnera de son temps pour l'EPI ? Et pourquoi lui plutôt que l'autre ? Et si on dit que chacun donne la moitié du temps, ça complique encore l'organisation et la concertation.
Et ton raisonnement complique inutilement les choses. Il s'agit de répartir une classe en fonction des EPI : 3,5h de français pour un professeur, 1h d'EPI pour un autre.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- DalvaVénérable
Oui, enfin, pour ça, encore faudrait-il qu'il existe des EPI impliquant le français, et que ces EPI occupent toute l'année (un très long de 36h ou deux de 18h). Comme cela n'arrivera pas...
Si je précise que les choses sont injustifiées ou inacceptables, ce n'est pas juste pour faire beau. Quand on est persuadé qu'une chose est inacceptable ou injustifiée ou injuste, on la refuse bien plus efficacement, plus facilement.
Ce sont des rapports de force, avec les autres et avec soi-même.
Donc, je me le martèle, et je le martèle au principal.
Il n'y aura pas d'EPI LCA. Il n'y aura pas d'EPI impliquant l'histoire-géo, il n'y aura pas d'EPI impliquant le français. Et j'espère bien que les collègue des autres matières, qui sont sur cette ligne depuis le début, n'en dérogeront pas.
Il n'y aura pas de partage de classe en français.
Il n'y aura pas de collègue de lettres à 3 ou 4 heures sup.
Que le principal se débrouille avec ces données de base. C'est son boulot.
HMIS tout à l'heure, formation demain, je vous dirai quoi.
Si je reviens la queue entre les jambes, je me prosternerai et vous offrirai du bon chocolat pour expier.
Si je précise que les choses sont injustifiées ou inacceptables, ce n'est pas juste pour faire beau. Quand on est persuadé qu'une chose est inacceptable ou injustifiée ou injuste, on la refuse bien plus efficacement, plus facilement.
Ce sont des rapports de force, avec les autres et avec soi-même.
Donc, je me le martèle, et je le martèle au principal.
Il n'y aura pas d'EPI LCA. Il n'y aura pas d'EPI impliquant l'histoire-géo, il n'y aura pas d'EPI impliquant le français. Et j'espère bien que les collègue des autres matières, qui sont sur cette ligne depuis le début, n'en dérogeront pas.
Il n'y aura pas de partage de classe en français.
Il n'y aura pas de collègue de lettres à 3 ou 4 heures sup.
Que le principal se débrouille avec ces données de base. C'est son boulot.
HMIS tout à l'heure, formation demain, je vous dirai quoi.
Si je reviens la queue entre les jambes, je me prosternerai et vous offrirai du bon chocolat pour expier.
- DalvaVénérable
Audrey a écrit:
Sérieusement, je crois que je vais en rester là pour ce soir sur ce fil, parce que les discours du "faut que, y a qu'à, c'est pas vrai que, il suffit de"... je n'en peux plus là. Ca fait 13 ans que je vis ces conneries, 13 ans que je me bats tous les ans pour sauver mes matières, pour recruter des élèves, je ne suis ni débile ni ignorante des textes, ni naïve, ni molle du genou.
C'est marrant, aucun collègue de LC ne tient ces discours hyper théoriques et formalistes.
Merci de ton soutien sans faille au fil des jours, Dalva, mais là, pour ce soir, non merci.
Désolée Audrey, je sais que ces discours te sont pénibles, mais c'est une manière aussi de porter un autre regard sur la situation dans laquelle tu es, qui n'est pas acceptable. Je ne tiens pas des discours théoriques, je dis comment ça se passe chez nous. (Et je suis une LM qui se bat pour les LC. C'est vrai, mes collègues LC, tu ne les entends pas : elles ne se battent pas, elles sont prêtes à accepter n'importe quoi, pour diverses raisons pas toujours liées au latin ou au grec.)
- Hermione0908Modérateur
Dalva a écrit:Oui, enfin, pour ça, encore faudrait-il qu'il existe des EPI impliquant le français, et que ces EPI occupent toute l'année (un très long de 36h ou deux de 18h). Comme cela n'arrivera pas...
Si je précise que les choses sont injustifiées ou inacceptables, ce n'est pas juste pour faire beau. Quand on est persuadé qu'une chose est inacceptable ou injustifiée ou injuste, on la refuse bien plus efficacement, plus facilement.
Ce sont des rapports de force, avec les autres et avec soi-même.
Donc, je me le martèle, et je le martèle au principal.
Il n'y aura pas d'EPI LCA. Il n'y aura pas d'EPI impliquant l'histoire-géo, il n'y aura pas d'EPI impliquant le français. Et j'espère bien que les collègue des autres matières, qui sont sur cette ligne depuis le début, n'en dérogeront pas.
Il n'y aura pas de partage de classe en français.
Il n'y aura pas de collègue de lettres à 3 ou 4 heures sup.
Que le principal se débrouille avec ces données de base. C'est son boulot.
HMIS tout à l'heure, formation demain, je vous dirai quoi.
Si je reviens la queue entre les jambes, je me prosternerai et vous offrirai du bon chocolat pour expier.
Tu vois rien que pour ce que j'ai mis en gras, chez moi ça ne passera pas. J'ai des collègues qui courent après les HSA, et l'une d'elle avait fait des bonds l'an dernier parce que ma proposition de répartition ne lui donnait que 1h30 ou 2h d'HSA (ce que je trouve déjà pas mal, personnellement, mais c'est une autre histoire). Ben oui, elle en avait trois, et la prime pour trois HSA qui va avec. Donc ça ne lui plaisait pas beaucoup ma répartition équilibrée où toutes les HSA étaient réparties à peu près harmonieusement en fonction de ce que j'avais pu savoir pour les autres collègues.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- e-WandererGrand sage
Personne dans la salle pour dire qu'il s'agissait d'un arbre creux ?Ventre-Saint-Gris a écrit:
Et puis une métaphore qui commençait par : "Si je suis un arbre...", et dont le développement semblait signifier que l'arbre est un sujet interdisciplinaire, pour qui sait le regarder sous des angles appartenant à différentes disciplines (si j'ai bien compris).
- DalvaVénérable
Ah oui, c'est pour ça que j'avais écrit (mais je crois que je l'ai effacé, je ne sais plus) que l'équipe compte beaucoup.
Chez nous, tu connais. Sur 7 collègues, 3 à 4 à temps partiel chaque année, et les temps complets évitent la première heure sup si elles le peuvent.
D'un autre côté, celle qui réclamerait 3 ou 4 heures sup pourrait toujours courir et maugréer : on ne va pas envoyer une collègue en complément de service ailleurs pour que madame puisse s'offrir des souliers chics. (Oui, je le dis comme ça, je suis de mauvaise humeur.)
Chez nous, tu connais. Sur 7 collègues, 3 à 4 à temps partiel chaque année, et les temps complets évitent la première heure sup si elles le peuvent.
D'un autre côté, celle qui réclamerait 3 ou 4 heures sup pourrait toujours courir et maugréer : on ne va pas envoyer une collègue en complément de service ailleurs pour que madame puisse s'offrir des souliers chics. (Oui, je le dis comme ça, je suis de mauvaise humeur.)
- Luigi_BGrand Maître
Nous sommes bien sûr d'accord mais ce n'est pas qu'une question de rapport de force : certains voient leur intérêt dans un partage de classe (moins d'heures supplémentaires).Dalva a écrit:Oui, enfin, pour ça, encore faudrait-il qu'il existe des EPI impliquant le français, et que ces EPI occupent toute l'année (un très long de 36h ou deux de 18h). Comme cela n'arrivera pas...
Si je précise que les choses sont injustifiées ou inacceptables, ce n'est pas juste pour faire beau. Quand on est persuadé qu'une chose est inacceptable ou injustifiée ou injuste, on la refuse bien plus efficacement, plus facilement.
Ce sont des rapports de force, avec les autres et avec soi-même.
Pour en revenir aux EPI, je parle de thématique d'EPI : l'horaire est bien annuel (même s'il peut être condensé sur un semestre un trimestre ou une semaine). Sur cette thématique, on est libre de faire autant d'EPI qu'on veut. Mais le résultat est bien qu'on peut partage la classe en deux : le cours traditionnel et le cours sous forme d'activités pratiques.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- laMissSage
Oh que oui.Audrey a écrit: Eh bien les options qui ferment durant le mois de juin, ça existe, hein.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Hermione0908Modérateur
La collègue dont je parle n'a pas de problèmes de fins de mois non plus...Dalva a écrit:Ah oui, c'est pour ça que j'avais écrit (mais je crois que je l'ai effacé, je ne sais plus) que l'équipe compte beaucoup.
Chez nous, tu connais. Sur 7 collègues, 3 à 4 à temps partiel chaque année, et les temps complets évitent la première heure sup si elles le peuvent.
D'un autre côté, celle qui réclamerait 3 ou 4 heures sup pourrait toujours courir et maugréer : on ne va pas envoyer une collègue en complément de service ailleurs pour que madame puisse s'offrir des souliers chics. (Oui, je le dis comme ça, je suis de mauvaise humeur.)
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- OsmieSage
e-Wanderer a écrit:Personne dans la salle pour dire qu'il s'agissait d'un arbre creux ?Ventre-Saint-Gris a écrit:
Et puis une métaphore qui commençait par : "Si je suis un arbre...", et dont le développement semblait signifier que l'arbre est un sujet interdisciplinaire, pour qui sait le regarder sous des angles appartenant à différentes disciplines (si j'ai bien compris).
Mais c'est choupinou un arbre creux, on peut y faire germer tout plein d'EPI !
Vraiment e-Wanderer, la réalité dépasse parfois tellement la fiction que l'on comprend que les professeurs restent sans voix face à tant de bêtise. Vous ai-je raconté celle de l'IEN disant aux PE du coin de ne pas utiliser le dictionnaire avec les élèves, car cela bride l'imagination ?
- e-WandererGrand sage
Effectivement, ça laisse pantois. En voilà un qui n'a jamais dû lire l'article "poire" du dictionnaire de Furetière… Les dictionnaires sont des mondes à eux seuls. Rien que le Petit Larousse avec ses planches d'illustration, c'est une merveille !
C'est quand même sidérant de propulser des abrutis de ce calibre à des postes de responsabilité. Et de leur donner du pouvoir sur des gens sains d'esprit.
C'est quand même sidérant de propulser des abrutis de ce calibre à des postes de responsabilité. Et de leur donner du pouvoir sur des gens sains d'esprit.
- ProvenceEnchanteur
J'ai organisé, l'an passé, une heure d'info syndicale dans mon collège. J'ai expliqué que les heures d'EPI seraient prises sur les disciplines.Audrey a écrit:
Et j'en peux plus de voir des collègues débarquer en n'ayant rien lu, rien compris de cette réforme. J'ai des envies de violence verbale et physique. Et je ne blague pas. Je lutte chaque jour pour me contrôler. Et forcément, toute cette colère retenue me bouffe de l'intérieur. J'ia beau agir, rien n'y fait. Cette réforme sera appliquée.
En début d'année, un représentant du SNES est passé expliquer la même chose.
En réunion plénière, lorsque le principal a expliqué la même chose, on a vu des mâchoires se décrocher...
- kamasolouHabitué du forum
Provence a écrit:
J'ai organisé, l'an passé, une heure d'info syndicale dans mon collège. J'ai expliqué que les heures d'EPI seraient prises sur les disciplines.
En début d'année, un représentant du SNES est passé expliquer la même chose.
En réunion plénière, lorsque le principal a expliqué la même chose, on a vu des mâchoires se décrocher...
Pareil. Enfin presque : chez nous, réunion plénière demandée par les collègues pour plus de transparence, mais refusée par la cheffe car "on sait comment ça se passe les plénières : ça papote, ça n'écoute rien, etc".
Hier, j'ai appris que les collègues d'histoire-géo, bons élèves un peu fayots, se sont réunis pour choisir des thèmes d'EPI par niveaux parce que "sinon la cheffe va tout imposer alors autant qu'on anticipe". Ils comptent grappiller des heures... Ou avoir une médaille d'honneur ? Et donc ils vont proposer des EPI... Histoire-géo.
Z'ont toujours rien compris ceux-là. Pfff...
- laMissSage
Oui. Ça fait peur, franchement.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- IlseÉrudit
Ventre-Saint-Gris a écrit:Je n'ai rien entendu !Dalva a écrit:Ben ? Tu n'as pas crié dans la salle : "Moi, Ilse, recherche Ventre-Saint-Gris !" ??
Notre (con)formation a bien eu lieu, et je n'ai pas le courage de vous en faire un compte-rendu détaillé. Un certain nombre de collèges venaient donc en délégation.
Deux heures et demie le matin dans un amphithéâtre, une armada d'IPR et d'IEN.
Deux IPR d'histoire-géographie ont mené le bousin.
Le monsieur ferait un parfait politique : généralités, blablabla, identifier les besoins des élèves, blablabla, origines socio-culturelles, généralités, quelles évaluations, blablabla, temps des cycles plus souple que programmes annuels pour s'adapter aux rythmes divers d'apprentissage chez nos élèves, blablabla, socle et compétences qui transcendent les disciplines, généralités.
Entre profession de foi et propos consensuels. Sur un rythme posé, mesuré, sachant ménager des temps de silence propices à la réflexion de l'auditoire. Interminable. J'ai pensé au suicide.
Le monsieur a demandé s'il y avait des questions. Il a offert à toutes de longues réponses noyant le sujet dans de nouveaux flots de généralités.
La madame a dit de curieuses choses. Sur la différenciation, la personnalisation, qu'il ne faut pas confondre avec l'individualisation. J'ai cru comprendre que cette dernière, qui faisait les gros titres de formations il y a quelques années, était devenue une bien vilaine chose. Y a eu un truc sur la "zone proximale du développement de l'élève", aussi.
Et puis une métaphore qui commençait par : "Si je suis un arbre...", et dont le développement semblait signifier que l'arbre est un sujet interdisciplinaire, pour qui sait le regarder sous des angles appartenant à différentes disciplines (si j'ai bien compris).
Et puis : "le programme des programmes, c'est le socle".
L'après-midi en ateliers était bien, aussi. Avec des inspecteurs et deux formatrices dont l'une est prof documentaliste en lycée et sans expérience du collège. Un tour de table pour nous entendre exprimer nos attentes pour cette année de formation. Et puis chaque délégation de collège s'est groupée pour travailler. Il fallait réfléchir aux choses que l'on faisait déjà et qui allaient bien avec la réforme. Le genre de réunion qu'on ferait aussi bien chez nous, quoi, sauf que là, c'était à côté des autres.
Voilà. Une bonne journée.
Nous étions 8 professeurs de mon collège, en fait les coordonnateurs de maths, langues, lettres, etc. tous désignés (orde de mission) car aucun volontaire au conseil pédagogique (qui pour l'instant n'est donc même pas installé...)
Je confirme ce qui est dit sur la présentation dans l'ampli.
Quelques phrases notées, entre autres ;
"les cycles, pourquoi ? parce que les enfants n'apprennent pas au rythme des conseils de classe"
"le véritable moment de l'évaluation, ce sera la fin du cycle", les conseils de classes étant seulement des indicateurs
" Il s'agit par de former par ma discipline à des compétences", et non de former à ma discipline
"le programme des programmes, c'est le Socle"
pas de personnalisation des apprentissages, mais différencier càd au même objectif avec différentes méthodes
Le travail en atelier (3h) fut grandiose...
Nos 2 formatrices : une CPE et une prof d'EPS de LP
Nous étions 2 équipes de collèges, avec des profs de 3ème Prépa-pro de LEP (chacun avec un adjoint, sauf nous)
Un IPR de physique était dans un coin.
Travail par collège : lister ce qu'on fait actuellement en AP en 6ème et tous nos projets interdisciplinaires (1h)
Puis chaque groupe le présente aux autres (j'ai appris plein de trucs sur les stages des prépa-pro, la passation de l'Hida ou le projet ski du collège d'à côté...) (1h)
Puis distribution d'un doc (un seul par groupes...) de l'académie de Nantes avec les cases à remplir pour faire un EPi (et un exemple du doc rempli sur la 2è page). Rien d'autre.
A nous de créer un EPI (30mn à 1h) Puis présentation aux autres groupes
4 de mes collègues ont déliré : la bûche de Noël (proportions pour la recette, provenance des aliments, voca et chants en anglais, ...). Les 3 autres (1 était parti le midi) : on a papoté.
(J'ai quand même dit à une formatrice qu'on ne nous montrait rien et que c'était en plus à nous de bosser...)
Le groupe de l'autre collège ont dit qu'ils n'avaient rien fait : ils ont parlé des postes, répartitions par année, ...
Le groupe LEP : ils n'ont pas encore leurs programmes, alors ils n'ont rien fait.
Aucune remarque, ajout, bilan, doc. par les formatrices ! Rien !
Fin des ateliers... !
PS : dans l'amphi, je n'ai pas pu m'empêcher de poser 2 questions (sur l'AP et l'EPI LCA) ...
- IlseÉrudit
J'ai appris par mon ancien adjoint (dans le groupe du 2ème collège, en ateliers) :
- pas de groupes de LV2 s'il n'y a pas au moins 15 élèves
- 28 élèves max en classe de 6ème, 30 élèves en 5è, 4è et 3è
J'en ai parlé à mon chef, qui me l'a confirmé ce matin...
- pas de groupes de LV2 s'il n'y a pas au moins 15 élèves
- 28 élèves max en classe de 6ème, 30 élèves en 5è, 4è et 3è
J'en ai parlé à mon chef, qui me l'a confirmé ce matin...
- dryadeNiveau 8
Ventre-Saint-Gris a écrit:
Notre (con)formation a bien eu lieu, et je n'ai pas le courage de vous en faire un compte-rendu détaillé. Un certain nombre de collèges venaient donc en délégation.
Deux heures et demie le matin dans un amphithéâtre, une armada d'IPR et d'IEN.
Deux IPR d'histoire-géographie ont mené le bousin.
Le monsieur ferait un parfait politique : généralités, blablabla, identifier les besoins des élèves, blablabla, origines socio-culturelles, généralités, quelles évaluations, blablabla, temps des cycles plus souple que programmes annuels pour s'adapter aux rythmes divers d'apprentissage chez nos élèves, blablabla, socle et compétences qui transcendent les disciplines, généralités.
Entre profession de foi et propos consensuels. Sur un rythme posé, mesuré, sachant ménager des temps de silence propices à la réflexion de l'auditoire. Interminable. J'ai pensé au suicide.
Le monsieur a demandé s'il y avait des questions. Il a offert à toutes de longues réponses noyant le sujet dans de nouveaux flots de généralités.
La madame a dit de curieuses choses. Sur la différenciation, la personnalisation, qu'il ne faut pas confondre avec l'individualisation. J'ai cru comprendre que cette dernière, qui faisait les gros titres de formations il y a quelques années, était devenue une bien vilaine chose. Y a eu un truc sur la "zone proximale du développement de l'élève", aussi.
Et puis une métaphore qui commençait par : "Si je suis un arbre...", et dont le développement semblait signifier que l'arbre est un sujet interdisciplinaire, pour qui sait le regarder sous des angles appartenant à différentes disciplines (si j'ai bien compris).
Et puis : "le programme des programmes, c'est le socle".
L'après-midi en ateliers était bien, aussi. Avec des inspecteurs et deux formatrices dont l'une est prof documentaliste en lycée et sans expérience du collège. Un tour de table pour nous entendre exprimer nos attentes pour cette année de formation. Et puis chaque délégation de collège s'est groupée pour travailler. Il fallait réfléchir aux choses que l'on faisait déjà et qui allaient bien avec la réforme. Le genre de réunion qu'on ferait aussi bien chez nous, quoi, sauf que là, c'était à côté des autres.
Voilà. Une bonne journée.
ces sessions de « formations » ne cesseront de me stupéfier
ils nous enjoignent de mettre en œuvre leur jargon déconnecté
ils écarquillent leurs mirettes quand ils voient ceux qui y arrivent
et jouissent tellement de l’obéissance que ces derniers leur montrent
qu’ils inventent de bien meilleures absurdités-tortures à leur faire pratiquer
Pfffff… fait le vent
Et moi qui suis un arbre (je suis bien placée pour parler) mon feuillage ondule de mes éclats de rire
devant tant de k… (d’anti-logique)
Ceci étant, mon feuillage rit jaune, parce que nous sommes tellement performants qu’ils n’essaient même pas de nous apporter la moindre formation, ni le moindre salaire.
Je ne vais pas me casser le tronc pour leur truc. Qu'ils restent dans leur secte.
- IlseÉrudit
Bah, la bonne nouvelle, c'est que ma collègue pro-réforme, qui y allait pour être constructive et bosser, a trouvé aussi ça nul.
- Luigi_BGrand Maître
Qu'on était bête de n'avoir pas compris jusqu'ici que les enfants apprennent... au rythme des cycles ! Mais, au fait, ce n'est pas déjà ce qu'on fait depuis longtemps ?"les cycles, pourquoi ? parce que les enfants n'apprennent pas au rythme des conseils de classe"
Puisque "le programme des programmes, c'est le Socle", disons que l'indicateur des indicateurs, c'est le socle."le véritable moment de l'évaluation, ce sera la fin du cycle", les conseils de classes étant seulement des indicateurs"
Dispensons-nous des conseils comme nous devons nous dispenser des notes.
Phrase de l'année !"Il s'agit de former par ma discipline à des compétences", et non de former à ma discipline
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
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