- Luigi_BGrand Maître
blanche a écrit:Presse-purée a écrit:Audrey a écrit:Ton argument sera balayé par le fait qu'enseigner le latin dans l'EPI LCA, c'est enseigner le latin différemment, mais toujours l'enseigner. Argument répété en boucle partout, par tous, tout le temps. Voilà voilà...
Non. Les EPI, c'est pour traiter différemment les programmes. Ce sont les disciplines qui donnent des heures à l'EPI qui devront le prendre en charge. Si c'est le français et les maths sur l'EPI LCA, c'est enseigner le français et les maths différemment dans le cadre d'un EPI.
Voilà, c'est bien ce que je compte dire demain (entre autres!).
Collège 2016 invente les cours deux en un !
- blancheExpert
Une mini-vidéo (je mets le lien ici puisqu'elle est agrégée de lettres classiques): la réaction d'Aurélie Filipetti lorsqu'on lui demande ce qu'elle pense de la réforme du collège...
https://www.youtube.com/watch?v=hJx8Oxm-fNY
https://www.youtube.com/watch?v=hJx8Oxm-fNY
- RoninMonarque
Ouais enfin, elle est bien au chaud, hein, elle a trouvé mieux à faire que d'enseigner et n'a pas le courage de dire franchement, donc bon...
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- DalvaVénérable
Bizarre, le concept de l'émission, quand même. Ce qui est cool maintenant, c'est de parler avec un truc dans la bouche pour n'être compris qu'un mot sur deux, avec des bruits de fond ? (Il faut que je revoie mes exigences vis à vis des élèves, du coup.)blanche a écrit:Une mini-vidéo (je mets le lien ici puisqu'elle est agrégée de lettres classiques): la réaction d'Aurélie Filipetti lorsqu'on lui demande ce qu'elle pense de la réforme du collège...
https://www.youtube.com/watch?v=hJx8Oxm-fNY
Elle ne dit pas grand chose, quand même, hein...
- laMissSage
Bonjour, je ne sais pas si je poste au bon endroit, mais je suppose que vous avez déjà vu passer l'info sur le courrier de l'IPR de lettres de Poitiers, avec l'EPI LCA pris en charge par n'importe qui et ce qu'en dit l'APCELA (cela fait deux fois que je le reçois alors que je ne suis pas prof de LC donc j'imagine que c'est déjà passé par ici mais je ne lis pas l'intégralité des fils LC).
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- RoninMonarque
Ah ben non, pas vu.
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- Luigi_BGrand Maître
@laMiss : est-ce que tu peux poster l'essentiel en citation ?
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- laMissSage
Ce serait un doc des IA et IPR de lettres au CDE, du 9 novembre 2015.
- "L'EPI doit concourir au programme de lettres, et non de latin", il détaille ce qu'on y travaillera.
- Il est précisé qu'il ne faut pas un couple lettre moderne/lettre classique car cela reviendrait à travailler deux fois le français.
- Il suggère 1h d'EPI pour tous les 5e, puis après 2h sur les autres niveaux pour les volontaires, mais "on peut faire plus quand les effectifs sont importants, ou moins dans le cas contraire"
- "Le fait que l'enseignant ne soit pas de lettres classiques n'est pas un problème, et de nombreux enseignants de lettres modernes se porteront volontaires. Et l'Epi pourra même être pris en chargedsans le concours des professeurs de lettres"
Désolée pour ce retour catastrophique.
Je ne peux attester le document, mais je l'ai reçu deux fois, dans deux contextes différents. Je l'envoie à henriette.
- "L'EPI doit concourir au programme de lettres, et non de latin", il détaille ce qu'on y travaillera.
- Il est précisé qu'il ne faut pas un couple lettre moderne/lettre classique car cela reviendrait à travailler deux fois le français.
- Il suggère 1h d'EPI pour tous les 5e, puis après 2h sur les autres niveaux pour les volontaires, mais "on peut faire plus quand les effectifs sont importants, ou moins dans le cas contraire"
- "Le fait que l'enseignant ne soit pas de lettres classiques n'est pas un problème, et de nombreux enseignants de lettres modernes se porteront volontaires. Et l'Epi pourra même être pris en charge
Désolée pour ce retour catastrophique.
Je ne peux attester le document, mais je l'ai reçu deux fois, dans deux contextes différents. Je l'envoie à henriette.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- HonchampDoyen
J'ai l'impression qu'il y a 2 conceptions de l'EPI LCA dans notre hiérarchie :
- celui qui est fait par le prof de latin, et qui , ajouté à l'enseignement complémentaire, est le plus proche possible de l'actuel enseignement du latin.
- L'EPI LCA qui n'existe que pour permettre l'enseignement complémentaire par le prof de latin. Fait par toute discipline pouvant avoir un vague lien avec l'Antiquité. C'est comme cela que c'est vu dans mon collège par le chef.
(J'ai transmis aux 2 collègues de latin la lecture de l'arrêté relayée par Dalva).
- celui qui est fait par le prof de latin, et qui , ajouté à l'enseignement complémentaire, est le plus proche possible de l'actuel enseignement du latin.
- L'EPI LCA qui n'existe que pour permettre l'enseignement complémentaire par le prof de latin. Fait par toute discipline pouvant avoir un vague lien avec l'Antiquité. C'est comme cela que c'est vu dans mon collège par le chef.
(J'ai transmis aux 2 collègues de latin la lecture de l'arrêté relayée par Dalva).
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- laMissSage
En effet, mais dans ce cas, on ne peut affirmer "avec la réforme du collège, tous les élèves font du latin".
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- HonchampDoyen
laMiss a écrit:En effet, mais dans ce cas, on ne peut affirmer "avec la réforme du collège, tous les élèves font du latin".
Je suis bien d'accord !
Mais ce n'est pas ce qui arrête notre ministre !
Moi, ce qui m'affole, encore plus que le reste, avec la réforme, ce sont les modalités extrêmement différentes qui vont exister d'un établissement à l'autre !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ysabelDevin
Honchamp a écrit:laMiss a écrit:En effet, mais dans ce cas, on ne peut affirmer "avec la réforme du collège, tous les élèves font du latin".
Je suis bien d'accord !
Mais ce n'est pas ce qui arrête notre ministre !
Moi, ce qui m'affole, encore plus que le reste, avec la réforme, ce sont les modalités extrêmement différentes qui vont exister d'un établissement à l'autre !
Parce que le but c'est de déléguer tout (et nous avec) aux régions voire départements pour les collèges : fin absolue de l'EN.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- laMissSage
J'avais fait une erreur, c'est SANS le concours des profs de lettres, et non "dans", bien sûr.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- yellosubNiveau 8
Bonjour,
Les interprétations concernant la mise en place des EPI et des EC semblent vraiment différentes d'une académie à l'autre.
Je ne sais pas comment interpréter ce document des IGEN de Lettres de l'académie de Grenoble :
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/langues-cultures-antiquite/public/La_place_des_LCA_dans_la_reforme_du_college.pdf
Il est précisé :
"Comme tous les autres EPI, l’EPI LCA doit prendre appui sur les programmes disciplinaires: celui des enseignements de complément latin et grec, celui de français, mais également les langues vivantes, les arts plastiques, l’éducation musicale, l’histoire des arts, l’éducation physique et sportive, l’histoire, la physique chimie, les mathématiques peuvent être concernés.
Par conséquent,
- l’EPI LCA est inclus dans la durée des horaires des disciplines sur lesquelles il repose dans le cadre du projet6 ;
- les professeurs de lettres classiques ainsi que les professeurs d’autres disciplines ont vocation à être mobilisés pour cet enseignement. "
Cela voudrait-il dire que le temps consacré à l'EPI LCA serait pris sur l'horaire dédié à l'enseignement de complément ?
PS: J'ai mis un lien vers ce document dans le fil [url=https://www.neoprofs.org/t97159-qui-enseignera-le-latin-avec-la-reforme] mais je ne suis pas certaine que ce soit au bon endroit.
Les interprétations concernant la mise en place des EPI et des EC semblent vraiment différentes d'une académie à l'autre.
Je ne sais pas comment interpréter ce document des IGEN de Lettres de l'académie de Grenoble :
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/langues-cultures-antiquite/public/La_place_des_LCA_dans_la_reforme_du_college.pdf
Il est précisé :
"Comme tous les autres EPI, l’EPI LCA doit prendre appui sur les programmes disciplinaires: celui des enseignements de complément latin et grec, celui de français, mais également les langues vivantes, les arts plastiques, l’éducation musicale, l’histoire des arts, l’éducation physique et sportive, l’histoire, la physique chimie, les mathématiques peuvent être concernés.
Par conséquent,
- l’EPI LCA est inclus dans la durée des horaires des disciplines sur lesquelles il repose dans le cadre du projet6 ;
- les professeurs de lettres classiques ainsi que les professeurs d’autres disciplines ont vocation à être mobilisés pour cet enseignement. "
Cela voudrait-il dire que le temps consacré à l'EPI LCA serait pris sur l'horaire dédié à l'enseignement de complément ?
PS: J'ai mis un lien vers ce document dans le fil [url=https://www.neoprofs.org/t97159-qui-enseignera-le-latin-avec-la-reforme] mais je ne suis pas certaine que ce soit au bon endroit.
- ZeSandmanFidèle du forum
J’ai une collègue de LM qui m’a rapporté les discussions autour de la LCA qui ont eu lieu en conseil pédagogique dans le collège où elle exerce.
Leur situation semble particulière puisque leur collègue de LC a disons 80% de chances de ne plus exercer dans cet établissement l’an prochain, sans assurance que son poste sois repris par un autre collègue de LC.
Elle m’a dit que l’équipe pédagogique (profs et Direction), d’abord résolue à maintenir l’enseignement du latin et du grec au maximum horaire que permet la mise en place de l’enseignement de complément, s’interroge sur la pertinence de le faire maintenant qu’ils n’ont plus l’assurance d’avoir un enseignant de LC pour porter le projet. Ils craignent que cet enseignement puisse être dévolu aux profs de LM qui ne souhaitent apparemment pas le faire.
De plus leur CDE leur a fait part au cours de ce CP d’un courrier des IPR de Lettres qui en substance dirait ceci :
« Les élèves ayant commencé le latin/grec doivent pouvoir encore en bénéficier à la rentrée 2016, dusse-t-il être assuré par un enseignant de LM. »
Je lui ai dit ce que je pensais de ce courrier, là n’est pas le problème.
Pour l’instant leur CP n’a voté aucune proposition pour le CA concernant les LCA ; ils attendent le retour d’une de leur question à laquelle je ne savais que répondre et pour laquelle j’ai besoin de vos avis :
si le CA vote la mise en place de l’enseignement de complément et qu’à la rentrée il n’y a pas de profs de LC, sera-t-il possible de dispatcher ces 5 heures prises sur la marge sur d’autres choses (groupes etc) ou y aura-t-il obligation pour les profs LM d’assurer l’engagement pris par le CA ? (et peut-on obliger un prof LM à assurer un cours de LCA ?)
Merci par avance pour vos réponses.
Leur situation semble particulière puisque leur collègue de LC a disons 80% de chances de ne plus exercer dans cet établissement l’an prochain, sans assurance que son poste sois repris par un autre collègue de LC.
Elle m’a dit que l’équipe pédagogique (profs et Direction), d’abord résolue à maintenir l’enseignement du latin et du grec au maximum horaire que permet la mise en place de l’enseignement de complément, s’interroge sur la pertinence de le faire maintenant qu’ils n’ont plus l’assurance d’avoir un enseignant de LC pour porter le projet. Ils craignent que cet enseignement puisse être dévolu aux profs de LM qui ne souhaitent apparemment pas le faire.
De plus leur CDE leur a fait part au cours de ce CP d’un courrier des IPR de Lettres qui en substance dirait ceci :
« Les élèves ayant commencé le latin/grec doivent pouvoir encore en bénéficier à la rentrée 2016, dusse-t-il être assuré par un enseignant de LM. »
Je lui ai dit ce que je pensais de ce courrier, là n’est pas le problème.
Pour l’instant leur CP n’a voté aucune proposition pour le CA concernant les LCA ; ils attendent le retour d’une de leur question à laquelle je ne savais que répondre et pour laquelle j’ai besoin de vos avis :
si le CA vote la mise en place de l’enseignement de complément et qu’à la rentrée il n’y a pas de profs de LC, sera-t-il possible de dispatcher ces 5 heures prises sur la marge sur d’autres choses (groupes etc) ou y aura-t-il obligation pour les profs LM d’assurer l’engagement pris par le CA ? (et peut-on obliger un prof LM à assurer un cours de LCA ?)
Merci par avance pour vos réponses.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Presse-puréeGrand sage
laMiss a écrit:En effet, mais dans ce cas, on ne peut affirmer "avec la réforme du collège, tous les élèves font du latin".
ça, c'est un gros mensonge dit par quelqu'un qui n'a pas lu ou pas compris le décret. Par ailleurs, j'ai vu passer sur twitter des twitts de responsables syndicaux pro réforme qui s'étonnent de ce slogan "latin pour tous".
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- OsmieSage
laMiss a écrit:Bonjour, je ne sais pas si je poste au bon endroit, mais je suppose que vous avez déjà vu passer l'info sur le courrier de l'IPR de lettres de Poitiers, avec l'EPI LCA pris en charge par n'importe qui et ce qu'en dit l'APCELA (cela fait deux fois que je le reçois alors que je ne suis pas prof de LC donc j'imagine que c'est déjà passé par ici mais je ne lis pas l'intégralité des fils LC).
Nous avons reçu le même genre de courrier dans mon académie, où est indiqué que l'EPI LCA est à assurer de préférence, mais pas obligatoirement, par un professeur de LC, qu'il peut être assuré par un LM ou par un professeur de toute autre discipline. Pour nos IPR, tout le monde peut se charger de l'EPI LCA.
- Luigi_BGrand Maître
Certains parmi nous sont en avance pour enterrer le latin dans un EPI. Le magazine réalisé est joli : ce sera une belle mort.
[Latin 3e] EPI Latin /Techno. la République romaine https://t.co/ZWtMsrN3L3 #OptionLatin3e
— Josiane Bicrel (@jbicrel) 16 Décembre 2015
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- LefterisEsprit sacré
Eux dont le vrai slogan, le vrai espoir est : "le latin pour personne".Presse-purée a écrit:laMiss a écrit:En effet, mais dans ce cas, on ne peut affirmer "avec la réforme du collège, tous les élèves font du latin".
ça, c'est un gros mensonge dit par quelqu'un qui n'a pas lu ou pas compris le décret. Par ailleurs, j'ai vu passer sur twitter des twitts de responsables syndicaux pro réforme qui s'étonnent de ce slogan "latin pour tous".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- blancheExpert
Je suis complètement atterrée par tout cela...Ça y est, je suis en vacances, et je n'arrive même pas à me réjouir, tant cette réforme me mine.
Un conseil pédagogique a lieu dans mon collège la semaine de la rentrée, je l'ai appris aujourd'hui. Je ne suis pas convoquée (seule la coordonnatrice de LM l'est). Le proviseur a précisé qu'il ne voulait personne en plus des membres convoqués (alors que d'habitude, d'autres profs s'ajoutent)... Pour ma part, je me dis que je pourrais peut-être demander à venir quand même en tant que coordonnatrice de latin (je suis la seule LC)... Mais je suis partagée : vaut-il mieux participer à ce conseil pour défendre l'EC de latin, ou rester en-dehors afin de ne pas participer à cette mascarade (sachant qu'a priori, les chefs pensaient de toute façon mettre l'EPI LCA en 5e) et sont favorables au latin... Je suis complètement perdue ce soir... J'aimerais tant faire partie d'un établissement où les collègues refusent en masse de participer au conseil pédagogique...
Un conseil pédagogique a lieu dans mon collège la semaine de la rentrée, je l'ai appris aujourd'hui. Je ne suis pas convoquée (seule la coordonnatrice de LM l'est). Le proviseur a précisé qu'il ne voulait personne en plus des membres convoqués (alors que d'habitude, d'autres profs s'ajoutent)... Pour ma part, je me dis que je pourrais peut-être demander à venir quand même en tant que coordonnatrice de latin (je suis la seule LC)... Mais je suis partagée : vaut-il mieux participer à ce conseil pour défendre l'EC de latin, ou rester en-dehors afin de ne pas participer à cette mascarade (sachant qu'a priori, les chefs pensaient de toute façon mettre l'EPI LCA en 5e) et sont favorables au latin... Je suis complètement perdue ce soir... J'aimerais tant faire partie d'un établissement où les collègues refusent en masse de participer au conseil pédagogique...
- SospitaNiveau 2
Dans la série « Comment détruire les langues anciennes en quelques mois », je me permets d'alerter ici sur la façon catastrophique dont peut être interprétée l'idée que l'EC de langues anciennes serait conditionné à l'EPI LCA. Des formatrices nous ont dit (équipe du collège) que les élèves, pour s'inscrire à l'EC, devaient avoir déjà suivi l'EPI LCA.
On souligne que ce n'est pas écrit dans les textes mais bon … et que l'EPI ne commençant qu'en 5e, ils ne peuvent techniquement pas l'avoir déjà suivi à la rentrée de septembre (argument massue non?), réponse : « Oui c'est pour ça que l'EC peut ne commencer qu'en novembre (???) et que certains collèges ont d'ores et déjà choisi de ne le proposer qu'en 4e,, l'EPI faisant fonction de promotion des langues anciennes en 5e. » (ou comment avoir réponse à tout surtout quand il s'agit de gratter des heures aux collègues)
Alors oui ce n'est écrit nulle part comme ça et il faut continuer de le crier haut et fort mais le fait est que des collèges renoncent aux langues anciennes (enfin ce qu'il en reste) en 5e à cause de cet argument fallacieux et que, même si pour cette fois on dirait que les textes sont de notre côté, il reste difficile de lutter contre un CdE qui voudrait faire perdre des heures (encore plus) au latin ou au grec. Soyons vigilants, la manipulation des textes par les rectorats va rendre cette réforme encore plus délétère qu'elle ne l'est déjà.
On souligne que ce n'est pas écrit dans les textes mais bon … et que l'EPI ne commençant qu'en 5e, ils ne peuvent techniquement pas l'avoir déjà suivi à la rentrée de septembre (argument massue non?), réponse : « Oui c'est pour ça que l'EC peut ne commencer qu'en novembre (???) et que certains collèges ont d'ores et déjà choisi de ne le proposer qu'en 4e,, l'EPI faisant fonction de promotion des langues anciennes en 5e. » (ou comment avoir réponse à tout surtout quand il s'agit de gratter des heures aux collègues)
Alors oui ce n'est écrit nulle part comme ça et il faut continuer de le crier haut et fort mais le fait est que des collèges renoncent aux langues anciennes (enfin ce qu'il en reste) en 5e à cause de cet argument fallacieux et que, même si pour cette fois on dirait que les textes sont de notre côté, il reste difficile de lutter contre un CdE qui voudrait faire perdre des heures (encore plus) au latin ou au grec. Soyons vigilants, la manipulation des textes par les rectorats va rendre cette réforme encore plus délétère qu'elle ne l'est déjà.
- LefterisEsprit sacré
blanche a écrit:vaut-il mieux participer à ce conseil pour défendre l'EC de latin, ou rester en-dehors afin de ne pas participer à cette mascarade (sachant qu'a priori, les chefs pensaient de toute façon mettre l'EPI LCA en 5e) et sont favorables au latin... Je suis complètement perdue ce soir... J'aimerais tant faire partie d'un établissement où les collègues refusent en masse de participer au conseil pédagogique...
Nous y sommes allés (un par matière était convoqué) tout en refusant de préparer les EPI. Nous avons rappelé la motion que nous avons votée et lue au CA. Ca sera pareil en plénière, l'étape suivante. Il doit y avoir deux collègues favorables à la réforme, c'est tout.
Et en tant que latiniste, je ne participerai pas de toute manière à la mascarade pour sauver 5 heures au total. Si l'établissement veut du latin, il prend ses patins. Je ne tiens pas une boutique, je ne défends pas "mon" bifteck.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- yellosubNiveau 8
"Vous prendrez ce qu'on vous donnera", dixit mon IPR...
- LefterisEsprit sacré
Ca a le mérite de la franchise. Mais là, on nous présente la chose comme si cela dépendait de nous, de notre bonne volonté à faire des EPI.yellosub a écrit:"Vous prendrez ce qu'on vous donnera", dixit mon IPR...
Il faut au contraire montrer jusqu'à quel point l'absurde la politique "6000 collèges, 6000 projets" disloque l'unité républicaine et les garanties.
Si l'"on me donne" 5 heures de latin (hypothèse plausible pour deux ans, afin de terminer les cycles en cours), je les ferai, si on me les enlève, je ferai du français, point final. Le latin, je peux en faire tout seul, comme avant d'être enseignant, et m'offrir de menus plaisirs solitaires
Evidemment, je ne me ferai pas faute de diffuser tout ça par voie de tract hors du collège aux éventuels parents qui se rendront alors compte, mais un peu tard, du coup fourré. :diable:
Quant à toi , tu devrais vite changer de pseudo, parce que des "sous-marins jaunes", dans les établissements , on va en croiser avec la réforme, et le but va être de les torpiller...
Prends plutôt Bonnemine , si tu veux rester dans le village de fous... Au moins, c'est la femme du chef.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZeSandmanFidèle du forum
ZeSandman a écrit:
si le CA vote la mise en place de l’enseignement de complément et qu’à la rentrée il n’y a pas de profs de LC, sera-t-il possible de dispatcher ces 5 heures prises sur la marge sur d’autres choses (groupes etc) ou y aura-t-il obligation pour les profs LM d’assurer l’engagement pris par le CA ? (et peut-on obliger un prof LM à assurer un cours de LCA ?)
Merci par avance pour vos réponses.
Je ne suis pas sûr que ça se fasse mais je me permets un petit up de ma question (le cas échéant je présente mes excuses).
Je vois bien que cette question peut sembler à contre-courant du maintien du latin mais la situation de ma collègue est particulière et est une dérive de cette réforme (encore une) qui je pense pourrait concerner d'autres établissements.
Cela revient à demander si l'on doit conserver les LCA à tout prix, quitte à ce qu'elles soient enseignées par des profs de LM se sentant peu à l'aise avec cette idée.
Et il y a la partie légale par rapport au vote du CA.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- SibylleNeoprof expérimenté
Sospita a écrit:Dans la série « Comment détruire les langues anciennes en quelques mois », je me permets d'alerter ici sur la façon catastrophique dont peut être interprétée l'idée que l'EC de langues anciennes serait conditionné à l'EPI LCA. Des formatrices nous ont dit (équipe du collège) que les élèves, pour s'inscrire à l'EC, devaient avoir déjà suivi l'EPI LCA.
On souligne que ce n'est pas écrit dans les textes mais bon … et que l'EPI ne commençant qu'en 5e, ils ne peuvent techniquement pas l'avoir déjà suivi à la rentrée de septembre (argument massue non?), réponse : « Oui c'est pour ça que l'EC peut ne commencer qu'en novembre (???) et que certains collèges ont d'ores et déjà choisi de ne le proposer qu'en 4e,, l'EPI faisant fonction de promotion des langues anciennes en 5e. » (ou comment avoir réponse à tout surtout quand il s'agit de gratter des heures aux collègues)
Alors oui ce n'est écrit nulle part comme ça et il faut continuer de le crier haut et fort mais le fait est que des collèges renoncent aux langues anciennes (enfin ce qu'il en reste) en 5e à cause de cet argument fallacieux et que, même si pour cette fois on dirait que les textes sont de notre côté, il reste difficile de lutter contre un CdE qui voudrait faire perdre des heures (encore plus) au latin ou au grec. Soyons vigilants, la manipulation des textes par les rectorats va rendre cette réforme encore plus délétère qu'elle ne l'est déjà.
Le mieux (si la réforme doit être appliquée) est de faire l'EPI LCA au premier semestre de 5ème et l'enseignement de complément au deuxième semestre sur 2h et non une heure puisque ce n'est pas à l'année. Dans mon coin, c'est ce dont on parle et c'est déjà acté mon chef d'établissement. Ne laissez pas des heures de 5ème se perdre dans la nature !...
- PPMS et alertes: modalités de mise en place.
- La mise en place concrète de l'EPI-LCA ou la mort réelle du latin et du grec
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