Brighelli – Collège : le désastre peut commencer

Guillaume le Grand a écrit:

Ronin a écrit:Michéa

Ah voilà un nom qui me parle plus... et mieux

J'ai dîné avec le bonhomme une ou deux fois, quand j'étudiais à Montpellier. Pour le coup, on peut parler d'humilité! Son seul défaut, au fond, c'est d'aimer le foot!

Ronin a écrit:Je suis bien d'accord avec Cripure, nous sommes dans une époque bien mollassonne. Je ne crois pas me tromper en disant que les polémiques étaient plus vives dans le passé, aujourd'hui il ne faut pas choquer, pas "stigmatiser", ne pas faire d'amalgames. Fort bien, mais bon, si on ne peut plus dire le mot de cinq lettres à un honnête con, pas sûr que l'on ait gagné au change.

J'adorerais découvrir quel est le bénéfice des amalgames. Si tu as le temps de développer...

Je ne fais que constater que la peur du dérapage, l'interdiction de choquer ( puisque tout à chacun peut se réclamer outré et blessé de la moindre remarque ou blagounette ) font que l'on semble être dans une époque bien mollassonne. Alors que la violence réelle, elle, est toujours bien présente. En l'occurrence, quand un type comme Brighelli dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et ose mordre, tout le monde semble choqué. Il n'y a pas si longtemps, ça se réglait sur le pré...

Ronin, moi aussi, le règne de la pensée molle m'exaspère... et on en a souvent débattu sur néo...néanmoins, je pense qu'on peut tout à fait dire les choses avec fougue et conviction sans mépriser autrui. C'est ce que je pense faire, en général... ;-)

Ronin a écrit:Je ne fais que constater que la peur du dérapage, l'interdiction de choquer ( puisque tout à chacun peut se réclamer outré et blessé de la moindre remarque ou blagounette ) font que l'on semble être dans une époque bien mollassonne. Alors que la violence réelle, elle, est toujours bien présente. En l'occurrence, quand un type comme Brighelli dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et ose mordre, tout le monde semble choqué. Il n'y a pas si longtemps, ça se réglait sur le pré...

Je ne vois pas en quoi affirmer "les autres professeurs" (oserais - je écrire "collègues" tant ce jugement me semble incompatible avec la notion de camaraderie, d'appartenance etc.) "ne sont rien" ait un quelconque bénéfice. L'ère des euphémismes bien - pensants est une chose, le respect élémentaire de ses pairs (ou supposés pairs) en est une autre. Quant à supposer que "beaucoup pensent tout bas" que les enseignants lambda sont de misérables cloportes jaloux... Non, non, je refuse.

Touche pas à ma SEGPA a écrit:

Ronin a écrit:Je ne fais que constater que la peur du dérapage, l'interdiction de choquer ( puisque tout à chacun peut se réclamer outré et blessé de la moindre remarque ou blagounette ) font que l'on semble être dans une époque bien mollassonne. Alors que la violence réelle, elle, est toujours bien présente. En l'occurrence, quand un type comme Brighelli dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et ose mordre, tout le monde semble choqué. Il n'y a pas si longtemps, ça se réglait sur le pré...

Je ne vois pas en quoi affirmer "les autres professeurs" (oserais - je  écrire "collègues" tant ce jugement me semble incompatible avec la notion de camaraderie, d'appartenance etc.) "ne sont rien"  ait un quelconque bénéfice. L'ère des euphémismes bien - pensants  est une chose, le respect élémentaire de ses pairs (ou supposés pairs) en est une autre. Quant à supposer que "beaucoup pensent tout bas" que les enseignants lambda sont de misérables cloportes jaloux... Non, non, je refuse.

Si tu lis bien son propos, le "ils" de "ils ne sont rien" se rapporte à : "les gens qui me lancent ce genre d’accusations à la tête". C'est donc loin de viser le corps enseignant dans l'ensemble, et je dirais même beaucoup de gens hors du corps enseignant, sans doute!
On appelle ça la réponse du berger à la bergère.

Euh, pas tout le monde en même temps

Audrey : je ne parlais pas de toi mais de manière générale !

Touche pas à ma segpa : dans sa réponse Brighelli ne vise pas tous les enseignants mais ceux qui l'accusent de rouler pour le FN, tout en restant anonyme, ça fait une sacré différence. Quand à ce que beaucoup enseignants pensent tout bas je faisais référence à La fabrique du crétin.

WabiSabi a écrit:

Touche pas à ma SEGPA a écrit:

Ronin a écrit:Je ne fais que constater que la peur du dérapage, l'interdiction de choquer ( puisque tout à chacun peut se réclamer outré et blessé de la moindre remarque ou blagounette ) font que l'on semble être dans une époque bien mollassonne. Alors que la violence réelle, elle, est toujours bien présente. En l'occurrence, quand un type comme Brighelli dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et ose mordre, tout le monde semble choqué. Il n'y a pas si longtemps, ça se réglait sur le pré...

Je ne vois pas en quoi affirmer "les autres professeurs" (oserais - je  écrire "collègues" tant ce jugement me semble incompatible avec la notion de camaraderie, d'appartenance etc.) "ne sont rien"  ait un quelconque bénéfice. L'ère des euphémismes bien - pensants  est une chose, le respect élémentaire de ses pairs (ou supposés pairs) en est une autre. Quant à supposer que "beaucoup pensent tout bas" que les enseignants lambda sont de misérables cloportes jaloux... Non, non, je refuse.

Si tu lis bien son propos, le "ils" de "ils ne sont rien" se rapporte à : "les gens qui me lancent ce genre d’accusations à la tête". C'est donc loin de viser le corps enseignant dans l'ensemble, et je dirais même beaucoup de gens hors du corps enseignant, sans doute!

Merci Ronin, c'est plus clair pour les pensées tout bas !
On appelle ça la réponse du berger à la bergère.

Ah, grand merci pour cette possible lecture plus optimiste, WabiSabi.
Je vais me rallier à cette interprétation peu louable mais moins désagréable!   (fais l'autruche,  fais l'autruche)

Ronin a écrit:Euh, pas tout le monde en même temps

Audrey : je ne parlais pas de toi mais de manière générale !

Touche pas à ma segpa : dans sa réponse Brighelli ne vise pas tous les enseignants mais ceux qui l'accusent de rouler pour le FN, tout en restant anonyme, ça fait une sacré différence. Quand à ce que beaucoup enseignants pensent tout bas je faisais référence à La fabrique du crétin.

C'est plus clair pour moi. Merci !

WabiSabi a écrit:

Touche pas à ma SEGPA a écrit:

Ronin a écrit:Je ne fais que constater que la peur du dérapage, l'interdiction de choquer ( puisque tout à chacun peut se réclamer outré et blessé de la moindre remarque ou blagounette ) font que l'on semble être dans une époque bien mollassonne. Alors que la violence réelle, elle, est toujours bien présente. En l'occurrence, quand un type comme Brighelli dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et ose mordre, tout le monde semble choqué. Il n'y a pas si longtemps, ça se réglait sur le pré...

Je ne vois pas en quoi affirmer "les autres professeurs" (oserais - je  écrire "collègues" tant ce jugement me semble incompatible avec la notion de camaraderie, d'appartenance etc.) "ne sont rien"  ait un quelconque bénéfice. L'ère des euphémismes bien - pensants  est une chose, le respect élémentaire de ses pairs (ou supposés pairs) en est une autre. Quant à supposer que "beaucoup pensent tout bas" que les enseignants lambda sont de misérables cloportes jaloux... Non, non, je refuse.

Si tu lis bien son propos, le "ils" de "ils ne sont rien" se rapporte à : "les gens qui me lancent ce genre d’accusations à la tête". C'est donc loin de viser le corps enseignant dans l'ensemble, et je dirais même beaucoup de gens hors du corps enseignant, sans doute!
On appelle ça la réponse du berger à la bergère.

Merci de savoir lire
Car il ne s'agit en rien de l'interprétation d'un texte difficile, mais juste de la lecture d'un paragraphe.

à maintes reprises, et encore hier 14 août, on m’a révélé que je « flirte avec le Front national ».
Passons sur l’aspect grossièrement diffamatoire — mais la formulation se veut prudente, elle est bien digne de gens qui se camouflent sous des pseudos pour critiquer la réforme du collège, de crainte que cela ne gâche leur plan de carrière. J’ai l’habitude : le premier à m’avoir accusé de « penser brun », c’était Pierre Frackowiak, Inspecteur primaire du Nord, la voix de son maître Philippe Meirieu. Et je crois fermement que les gens qui me lancent ce genre d’accusations à la tête sont tout à fait disposés à soutenir les pires aberrations pédagogoles.
Je m’interroge toutefois sur ce qui motive ces déferlements de haine. La jalousie, soit. Je fais des livres, je sais les écrire, j’ai une audience, et ils ne sont rien.

J'avais bien lu, et je persiste: non, ils ne sont pas rien.

On pourrait se dire qu'il pense "Ils ne m'atteignent pas, je me fous de leur avis"... sauf que la réponse de Brighelli dit tout le contraire. Il pense donc réellement qu'ils ne sont rien car ils ne font pas des livres, ne savent pas les écrire, n'ont pas d'audience.

Ben je persiste, non, ils ne sont pas rien.
Mais passons... en soi, ce débat ne change pas grand-chose.
Il a eu son droit de réponse, il s'est passé le cirage lui-même, il a fait sa petite promo, voili voilou... ;-)

Audrey a écrit:J'avais bien lu, et je persiste: non, ils ne sont pas rien.

Non mais le débat ne porte pas là-dessus
Je clarifiais seulement ceux dont il est question.
Après, l'appréciation est bien sûr personnelle.

J'ai lu tout ce fil, et je me pose une question :
Vous la voulez vraiment, cette réforme ? Parce que de la façon dont vous vous y prenez, vous êtes sur d'y avoir droit !  

Alors qu'il faudrait s'unir contre les réformateurs, je vois que l'on fait assaut "de tailles et de mines", que l'on ne condescend à lutter qu'avec ceux auxquels la vox populi aura bien voulu accorder un brevet de "bienpensance" (surtout pas de trace d'islamophobie, ô grand jamais!, c'est le Mâââl!) et une carte de membre du "camp du bien" (a gauche irrémédiablement, voire à l'ultragauche, voire adepte des théories du complot qui voient la main de Ming du Grand Capital apatride levantin dans chaque hoquet ministériel).

A sélectionner ainsi ceux qui ont le bon droit d'agir contre la réforme, vous allez vous retrouver à 4 "esprits purs" autour d'une table pour discuter de Proust pour refaire le monde alors que, partout, la réforme s'appliquera.

Je ne suis pas, loin de là, toujours d'accord avec JPB, je trouve par exemple, car je suis un dieux jaloux anticlérical viscéral et inconditionnel (tendance Dawkins), qu'il est encore trop tendre avec l'obscurantisme religieux, mais même avec des approximations, au point ou nous en sommes * , que ce soit JP Brighelli ou L. Lafforgue qui s'engagent avec nous contre cette réforme nullissime, je dis "banco", et je met mes éventuelles aigreurs dans ma poche, parce que l'union fait la force (et pour plus de détails, voir "le héron" et "la fille" de La Fontaine,  Livre VII, fables 4 et 5 ).


* si vous avez raté le début, rappel des épisodes précédents :
- une grevette totalement inutile  
- un appel a boycotter le brevet qui a soulevé l'indignation des vertueux ( ) et qui a fait plouf  
- des rodomontades syndicales du genre "retenez moi où je fais un malheur à la rentrée"... :wanted:

PS: ce qui s'applique bel et bien cette rentrée, c'est le premier domino, l'acte I de la réforme, signée des deux mains par la dizaine de bienheureux félins (les saints dix cats - on est à la mi-août, je n'ai pas pu résister!), à savoir notre nouveau statut qui nous rend taillable et corvéable a merci, chaque tache que nous accomplissions par pure bonne volonté et qu'éventuellement nous pouvions refuser devenant partie intégrante de notre travail, et pour pas un pecos de plus...

Dr Raynal a écrit:J'ai lu tout ce fil, et je me pose une question :
Vous la voulez vraiment, cette réforme ? Parce que de la façon dont vous vous y prenez, vous êtes sur d'y avoir droit !  

Alors qu'il faudrait s'unir contre les réformateurs, je vois que l'on fait assaut "de tailles et de mines", que l'on ne condescend à lutter qu'avec ceux auxquels la vox populi aura bien voulu accorder un brevet de "bienpensance" (surtout pas de trace d'islamophobie, ô grand jamais!, c'est le Mâââl!) et une carte de membre du "camp du bien" (a gauche irrémédiablement, voire à l'ultragauche, voire adepte des théories du complot qui voient la main de Ming du Grand Capital apatride levantin dans chaque hoquet ministériel).

A sélectionner ainsi ceux qui ont le bon droit d'agir contre la réforme, vous allez vous retrouver à 4 "esprits purs" autour d'une table pour discuter de Proust pour refaire le monde alors que, partout, la réforme s'appliquera.

Je ne suis pas, loin de là, toujours d'accord avec JPB, je trouve par exemple, car je suis un dieux jaloux anticlérical viscéral et inconditionnel (tendance Dawkins), qu'il est encore trop tendre avec l'obscurantisme religieux, mais même avec des approximations, au point ou nous en sommes * , que ce soit JP Brighelli ou L. Lafforgue qui s'engagent avec nous contre cette réforme nullissime, je dis "banco", et je met mes éventuelles aigreurs dans ma poche, parce que l'union fait la force (et pour plus de détails, voir "le héron" et "la fille" de La Fontaine,  Livre VII, fables 4 et 5 ).


* si vous avez raté le début, rappel des épisodes précédents :
- une grevette totalement inutile  
- un appel a boycotter le brevet qui a soulevé l'indignation des vertueux ( ) et qui a fait plouf  
- des rodomontades syndicales du genre "retenez moi où je fais un malheur à la rentrée"... :wanted:

PS: ce qui s'applique bel et bien cette rentrée, c'est le premier domino, l'acte I de la réforme, signée des deux mains par la dizaine de bienheureux félins (les saints dix cats - on est à la mi-août, je n'ai pas pu résister!), à savoir notre nouveau statut qui nous rend taillable et corvéable a merci, chaque tache que nous accomplissions par pure bonne volonté et qu'éventuellement nous pouvions refuser devenant partie intégrante de notre travail, et pour pas un pecos de plus...

Bravo.

Je suis ce fil depuis le début. J'ai constaté :
1. que les pro-Brighelli sont plus nombreux que les anti-Brighelli. Je vous signale qu'Ingebord ne publie plus depuis un bon moment (et je la comprends). A l'heure actuelle, vous vous en prenez, avec Brighelli, à des êtres imaginaires plus que réels.
2. que vous défendez un article plein d'approximations et écrit à la truelle. Les comparaisons à Zola et à Voltaire sont une insulte envers ces deux grands auteurs. Je suis contre la réforme et pourtant je ne souhaite pas que mon opinion soit affiliée à cet article.
3. Je suis "rien" et je m'en porte bien. Je n'ai pas un grand talent d'écriture (je ne connaissais pas la définition des mots "thuriféraires" et "rodomontades" avant de vous lire), je fais des fautes d'orthographe et parfois dans mon enseignement je fais des erreurs. Je ne comprends pas dans ce forum la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'idéal du professeur...
C'est tout et c'est déjà beaucoup.

3. Je suis "rien" et je m'en porte bien. Je n'ai pas un grand talent d'écriture (je ne connaissais pas la définition des mots "thuriféraires" et "rodomontades" avant de vous lire), je fais des fautes d'orthographe et parfois dans mon enseignement je fais des erreurs. Je ne comprends pas dans ce forum la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'idéal du professeur...

Comme dirait Devos, même"rien" c'est déjà quelque chose
Mais sinon, là, il ne s'agit pas d'idéal, mais de formation,  plus simplement. Tu es prof de français, applique ton raisonnement à ton médecin: "je ne connais pas l'anatomie, je me trompe parfois de mots dans les ordonnances, mais  je ne comprends pas la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'"idéal" du médecin..." :lol: Enfin c'est moins vital, bien sûr...

Cripure a écrit:

Dr Raynal a écrit:J'ai lu tout ce fil, et je me pose une question :
Vous la voulez vraiment, cette réforme ? Parce que de la façon dont vous vous y prenez, vous êtes sur d'y avoir droit !  

Alors qu'il faudrait s'unir contre les réformateurs, je vois que l'on fait assaut "de tailles et de mines", que l'on ne condescend à lutter qu'avec ceux auxquels la vox populi aura bien voulu accorder un brevet de "bienpensance" (surtout pas de trace d'islamophobie, ô grand jamais!, c'est le Mâââl!) et une carte de membre du "camp du bien" (a gauche irrémédiablement, voire à l'ultragauche, voire adepte des théories du complot qui voient la main de Ming du Grand Capital apatride levantin dans chaque hoquet ministériel).

A sélectionner ainsi ceux qui ont le bon droit d'agir contre la réforme, vous allez vous retrouver à 4 "esprits purs" autour d'une table pour discuter de Proust pour refaire le monde alors que, partout, la réforme s'appliquera.

Je ne suis pas, loin de là, toujours d'accord avec JPB, je trouve par exemple, car je suis un dieux jaloux anticlérical viscéral et inconditionnel (tendance Dawkins), qu'il est encore trop tendre avec l'obscurantisme religieux, mais même avec des approximations, au point ou nous en sommes * , que ce soit JP Brighelli ou L. Lafforgue qui s'engagent avec nous contre cette réforme nullissime, je dis "banco", et je met mes éventuelles aigreurs dans ma poche, parce que l'union fait la force (et pour plus de détails, voir "le héron" et "la fille" de La Fontaine,  Livre VII, fables 4 et 5 ).


* si vous avez raté le début, rappel des épisodes précédents :
- une grevette totalement inutile  
- un appel a boycotter le brevet qui a soulevé l'indignation des vertueux ( ) et qui a fait plouf  
- des rodomontades syndicales du genre "retenez moi où je fais un malheur à la rentrée"... :wanted:

PS: ce qui s'applique bel et bien cette rentrée, c'est le premier domino, l'acte I de la réforme, signée des deux mains par la dizaine de bienheureux félins (les saints dix cats - on est à la mi-août, je n'ai pas pu résister!), à savoir notre nouveau statut qui nous rend taillable et corvéable a merci, chaque tache que nous accomplissions par pure bonne volonté et qu'éventuellement nous pouvions refuser devenant partie intégrante de notre travail, et pour pas un pecos de plus...

Bravo.

Voilà. Bravo, bravo.

Iphigénie a écrit:

Cripure a écrit:

Dr Raynal a écrit:J'ai lu tout ce fil, et je me pose une question :
Vous la voulez vraiment, cette réforme ? Parce que de la façon dont vous vous y prenez, vous êtes sur d'y avoir droit !  

Alors qu'il faudrait s'unir contre les réformateurs, je vois que l'on fait assaut "de tailles et de mines", que l'on ne condescend à lutter qu'avec ceux auxquels la vox populi aura bien voulu accorder un brevet de "bienpensance" (surtout pas de trace d'islamophobie, ô grand jamais!, c'est le Mâââl!) et une carte de membre du "camp du bien" (a gauche irrémédiablement, voire à l'ultragauche, voire adepte des théories du complot qui voient la main de Ming du Grand Capital apatride levantin dans chaque hoquet ministériel).

A sélectionner ainsi ceux qui ont le bon droit d'agir contre la réforme, vous allez vous retrouver à 4 "esprits purs" autour d'une table pour discuter de Proust pour refaire le monde alors que, partout, la réforme s'appliquera.

Je ne suis pas, loin de là, toujours d'accord avec JPB, je trouve par exemple, car je suis un dieux jaloux anticlérical viscéral et inconditionnel (tendance Dawkins), qu'il est encore trop tendre avec l'obscurantisme religieux, mais même avec des approximations, au point ou nous en sommes * , que ce soit JP Brighelli ou L. Lafforgue qui s'engagent avec nous contre cette réforme nullissime, je dis "banco", et je met mes éventuelles aigreurs dans ma poche, parce que l'union fait la force (et pour plus de détails, voir "le héron" et "la fille" de La Fontaine,  Livre VII, fables 4 et 5 ).


* si vous avez raté le début, rappel des épisodes précédents :
- une grevette totalement inutile  
- un appel a boycotter le brevet qui a soulevé l'indignation des vertueux ( ) et qui a fait plouf  
- des rodomontades syndicales du genre "retenez moi où je fais un malheur à la rentrée"... :wanted:

PS: ce qui s'applique bel et bien cette rentrée, c'est le premier domino, l'acte I de la réforme, signée des deux mains par la dizaine de bienheureux félins (les saints dix cats - on est à la mi-août, je n'ai pas pu résister!), à savoir notre nouveau statut qui nous rend taillable et corvéable a merci, chaque tache que nous accomplissions par pure bonne volonté et qu'éventuellement nous pouvions refuser devenant partie intégrante de notre travail, et pour pas un pecos de plus...

Bravo.

Voilà. Bravo, bravo.

Et même pas mal de moins because le gel et les ponctions supplémentaires retraite.
Quels saints s'y opposent fermement et mobilisent ne serait-ce que sur ces bases qui touchent au porte-monnaie ?
Ne parlons pas du contenu.

Venus_noire88 a écrit:Je suis ce fil depuis le début. J'ai constaté :
1. que les pro-Brighelli sont plus nombreux que les anti-Brighelli. Je vous signale qu'Ingebord ne publie plus depuis un bon moment (et je la comprends). A l'heure actuelle, vous vous en prenez, avec Brighelli, à des êtres imaginaires plus que réels.
2. que vous défendez un article plein d'approximations et écrit à la truelle. Les comparaisons à Zola et à Voltaire sont une insulte envers ces deux grands auteurs. Je suis contre la réforme et pourtant je ne souhaite pas que mon opinion soit affiliée à cet article.  
3. Je suis "rien" et je m'en porte bien. Je n'ai pas un grand talent d'écriture (je ne connaissais pas la définition des mots "thuriféraires" et "rodomontades" avant de vous lire), je fais des fautes d'orthographe et parfois dans mon enseignement je fais des erreurs. Je ne comprends pas dans ce forum la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'idéal du professeur...
C'est tout et c'est déjà beaucoup.

1. D'abord, personne ici ne "s'en prend" à qui que ce soit, il me semble. Mon dieu, mais dans quel monde de chochottes vit-on pour qu'une discussion soit vécue comme une agression? Ensuite, justifier les propos de Brighelli ne signifie pas les endosser à son compte! Il s'agit d'être juste quand on cite ce qu'il rapporte. En faire l'ennemi des profs, sinon du genre humain, alors qu'il est notre plus médiatique défenseur est un peu gros, et très fort de café!  Après, bien sûr que c'est outrancier et qu'il fait preuve, Audrey, d'une sacrée morgue. Bien sûr qu'Ingeborg, que vous citez, ou ses autres opposants ne sont pas "rien". C'est tellement évident qu'il est tout de même ahurissant et extrêmement lassant de devoir l'expliciter comme à des bébés. Cette société où chaque mot doit être pesé, pondéré et sous-titré pour ne pas prêter à confusion est une société de psuchotiques! Néanmoins, quand ses opposants exagèrent dans leur argumentation (suppôt du FN, etc.) il ne faut pas s'outrager que JPB le fasse dans la sienne... mais apparemment, certains, ici, préfèreraient voir des procès sans parole à la défense.
2. Je note que sous couvert de compter les pros et antis, vous êtes résolument anti.
3. Si vous arrivez à vous sentir légitime en dépit de ça, tant mieux pour vous. Après il arrive à tout le monde de faire des fautes, mais le terme recouvre des choses très différentes,  allant de l'étourderie â l'ilaitrysme. Mais comment faites-vous en classe en cas de question de vocabulaire d'un élève : vous avez un dictionnaire ouvert sur le bureau ou wikipedia sur le smartphone? Vraie question, je précise.

Méchant Wabi.
Pour être " notre plus médiatique défenseur",  il l'est et je ne vois que ça, étroitement lié à la défense de la transmission de contenus dignes de ce nom.
La dégringolade du statut d'enseignant à celui d'animateur est étroitement corrélée à l'abandon de ces derniers.

WabiSabi a écrit:

Venus_noire88 a écrit:Je suis ce fil depuis le début. J'ai constaté :
1. que les pro-Brighelli sont plus nombreux que les anti-Brighelli. Je vous signale qu'Ingebord ne publie plus depuis un bon moment (et je la comprends). A l'heure actuelle, vous vous en prenez, avec Brighelli, à des êtres imaginaires plus que réels.
2. que vous défendez un article plein d'approximations et écrit à la truelle. Les comparaisons à Zola et à Voltaire sont une insulte envers ces deux grands auteurs. Je suis contre la réforme et pourtant je ne souhaite pas que mon opinion soit affiliée à cet article.  
3. Je suis "rien" et je m'en porte bien. Je n'ai pas un grand talent d'écriture (je ne connaissais pas la définition des mots "thuriféraires" et "rodomontades" avant de vous lire), je fais des fautes d'orthographe et parfois dans mon enseignement je fais des erreurs. Je ne comprends pas dans ce forum la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'idéal du professeur...
C'est tout et c'est déjà beaucoup.

1. D'abord, personne ici ne "s'en prend" à qui que ce soit, il me semble. Mon dieu, mais dans quel monde de chochottes vit-on pour qu'une discussion soit vécue comme une agression? Ensuite, justifier les propos de Brighelli ne signifie pas les endosser à son compte! Il s'agit d'être juste quand on cite ce qu'il rapporte. En faire l'ennemi des profs, sinon du genre humain, alors qu'il est notre plus médiatique défenseur est un peu gros, et très fort de café!  Après, bien sûr que c'est outrancier et qu'il fait preuve, Audrey, d'une sacrée morgue. Bien sûr qu'Ingeborg, que vous citez, ou ces autres opposants ne sont pas "rien". C'est tellement évident qu'il est tout de même ahurissant et extrêmement lassant de devoir l'expliciter comme à des bébés. Cette société où chaque mot doit être pesé, pondéré et sous-titré pour ne pas prêter à confusion est une société de psuchotiques! Néanmoins, quand ses opposants exagèrent dans leur argumentation (suppôt du FN, etc.) il ne faut pas s'outrager que JPB le fasse dans la sienne... mais apparemment, certains, ici, préfèreraient voir des procès sans parole à la défense.
2. Je note que sous couvert de compter les pros et antis, vous êtes résolument anti.
3. Si vous arrivez à vous sentir légitime en dépit de ça, tant mieux pour vous. Après il arrive à tout le monde de faire des fautes, mais le terme recouvre des choses très différentes,  allant de l'étourderie â l'ilaitrysme. Mais comment faites-vous en classe en cas de question de vocabulaire d'un élève : vous avez un dictionnaire ouvert sur le bureau ou wikipedia sur le smartphone? Vraie question, je précise.

Bonjour !
Vous savez, il y a une vie en dehors de ce forum. D'ailleurs, je m'en vais cultiver mon jardin Quant au reste, considérer que, parce qu'on poste sous pseudo sur un forum, on est un lâche, me laisse pantoise. Que sait M. Brighelli des activités de chacun  ? Ah oui, je sais que je ne suis rien car je ne suis pas une star médiatique. Si c'est un critère pour définir le rien, il me convient parfaitement.
Par extrapolation, certains sous-entendent ici que, losrqu'on n'est pas d'accord avec M, Brighelli, on se contente soit d'une opposition de façade, soit qu'on est un suppôt du gouvernement. Pire, on participe à la vaste entreprise de démolition de l'école et donc de la civilisation. Au fond, ils reproduisent le discours binaire teinté de bushisme des pro-réformes.
Pour parler encore de ma petite personne de rien du tout, il se trouve que dans la vraie vie, j'ai des activités syndicales et je suis donc facilement identifiable. En partie sur mon temps libre, je défends les collègues dans les différentes instances (mes vacances ont commencé le 17 juillet). J'ajoute à cela les différentes actions et interventions auxquelles je participerai à la rentrée. Certes, je l'avoue, cela est  moins glorieux que des papiers dans un hebdomadaire.
Sinon, pour ce qui concerne les questions touchant à la libéralisation de l'école, je vous conseille les livres et articles de Christian Laval. Je sais, il n'est pas invité régulièrement sur Europe 1 mais ses analyses se fondent sur un travail de recherche approfondi.
Dernière chose : ce forum comme tous les réseaux sociaux n'est qu'un petit théâtre qui tourne parfois au vaudeville. Il faut avoir un petit problème d'ego ppur se sentir blessé par les propos de certains. Je remarque d'ailleurs que, généralement, les plus vindicatifs ici ou sur Twitter, sont plus modéres dans la vraie vie.
Bon dimanche !

Ingeborg B. a écrit:
Bonjpir !
Vous savez, il y a une vie en dehors de ce forum. D'ailleurs, je m'en vais cultiver mon jardin Quant au reste, considérer que, parce qu'on poste sous pseudo sur un forum, on est un lâche, me laisse pantoise. Que sait M. Brighelli des activités de chacun  ? Ah oui, je sais que je ne suis rien car je ne suis pas une star médiatique. Si c'est un critère pour définir le rien, il me convient parfaitement.
Par extrapolation, certains sous-entendent ici que, losrqu'on n'est pas d'accord avec M, Brighelli, on se contente soit d'une opposition de façade, soit qu'on est un suppôt du gouvernement. Pire, on participe à la vaste entreprise de démolition de l'école et donc de la civilisation. Au fond, ils reproduisent le discours binaire teinté de bushisme des pro-réformes.
Pour parler encore de ma petite personne de rien du tout, il se trouve que dans la vraie vie, j'ai des activités syndicales et je suis donc facilement identifiable. En partie sur mon temps libre, je défends les collègues dans les différentes instances (mes vacances ont commencé le 17 juillet). J'ajoute à cela les différentes actions et interventions auxquelles je participerai à la rentrée. Certes, je l'avoue, cela est  moins glorieux que des papiers dans un hebdomadaire.
Sinon, pour ce qui concerne les questions touchant à la libéralisation de l'école, je vous conseille les livres et articles de Christian Laval. Je sais, il n'est pas invité régulièrement sur Europe 1 mais ses analyses se fondent sur un travail de recherche approfondi.
Dernière chose : ce forum comme tous les réseaux sociaux n'est qu'un petit théâtre qui tourne parfois au vaudeville. Il faut avoir un petit problème d'ego ppur se sentir blessé par les propos de certains. Je remarque d'ailleurs que, généralement, les plus vindicatifs ici ou sur Twitter, sont plus modéres dans la vraie vie.
Bon dimanche !

Ah, mais c'est donc ça : n'ayant pas de jardin pour ma part, il faut bien que moi je m'occupe en médisant ici!
Trêve de blague, bravo pour votre implication syndicale, vous faites tous un travail admirable et nécessaire. MAIS vous ne m'enleverez pas de l'idée que celui de Brighelli, quoique plus aisé, est complémentaire du vôtre et nécessaire également. Vous voyez qu'on n'est pas si binaire que ça!

Une chose est sure, l'union fait la force. Et ce n'est pas en glosant sur telle ou telle coterie d'intervenants anti-réforme que l'on va s'en sortir. Je sais que je vais encore m'attirer des réflexions mais c'est ma conception et je l'assume. Il se trouve que j'apprécie les réflexions de Brighelli qui ne s'inscrit pas uniquement dans l'article évoquée dans ce fil. La fabrique du crétin est, en plus d'être un titre qui dit tout, un constat on ne peut plus lucide sur notre système éducatif. Personnellement, je préfère garder mon fiel pour NVB et sa clique à la rentrée.

Iphigénie a écrit:

3. Je suis "rien" et je m'en porte bien. Je n'ai pas un grand talent d'écriture (je ne connaissais pas la définition des mots "thuriféraires" et "rodomontades" avant de vous lire), je fais des fautes d'orthographe et parfois dans mon enseignement je fais des erreurs. Je ne comprends pas dans ce forum la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'idéal du professeur...

Comme dirait Devos, même"rien" c'est déjà quelque chose
Mais sinon, là, il ne s'agit pas d'idéal, mais de formation,  plus simplement. Tu es prof de français, applique ton raisonnement à ton médecin: "je ne connais pas l'anatomie, je me trompe parfois de mots dans les ordonnances, mais  je ne comprends pas la disqualification automatique des personnes qui dérogent à l'"idéal" du médecin..." :lol: Enfin c'est moins vital, bien sûr...

Merci.
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WabiSabi a écrit:personne ici ne "s'en prend" à qui que ce soit, il me semble. Mon dieu, mais dans quel monde de chochottes vit-on pour qu'une discussion soit vécue comme une agression ?

Ah ça... C'est quand même stupéfiant.

WabiSabi a écrit:Apparemment, certains, ici, préfèreraient voir des procès sans parole à la défense.

Bien résumé.
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VanGogh59 a écrit:Je préfère garder mon fiel pour NVB et sa clique à la rentrée.

Ce serait une idée intéressante, mais n'oubliez pas que ceux qui s'en prennent à Brighelli sont, pour une part, absolument favorables et à la réforme et à NVB (et qu'ils font partie de sa clique). Suivre Mila Saint-Anne, Laurent Fillion, Lionnel Jeanjau, Guillaume Caron, Claire Creper, par exemple, sur Twitter (en sachant que dans la liste, il y en a au moins un qui n'a plus d'élèves depuis dix ans). Ca éclaire un peu les débats, parfois (je ne parle pas de ce fil).

Wabisabi :  

(Et sinon, quel style ce JPB, hein ?)

Désolé d’arriver comme un cheveu sur la soupe (m’enfin, la connexion  au réseau est une rareté ici ), mais je crois que  ceux qui en ont assez de lire du Brighelli sur l’éducation, au motif que sa verve heurte leur bienpensance n’ont qu’à lire le cauteleux Meirieu et le vipérin Dubet, hommes de qualité qui savent tout sur l’EN sans rien avoir appris , comme les gens du bel-air. Ils auront aussi très bientôt le loisir de discutailler sans fin en propos mesurés avec la bouche en cul-de-poule dans une des interminables réunions qu’on leur concocte sur des projets et des  EPI, au lieu de pouvoir faire leur travail.
Il y a quand même des moments  où il faudrait ne pas se tromper d’adversaire. Le propos de Brighelli est juste dans son ensemble, juste dans les deux sens du terme, et il  s’exprime là où on lui donne une tribune, ce dont on ne peut lui faire grief.
Quand aux  propos insultants, même s’ils sont moins gaillards que ceux de Brighelli qui à juste titre distribue les gnons, j’en ai entendu plus en quelques mois dans la bouche de nos derniers ministres.