- KlingsorNiveau 3
Balthazaard a écrit:Votre notion de "décloisonnement" des ministères ne me parait pas très claire, ou en tous cas mérite d'être expliquée... J'ai l'impression diffuse que vous raisonnez comme si tout venait "d'en haut" c'est très loin d'être le cas.
Je ne crois tout simplement pas que l'on puisse résoudre les problème de l'EN sans accorder l'importance qu'elles méritent aux causes qui font qu'elle va mal et qu'elle nécessite d'être réformée, à savoir (pour le dire en gros) la pauvreté et les ghettos. Je ne crois pas que "tout vienne d'en-haut" mais plutôt qu'à terme tout semble corrélé (d'où l'impression malheureuse de cercle vicieux en effet).
Non, pas en élevant la masse, ça c'est à nous de le faire une fois que l'organisation du territoire aura été faite. Il faut simplement donner aux personnes qui en ont besoin la possibilité et l'envie d'apprendre.Balthazaard a écrit:Je trouve la fin très vague, je simplifie sans doute mais j'ai l'impression que "en élevant la masse les problèmes seront plus simples"...c'est un vieux rêve Trotskiste (je ne fais pas d'ironie facile comme beaucoup trop d'ignorants du sens de ce mot) il me semble, Jospin avait avoué y avoir cru. Comment l'élever et changer son rapport à la culture sans l'éducation?....c'est le cercle vicieux dont je crois tout le monde est conscient.
Sans grand succès ? C'est-à-dire ? Que la meilleure gestion n'a pas réussi ou que cela n'a eu aucun effet sur l'Education ?Balthazaard a écrit:Vous proposez une meilleure gestion du territoire...éviter les ghettos...je crois que cela a été tenté aussi, sans grand succès.
- Reine MargotDemi-dieu
Lefteris a écrit:Il n'y a rien à attendre de personne, hormis le fait que face aux prochaines dégradations, voulues par tous les partis couchés devant l'OCDE, le Traité e Lisbonne etc. les apparatchiks des syndicats, encartés PS, bougeront peut-être un peu plus.
Ca aidera peut-être less gens en place à tenir. Sinon, à terme, il ne faut plus se faire d'illusion : l'enseignement est un métier fini. Les meilleurs étudiants dans les matières "utiles" le fuiront, les littéraires continueront dans la tendance actuelle à délaisser ce genre d'études après la licence ( direction droit, master professionnalisants), et on ne trouvera de PE que dans les régions où à défaut de bon salaire, il fait bon vivre .
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- KlingsorNiveau 3
Reine Margot a écrit:Lefteris a écrit:Il n'y a rien à attendre de personne, hormis le fait que face aux prochaines dégradations, voulues par tous les partis couchés devant l'OCDE, le Traité e Lisbonne etc. les apparatchiks des syndicats, encartés PS, bougeront peut-être un peu plus.
Ca aidera peut-être less gens en place à tenir. Sinon, à terme, il ne faut plus se faire d'illusion : l'enseignement est un métier fini. Les meilleurs étudiants dans les matières "utiles" le fuiront, les littéraires continueront dans la tendance actuelle à délaisser ce genre d'études après la licence ( direction droit, master professionnalisants), et on ne trouvera de PE que dans les régions où à défaut de bon salaire, il fait bon vivre .
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Tant qu'il restera un métier au salaire honnête (mais insuffisant eu égard à la noblesse de la fonction, à sa difficulté et aux années d'études faites pour y arriver), promettant un CDI, et tant qu'il y aura un fort taux de chômage, on n'aura pas tant de soucis à se faire pour recruter des professeurs. Il me semble.
- User5899Demi-dieu
Le salaire n'est désormais honnête que pour les agrégés, et encore, pas en début de carrière.
- RuthvenGuide spirituel
Klingsor a écrit:Reine Margot a écrit:Lefteris a écrit:Il n'y a rien à attendre de personne, hormis le fait que face aux prochaines dégradations, voulues par tous les partis couchés devant l'OCDE, le Traité e Lisbonne etc. les apparatchiks des syndicats, encartés PS, bougeront peut-être un peu plus.
Ca aidera peut-être less gens en place à tenir. Sinon, à terme, il ne faut plus se faire d'illusion : l'enseignement est un métier fini. Les meilleurs étudiants dans les matières "utiles" le fuiront, les littéraires continueront dans la tendance actuelle à délaisser ce genre d'études après la licence ( direction droit, master professionnalisants), et on ne trouvera de PE que dans les régions où à défaut de bon salaire, il fait bon vivre .
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Tant qu'il restera un métier au salaire honnête (mais insuffisant eu égard à la noblesse de la fonction, à sa difficulté et aux années d'études faites pour y arriver), promettant un CDI, et tant qu'il y aura un fort taux de chômage, on n'aura pas tant de soucis à se faire pour recruter des professeurs. Il me semble.
As-tu vu les statistiques des concours alors que le taux de chômage est à son sommet ? 14% de postes non pourvus au CAPES, et dans de grosses disciplines, Allemand, Anglais, Lettres classiques et modernes, Mathématiques, Musique, en période de crise, cela promet un désastre dans le recrutement en cas de reprise économique.
- KlingsorNiveau 3
Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
- KlingsorNiveau 3
Ruthven a écrit:Klingsor a écrit:Reine Margot a écrit:Lefteris a écrit:Il n'y a rien à attendre de personne, hormis le fait que face aux prochaines dégradations, voulues par tous les partis couchés devant l'OCDE, le Traité e Lisbonne etc. les apparatchiks des syndicats, encartés PS, bougeront peut-être un peu plus.
Ca aidera peut-être less gens en place à tenir. Sinon, à terme, il ne faut plus se faire d'illusion : l'enseignement est un métier fini. Les meilleurs étudiants dans les matières "utiles" le fuiront, les littéraires continueront dans la tendance actuelle à délaisser ce genre d'études après la licence ( direction droit, master professionnalisants), et on ne trouvera de PE que dans les régions où à défaut de bon salaire, il fait bon vivre .
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Tant qu'il restera un métier au salaire honnête (mais insuffisant eu égard à la noblesse de la fonction, à sa difficulté et aux années d'études faites pour y arriver), promettant un CDI, et tant qu'il y aura un fort taux de chômage, on n'aura pas tant de soucis à se faire pour recruter des professeurs. Il me semble.
As-tu vu les statistiques des concours alors que le taux de chômage est à son sommet ? 14% de postes non pourvus au CAPES, et dans de grosses disciplines, Allemand, Anglais, Lettres classiques et modernes, Mathématiques, Musique, en période de crise, cela promet un désastre dans le recrutement en cas de reprise économique.
Ah, en cas de reprise économique, il va falloir faire quelque chose, j'en suis d'accord.
Et oui, j'ai bien vu les rapports entre nombre de candidats aux concours et postes proposés (j'ai moi-même eu mon concours récemment) ce qui en effet ne va pas dans le sens de ma remarque. Mais je me dis qu'on est en période d'inertie (il faut laisser aux futurs chômeurs le temps de le faire leur bac+5) et que d'ici quelques années on rencontrera moins de problèmes. Un CDI aujourd'hui c'est comme habiter une villa pour pas cher.
- CathEnchanteur
Dis-toi que dans 20 ans tu ne toucheras que 500 euros de plus par mois, et tu trouveras cela moins honnête.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Il faudra que tu ajoutes les impôts et retire les primes dont tu as bénéficié en tant que stagiaire, Par ailleurs, on perd en pouvoir d'achat puisque le point d'indice est gelé depuis 2010.Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
- doubledeckerSage
Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
ah oui, quand même...bon passons sur cette phrase que je trouve un brin insultante et revenons sur le fond : quand j'ai débuté je trouvais que j'avais un salaire décent aussi. C'était il y a 15 ans, je gagnais 1350 si je me souviens bien et c'était un poil plus que ce que gagnait ma mère après 40 de boîte (secteur bancaire). Aujourd'hui j'en suis à 2200. Et je n'arrive plus à mettre de côté, je ne suis jamais partie en vacances depuis que je bosse, mes fringues c'est H&M la plupart du temps, pas de ciné ni de théâtre. Alors oui, même avec la sécurité de l'emploi, mon discours a changé et je commence à me dire que je suis payée des nèfles.
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- leskhalNiveau 9
J'essaie de ne pas être d'accord pour ne pas me démoraliser, mais je crains que ces idées ne soient assez réalistes...Lefteris a écrit:Il n'y a rien à attendre de personne, hormis le fait que face aux prochaines dégradations, voulues par tous les partis couchés devant l'OCDE, le Traité e Lisbonne etc. les apparatchiks des syndicats, encartés PS, bougeront peut-être un peu plus.
Ca aidera peut-être less gens en place à tenir. Sinon, à terme, il ne faut plus se faire d'illusion : l'enseignement est un métier fini. Les meilleurs étudiants dans les matières "utiles" le fuiront, les littéraires continueront dans la tendance actuelle à délaisser ce genre d'études après la licence ( direction droit, master professionnalisants), et on ne trouvera de PE que dans les régions où à défaut de bon salaire, il fait bon vivre .
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- KlingsorNiveau 3
Oh c'est une phrase qui se voulait humoristique par son côté hors-sujet cliché gentiment agressif. Un peu raté comme effet je crois.doubledecker a écrit:Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
ah oui, quand même...bon passons sur cette phrase que je trouve un brin insultante
Oui, je crains un peu tout ça.doubledecker a écrit:quand j'ai débuté je trouvais que j'avais un salaire décent aussi. C'était il y a 15 ans, je gagnais 1350 si je me souviens bien et c'était un poil plus que ce que gagnait ma mère après 40 de boîte (secteur bancaire). Aujourd'hui j'en suis à 2200. Et je n'arrive plus à mettre de côté, je ne suis jamais partie en vacances depuis que je bosse, mes fringues c'est H&M la plupart du temps, pas de ciné ni de théâtre. Alors oui, même avec la sécurité de l'emploi, mon discours a changé et je commence à me dire que je suis payée des nèfles.
Mais je me pose une question qui a d'ailleurs failli me faire ouvrir (ou du moins chercher s'il n'existait pas déjà) un fil sur l'évolution du salaire du prof entre le moment où ile ne lui fallait que Bac +3 (+ capes) et le moment où il a fallu qu'il doive aller jusqu'au bac +5 (+ capes). J'ai récemment discuté avec un ami prof depuis 7 ans (donc à l'époque où un bac +3 suffisait) et il m'a dit avoir le même salaire que moi actuellement. Est-ce que les profs ne sont pas mieux rémunérés depuis qu'il leur faut un bac+5 ?
En tout cas, j'ai bien conscience de ne parler que de cette année. On m'a prévenu que l'année prochaine serait aussi assez grasse financièrement et qu'il ne fallait pas que je m'habitue à telles sommes.
- BalthazaardVénérable
Cripure, vous vous addressez à moi d'une manière que je trouve désagreable alors que je ne donne que mon avis...
Je vais en rajouter une couche sur le sujet augmentation/défiscalisation
Un fonctionnaire n' a pas retenue sur son salaire....quand sur votre feuille vous lisez retenue pension civile ou contribution solidarité, c'est faux, le salaire est versé net de ces sommes!
L'état n'est pas assez bête pour verser une somme qu'il reprend aussitôt, cst lignes sont purement informatives et calculées après coup (d'ailleurs si on essaie de reconstituer sa feuille de paie avec les pourcentages de déduction, cela ne tombe pas juste au centime près)
Ces lignes figurent uniquement pour qu'on ne puisse pas accuser les fonctionnaires d'être exonérés d'impot, la notion de "salaire brut" sur le plan comptable n'a pas de sens pour un fonctionnaire (hors cotisations sociales qui vont vers d'autres caisses que celles de l'état) et la part employeur de la feuille de paie pourrait être blanche (je vous laisse penser ce que dirait la DROITE)
Alors la défiscalisation pour les fonctionnaires, elle est aussi vieille que la fonction publique.
Je vais en rajouter une couche sur le sujet augmentation/défiscalisation
Un fonctionnaire n' a pas retenue sur son salaire....quand sur votre feuille vous lisez retenue pension civile ou contribution solidarité, c'est faux, le salaire est versé net de ces sommes!
L'état n'est pas assez bête pour verser une somme qu'il reprend aussitôt, cst lignes sont purement informatives et calculées après coup (d'ailleurs si on essaie de reconstituer sa feuille de paie avec les pourcentages de déduction, cela ne tombe pas juste au centime près)
Ces lignes figurent uniquement pour qu'on ne puisse pas accuser les fonctionnaires d'être exonérés d'impot, la notion de "salaire brut" sur le plan comptable n'a pas de sens pour un fonctionnaire (hors cotisations sociales qui vont vers d'autres caisses que celles de l'état) et la part employeur de la feuille de paie pourrait être blanche (je vous laisse penser ce que dirait la DROITE)
Alors la défiscalisation pour les fonctionnaires, elle est aussi vieille que la fonction publique.
- HaydensNiveau 6
doubledecker a écrit:Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
ah oui, quand même...bon passons sur cette phrase que je trouve un brin insultante et revenons sur le fond : quand j'ai débuté je trouvais que j'avais un salaire décent aussi. C'était il y a 15 ans, je gagnais 1350 si je me souviens bien et c'était un poil plus que ce que gagnait ma mère après 40 de boîte (secteur bancaire). Aujourd'hui j'en suis à 2200. Et je n'arrive plus à mettre de côté, je ne suis jamais partie en vacances depuis que je bosse, mes fringues c'est H&M la plupart du temps, pas de ciné ni de théâtre. Alors oui, même avec la sécurité de l'emploi, mon discours a changé et je commence à me dire que je suis payée des nèfles.
Je me suis dit la même chose. Surtout que c'est quand même faux... Quand tu es en couple, tu payes moins de logement, moins d’électricité, peut-être moins d’impôt. Par contre tu sors plus, tu vas plus en vacances mais c'est pas elle qui coûte cher c'est le couple et ce sera pire avec un enfant.
Quand à la qualité de vie il y a quand meme un différence gigantesque entre Paris et sa banlieue et la reste de manière générale. Quand on voit qu'un logement à Paris c'est minimum 1 000 euros (je parle pas des chambres de "bonnes") et qu'on peut trouver des super appartements à 500 euro à la campagne, à côté de cela tu ajoutes le surcoût alimentaires, à la fin ca te fait une belle différence.
Je pense pas rester à Paris toute ma vie :shock:
- WabiSabiHabitué du forum
Ingeborg B. a écrit:Il faudra que tu ajoutes les impôts et retire les primes dont tu as bénéficié en tant que stagiaire, Par ailleurs, on perd en pouvoir d'achat puisque le point d'indice est gelé depuis 2010.Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
Klingsor, vous êtes donc agrégé? Et puis bon, si, 1850€/mois à bac+5 c'est ri-di-cu-le. Un de mes beaux-frères, cantonnier dans une mairie, touche la même chose! (catégorie C en FP territoriale, donc... et, dois-je préciser, il n'a que le brevet des collèges). Demandez donc sa paie à un ingénieur, pour rire (ou pleurer, c'est selon)! Ingeborg, je suis surpris par ce commentaire sur la prime : en tant que stagiaire, il me semble au contraire que l'on est lésé sur toutes les indemnités "optionnelles" du service : ISOE fixe réduite au prorata de présence horaire (que 70-80€/mois pendant le stage, il me semble), impossibilité d'être PP (vaut mieux, hein, attention), impossibilité d'avoir 1 HSA, etc, etc... quelle prime touche donc un stagiaire en dehors de l'ISOE fixe??
doubledecker a écrit:Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
ah oui, quand même...bon passons sur cette phrase que je trouve un brin insultante et revenons sur le fond : quand j'ai débuté je trouvais que j'avais un salaire décent aussi. C'était il y a 15 ans, je gagnais 1350 si je me souviens bien et c'était un poil plus que ce que gagnait ma mère après 40 de boîte (secteur bancaire). Aujourd'hui j'en suis à 2200. Et je n'arrive plus à mettre de côté, je ne suis jamais partie en vacances depuis que je bosse, mes fringues c'est H&M la plupart du temps, pas de ciné ni de théâtre. Alors oui, même avec la sécurité de l'emploi, mon discours a changé et je commence à me dire que je suis payée des nèfles.
Don't worry, doubledecker, l'Etat a enfin entendu la détresse du corps enseignant, alléluia! Je vous laisse juger :
http://www.legorafi.fr/2015/08/12/france-les-fonctionnaires-autorises-a-dealer-pour-arrondir-leurs-fins-de-mois/
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- BalthazaardVénérable
J'ai recherché le blog de Juppé
http://www.al1jup.com/dialoguer-comprendre-agir-ensemble/
Regardez les axes qu'il pointe à la fin....j'ai l'impression que tous ceux qui parlent de salaire ici sont un peu hors sujet...
il a bien compris que l'on était pas prof pour cela...
"– quelle liberté dans la gestion des moyens donnée aux chefs d’établissements et aux équipes pédagogiques pour adapter l’enseignement aux besoins des élèves ?" un grand succès en prévision avec ce genre de propos...
http://www.al1jup.com/dialoguer-comprendre-agir-ensemble/
Regardez les axes qu'il pointe à la fin....j'ai l'impression que tous ceux qui parlent de salaire ici sont un peu hors sujet...
il a bien compris que l'on était pas prof pour cela...
"– quelle liberté dans la gestion des moyens donnée aux chefs d’établissements et aux équipes pédagogiques pour adapter l’enseignement aux besoins des élèves ?" un grand succès en prévision avec ce genre de propos...
- Samuel DMNiveau 6
Alain Juppé a écrit:
1) comment organiser l’école du socle commun, assurer la maîtrise des savoirs fondamentaux pour tous les élèves, réinstaurer l’égalité des chances ?
2) quelle liberté dans la gestion des moyens donnée aux chefs d’établissements et aux équipes pédagogiques pour adapter l’enseignement aux besoins des élèves ?
3) comment mieux préparer les enseignants aux conditions d’exercice d’un métier qui a si profondément changé?
4) quelles possibilités de formation continue leur donner pour leur permettre d’exercer de nouvelles tâches éducatives ou d’exercer dans d’autres secteurs d’activité à l’instar de ce qui est proposé aux autres salariés ?
5) comment remédier à la marginalisation de certains établissements et garantir la mixité pour réduire les inégalités territoriales ?
1) Si on veut adopter un vocabulaire à l'américaine et parler de socle commun (chez eux le "common core"), on pourrait pondre un nouveau programme, et effacer le titre en le remplaçant par "socle commun de blablabla". Le programme doit être le socle, je ne conçois pas qu'il puisse y avoir une double lecture de grille programme/socle. Et puis les compétences généralistes à la noix du livret, on les dégage ça sert à rien. Pour ce qui est du contenu des programmes, en revanche, il y a vraiment de quoi discuter (notamment en math), mais les collègues qui ont décrypté la réforme du collège l'ont très bien fait. À mon avis, à force de penser en termes de "c'est trop dur pour eux", "leur cerveau ne peut pas encaisser autant d'informations", on rend les élèves ignares.
2) Je ne peux pas vraiment m'exprimer sur ce sujet, d'autant plus que j'enseigne dans le privé sous contrat. Ceci-dit, de mon expérience personnelle, il est certainement plus facile de discuter avec un chef d'établissement qu'avec le ministère ou le recteur.
3) Comment modifier les conditions d'exercice pour que les nouveaux entrants aient moins de mal à s'y adapter ?
4) Des formations animées par des experts sur de nouveaux thèmes. Je pense en particulier aux probabilités ou la théorie des graphes qui ont embarrassé pas mal de collègues (il faut dire que le programme à ce sujet est complètement débile). Si certains veulent se former à de """""nouvelles"""" méthodes pédagogiques ou didactiques, je n'y vois pas d'inconvénient, mais il faudrait diversifier l'offre pour inclure ce qui se fait dans les pays qui sont tout en haut du classement PISA (que je n'aime pas du tout mais qui me permet d'avancer un bon argument) : Corée du Sud, etc.
Je n'ai pour l'instant pas forgé mon opinion au sujet des formations à d'autres postes.
5) Ne plus employer le mot numérique. Retirer toute contrainte sur la manière d'enseigner. Casser le collège unique en proposant des formations alternatives. Miser sur l'exigence disciplinaire et réduire au maximum l'impact du milieu social sur la réussite en proposant une école du soir ou des cours de rattrapage obligatoires et gratuits pour les élèves en difficulté et animés par des professeurs volontaires ou des intervenants extérieurs (je ne suis pas fixé). Imposer des temps de pause à la bibliothèque (sans ordinateur), où les élèves liraient des livres en dehors du cours de français. Faire de l'école le lieu où l'on s'instruit, où l'on se cultive, et pas le lieu où l'on passe du bon temps.
Je sais que cette liste de réponses fait parfois un peu "yakafokon", mais c'est tout de même ce que je pense.
- OsmieSage
Klingsor a écrit:Oh c'est une phrase qui se voulait humoristique par son côté hors-sujet cliché gentiment agressif. Un peu raté comme effet je crois.doubledecker a écrit:Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
ah oui, quand même...bon passons sur cette phrase que je trouve un brin insultanteOui, je crains un peu tout ça.doubledecker a écrit:quand j'ai débuté je trouvais que j'avais un salaire décent aussi. C'était il y a 15 ans, je gagnais 1350 si je me souviens bien et c'était un poil plus que ce que gagnait ma mère après 40 de boîte (secteur bancaire). Aujourd'hui j'en suis à 2200. Et je n'arrive plus à mettre de côté, je ne suis jamais partie en vacances depuis que je bosse, mes fringues c'est H&M la plupart du temps, pas de ciné ni de théâtre. Alors oui, même avec la sécurité de l'emploi, mon discours a changé et je commence à me dire que je suis payée des nèfles.
Mais je me pose une question qui a d'ailleurs failli me faire ouvrir (ou du moins chercher s'il n'existait pas déjà) un fil sur l'évolution du salaire du prof entre le moment où ile ne lui fallait que Bac +3 (+ capes) et le moment où il a fallu qu'il doive aller jusqu'au bac +5 (+ capes). J'ai récemment discuté avec un ami prof depuis 7 ans (donc à l'époque où un bac +3 suffisait) et il m'a dit avoir le même salaire que moi actuellement. Est-ce que les profs ne sont pas mieux rémunérés depuis qu'il leur faut un bac+5 ?
En tout cas, j'ai bien conscience de ne parler que de cette année. On m'a prévenu que l'année prochaine serait aussi assez grasse financièrement et qu'il ne fallait pas que je m'habitue à telles sommes.
Non, les profs ne sont pas mieux payés depuis qu'il leur faut un bac+5 puisque le niveau demandé pour le recrutement est redevenu le bac+3 ; le bac+5 n'est demandé que pour la titularisation. Et vraiment, les exigences du couple maîtrise-DEA recherche d'avant 2007 n'ont absolument rien à voir avec le master d'aujourd'hui. Les seuls débutants mieux payés ont été ceux ayant commencé leur "carrière" lorsque le niveau de recrutement était le master (sous Sarkozy-Châtel) : un pouce mieux payés (échelon 3) et 18h devant élèves(temps plein) ; on partait alors du principe qu'enseigner ne s'apprenait pas (mais l'apprend-on à l'ESPE ? Hum). Les stagiaires retombent à l'échelon 1 avec un mi-temps devant élèves ; belle arnaque, une de plus qui confirme le mépris pour la profession, qui se paupérise.
Et tu n'auras aucune année grasse dans l'EN ; aucune, car nos salaires sont minables.
- BalthazaardVénérable
"telles sommes"....je reste rêveur...1,3 smic après un concours de catégorie A et au moins 4 ans de post bac.
- WabiSabiHabitué du forum
WabiSabi a écrit:Ingeborg B. a écrit:Il faudra que tu ajoutes les impôts et retire les primes dont tu as bénéficié en tant que stagiaire, Par ailleurs, on perd en pouvoir d'achat puisque le point d'indice est gelé depuis 2010.Klingsor a écrit:Franchement, moi je trouve mon salaire décent. J'ai touché durant toute cette année de stage en moyenne 1850 net (primes comprises) et je trouve ça honnête. Alors, oui, je suis célibataire et j'ai vécu ces cinq dernières années avec 200 euros par mois une fois loyer payé, ce qui doit être une variable d'ajustement du ressenti, mais j'arrive à vivre correctement (à l'exception du logement), tout en me faisant plaisir et en mettant de l'argent de côté. Combien on parie que dès si j'ai une copine, tout ça va bouger, c'est des véritables pompes à fric ces machins.
Ce que je trouve indécent en revanche, c'est la difficulté qu'il peut y avoir à se loger et les les logements auxquels on peut avoir droit avec ce salaire. Mais la raison à cela n'est pas tant un salaire trop bas qu'un marché de l'immobilier qui dépasse les limites du raisonnable. Les limites du libéralisme.
Klingsor, vous êtes donc agrégé? Et puis bon, si, 1850€/mois à bac+5 c'est ri-di-cu-le. Un de mes beaux-frères, cantonnier dans une mairie, touche la même chose! (catégorie C en FP territoriale, donc... et, dois-je préciser, il n'a que le brevet des collèges). Demandez donc sa paie à un ingénieur, pour rire (ou pleurer, c'est selon)! Ingeborg, je suis surpris par ce commentaire sur la prime : en tant que stagiaire, il me semble au contraire que l'on est lésé sur toutes les indemnités "optionnelles" du service : ISOE fixe réduite au prorata de présence horaire (que 70-80€/mois pendant le stage, il me semble), impossibilité d'être PP (vaut mieux, hein, attention), impossibilité d'avoir 1 HSA, etc, etc... quelle prime touche donc un stagiaire en dehors de l'ISOE fixe??
Personne pour me répondre? Klingsor? Ingeborg? ... Bonjour le vent!
Sinon Balthazaard et Osmie, tout à fait d'accord!
_________________
"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- OsmieSage
Une conversation avec un prof bientôt à la retraite me revient : lorsqu'il commença sa carrière de certifié en 1976, son premier salaire était l'équivalent de trois SMIC de l'époque ; c'est ce que peut toucher un agrégé dans la classe normale vers la fin de ses échelons aujourd’hui. Aujourd'hui, le stagiaire certifié commence à 1,1 SMIC.
Voilà.
Le métier se paupérise, ce qui explique entre autres raisons la crise du recrutement.
Voilà.
Le métier se paupérise, ce qui explique entre autres raisons la crise du recrutement.
- CathEnchanteur
Quand j'ai commencé comme maitre aux en 1989, je touchais, de mémoire (et sans prime ni iso) 6000 francs pour un smic à 4500 francs.
Soit 1.33 smic.
Soit 1.33 smic.
- WabiSabiHabitué du forum
Osmie a écrit:Une conversation avec un prof bientôt à la retraite me revient : lorsqu'il commença sa carrière de certifié en 1976, son premier salaire était l'équivalent de trois SMIC de l'époque ; c'est ce que peut toucher un agrégé dans la classe normale vers la fin de ses échelons aujourd’hui. Aujourd'hui, le stagiaire certifié commence à 1,1 SMIC.
Voilà.
Le métier se paupérise, ce qui explique entre autres raisons la crise du recrutement.
Ca voudrait dire qu'on devrait toucher au bas mot 3.300€/mois en début de carrière?? :etoilecoeur: ... :gratte:... ... !!
Quelque chose me dit que si c'était le cas de nos jours, il n'y aurait plus un poste vacant...
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T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- archebocEsprit éclairé
Le smic n'est pas un bon indicateur, car il a tendance à monter et beaucoup de revenus passent en dessous du smic (temps partiel contraint, auto-entrepreneur, etc.).
Une base de comparaison plus sûre pourrait être le revenu médian.
- BalthazaardVénérable
Pour évaluer le niveau de vie peut-être pas mais cela reste pertinent si on s'intéresse au rapport qualification/revenus
- HaydensNiveau 6
Dans ce cas il faut relativiser. Est ce que les autres métiers ont aussi baissé par rapport au SMIc ? Sans avoir regardé je dirais que oui .... verifions
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